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 [EVENT] WORLD ON FIRE - PART ONE

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WORLD ON FIRE



J'essaie. J'essaie autant que je peux. Mais je ne peux pas. Je ne suis pas infirmière, et c'est pour une bonne raison : je ne supporte pas de voir ces blessés, de voir cette souffrance. Oh, combien je hais la souffrance ! C'est elle qui m'enferme dans la culpabilité et dans l'infini des tourments. Je ne veux plus voir cette douleur. J'aide une femme à s'asseoir. Et c'est tout. Ce qu'elle me demande, je ne le comprends pas. Je m'éloigne et regarde autour de moi. Y a-t-il quelqu'un que je connais par ici ? Je ne sais pas si j'ai envie de voir l'une de mes connaissances ou pas. Les voir ici voudrait dire qu'ils sont en sécurité... mais dans quel état vais-je les trouver ? Il y a des vivantds, il y a des presque morts. Beaucoup s'en seraient peut-être mieux sortis s'ils n'avaient pas survécu. Rien n'était plus terrible que cet incendie. Le feu ravageait tout sans épargner personne Quelle créature pouvait survivre au feu ? Nous, nous craignions le feu plus que tout, mais n'était-ce pas le cas de tout le monde à part, peut-être, ceux qui savent le contrôler ? Je n'ose lever les yeux et avance en regardant mes pieds, espérant entendre ne serait-ce qu'une voix familière... mais rien ne vient. Jusqu'à ce que je croie les voir. Est-ce bien la famille Murchu ? Est-ce qu'ils sont tous là ? Je commence à m'avancer. Il y a bien des sirènes et des tritons dans ce groupe. Enfin des personnes que je connais ! Et ils vont bien. Je crois. J'essaie de voir s'ils sont tous là, mais je ne les connais même pas tous. Je n'ai nulle part où aller, je vais donc vers eux, en espérant que les nouvelles seront bonnes.

Il sont accompagnés d'autres personnes que j'ai déjà vu, bien que je ne connaisse pas tout le monde. C'est normal, j'ai toujours été quelqu'un de très isolé. Je traverse la foule, lentement, beaucoup trop lentement. J'ai un besoin irrépressible d'être rassurée, de savoir que ceux qui sont le plus proche de moi dans mon absence de famille vont bien. Je dois bousculer certaines personne,s je m'excuse pour rien, et bientôt, j'arrive. Ils n'ont pas l'air d'être très inquiets... non, ils sont en pleine conversation. J'hésite à les interrompre et à m'interposer. Après tout, puisqu'ils vont bien... mais je n'en peut plus de ce silence. Cette journée est la pire de toutes celles que j'ai vécu dans ma vie. Réprimer encore ce profond désir de ne plus avoir peur que quelque chose soit arrivé. Je vais vers Castiel. Ce doit être celui que je connais le mieux dans la famille. "Castiel... Salut. Désolée de vous interrompre. Je suis toute seule ici, j'avais besoin de voir que mes connaissances allaient bein. Enfin... vous allez bien, hein ? Personne n'est blessé ?" Je souris à ses amis et au reste de sa famille. Un soulagement me prend aussitôt. Cela faisait du bien de parler à quelqu'un ! Les minutes de silence que je venais de subir, enfermée au milieu de ce bruit, avaient l'air d'avoir duré des heures. Je ne connais peut-être personne d'autre ici que deux ou trois personnes, j'ai l'impression que la catastrophe est beaucoup moins grave qu'elle aurait pu l'être. Les blessés n'ont plus aucun visage pour moi. Je suis légèrement blessés, mais je m'en sors. Les autres sont la grande masse anonyme de ceux qui ne sont pas moi, et mes quelques proches. Mais ce sentiment ne dure que quelques secondes, parce que le spectacle des blessés me frappe encore une fois, alors que je croyais être capable d'y échapper. "Je ne me sens pas bien du tout... je suis peut-être plus touchée que je ne le croyais..."
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Elle aurait vraiment dû choisir un autre moment pour venir à la rencontre de ses cousins. Oh, elle ne leur en voulait pas d’être méfiants… Ils étaient blessés, éprouvés, ils n’avaient toujours pas de nouvelles d’une partie de la famille… C’était idiot de sa part de venir à ce moment. Pas qu’elle se fut attendue à des câlins, des cris de joie ou ce genre de choses mais… Elle avait l’impression d’être de trop. Et ce sentiment empira encore quand Niamh reprit la parole. « Huuum, alors ce qu’on va faire, Aslinn… Vu que pour le moment c’est un peu encore le bordel vu qu’il nous manque des membres de la famille et d’autres sont encore en soin, je pense que tu peux rester avec nous pas de soucis, mais on trouvera surement un moment plus adéquat pour parler de notre parenté. Qu’en penses-tu ? » Ce qu’elle en pensait ? Elle pensait qu’elle avait envie de courir loin, se cacher, et pleurer. Elle était seule au monde. Elle avait perdu sa mère voilà un mois, sa seule amie, son pilier et… Elle se força à inspirer profondément. Il ne servait à rien de déprimer ou… Elle avait dit qu’elle pouvait rester avec eux donc elle ne la chassait pas… Ouais, mais elle ne l’acceptait pas non plus… Aslinn, elle ne te connait pas ! Elle en était là de ses réflexions quand une autre brunette arriva, en la bousculant au passage. Isleen… Alors que Castiel présentait rapidement la situation à la nouvelle arrivée, Aslinn se sentit rougir. Elle avait espéré rencontrer un O Murchu, pas toute la famille d’un coup… Pour autant, elle fut bien contente quand cette Isleen la prit dans ses bras. C’est bête mais… Elle se sentit aussitôt plus sereine. Avec un soupir, elle répondit à l’étreinte de sa cousine. Et elle faillit bien se mettre à pleurer en sentant ce baiser sur sa tempe. Ridicule… Mais après un mois de solitude, sentir ce geste maternel… « Niamh a raison, on parlera famille plus en détail plus tard. Mais tu vas rester avec nous. Parce que maintenant que la famille est réunie, on se sépare plus. » Ok, Aslinn était définitivement fan de cette femme ! Quant à cette famille qu’elle mentionnait, Aslinn la parcourut du regard. Isleen et son mari Asher, Castiel et sa fiancée – sans qu’elle put s’en empêcher Aslinn se demanda s’il s’agissait d’un mariage arrangé – Niamh, Phoebe, Logan… Sa famille… Timidement, Aslinn sourit. Tout n’était pas réglé, évidemment. Mais ils auraient bien assez de temps pour discuter ensuite. Pour l’instant, ils étaient en vie, et c’était tout ce qui comptait. Elle était en vie, et elle avait trouvé sa famille.
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Bien pire que le diable ? Pourquoi arrivais-je à le croire sans mal ? Au fond, même si je ne croyais pas en une divinité particulière, ni à cette notion de paradis et d’enfer, créée seulement pour garder les gens dans le droit chemin. Il est tout de même plus facile de manipuler les gens afin de les garder bons ou autant que possible en tout cas quand on peut les menacer d’une éternité de peine et de douleur dans un lieu dédié aux Hommes mauvais, que de les menacer dans le vent. C’est vrai, les gens ont peur de ce qu’il y a après la mort, ils ignorent tout de ce qui va leur arriver, alors forcément ils inventent pour combler leur ignorance. Certains préfèrent l’idée de réincarnation, d’autres préfèrent cette notion de paradis et d’enfer, d’autres encore qu’il n’y a rien. Pour ma part j’ignore totalement ce en quoi je crois. Je n’espère pas qu’il y a un lieu dédié pour les gens bons et pour les gens mauvais, comment les répartir et que veut dire exactement être “bon” ? Si on a été bon toute notre vie mais qu’on s’est écarté du droit chemin rien qu’une seule fois, se va-t-on en enfer ? Qui décide qui y va et qui n’y va pas ? Non, cette idée ne me plait pas, je n’aime pas l’idée d’être cataloguée de la sorte, j’aime l’idée d’être plus complexe que ça. Je crois que comme n’importe qui, j’ai peur de la mort, peur de l’inconnu plus que de la mort à proprement parler. Je crois que l’idée de la réincarnation me plait, elle donne à penser que si on ne profite pas assez de cette vie, on aura l’occasion de recommencer ailleurs, dans un autre corps. J’aime l’idée de cette amnésie volontaire, imaginez, vous vous souvenez de toutes vos autres vies, ce serait un peu lassant de se rendre compte qu’on se trouve dans un cercle où l’on ne fera que réitérer inlassablement les mêmes erreurs… Quand au fait qu’il n’y a rien après la mort, pourquoi pas. Ce n’est pas l’idée la plus séduisante mais au moins il y a un début et une fin et s’il n’y a rien, il n’y a donc aucun regret, ni remord, ni douleur, ni chagrin, nous n’existons plus, point.

"Si je ne te connaissais pas, je pourrais croire à de la vantardise." Mais je sais que ça va au delà de la pure vantardise. Il est le mal incarné, même si j’ai cru entre apercevoir autre chose, l’espace d’un instant. J’ai cru voir une lueur d’humanité et dieu que c’était effrayant. Je sais que ça n’a pas de sens mais je refuse l’idée qu’il puisse être humain. J’aime l’idée que ce soit un être abject que je peux détester à souhait. Je peux me défouler sur lui sans avoir une once de remord et c’est ce que j’aime. Oh évidemment, il n’y a pas que ça que j’aime mais le reste n’a que peu d’importance. Je refuse l’idée qu’il m’enlève cette possibilité d’être cruelle avec lui même si jamais je ne pourrais arriver à sa hauteur. "Fais gaffe, à trop vouloir me pourrir la vie, tu ne vas plus pouvoir te passer de moi..."Ce fut à ce moment là que je sentie une main se poser sur mon épaule. En me retournant je reconnue Alexis, que je pris instinctivement dans mes bras. Elle était vivante, elle était saine et sauve et c’était tout ce qui comptait. Tout comme je pouvais m’inquiéter pour sa santé, elle s’inquiétait pour la mienne, se qui me fit sourire et me fit surtout oublier un instant la présence d’Hunter. "Je vais bien, je n’ai rien. J’étais ici en fait, à la salle de sport en train de danser. Je n’ai appris pour l’incendie que quand je sortie de la douche … Et toi alors ? Ca va ? Tu étais où ?" Eldarion était là, sain et sauf. Je lui souris, content de le voir et assez amusée au final de les voir tous les deux. Pourtant je savais qu’ils se connaissaient, Alexis m’en avait parler mais je n’avais pas eu jusqu’à présent l’occasion d’en reparler avec elle pour lui dire que j’avais rencontré son fameux Eldarion...

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J
ouer à l' infirmière, j' avais un peu l' habitude dans mon métier. C'est un peu un mal nécessaire que d' apprendre à soigner des blessures minimes post bagarre.

« C' est gentil. Mais je tiens un pub, soigner ce genre de blessure, c'est de la routine. Je sais même soigner les coups de chaises dans la tronche et extraire les bouts de verre, le temps que les secours arrivent. Vous inquiétez pas, je maitrise le sujet.»

Fallait bien que le précise qu' il ne s' imagine pas que je débutais et allait le maltraiter. J' avais un minimum de maîtrise dans le sujet sans pour autant être une infirmière professionnelle. Et je n' aurais jamais imaginé me retrouver à faire ça en dehors de mes habitués alcoolisés les soirs où ils avaient trop forcés.
Mais après ce moment "Gaïa infirmière" et avoir raccroché à mon téléphone qui avait sonné, j' allais enfin pouvoir repartir en chasse de mes deux soeurs. Et visiblement Mark était lui aussi en quête de proches perdus. Aussi j' acquiessais d' un signe de tête à sa remarque.

« Mes deux soeurs Freyja et Isis. D' ailleurs vous auriez pas croisé une rousse flamboyante ou une aveugle coréenne par hasard?»

Oui c' était réducteur dans ma description de mes soeurs mais je voulais parer au plus vite et peut être qu' avant de tomber sur moi, il les auraient vu. Sait on jamais, avec un peu de chance, on pouvait espérer. Même si la chance et moi, ça avait jamais été ça, pour une fois j' aurais bien aimé que ça chance. Mais visiblement, ce n'est pas le cas. Au moins, j' avais demandé...

« Vous voulez qu' on cherche ensemble? Ca ira peut être plus vite et peut être que l' une de mes soeurs aura croisé vos proches ou inversement? »

Le travail d' équipe, il n'y avait que ça de vrai. J' en avais l' habitude avec mes soeurs. Mais je n' avais que rarement fait équipe avec des membres extérieurs à la famille. Et c' était une situation qui nécessitait qu' on change nos habitudes. Trouver mes proches était ma priorité et je supposais que c' était le même cas pour lui. Alors autant s' allier dans ces temps de crises pour résoudre le problème que posait l' absence des nôtres. Plus longtemps j' étais séparée de mes soeurs, plus mon inquiétude s' amplifiait. Alors peut être que bosser en équipe allait m' aider à me concentrer et à calmer mes angoisses.
Mais déjà je vis derrière lui l' une des mes soeurs.

« Isis!»

Je fis signe à Mark de venir tandis que j' allais retrouver ma soeur et la prendre dans mes bras. Elle allait bien. Il ne manquait plus qu' à retrouver Freyja et la fratrie serait complète enfin. Je l' embrassais sur la joue avant de la serrer de nouveau dans mes bras. J' avais besoin de la sentir contre moi pour me rassurer. Elle qui se sentait souvent trop protéger, hélas pour elle, je risquais de virer surprotectrice. Mais j' avais eu tellement peur pour elle....Et j' avais encore peur pour Freyja.
© Starseed
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enemy fire ! who's a friend, who's an enemy, cause sometimes they look the same to me, but looks can be pleasing, yet so deceiving, sweet words from a serpent's tongue, it's like playing with a loaded gun, who knows what truth is? how do you prove it? i swear i see you watching me. — C'est le bordel. Il y a trop de bruit autour de toi et ta tête commence à enfler, ton cœur tambourine dans ta poitrine. Tu veux juste retrouver Gaïa et Freyja, en finir avec la peur et l'incompréhension. Grace au djinn, t'as quitté l'enceinte du Three Goddess Pub et de votre appartement avant que le bâtiment ne soit consumé par les flammes. Ton odorat surdéveloppé et tes sensations alertes ont confirmé qu'il s'agissait d'un incendie. Mais t'es seule dans la foule et t'as aucun repères. Une fois n'est pas coutume, t'aimerais bien avoir des yeux pour trouver tes sœurs plus facilement. Tu sais pas trop comment ça se passerait, t'as jamais rien vu, tu sais pas ce que ça veut dire dans le fond. Tu sais seulement que ça t'aiderait bien, que ça mettrait autre chose au premier plan que les voix qui t'assaillent de toute part. Tu continues à crier le nom de tes sœurs sans espoir qu'elles t'entendent. Dans le gymnase, tout le monde crie, pleure et s'agite. Tu secoues ta canne blanche avec un peu de désespoir et tu butes sur un truc. Tu détoures l'obstacle, t'as l'impression que c'est une jambe, une larme coule sur ta joue, t'as peur. Tu retiens un sanglot et tu continues à te déplacer du mieux que tu peux. D'habitude, les gens font attention à ta canne et s'écartent de ton chemin. Mais la panique générale abolit les habitudes et tu butes à chaque pas sur un corps, mobile ou allongé dans un silence qui ressemble trop à la mort. Tu réalises pas que tu t'es éloignée de la foule mouvante des gens qui se cherchent ; que t'as pénétré dans le royaume de la mort où les grands blessés sont réunis et que les secours s'activent dans un silence concentré. « Madame. » Une voix résonne, tu lèves la tête vers la source du bruit. « Madame, vous pouvez pas rester là. » Tu fronces les sourcils. « Vous cherchez des proches ? » Tu hoches la tête, tu comprends pas comment elle réalise pas que t'as pas la moindre idée d'où tu te trouves et d'où tu devrais être. Tu écarquilles les yeux, dans l'espoir vague qu'elle réalise que t'es aveugle. « Oh. » Un rire sardonique t'échapperait presque si t'étais pas d'une humeur aussi morose. Tu veux retrouver Gaïa et Isis, les serrer contre toi et t'imbiber de leurs odeurs familières, celles qui te permet de les reconnaître dès qu'elles entrent dans la même pièce que toi, te noyer dans les sonorités chantantes de leurs voix, celles qui t'ancrent quand tu pars trop loin, que tu t'envoles dans la dimension des djinns. L'urgentiste prend ta main et tu la suis docilement, c'est pas le moment de faire la fière. Tu sens davantage de présences autour de toi au fur et à mesure que vous marchez, puis elle s'arrête. « Voila, je vais trouver quelqu'un qui peut vous aider à... »
Tu tombes. « Madame ? » La voix disparaît, remplacée par un grésillement entêtant. Une goutte d'eau qui tombe, répétitivement, régulièrement. Des gémissements. Tes visions n'ont jamais été particulièrement visuelles et t'as jamais compris comment tu pouvais décrire les gens que tu vois. Tu sais qu'il y a deux rousses, même si tu sais pas ce que ça veut dire, « rousse ». Tu sais aussi que Freyja est rousse, et un frisson de peur parcourt ton échine. « Isis... » Le djinn revient, cette fois tu l'écoutes. Tu tends l'oreille, tu tends ton corps, tes muscles se bandent et tu sens. L'humidité, la peur, le froid. T'entends deux voix féminines. Tes entrailles se tordent. Tu connais trop bien l'une de ces voix. Tu fronces les sourcils. Tu connais l'autre aussi, tu la connais pas mais elle t'est familière. Tu reconnais cet accent américain, tu reconnais la présence que t'as suivi au gré de visions aléatoires sur une scène et sur un canvas. Tu comprends pas. Un sanglot te parvient. Tu comprends.
« Isis ! » La voix de Gaïa te parvient et tu t'accroches à elle machinalement. Tu reviens peu à peu à toi. Et t'éclates en sanglot : « Gaïa, Freyja, elle est coincée avec Hope ! » Tu sais que ça veut rien dire pour elle, elle sait pas qui est Hope. Tu sais pas non plus, mais t'as l'impression de la connaître, un peu, à force de la voir dans tes visions. « Elles sont coincées, dans un espèce de... de bunker, elles peuvent pas sortir à cause de l'incendie ! » Tu te roules en boule dans les bras de ta sœur. Une peur fulgurante te traverse et t'espère ; t'espère que personne ne s'est rendu compte de ce qu'il vient de se passer, que l'urgentiste a pris ta chute pour un malaise, que la panique générale a détourné l'attention de toi. T'as jamais rencontré de chasseur mais tu sais que ça existe. Et tu comptes pas changer ça.

   
✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
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Tu étais au chevet de William, seule. Azraël était parti, tu comprenais qu’il veuille surement retrouver sa famille mais aussi peut-être qu’être en présence de William et toi n’était pas sa situation préférée. Tu aurais voulu qu’il reste avec toi, qu’il soit là pour t’aider et te soutenir mais tu devrais être confrontée à William à un moment où un autre, tu aurais préféré que ce soit plus tard… Tu étais au chevet de ton compagnon, la culpabilité te rongeait. Si seulement Azraël était encore là pour te changer les idées. Tu caressais les cheveux de nouvellement infirme. « Je suis vraiment désolée William, j’espère que tu me pardonneras un jour. Je n’ai rien pu faire pour toi et je suis responsable de ton état. Ne m’en veux pas s’il te plaît. » Il était encore endormi. Il ne t’entendait pas ou alors seulement son subconscient pourrait entendre ce que tu venais de lui dire.
William ouvrait les yeux, il était en vie ! Tu étais en un seul soulagé de le voir réveillé. Mais maintenant il fallait te confronter avec l’annonce difficile de la situation. Une infirmière arriva rapidement vérifier les seringues mais tu n’y faisais pas attention. Tu caressais la joue de ton compagnon. « Je suis là, je suis là William. Tout va bien ! Tout va bien se passer. » Il était un peu trop tôt pour lui annoncer la nouvelle, il n’était pas encore assez conscient pour s’en rendre compte, autant le préserver un petit peu et le ménager. Il semblait délirer un peu, il ne t’appelait pas par ton prénom mais par celui d’une héroïne de bouquin et de films, une certaine Hermione. Tu ne connaissais pas vraiment, seulement de nom. Ce devait être à cause de l’anesthésie, il devait être encore dans les choux ce qui est normal.
Ton corps se glaça lorsque le je t’aime sorti de sa bouche. Tu n’aimais jamais quand ses mots sortaient de sa bouche. Tu évitais toujours, tu n’avais jamais répondu à son je t’aime. Tu essayais toujours de trouver une parade pour ne pas prononcer cette phrase lourde de conséquences. Tu ne pouvais pas dire je t’aime sans le penser, il fallait que tu ressentes la même chose avant, tu avais l’impression de mentir si jamais tu ne le pensais pas. La seule personne à qui tu pouvais encore dire ses mots était Azraël. Jamais tu n’avais cessé de l’aimer et jamais tu n’arrêterais de l’aimer. « Je vais prendre soin de toi à la maison William. Je vais te ramener d’accord ? Tout va bien se passer. » Encore une fois tu mentais, toi qui détestait ça, mais il le fallait. Tu ne voulais pas casser son monde maintenant, tu devrais le faire, mais plus tard. Tu ne pouvais pas le faire là tout de suite, il te fallait du temps pour trouver les mots corrects pour le lui dire. « Je vais prendre soin de toi, j’essayerais, je te le promets. » Tu cherchais une infirmière pour savoir s’il était possible de partir maintenant avec William. « Je reviens vite. »
Après quelques minutes, tu en trouvas une qui n’était pas trop occupée pour te répondre. La réponse fut négative, William avait besoin de soin et de surveillance. Des soins tu pouvais très bien lui les prodiguer mais une fois que tu aurais quitté cet endroit. Tu signais la décharge et outre passais les règles données par l’infirmière. Tu revenais au chevet de ton compagnon. « On rentre à la maison Will ! » Tu ne savais pas s’il restait votre maison mais tu ne voulais pas le laisser ici souffrir alors que tu pourrais soigner ses dernières blessures.

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Je souris à la réplique de mon frère en tirant la langue malicieusement. Evidemment que c'était dégeulasse, c'était le but. Mais cela le fit rire quand même et c'était plutôt rassurant. De toute façon, maintenant que Skye c'était réveillée, je doutais qu'Ezeckiel avait autre chose à l'esprit que la jolie blondinette. Bon, j'allais sûrement me retrouver à tenir la chandelle du coup et ce n'était pas franchement top. Mais je n'avais jamais eu trop de mal à rester tant que mon frère était là en fait. C'est un peu bizarre à dire, mais tant qu'Ezeckiel était là, je ne ressentais pas le besoin de me sentir mal à l'aise ou quoique ce soit. Bon, je vous accorde aussi le fait que je suis un chieur né et que pour me mettre mal à l'aise dans une situation, il fallait quand même y aller plus fort que ça.

C'est alors que débarqua la personne la plus improbable du monde : Lana. Cette fille était le concept mêmede l'improbabilité, je vous jure ! Et c'est vrai que pendant l'espace d'un instant j'avais oublié qu'elle vivait dans cette ville aussi et que je n'aurais pas aimer voir les flammes avoir raison d'elle. Je souris comme un imbécile à son arrivée. Parce que c'était toujours ce que je faisait, je souriais comme un con quand elle était là. Elle était apparemment heureuse de nous voir et nous aussi. Elle demanda alors des détails à Ezeckiel sur ce qui était arrivé. Mon frère expliqua brièvement qu'il n'y avait rien de grave. Et j'aurais pu me contenter de me taire et d'attendre. Mais impossible, il fallait que j'y aille de mon commentaire aussi.

- Je pense qu'on s'en sort pas trop mal. Perso j'étais à la plage, j'ai voulu aller à l'appart, mais cette partie de la ville était déjà en feu donc on m'a rediriger ici.

Tout le monde s'en foutais sûrement de mon histoire. Mais je sais pas, j'avais envie de me manifesté aussi. Puis, je venais déjà de démontrer que je n'avais pas perdu mon sens de l'humour de merde alors... Je jettais un coup d'oeil à Lana puis me penchait vers Ezeckiel pour lui commenter à voix haute :

- Apparemment les licornes aussi c'est increvable, tu vois ?

Oui, c'était bien Lana que je comparais à une licorne et il y avait de quoi vu sa chevelure coloré et sa manie de toujours porté des vêtements aussi improbable les uns que les autres. Oh et elle semblait avoir un nombre incalculable de frignue avec des licornes dessus... D'où la blague... Enfin, j'étais sûr que Lana m'avait entendu. Et c'était fait pour en même temps. Ce n'était pas sous prétexte que la ville était en feu que j'allais arrêter de faire chier Lana pour autant voyons. Ce serait vraiment mal me connaître.
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Sayanel Z. Pritchard
Sayanel Z. Pritchard
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RACE : Humain
MÉTIER/ÉTUDE : Mercenaire / Vigile au DH / Chasseur de Surnaturels

world on fire

Castiel essayait tant bien que mal de suivre ce qu'il se passait autour de lui. Son regard se perdit brièvement dans la foule essayant de comprendre ce que traversait les autres, bien trop occupé depuis le départ à mettre de l'ordre dans sa propre bulle, celle où résidait sa famille presque complète. Il savait que ses parents devaient être quelque part, du moins il l'espérait. Dans le gymnase ou à l'extérieur, il aurait aimé s'assurer que tout le monde allait bien, mais se doutait que les lignes devaient être saturées. Il ne tenta même pas de sortir son téléphone, ce serait de toute manière peine perdue, rien que le sms qu'il avait envoyé à Alexis avait mis un temps infini avant de s'envoyer. Tournant son regard vers sa soeur aînée, Castiel sourit doucement devant sa réaction face à Aslinn. Parfois, il se demandait à quel point ils seraient handicapés émotionnellement si elle n'était pas là. Elle était la seule qui avait réussi à plus ou moins garder la face, comprendre réellement la situation dans laquelle Aslinn se trouvait, et réagir à ce propos. Mais les étreintes, ce n'était pas vraiment le genre du triton, ni de sa jumelle d'ailleurs. A part entre eux, ils n'étaient pas vraiment du genre à chercher les contacts physiques. Isleen avait beaucoup moins de retenue, sans doute du au fait qu'elle ait dû très jeune s'occuper de tous ses frères et soeurs alors que leur mère en était incapable.

C'est sur cette pensée que Castiel aperçut une silhouette familière en train de fendre la foule. Son père. Seth Ò Murchù s'avançait vers eux d'un pas décidé. Le triton aurait pu être soulagé, voir sa famille de nouveau ensemble, ou presque, se dire que tout était arrangé et qu'ils n'avaient pas connu de pertes définitives. Mais quelque chose clochait. Il le voyait au regard de son père. Pas forcément son expression, qui restait neutre en toute circonstance. Mais son regard ... Comme une perte de contrôle qu'il n'avait jamais eu, sans doute Castiel n'avait-il jamais vu cette expression là dans les yeux de son paternel, et quelque part, ça l'affola plus qu'autre chose. L'homme se posta près de la famille, et avant que quiconque ait pu dire quoique ce soit, il parla, sans même prendre garde à Aslinn, la nouvelle venue, qu'il devait sans doute prendre pour une amie de ses enfants. Qui aurait de toute manière pu imaginer la vérité?

" Votre mère ... N'a pas survécu. Lorsque je l'ai sortie des flammes, il était trop tard."

Un temps d'arrêt. Castiel ne regarda pas le visage de ses frères et soeurs, il n'en avait pas besoin. Il savait que peu importait où se porterait son regard, il y verrait la même chose. Un choc. Un déni. Une incompréhension peut-être. Même si leur mère n'avait jamais été idéale, elle était tout de même leur sang. Le triton eut comme un vertige, et il ferma les yeux l'espace d'une seconde. C'était un cauchemar et il allait se réveiller. C'était certain. Mais lorsqu'il rouvrit les yeux, rien n'avait changé, et le visage fermé de son père était bien la preuve qu'il n'avait pas imaginé ses mots.

©️ charney


HS : C'est super court, c'est juste pour clore l'épisode et annoncer la mort de la madre (elle est officiellement deaaaaaad on sort le champagne ? [EVENT] WORLD ON FIRE - PART ONE - Page 9 3309239086 ) avant la clôture de l'event [EVENT] WORLD ON FIRE - PART ONE - Page 9 508348443
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World on fire - PART 1
« Everyone »


World on fire

Le chaos. C'était somme toute une assez bonne définition de ce qu'était actuellement le gymnase. Des hommes, femmes et enfants blessés, des cadavres qui étaient sortis les uns après les autres, de ceux que l'on avait pas pu sauver, et des familles cherchant à se compléter. La peur, la détresse, la souffrance se lisait sur tous les visages. Parfois, on pouvait voir des lueurs d'espoir, de ceux qui n'avaient pas eu à souffrir de trop de perte, qui n'avaient eu qu'une légère blessure ou même rien du tout, dont les proches allaient bien. Puis on tombait sur une mère devant le corps sans vie de son enfant, et bien souvent, on ne pouvait rien faire d'autre qu'être témoin du malheur autour de nous. Le lieu resta ainsi des heures durant, des jours. Puis le refuge fut ouvert, les blessés transférés à l'hôpital ou le dispensaire, les survivants mais désormais sans toit dans le refuge. Le gymnase fut fermé une semaine, le temps que tout retourne "à la normale".

Mais à Bray, rien ne serait plus comme avant. C'était même pire que ce que l'on pensait, en vérité, mais ça, personne ne s'en doutait encore.

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