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 [EVENT] WORLD ON FIRE - PART ONE

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World On Fire

I
l était donc connaisseur ? Il fallait croire que oui. Elle sourit légèrement. En réalité, elle avait toujours voulu un chien, mais ses parents n'étaient pas d'accord. Surtout sa mère, en fait. Elle était totalement contre. Et puis la brune avait toujours craquée sur cette race... A tel point que le jour où son père lui avait offert Looping pour l'aider dans son handicap, il n'avait pas eu besoin de lui dire ce que c'était. Elle n'avait eu qu'à délicatement l'osculter, reconnaître sa ''forme'', son poil... Et voilà qu'elle avait deviné que c'était sa race favorite.

« Personnellement, j'ai toujours voulu un chien de cette race, et je suis loin d'être déçue, et venant moi-même de France... Je peux vous donner quelques bons élevages, étant donné que je m'y suis plus qu'intéressée un moment donné. »

C'était plus fort qu'elle, même dans un moment critique comme celui-ci, elle devait faire la promotion de ces magnifiques chiens. Elle avait bien besoin de dédramatiser un peu, non ? Oui c'était affreux, c'est sûr, c'était l'hécatombe très certainement, mais se changer ne serait-ce qu'un tout petit peu les idées n'était pas de refus.
Elle sourit, amusée et attendrie par le comportement du jeune homme. Looping adorait qu'on s'occupe de lui, et ce, qu'il soit en train de la guider ou pas. La jeune femme lâcha le harnachement du chien, sachant que de toute façon il ne s'éloignerait pas, et le Berger la regarda avant de comprendre qu'elle lui laissa juste un peu de mou pour qu'il puisse profiter du nouvel arrivant qui le papouillait. L'animal se déplaça donc un tout petit peu pour s'approcher du jeune homme et coller sa tête contre sa main, puis il jappa légèrement. Ca rendait sa maitresse heureuse de l'entendre comme ça, et elle devinait son attitude, câline et joviale. Et lorsque le jeune homme lui parla, le chien jappa et releva sa truffe vers le visage du jeune homme. Il n'était pas du genre à lécher les visages des gens, à part celui de Violet le matin en général pour la réveiller, mais parfois il faisait des câlins à sa manière, ou des bisous en déposant sa truffe légèrement humide contre la joue des gens. Il ne le faisait pas souvent avec les autres, mais le jeune homme qu'elle avait en face d'elle le mettait totalement en confiance, donc forcément il était content comme tout.
Elle constata d'ailleurs qu'effectivement les médicaments qu'elle avait reçus était plutôt efficaces, son mal de tête commençait à disparaître... Lentement, mais sûrement. D'autant plus que son interlocuteur lui faisait penser à autre chose qu'à sa main blessée... Tant mieux. Quand il se présenta, elle lâcha à nouveau un très léger rire.


« Eh bah apparemment vous êtes très apprécié de Looping. Je m'appelle Violet Lewen, enchantée. »

Elle se doutait qu'il lui tendait la main. C'était à peu près sûr, étant donné que c'était... Normal. Une convention. On se présentait, on se serrait la main. Et d'autant plus qu'encore l'année précédente elle le faisait encore, puisqu'elle n'avait perdu la vue qu'en octobre de l'année d'avant, et elle haussa légèrement les épaules.

« Je vous serrerais bien la main, mais étant donné que je ne sais pas où elle est... C'est plus compliqué. »


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 World on Fire Event



La jeune femme, expliqua qu'elle avait toujours voulu un berger blanc suisse, et qu'elle était loin d'être déçue de son compagnon, elle expliqua également qu'elle était d'origine Française et que par le fait, elle pouvait me conseiller quelques élevages de ces petites boules de poils. Il est vrai que c'était attirant, si elle m'aidait, j'irais certainement plus vite à pouvoir me trouver un compagnon à quatre pattes que si je faisait les démarches, seul.

Après un certain moment elle lâcha son chien qui instinctivement se dirigea vers moi pour encore plus de caresses et de gratouilles.
Elle finit par se présenter également avant de faire une remarque a propos de ma main tendue, quand mon second téléphone se mit à vibrer, un appel de la grosse Bertha comme j'aime l'appeler. Cette Immondice ne cesserait donc jamais de me tourmenter, je décrochais pour me faire incendier d'avantage...

Levant les yeux au ciel, je me saisit d'une des cartes de la bibliothèque, encore heureux que les cartes était également en braille, je retirais mon oreille de l'appareil avant de glisser quelque mots à la jeune femme tout en touchant sa main avec la carte.

" Appel important, je suis vraiment désolé, appelez au second numéro, nous pourrons rediscuter de tout ça "

Je passais ma main une dernière fois sur la tête de l'animal, avant de m'éloigner, à la recherche d'un coin plus calme pour pouvoir converser avec la bête.


© Lady sur Epicode
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WORLD ON FIRE

Tu étais paniquée, tu avais du mal à recentrer ton attention sur une seule chose. D’un côté tu avais vu Alix sain et sauf ce qui était rassurant. Tu savais que tes parents avaient dû s’en sortir aussi et surement ils avaient utilisé leurs pouvoirs pour se soigner. Ce qui te préoccupais le plus c’était William, étonnement. Tu n’avais jamais pensé que c’est à lui que tu penserais en premier. Il était venu à Bray pour toi tu te sentais responsable de lui comme on se sent responsable d’un enfant, ton inquiétude pour lui venait en grande partie de là. Le voir allongé et souffrant dans un lit de fortune t’avais brisé le cœur. Tout ce qui lui arrivait était entièrement ta faute et ne pas le soigner, le laisser souffrir et peut-être mourir te mettais dans une position délicate. Tu te sentais comme une mère qui avait échoué dans son rôle et qui était impuissante face à la situation dans laquelle son enfant se trouvait. Il ne pourrait plus exercer son art à cause de toi, de ton incompétence, de ta peur et de ton égoïsme. Tu savais très bien que n’importe quel membre de ta famille aurait tout fait pour sauver un proche comme William mais tu étais la seule qui l’avait abandonné. Tu étais une lâche. Il n’y avait pourtant pas autant de risque que si c’était quelqu’un qui n’était pas au courant de ta nature ou si c’était un chasseur comme Azraël mais tu perdais tous tes moyens à l’idée d’utiliser ton pouvoir avec autant de personnes autour de toi. Les deux mauvaises expériences précédentes t’avaient appris que ce n’était pas à reproduire. Tu essayais de te raisonner et de te dire que de toute façon les médecins l’avaient maintenant pris en charge et qu’ils allaient faire leur maximum pour le sauver et le conserver de la meilleure manière qui soit. Tu ne pouvais plus rien faire à présent, c’était trop tard pour agir et tu allais devoir assumer.
Te comporter de cette manière avec ton ex-copain n’était surement pas la meilleure des idées c’est sur mais pour l’instant tu avais juste besoin de réconfort. Te retrouver dans ses bras après tout ce temps c’était comme repenser à un bon souvenir. Tu replaçais ta tête exactement au même endroit qu’avant, tes bras étaient eux aussi placés de la même manière. C’était comme si tu n’avais jamais arrêté de passer du temps dans ses bras, tu sentais son cœur battre, tu l’écoutais attentivement il semblait accélérer légèrement. Toute la pression, la peur retomba à cet instant, c’était comme être transportée dans un autre espace temps. Il n’y avait plus que vous deux, tu ne voyais plus les gens à l’extérieur, tu n’entendais plus rien, tu ne ressentais plus de culpabilité pour William. Tu étais ailleurs, seule avec Azraël. Tu aurais voulu que ce moment dure mais visiblement la gêne de cette proximité surgit rapidement. Il te repoussa avec sa délicatesse habituelle de chasseur. Tu esquissais un sourire triste, tu aurais voulu rester dans ce cocon de protection qu’il avait fait pour toi. « La manif ? Ha oui il y avait ça ce matin, je ne m’en souvenais pas… » Tu étais pensive. Tu voulais retourner dans ses bras et ne plus penser au fait que ton compagnon actuel était sur la table d’opération peut-être entre la vie et la mort. Tu jetais un regard vide vers l’unité de soin où William avait été emmené. « Tu sais j’aurais pu faire quelque chose pour lui… J’aurais pu le sauver comme je l’ai fait avec toi. Mais j’ai eu peur, j’ai eu peur d’utiliser mon pouvoir avec autant de monde autour. S’il meure ou s’il perd sa jambe ça sera forcément de ma faute, j’aurais pu lui sauver la vie. » Tu te moquais totalement du fais qu’Azraël puisse être jaloux, tu ne cherchais pas à créer une concurrence actuellement, tu voulais simplement que tout le monde s’en sorte. « C’est ma faute… » Tu n’arrivais pas à passer à quelque chose d’autre, cela d’obsédait. Tu devais surement ennuyer Azraël qui se fichait de la vie ou de la mort de ton compagnon. « Au fait de ton côté tout le monde va bien ? Tu as retrouvé ta famille ? » Tu n’allais pas te proposer pour les soigner, non tu n’étais pas suicidaire à ce point là ! Tu espérais que tout le monde allait bien chez les Blackwoods parce que tu les appréciais plus ou moins tous mais surtout parce que tu voulais qu’il reste à tes côtés. Tu ne voulais pas te retrouver seule à attendre le retour de l’infirmière.

AVENGEDINCHAINS
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Castiel se remettait de ses blessures avec la magie d’Alix, tu le remerciais intérieurement de faire ça pour ton jumeau. Tu aurais pu lui sauter dans les bras et lui faire un énorme câlin mais ce n’était pas vraiment le moment de faire des gamineries. Il manquait toujours à l’appel les parents ainsi que tes 2 sœurs. A la fin du soin, Alix avait l’air assez fatigué. Les blessures de ton jumeau étant grave elles avaient nécessité pas mal d’énergie à la fée. « Je te remercie Alix pour ce que tu fais ! C’est super gentil de ta part. » Tu examinais chaque parcelle de la peau de ton jumeau et il avait l’air tellement mieux. Tu retrouvais ton jumeau, ta raison de vivre, c’était un soulagement pour toi. Enfin un membre de ta famille qui allait bien, le meilleur en plus.
Alix s’était approché de toi sans que tu t’en rendes vraiment compte, tu étais trop heureuse que Castiel aille mieux. La douleur dans ton épaule se dispersa peu à peu, il utilisait sa magie sur toi. Tu voulu l’arrêter mais il tituba avant. Ton épaule allait beaucoup mieux, elle était guérie mais Alix était épuisé. « Merci mais tu n’aurais pas du, je pouvais supporter la douleur. Fais attention à toi. » Tu t’inquiétais pour Alix, vous aviez un passé ensemble et c’était tout de même ton ami. « Notre petit frère est déjà pris en charge, c’est gentil de proposer. » Tu lui adressais un sourire un peu triste parce qu’en ce moment c’était très difficile de ne pas être un peu attristé des évènements.
C’est ce moment précis qu’une fille choisi pour débouler et se mêler de notre conversation. Castiel lui sauta un peu dessus pour savoir si elle avait des nouvelles des autres membres de votre famille. Mais non juste pour vous dire qu’elle était votre cousine. « Paaaardon ? » Tu rigolais légèrement, c’était quoi encore ce délire. Pourquoi il fallait que ça tombe maintenant ? Pourquoi une fille décidait de débarquer comme ça alors que nous étions tous au plus mal. Elle avait encore bien choisi son moment celle là ! Tu n’avais jamais pensé à la famille de ton père et ou de ta mère, il était fort possible que cette nouvelle fille fasse partit de cette partie de votre famille. Tu essayais de faire la part des choses. A cet instant tu avais un frère dans un piteux état, un autre qui guérissait petit à petit, deux de tes sœurs et tes parents disparus et maintenant une cousine qui débarquait à l’improviste.
Castiel fut plus rapide que toi et légèrement un peu cassant avec cette jeune fille qui n’avait l’air un peu perdue et qui ne demandait pas à être traitée aussi froidement. « Huum, salut. Je suis Niamh, la jumelle de cet impoli. Tu peux nous expliquer un peu ? C’est très gentil de ta part de venir nous voir et nous annoncer ça comme ça. Mais tu vois on a un peu des soucis comme l’a dit Cas’ c’est un peu le bordel et on a autre chose à s’occuper. Pourquoi tu dis que tu es notre cousine ? » Tu espérais ne pas être trop froide mais tu étais principalement préoccupée par l’avenir des membres de ta fratrie.
Tu détournas ton attention 5 minutes de la situation pour voir un visage familier. Asher était là dans la foule. Il devait surement avoir des nouvelles de sa femme et peut-être de Phoebe. Tu te levais pour qu’il te voit, mais il t’avait déjà aperçu et se dirigeait vers vous.
AVENGEDINCHAINS
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Si ça n’aurait été que de toi, tu serais pas venu dans le coin, tu te serais transformé en faucon et tu serait partit à l’aventure en attendant que les flammes s’éteignent, mais t’avais pas eu le choix, ils étaient rentré dans ton appartement avant même que tu ait le temps de te transformer et après t’avais pas pu. Pas que tu t’avais quelque chose à faire que les autres te voient te transformer, ils seraient un peu déboussolé, penseraient sûrement qu’ils sont fou, mais ta magicienne t’avais ordonné de ne jamais te transformer en face de personne qui ne savait pas ce que t’était. Du coup, t’avais pas vraiment eu le choix, t’était arrivé ici. Au milieu du chaos.

T’avais l’impression d’avoir projeté en arrière, projeté dans ton passé,  mais tu n’était pas dans la vallée de Glencoe, tu n’étais pas entre montagne et vallons, entourés de vert, de rouge, de chaleur et de froid. Non. T’étais bel et bien entouré de chaleur et de froid, la ville à feu et à flamme, en sang. T’était au centre du gymnase, du chaos, debout alors que les cris, les pleurs, la mort régnait. Et les ténèbres qui t’entourais, te comblait, te poussais vers ta limite, tu regardais autour de toi et la démence s’empara de ton âme, s’empara de ton être, après tout t’était pourrit jusqu’à la moelle. Mais le passé se régurgitait en toi, enveloppant ton âme tel une couverture qui n’amenais que froideur et douleur, tu pouvais voir ses yeux te fixer perdre cette lueur que t’avais tant aimé, tu pouvais voir la question sur ses lèvres, la trahison dans son sang qui coulait sur toi, tu pouvais sentir la mort t’envahir, la folie gagner du terrain. Tu était mort ce jour-là. Tu n’avais pas survécu à la rage qui c’était emparé de toi, à la douleur qui t’avais marteler jusqu’à ce que la haine prennent le dessus. Tu était mort, ton corps n’était qu’une coquille sans âme, entouré de noirceur et de ténèbres. Et au fond de toi, alors que la démence s’emparait de ton âme, s’emparait de ta vie, te pourrissant pour de bon alors que tu semblait envahit par les souvenirs, par ton passé qui ne semblait jamais vraiment te laisser tranquille. Alors que les cris, les pleurs et la mort régnait en maître dans cet endroit, tu éclatais de rire, longtemps, très longtemps. Au points où les larmes coulèrent sur te joues, au point que t’était pas capable d’arrêter. Tu n’avais pas rit comme ça depuis longtemps. Cette ville, elle brûlait comme le village de Glencoe, et même au fond de ton être, tu pouvais savoir que d’une manière ou une autre, ça l’affecterais ta magicienne. Elle n’était pas encore morte parce que t’étais toujours sur terre, mais tu pouvais presque le sentir que cela la toucherais, tu n’avais pas la satisfaction d’être le responsable cette fois, mais tu aurais la satisfaction de voir la douleur dans ses yeux. Et ton rire qui résonnait toujours dans la pièce, alors que les gens te regardait avec inquiétude, dégoût ou curiosité. T’en avais pas grand chose à battre de ce qu’ils pensaient, mais toi tu trouvais ça hilarant. Oh. Tu était peut-être devenu fou.

AVENGEDINCHAINS
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Tout n'était que chaos, panique et peine. Les flammes ravageaient la ville à une allure impressionnante. Du haut de ma bute, à l'orée de la forêt, j'observais le carnage avec angoisse et désolation. Que venait-il de se passer ? Pourquoi le feu c'était déclaré ? Et surtout la vraie question, comment pouvait-il se répandre aussi vite ? Ce n'était pas normal, je pouvais en être sûre, sans pour autant n'en rien savoir de cette histoire. Que pouvais-je faire ? Le feu était mon élément, peut-être qu'en me concentrant, je pouvais éteindre l'incendie ou au moins aider les pompiers à le contenir. Peut-être qu'avec mon aide, je pouvais ralentir sa progression et sauver des vies. Je sais que c'était beau de rêver, que j'étais comme ça moi, le genre de fille à avoir la tête dans les nuages et le coeur rempli d'espoir et d'amour. Je suis un cliché ambulant, j'en suis parfaitement consciente. Quand les gens me voient, ils me trouvent étrange, perchée, une grosse droguée qui a pris une dose de trop et qui n'est jamais redescendue. Pourtant ce n'est pas le cas. Alors certes, je ne prétends pas ne rien prendre, il m'arrive de temps en temps de fumer un join ou de prendre une petite pilule, en soirée, pour m'amuser, mais rien de bien exceptionnel. Je ne touche pas aux drogues durent qui pourraient me rendre accro. J'aime bien planer un peu, mais j'aime redescendre aussi. Mais je ne suis pas comme ils pensent. J'aime juste le contact avec les autres. J'aime découvrir de nouvelles personnes, apprendre à les connaître, rire, m'amuser, m'ouvrir aux autres. J'aime les choses simples, je n'aime pas me prendre la tête, je ne suis pas le genre de fille qui va se mettre à crier pour rien ou à faire la gueule. Au contraire, je serais plutôt le genre de fille à tenter de trouver une solution, à faire plaisir. Oh je ne prétends pas ne jamais m'énerver, ce serait mensonger, mais je ne me sens pas bien quand je suis en colère, j'ai dû mal à gérer les émotions négatives.

Je descends de ma bute, je rejoins la civilisation et j'ai l'impression de faire tache au milieu de cette foule, de cette panique. Je détone au milieu de cette saleté et de cette suie, moi qui suit de mille couleurs. Je tente d'aider au mieux, des pompiers font leur possible pour sortir des gens d'une maison en flammes, je tente de les aider en diminuant l'intensité des flammes. C'est extrêmement dur et fatiguant. Mon énergie se vide à une allure folle et je dois m'arrêter si je ne veux pas mourir bêtement. J'aurais aidé, pas autant que je l'aurais espéré mais je ne maitrise pas assez mon pouvoir pour faire mieux. Voilà, ça m'apprendra de ne pas m'entrainer autant que je le devrais. Je sais que je suis jeune, qu'il est donc normal de se fatiguer vite, mais j'ai vu des tempestaires se débrouiller mieux que moi, alors qu'ils sont guère plus âgés. Non mais je sais que c'est de ma faute, mon pouvoir m'effraie un peu, alors je ne m'y intéresse pas autant que je ne le devrais. Aujourd'hui sera une bonne leçon. Si je veux pouvoir aider à l'avenir, il va falloir m'entrainer. Je finis par quitter la maison et laisser les sauveteurs faire leur boulot. Je suis la foule qui se dirige vers le gymnase. J'ai un peu la tête qui tourne, je vais devoir me poser un peu. Seulement il y a beaucoup de monde et j'ignore où il y a une place de libre pour moi. Je ne suis pas blessée à proprement parler, je refuse donc de prendre la place d'une personne qui en aurait vraiment besoin. Je fais le tour, j'observe les gens, je tente de repérer des gens que je connais. Est-ce que Sanael va bien ? Il est fort, je suis persuadée qu'il va bien. Je reconnais trois silhouettes au loin. Je fonce vers elles. Ez, Aidan et Skye sont ici. Skye n'a pas l'air d'être en forme, je commence à m'inquiéter pour elle alors que je ne suis même pas encore arrivée à leur niveau. "Oh mon dieu vous êtes là !! Vous allez bien ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ?" Leur dis-je arrivant vers eux, rassurée de les voir respirant encore mais souhaitant en savoir plus pour apaiser mes craintes.

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La peur, la panique. Je ne ferais pas semblant d'avoir super bien vécu cet épisode traumatisant, cela ne servirait strictement à rien. Je suis humaine, je suis faite de faiblesses et les miennes sont légions. J'avais besoin de me défouler un peu. Ma vie avait pris un tournant qui me plaisais guère et il fallait que j'évacue cette rage et cette colère qui s'était accumulée depuis quelques jours. Quand je fixais mon reflet dans le miroir, c'était à peine si je me reconnaissais, alors que j'étais toujours moi. Pas de nouvelle coupe de cheveux, pas de nouvelle couleur, pas un look particulièrement différent d'ordinaire, physiquement, rien n'avait changé. Mais moi j'avais changé, intérieurement c'était le foutoir. Mais à qui la faute ? Moi, bien évidemment. De toute façon quand quelque chose n'allait pas dans ma vie, vous pouvez être sûr qu'une fois sur deux c'était de ma faute. A croire que je cherche volontairement à me faire du mal. Est-ce que je me punie pour quelque chose de particulier ? Si c'était le cas, ça serait bien que je sache quoi exactement.

Bref, tout ça pour dire que je n'étais pas au top de ma forme et que j'avais besoin d'aller me défouler un peu. La meilleure alternative pour me sentir un peu mieux, en dehors de l'alcool, c'était la danse, j'avais donc attrapé mes affaires de sport et je m'étais rendue à la salle pour me défouler. Musique à fond, je gesticulais dans tous les sens. Rien d'harmonieux, rien d'exceptionnel, au contraire, on sentait que je faisais tout ça pour me défouler plus qu'autre chose. Mais au fond je m'en moquais, que tout cela ressemble à quelque chose ou non me passais bien au dessus puisque je ne dansais que pour moi. Les musiques s'enchainaient et moi je continuais inlassablement à me déchainer jusqu'à n'en plus pouvoir. Mon coeur battait à toute rompre, mon souffle était cours et mes jambes ne me portaient plus. Je fis une pause, j'étais épuisée, mais je me sentais un peu mieux. J'arrêtais mon poste, j'attrapais mes affaires et je me dirigeais vers les douches. L'eau chaude me fit un bien fou, cela enleva les dernières tensions qui m'avaient envahie. Et puis vint des cris. J'ignore ce qui était arrivé, ni même comment c'était arrivé. Tout ce que je sais, c'est que quand je suis sortie, cheveux trempée et serviette autour de mon corps, je voyais des gens hurler. Il fallait sortir, rejoindre le gymnase, la ville était en feu. J'eus bien du mal à réaliser que c'était en train de se produire. Je m'habille rapidement, je jette mes vêtements de sport dans mon sac et je suis la foule. Je quitte la file, je me dirige vers la sortie, je veux voir de mes propres yeux ce qui est en train de se produire. Le feu est partout, c'est l'enfer sur terre. Je tente d'aller à contre courant mais je finis par abdiquer, trop de mon, il est impossible de rejoindre ma maison. J'espère que le feu n'arrivera pas jusqu'à notre quartier. Je suis égoïste, je le sais mais j'aime bien trop ma maison pour devoir y faire une croix dessus. Je fais demi-tour, j'aide une personne à porter une personne âgée. Elle a avalé de la fumée, il faut la portée au poste de soin, dans le gymnase. Je fais de mon mieux, nous arrivons sur une banquette libre, je vérifie qu'ils n'ont plus besoin de moi et je file. Je sui totalement incapable de gérer le malheur des autres. Je ne sais pas comment on s'y prend pour réconforter les autres, ce qu'il faut dire, les gestes à avoir, les expressions qu'il faut afficher ... Non définitivement je suis nulle, alors je préfère fuir ceux qui recherchent de l'attention. Au fond, je me sens hyper mal à l'aise, je ne suis pas faite pour aider les autres, je suis trop égoïste. Mon coeur espère que ma cousine va bien, ma raison glisse sournoisement que si elle y passait, mes problèmes seraient réglés. Et c'est moche de penser ça, je me sens coupable et je suis heureuse que personne ne puisse lire mes pensées. Et puis je pense à Alexis, j'espère qu'elle va bien, je tiens trop à elle pour la voir blessée, voir pire. C'est amusant, j'aime ma cousine, mais je crois que je le vivrais beaucoup mieux que ce soit elle qui soit blessée qu'Alex ... Suis-je un être sans coeur ? Et puis un rire retentit, comme tout le monde je suis surprise et je me demande d'où ça vient avant de comprendre. Il se trouve en face de moi, à quelques pas. Je crois que mes pensées se lisent sur mon visage sans aucun problème. Je suis déçue qu'il soit encore en vie, ça aurait aussi arrangé mes affaires qu'il crève. Et puis je me demande s'il n'est pas la cause de tout ça ... il en serait bien capable.

"Je conçois que le malheur des autres te fais prendre ton pied mais quand même, soit plus discret ... Bientôt on va croire que c'est toi qui a allumé l'incendie ... En fait maintenant qu'on y pense, ça pourrait être carrément toi, t'as toutes les qualités requises pour ce genre d'actes criminels ... Moi qui pensais que peut-être je serais enfin débarrassée de toi ... Quelle naïve, les parasites ne meurent pas facilement, c'est toujours les derniers à crever !!" Pas de bonjour, pas de vérification qu'il va bien. Il respire, il fait du bruit, il va forcément bien le salaud. Hunter n'aura jamais la décence de me faire plaisir ne serait-ce qu'une seule fois dans sa vie et crever quand on le lui demande.

AVENGEDINCHAINS
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Voilà, c’était dit, c’était fait. Après ces longues journées à voyager jusqu’à Bray, à imaginer comment ces retrouvailles – qui étaient plutôt des trouvailles – se dérouleraient, finalement, c’était fait. Cela ne s’était déroulé comme aucun des scénarios qu’elle avait imaginés mais, le principal, c’était le résultat, pas le moyen. Hein ?! Quoique, là, pour le coup, elle n’avait probablement pas choisi, ni le meilleur moyen, ni – surtout – le meilleur moment…

« Paaaardon ? »
"C'est une blague?"

Ca, ça, et l’autre blond qui parlait de partir… On était loin des cris de joie, des câlins et autres manifestations de surprise et de bonheur. Rouge, Aslinn se sentit bien mal à l’aise, pour le coup. Okay, ils ne la connaissaient pas donc il était logique qu’ils ne la prennent pas dans leurs bras mais… Bon sang, ils étaient – possiblement – sa seule famille ! Ne voyaient-ils pas à quel point elle avait besoin d’eux ? Avant même qu’elle ait trouvé la force de dire quoi que ce soit, le jeune homme – conscient – reprit.

" Désolé, plusieurs d'entre nous manquent à l'appel, je sais pas si t'as vu mais la ville a pris feu." Finalement, elle aurait peut-être préféré qu’il se taise… Oui, elle avait vu que la ville avait pris feu. Elle était présente, et se retrouvait comme tout le monde ici. Que se passait-il à l’extérieur ? Chaque chose en son temps. Castiel. Ainsi donc celui qui pensait qu’elle faisait une mauvaise blague, s’appelait Castiel. Sympa, comme nom. Pas courant, un peu comme le sien. Et Niamh. Encore moins courant, tiens… La sœur jumelle de… Oh. Okay. « Tu peux nous expliquer un peu ? C’est très gentil de ta part de venir nous voir et nous annoncer ça comme ça. Mais tu vois on a un peu des soucis comme l’a dit Cas’ c’est un peu le bordel et on a autre chose à s’occuper. Pourquoi tu dis que tu es notre cousine ? » Oh. Ouais. « Pardon, je… Je suis désolée… C’est vrai que c’est pas vraiment le… Moment idéal mais, j’ai vu vos noms sur le registre et… Enfin, je viens d’arriver en ville alors je me suis dit que c’était l’occasion mais… Clairement j’ai pas assez réfléchi, je voulais pas… Vous ennuyer alors que vous avez d’autres chats à fouetter, je… » Tais-toi, Aslinn, et respire. Après une profonde inspiration, elle réfléchit à la meilleure façon de leur résumer la situation.

Et par situation, elle parlait de son histoire.

« En fait, je cherche la sœur de… Ma mère… Ma mère s’appelait Eileánóir et… Enfin, elle vivait à Bray mais a… déménagé peu avant ma naissance… Mais elle est décédée et j’ai trouvé… Une photo dans ses papiers avec… Le nom de sa sœur, son nom de femme mariée, et… Enfin je pense que c’est votre… Mère ? » Décidément, elle aurait mieux fait d’attendre, au lieu de venir à leur rencontre aujourd’hui. Non seulement elle ne serait pas arrivée comme un cheveu dans la soupe, mais en plus elle aurait eu le temps de préparer un discours… Anxieuse, tremblante, elle plongea la main dans sa poche et en sortit ladite photo, qu’elle leur tendit… S’était-elle vraiment trompée ?
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Mon corps était en état de choc, mon cerveau était en panique et mes proches manquaient à l’appel. J’avais eu un coup à la tête, mais je n’étais pas idiote. Quelque chose de grave pouvait leur être arrivée. Mon ami m’avait laissé là seule dans ce chaos. Des gens criaient, des gens souffraient, des gens cherchaient leur semblables. Je ne pouvais m’empêcher d’être comme eux et de crier le nom de ma sœur. Celle qui avait pris la place de ma mère au cours de ma vie, celle qui s’était dévouée à m’élever ou du moins essayer. Dans mon cœur, elle était ma deuxième maman. C’était elle que j’avais appelé en premier. J’avais bien évidemment appelé les autres, mais c’était elle que je voulais au fond. Quand j’entendis sa voix mon cœur fit un bond.

«Isleen c’est toi?»

Elle était là, avec moi. Son corps contre le mien. Elle me serrait si fort que je pensais étouffer, mais c’était bon de la sentir en vie et en sécurité. Je pensais les avoir tous perdus. Elle me regarda et je ne pus m’empêcher de lui sourire tout en pleurant. La fatigue, la douleur, la joie, la peur tout était là en même temps.

«Je vais bien Is. Je vais bien. Non… Je ne les ai pas vus. Je pensais qu’ils seraient avec toi. Dis-moi qu’ils sont envie, on ne peut pas les laisser comme ça, on doit les trouver, on doit faire quelque chose.»

J’essayai de me redresser, mais l’infirmier arriva avec mon ami et je ne pus continuer dans mon élan. Je me recouchai et attendis qu’il ouvre enfin la bouche. Ma sœur l’avait fait en premier tentant de me rassurer et me disant que son mari s’occupait de trouver les autres. L’infirmier examina ma jambe et toucha autour de la fracture ouverte.

«Vous êtes sa sœur? […] Votre sœur aura besoin d’une opération. Je ne suis pas un orthopédiste, mais le fémur aura besoin d’être réparer et elle sera immobilisée pendant quelques mois. Selon le degré de la fracture que le docteur verra, il se pourrait qu’elle ne retrouve jamais une mobilité complète.»

Ça y était, ma vie venait de s’écrouler. Peut-être que je ne pourrais jamais danser de nouveau. Un voile de larme me brouillait la vue. Ce ne pouvait pas être vrai, cela ne pouvait pas être mon futur. J’étais née pour danser, je vivais à la cadence de la danse. Mon souffle se fit court et saccadé. Une crise d’angoisse me prit d’assaut.

«Mlle, Respirez, regardez-moi.»

Je repris tranquillement mon souffle et il continua ses examens. Mon ami lui avait dit que j’avais eu un coup sur la tête et que j’avais été inconsciente. Il me demanda de suivre sa petite lumière des yeux. Elle m’aveuglait, je ne pouvais pas garder les yeux ouverts.

«Votre sœur souffre également d’une commotion. Nous n’en saurons pas plus, avant qu’elle ait passé des radiographies et une IRM. Voir s’il n’y aurait pas un traumatisme ou une fracture du crâne. Il y a du sang dans ses cheveux. Je vais demander à ce qu’elle soit transférée à l’hôpital. Je vais lui faire une attelle pour le moment afin que sa jambe reste immobile, mais elle doit être rapidement désinfectée. Je ne voudrais pas qu’elle ait une infection. »

Je pleurais, je voulais sortir de ce cauchemar. Ce ne pouvait qu’être cela. Je voulais retrouver les autres, je voulais marcher, je voulais danser, je voulais que tous soient en sécurité. Vouloir des choses ne veut pas dire les avoir.

«Dis-moi que je vais me réveiller! Dis-moi que tout ça ce n’est qu’un mauvais rêve et que quand je vais ouvrir les yeux, je vais être à la maison en santé.»

Je fermai les yeux et les ouvris quelques instants après pour me rendre compte que rien n’avait changé.
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World on fire
J
' écoutais l' infirmier. L' état de Phoebe, sans être très grave, restait quand même préoccupant et à surveiller. Je notais les informations et les indications du médecin afin de pouvoir ensuite les appliquer avec ma petite soeur. Car ce serait moi qui prendrait soin d'elle. C' était déjà prévu que je l'emmènerais à l' hôpital et la surveillerait. Mais Phoebe ne pourrait pas danser avant un certain temps. Je caressais de la main son bras pendant que le médecin parlait, pour l' apaiser un peu. Mais je savais que tant que nous ne saurions pas pour le reste de la fratrie, elle resterait sur les nerfs comme moi. Le médecin repartit, je restais un peu avec elle, sans forcément parler, mais juste à la caliner et à la bercer.
Mon mari revint. Il les avait trouvé. Je me séparais à contre coeur de Phoebe pour qu' on y aille.

« Regardes, il les a trouvé, on va aller les voir. »

Mais Phoebe ne pouvait pas marcher et dans ce cas, c' était utopique de s' attendre à trouver un fauteuil roulant. Je me tournais vers Asher.

« Tu la portes. »

Ma phrase était sèche, elle ne laissait pas l' occasion qu' il refuse. Il fallait transporter ma soeur car nous devions voir les autres. Et il avait des muscles. Autant que ça serve. Mais il devait assez me connaître pour ne pas me contrarier maintenant. Il ne fallait même pas essayer de faire barrage entre mes frères et soeur, et moi. Si il osait, il allait voir la pire facette de moi même. Mais il prit Phoebe dans ses bras et la souleva. Je le suivais tandis qu' il me menait aux autres. Quand je vis, Castiel, Niamh et Alix en vie je mis à courir vers eux, bousculant au passage une brune qui était en train de leur parler. Je ne voyais qu'eux.

« Castiel, Niamh, Alix! »

Je les pris dans mes bras comme je l' avais fait avant avec Phoebe, à les étouffer. Tous les trois, Alix inclus. Et je les embrassais trop heureuse de les savoir. Mais je n' eus pas besoin de regarder plus pour noter qu' il manquait quelqu' un.


« Ou est.. »

Je n' avais pas besoin de finir ma phrase pour qu' ils comprennent. Nous étions tous nés jumeaux. J' avais perdu la mienne, Niamh et Castiel étaient ensemble. Alors où était la moitié de Phoebe? Asher se racla la gorge. Ah oui, il aviat encore Phoebe dans les bras. D' un regard rapide je vis un peu plus loin un lit vide. Je le trainais jusqu' à ma fratrie, le bruit résonnant sur le sol et le disposait à côté de celui de Castiel. Asher allait pouvoir enfin poser Phoebe. Mon inquiétude diminuait en étant avec eux. Mais elle ne disparaitrait que quand tous le monde serait là. Et il y avait encore un absent. Je m' éfforçais malgré tout de faire un sourire rassurant au reste de la fratrie présente et je reprenais mon rôle de mère de substitution en lm' inquiétant de la santé de chacun.
En tournant la tête je vis la brune que j' avais bousculé.

« Désolé pour toute à l' heure. Mais l' inquiétude...On se connait? »

Son visage me donnait un air de déjà vu tout en étant incapable de dire en quoi. Je l' avais peut être déjà croisée? Ou c' était une ex cliente?

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