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 [EVENT] WORLD ON FIRE - PART ONE

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World on fire


Ça allait bien se passer. Ça allait bien se passer. Il n'avait mal qu'au bras. Un bras c'est rien nan? Un bras c'est rien... Il suffisait juste de ne pas toucher cet endroit... Ok Ok il allait mourir... Comment ça il était douillet? Désolé mais lorsque votre bras vous brûle la seule idée qui vous vient en tête c'est la douleur. Et bien ici et maintenant ça l'était la douleur. Ainsi que l'incompréhension. Qu'est-ce qui venait de se passer réellement ? Pourquoi il n'avait rien vu venir... A cette connerie. Avec un peu de chance il ne finira pas sa vie allongé au sol sur le macadam. Ah en effet ce serait stupide... De plus rien n'indiquait ce qui était tombé sur la tue. Et sans savoir pourquoi les oreilles sifflaient. Et les pensées n'étaient plus cohérentes. Avec un peu de chance Sonny s'en sortirait indemne. Pourquoi diable était-il passé par là aujourd'hui ? Ce n'était même pas la route habituelle et il avait fallu la prendre aujourd'hui...

Sonny ferma les yeux quelques instants. Histoire de lâcher un grognement de douleur. Il avait détruit son manteau. Ah, c'est Zelda qui n'allait pas être contente. C'était elle qui lavait acheté ce manteau. Et puis il l'aimait bien ce manteau... Maintenant il ne ressemblait plus à grand chose... Triste et sombre histoire du manteau qui se mourrait... Enfin, le manteau n'était pas la seule préoccupation non? Sortir vivant de la rue serait une bonne idée. Il ne suivait plus trop ce qui se passait. Hey mais il aurait pas pu avoir un réflexe logique de Leprechaun? Du style se téléporter loin de ce foutu... Bordel... « Monsieur ça va!? » « Pardon? » Oui c'était très concret comme première phrase mais excusez il n'était pas au top de sa forme. Le roux ouvrit rapidement les yeux. « Est-ce que je suis mort? » L'autre homme le regarda en haussant un sourcil. Non il était pas mort. Bien ça pouvait être utile... Son bras lui faisait toujours mal et son oreille droit ne fonctionnait plus. C'était à noté ça aussi... En grognant le détective s'assit sur le sol. Croyez il venait de trouver une enquête assez intéressante. Posant une main sur son oreille il nota le sang dans cette dernière. Sympa. Il avait peut-être perdu un tympan... Un soupir s'échappa de ses lèvres et Sonny regarda son bras. « On peut aller soigner ça. » « Ce n'est que superficiel. Il y a beaucoup d'autres gens à aller aider... C'est bon je m'en sortirais merci!» Relevant le regard vers un homme qui ne voulait pas partir, le roux précisa être flic et ce dernier décampa. Bon, il n'était pas flic. Seulement détective privé. Mais il avait les faux papiers si ça pouvait aider...

Se relevant difficilement l'homme regarda tout autour de lui... Mon dieu... Si il n'avait pas fait la guerre c'était pour ne pas voir se genre de choses. Tournant la tête, Sonny vomit le contenu de ses tripes pardonnez, il était sensible... Avançant à travers le... Camp de secours il se passa une main sur les lèvres pour retirer le goût de bile qu'il avait sur les lèvres et chercha quelque chose pour bander son bras qui continuait à saigner... Il avait été couché parmi les blessés peu grave et c'était le cas... En comparant ce que Sonny voyait. A vrai dire il ne savait pas quoi faire. En effet il aurait pu être utile. Un ami secouriste ça apprenait les gestes de premier secours mais... Faire plus...
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World on fire
We're about to explode into flames
Topic commun
 
T'as l'impression de tomber dans un puits sans fond, c'est vertigineux, effrayant. Tout autour de toi est sombre, noir, tu ne vois rien, tu ne penses rien, tu tombes seulement sans avoir quelque chose à quoi te raccrocher. C'est le néant. Tu penses être mort, t'es sans doute mort, y a pas d'autre explication possible. Mais peu à peu, t'arrêtes de tomber, tout autour de toi s'éclaircit, tes pensées se bousculent de nouveau à la porte, les souvenirs aussi. Tes paupières restent fermées alors que tu te plonges dans tes souvenirs, les flammes léchant les murs de ton appartement, la panique, Skye. Tu te souviens être parti à la recherche d'Aidan, tu te souviens qu'il n'était pas là. Puis à partir de là tout est flou, t'essaies de te rappeler ce qui t'as mené ici. Tu ne sens plus les flammes, tu ne sens plus la chaleur autour de toi, alors tu te dis que tu dois plus y être. Ton esprit est encore trop embrumé pour que tu prennes conscience de la situation, mais elle finit par te heurter de plein fouet. Skye. Ton frère a dû échapper au feu, puisqu'il n'était pas dans la maison. Alors il ne craint rien. Mais Skye était avec toi, et ensuite elle ne le fut plus.

Tes yeux s'ouvrent sous cette pensée, tu tousses pour expulser les cendres qui résident encore au fond de ta gorge. Et alors que tu te relèves, brusquement, tu la vois, non loin de toi. T'as envie de dire quelque chose, lui dire combien t'es désolé de l'avoir perdue, mais quelque chose ne va pas, tu le sens. Alors ton regard se détourne autour de toi. Tu comprends pas ce qu'il se passe, tu sais pas ce que c'est que cette agitation. T'es dans ce qu'il semble être le gymnase, mais t'as l'impression d'avoir plongé dans une foutue guerre, tu vois des grands brûlés crier, tu vois des gens en pleurs, d'autres criant encore plus et certains mêmes errant parmi les allées, espérant retrouver leurs proches. Tu comprends toujours pas, qu'est ce qui a bien pu se passer? " C'est quoi ce délire?" Tu te tournes de nouveau vers Skye. T'es heureux qu'elle aille bien, elle a dû pouvoir se libérer des flammes alors même que toi tu n'y as pas échappé. T'aurais dû pourtant, mais le feu, c'était loin d'être ton élément. Tu t'approches d'elle pour la serrer dans tes bras. Ca dure pas longtemps, mais ça t'apaise.

On te somme de rester assis, mais t'as jamais été doué pour suivre les ordres alors tu restes debout. Tu te sens faible, mais t'en as rien à foutre. Si toute la ville a été touchée, Aidan doit être quelque part. Et tu le sais, au fond de toi, que tu seras pas apaisé tant que t'auras pas vu qu'il allait bien. Tu veux pas penser au fait qu'il est peut-être pas là, enterré sous des décombres quelque part, tu veux pas penser à ça. Il doit être quelque part. L'angoisse se lit dans tes yeux autant que sur le reste de ton visage. T'exprimes jamais rien, comme si rien ne te touchait. Mais c'était pas le cas lorsqu'il s'agissait de ton frère pas vrai? C'était toujours différent lorsque c'était lui. " Il faut que je trouve Aidan."  
© Starseed
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Le week-end était enfin là, et ce n'était pas un mal. J'avais passé ma semaine à bosser (comme chaque semaine me direz-vous) et à enchaîner les entraînement de Hockey, en prévision de notre prochain match qui approchait à grand pas. Mais aujourd'hui, je n'avais rien à faire, je pouvais passer ma journée tranquille à trainer chez moi en jogging avec mon nouveau coloc. Ouais, Castiel était toujours là et je ne m'en plaignais pas. Je m'entendais super bien avec le triton, puis c'était toujours plus sympa d'avoir quelqu'un que de passer ses soirées seul.

Je savais que cette colocation n'allait pas durer éternellement, mais malgré moi, je ne pouvais m'empêche de m'attacher à Castiel. Je savais qu'il était desté à se marier à Elena d'ici peu, mais je continuais d'espérer que ce mariage n'ait pas lieu et d'espérer plein d'autre chose aussi... Cependant, je savait que ce n'était pas une petite fée comme moi qui allait réussir à faire changer d'avis Gidéon Ó Murchú. Bref, en attendant, j'avais mon après-midi entière à ne rien foutre avec Castiel alors autant en profiter. Mais à croire que les éléments n'en avaient pas envie.

Au début, il n'y avait eu que de la fumée et une odeur étrange. Castiel pensant qu'il s'agissait des plaques de cuisson qu'on avait du oublié d'éteindre, j'allais dans la cuisine pour vérifier. Cependant, les plaques étaient éteintes et il y avait de plus en plus de fumée. C'était vraiment étrange, je n'arrivais pas à comprendre ce qu'il se passe. J'eus à peine le temps de voir les flammes qui commençaient à dévorer les murs de mon loft qu'un morceau du plafond s'écroula sur moi. Sous le coup, je suis un peu sonné et commença à reprendre mes esprits lorsque Castiel tenta de m'aider à me dégager des débris qui bloquaient mes jambes. Mon loft entier étaient en feu.

Tout se passa alors très vite, Castiel m'aida à marcher jusqu'à l'extérieur du bâtiment, où se tenaient déjà les secours. Une équipe s'approcha de nous et nous sépara. Castiel commençait à tourner de l'oeil et fut immédiatement emmené par une ambulance, je voulu le suivre, mais il y avait bien trop de monde et j'étais complètement perdu. Au lieu de ça, on me mit dans un bus en direction du gymnase avec d'autre rescapés. J'avais quelques brûlûres, mais rien de grave, je boîtais un peu aussi à cause du toit qui c'était effrondré sur moi, mais je pouvais marcher. Puis, je profitai des quelques minutes en bus pour me guérir un peu. Pour uen fois, je voyais un véritable avantage à avoir le don de guérison.

En arrivant au gymnase, je constatai que c'était la chaos total. Ca courait dans tous les sens, les gens cherchaient leur proches, des équipes médicales ramenaient sans cesses de nouveaux blessés. Totalement paniqué, je ne savais plus quoi faire. Il fallait que je trouve mes parents, Hazel, William, Castiel, Sonny, Zelda, Eileen, Scylla, Alexis, Romy, Isleen, Hamlet, Hope, les soeurs Fitzwilliam,... Tant de monde.. Tant de nom me venaient à l'esprit et me faisaient paniquer encore plus. Avançant dans le gymnase, j'étais rassuré de voir des visage connu et je tombais même sur mes parents. Ma mère me serra dans ses bras si fort que je cru qu'elle allait m'étouffé. Apparemment, ils étaient au cinéma quand l'incendie avait commencé et ils avaient été dans le premier à être évacués.

Il fallait que je retrouve Castiel. Ma mère m'indiqua qu'il était sûrement du côté des grands blessé, avant de repartir aider ceux qu'elle pouvait. Je ne mis pas longtemps à trouver mon colocataire, il était dans un sale état. Mais au moins il était en vie. Je ne pu m'empêcher de laisser échapper un soupire de soulagement. Niamh était avec lui et j'étais heureux de la voir en un seul morceau elle aussi. Je m'apprêtais à les approcher, mais une brunette m'aborda avant que je n'ai eu le temps de faire un pas de plus. Hazel ! Elle n'avait rien. Je ne pu m'empêcher d'afficher un grand sourire en voyant ma cousine.

- Ca va, ça va ! Si Castiel n'avait pas été là j'y aurais sûremen tlaissé ma peau mais... Mais je suis rien content que soit là Hazel ! Je... Tu vas bien ? Et ton frère ça va aussi ?

J'eus à peine le temps d'échanger quelques mots avec ma cousine avant qu'elle ne reparte à la recherche d'Azraël. Je connaissais vaguement cet homme, Hazel m'en avait déjà parlé. Et je ne lui en voulais pas de me fausser compagnie aussi rapidement, je la comprenais aussi... C'était tellement la panique ici. Je fini donc de m'approcher de Castiel et de Niamh aussi pour le coup. Cette dernière était en pleurs, elle sanglotait tout en parlant à son frère. Pour ma part, j'essayais de garder mon calme, mais c'était compliqué...

- Niamh ! Comment tu vas ? Mon dieu Castiel ! Je suis désolé... T'aurais pas du prendre tout ces risques je... Merci...

Je m'embrouillais pas mal dans ce que je disais. Mais ce n'était pas bien grave. Sans attendre, je commençais à examiner les blessures du tritons. Ce n'était vraiment pas beau à voir, j'en avais presque des hauts de coeur. Je relevais rapidement la tête vers Niamh en forçant un sourire en espérant que cela lui redonnerai un peu le moral.

- Je peux le soigner, ça va me prendre un peu de temps, mais c'est faisable et... Et je peux te soigner aussi... Mais je... Roh et puis merde.

Jetant un coup d'oeil aux alentours, je n'étais pas sûr que ce soit très raisonnable d'utiliser mes dons de guérison comme ça, en plein milieu d'un gymnase. Mais tout le monde s'affolait de tous les côté, ils étaient tous occupés... Personne ne se préoccuperait de moi... Je remontais donc mes manches et me mis au travail. Ca n'allait pas être simple et j'espérais qu'en cas de problème, Niamh pourrait me couvrir. Mais je ne pouvais pas laisser Castiel dans un état pareil. Surtout pas après qu'il ai risqué sa vie pour me sauver.
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Zelda & the universe

“World on fire! pt.1”

La journée avait si bien commencée. Comme d’habitude, j’étais arrivée la première à la boutique. Je m’étais occupée de l’ouverture de nombreuses fois, ce n’était qu’une fois supplémentaire dans la semaine. J’aimais ça, avoir cette boutique de produit de luxe à portée, le silence et la confiance du propriétaire. Bien que mes yeux étaient parfois distraits par les récentes collections qui nous arrivaient, mes gestes pour l’ouverture de la boutique étaient toujours mesurés, programmés, réfléchis de manières très professionnels. Mon boulot, je n’en étais pas particulièrement fan mais au moins, j’avais un lieu où je pouvais prouver à ma petite famille de gars que je pouvais être adulte et responsable. La journée aurait pu tellement bien tourner. Je serais partie vers 17h, j’aurais acheté un plat surgelé que j’aurais réchauffé au micro-onde pour ce soir, j’aurais ouvert une bouteille de rouge et je l’aurais partagé avec Sonny et Edward - si ce dernier n’était pas chez sa copine. On aurait tous regardé une émission débile, se seraient disputés un peu propos d’un truc idiot et tout aurait fini dans les rires ou en une bataille de coussins.

La journée prit cependant une toute autre tournure. Dans l’après-midi, les rues se vidèrent et la télévision derrière le comptoir se mit à cracher les informations sur la manifestation qui prenait place quelques rues plus loin. Les clameurs des manifestants résonnaient entre les murs des bâtiments et étaient de plus en plus fort au fur et à mesure que les troupes avançaient dans le centre-ville. Evidemment il s’agissait de l’endroit idéal : près des lieux d’administration, gêner les transports, faire peur aux commerces. Le réflexe fut que les employés de la boutique verrouillèrent les portes, on n’était jamais trop prudent. Certaines collègues commencèrent à apporter du thé et du café aux autres prenant ce temps comme du temps de pause. Certains jetaient des regards par la fenêtre curieux. Soudain des cris retentirent et quelques personnes du personnel commencèrent à faire des blagues et détendre l’atmosphère.

Je sentis cependant une sueur froide me descendre le long du cou. Mon instinct de bêtes de cirque m’alertait d’un danger qui menaçait. Ces cris n’étaient pas habituels. Ils étaient des cris de terreur, de peur, de supplice. Des cris si perçant qu’ils déchiraient les tympans, figeaient les membres, faisaient perdre toute couleurs aux oreilles les plus proches. Nora, une collègue audacieuse s’approcha alors de la vitrine pour jouer la commère. « Non, tu devrais… » Je ne terminais pas la phrase. La vitre explosa de l’extérieur, transperçant les chairs et les objets aux alentours. Le souffle de l’explosion fut si violent que je fus propulsée contre une étagère. Sonnée, l’air refusait d’entrer dans mes poumons pendant de longues secondes. Haletant en quête de souffle, je grommelais de douleur. Jetant un œil à l’entrée du magasin, la vitrine était réduite à néant, les portants brûlant à grandes flammes. Je jurais, regardant mes mains pour vérifier que les coupures que j’avais n’étaient pas trop profondes.

Titubant et toujours en quête d’air, je me levais. Nora suffoquait à l’entrée, transpercée par de multiples morceaux de verres. M’approchant, je lui tins la main « Nora, nora ! Regarde-moi ! Ça va aller, respire. Les secours sont sûrement en route » . Continuant de lui parler ainsi pendant quelques secondes, elle finit par lâcher un dernier râle et son corps se fit beaucoup plus lourd dans mes bras. Quelques autres de mes collègues étaient sortis, avaient fui, désertés… Autour de moi cependant, demeurait l’ignorance, la stupéfaction, l’envie de savoir ce qui se passait et surtout de connaître la raison de cette attaque.

Sortant dans la rue, je me rendis compte que ce n’était pas juste notre boutique qui était touché mais que toute la ville était à feu et à sang. Prenant soudainement peur, je me rendis compte que je ne savais pas quoi faire. Un sentiment de solitude et d’impuissance me transperçait. Sortant mon téléphone, Cartapus, de ma poche, je composais le numéro de Sonny. Rien, pas de réponse. Même chose pour Edward. Une peur immense me serra le ventre et je déambulais dans la rue tentant de reconnaître une tête familière.

Dehors, j’entendis quelques secours parler du gymnase de la ville comme camp de secours. Profitant d’une nouvelle explosion qui fit diversion, je me téléportais directement là-bas. La chaos régnait sur le lieux. Des secouristes partaient et venaient avec des brancards. Le sol était à de nombreux endroits taché de sang. Il y avait des personnes défigurées, d’autres auquel un adjectif ne leur ferait pas justice. Les autres étaient clairement des miraculés. Un sauveteur s’approcha alors de moi. « Laissez-moi désinfecter ça », me dit-il en me montrant la coupure que j’avais sur la joue. « D’autres endroits qui méritent mon attention ? » Je secouais la tête impossible de sortir un son, mes yeux toujours grands ouverts et fixés sur l’amas de sang et d’horreur que je voyais en ce moment. Je lâchais un petit cri quand il appliqua un coton imbibé sur le haut de ma cuisse. Mon jean avait été complétement déchiré et une vilaine plaie avait répendu du sang sur le reste du pantalon. « Attendez là, il faut que j’extrais les morceaux de verre ». Il allait partir quand dans un grand son, je parvins enfin à lâcher quelques mots avec force et colère : « Sonny O’Calaghan et Edward Tuner, ça vous dit quelque chose ? Ils sont là quelque part n’est-ce pas ? Il faut que je m’assure qu’ils aillent bien ! » M’appuyant sur une chaise, l’urgentiste me rassura et me répéta de rester tranquille pendant qu’il allait chercher de quoi s’occuper de moi.

Je profitais cependant qu’il tournait le dos pour me lever et déambuler dans le gymnase à la recherche de têtes familières. Ils devaient être là. Ils devaient être là !
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World In Fire

R
ien à faire, Violet s'ennuyait. Elle ne pouvait pas sortir. De un, il y avait une manifestation et ce n'était pas la meilleure idée pour une aveugle de descendre dans la rue si elle avait le malheur de se retrouver à l'endroit où il y avait foule, de deux, si elle s'y retrouvait elle s'énerverait sûrement étant donné de son humeur massacrante du moment -même si entre nous, il lui était incapable d'être rancunière, ou en tout cas pas longtemps du tout, et de trois, de toute façon si elle sortait seule elle allait se perdre. Son chien commençait tout juste à s'y retrouver, mais il suffisait qu'ils tournent au mauvais endroit et c'était foutu. Du coup, la jeune femme restait chez elle, à marcher dans la maison. Son père était parti, donc elle ne pouvait même pas discuter, à part avec elle-même, mais autant dire qu'il y avait plus passionnant qu'elle pour elle pour parler. Elle parcourait donc les moindres recoins de la maison, essayant de tout mémoriser, pour pouvoir se déplacer sans réellement avoir à faire attention. A force, elle allait connaître.

Mais alors qu'elle redescendait pour au moins la quatrième fois les escaliers, elle fut prise d'un mal de tête. Concrètement, depuis qu'elle était devenue aveugle, elle avait toujours mal à la tête... Mais en général c'était sourd, et comme elle en avait pris l'habitude cette petite douleur ne la dérangeait plus. Mais il arrivait que ces maux s'amplifient... Et elle en connaissait la raison. Elle fut obligée de fermer les yeux, bien que ça ne lui était d'aucune utilité. Pliée de douleur, bizarrement, elle était contente d'avoir cette vision... Bien qu'elle fut loin d'être enchantée parce ce qu'elle vit.

Des flammes. Partout. Du monde. Beaucoup de monde. Lui aussi, partout. Dans les flammes, morts pour certains, qui essayaient de sauver leurs proches pour d'autres. Des visages qui lui semblaient tellement familiers, bien que la plupart lui étaient inconnus. Durant cet instant, elle était même capable de ressentir toute la tristesse, le désespoir, ou même parfois le sale espoir, celui qui est là mais... Au fond on sait que ce n'est qu'une illusion, et que c'est fini. Tant de gens qui ont peur. Qui souffrent. Qui pleurent. Qui paniquent. Tant de gens désemparés. Dépassés par ce qu'il se passe. Mais que ce passe-t-il au juste ? Tout ce qu'elle voit, c'est du feu. Les pompiers qui s'affèrent à aider les victimes et à tenter de combattre les flammes, des policiers qui sécurisent les périmètres. Puis... Un gymnase, où tous ces gens vont. Pas un hôpital, un gymnase.

Puis tout à coup, boom. Trou noir. Puis un cri de douleur de sa part. Elle venait de tomber dans les escaliers. Elle était tellement perdue dans ce surplus d'émotions que ses jambes l'avaient momentanément lâchée, la faisant instantanément tomber la tête la première. Le résultat fut presque direct : elle s'évanouit.

La jeune tatouée se réveilla à cause de son chien, qui tentait désespérément de la tirer par le t-shirt. Elle grimaça. Comme si ses maux de têtes n'étaient pas assez puissants d'ordinaire après une vision, il avait fallu qu'elle se cogne la tête en plus lors de sa chute... Elle grogna de douleur en se redressant doucement, mais remarqua immédiatement quelque chose d'anormal. Certes, elle ne voyait plus rien. Par contre, elle sentait clairement une différence de température. Et elle remarqua que l'air était plus chaud, ainsi que sa difficulté à respirer. Elle fronça les sourcils et contracta fortement sa mâchoire. Ce n'était plus un marteau-piqueur qu'elle avait dans la tête mais la troisième guerre mondiale. Elle ne s'entendait plus penser. Heureusement pour elle, la brune était assise, donc dans la zone d'air plus frais... Moins enfumé. Malgré tout elle devait sortir. Vite. Elle ne savait pas combien de temps elle était restée dans les vaps', mais suffisamment longtemps pour qu'elle n'ait pas le temps d'anticiper. Looping, toujours à côté d'elle, attendait, lui donnant des coups de truffe par moment. Elle finit par l'appeler, et il se plaça debout à côté d'elle, sur sa gauche comme toujours, et elle s'aida de la force de l'animal pour se relever avant d'attraper le harnachement du chien, afin qu'il la guide. Finalement prise d'une violente quinte de toux, elle décida de se replacer  genoux pour progresser ainsi jusqu'à la porte, guidée par son fidèle chien d'aveugle, qui s'était acharné à la réveiller. Arrivée à l'entrée, elle se brûla la main en posant la main sur la poignée de la porte. Elle serrant les dents et l'ouvrit rapidement. Elle sortit ensuite le plus vite qu'elle le pouvait, son mal de tête ne l'aidant absolument pas. Elle soupira en arrivant dehors, toussant et grimaçant. Tout de suite, elle sentit des mains sur elle et instinctivement elle donnant un grand coup d'épaule pour s'en libérer, serrant plus fort le harnachement de son chien pour ne pas qu'on lui prenne, au cas où.


« Ne me touchez pas ! »

Elle s'apprêtait à envoyer un coup de point, mais immédiatement une voix calme et inconnue l'arrêta.

« Mademoiselle calmez-vous, je suis pompier, je suis là pour vous aider. »

Elle laissa alors son bras retomber le long de son corps.

« Oh... Ne me séparez pas de mon chien... C'est tout... »

Elle tenait à garder son compagnon près d'elle, elle lui faisait totalement confiance. Elle se remit à tousser, et elle fut emmenée dans une ambulance. Au départ les médecins ne voulaient pas que le chien monte à bord, mais Violet était une fille très têtue et persuasive. Ezeckiel y était pour quelque chose, lorsqu'ils étaient à l'orphelinat il avait participé à forger le caractère de la jeune fille... Et quand elle voulait quelque chose, il était extrêmement rare, pour ne pas dire impossible, qu'elle ne l'ait pas. Donc ce fut au bout de dix minutes que la jeune fille fit accepter sa condition. Elle était aveugle, et c'était le seul qui ne la quittait jamais, il n'allait pas en plus lui enlever ! Comme sa main avait été brûlée, elle devait impérativement se faire soigner avant que ça ne s'aggrave... C'était une des raisons pour laquelle les médecins avaient cédé.
Elle fut donc emmenée au gymnase. Le gymnase de sa vision... Elle le ressentait. Non, elle le savait. Plein de monde, plein de souffrance... Tout ce que ça eut comme effet fut d'amplifier son mal de tête, qui était déjà insupportable. En descendant de l'ambulance, sa tête tourna violemment et ses jambes flanchèrent. Elle se retrouva par terre, repliée sur elle-même, les mains sur la tête. Elle respirait de façon saccadée, et tentait pour commencer de réguler sa respiration. Elle expira longuement alors qu'un médecin lui demandait si ça allait, s'agenouillant à ses côtés en la regardant, prenant son bras, cherchant son pouls, faisant attention à . Elle ne répondait rien. Elle savait que si elle répondait, ça risquait d'être assez cinglant.
« Bien sûr, je pète la forme, là j'm'en vais me faire un petit saut en parachute ! » Bien sûr, elle ne le dit pas, et se contenta de hausser les épaules. Comparé à certains qu'elle avait pu voir dans sa vision, oui, ça allait. Elle n'avait que la main un peu brûlée. Et un mal de tête terrible. Elle décida de ne pas tenter de se relever, et le médecin qui s'occupait d'elle continua de s'occuper d'elle à l'endroit où la brune s'était installée.


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Edward était parti un peu en retard ce matin pour rejoindre la piscine municipale, mais honnêtement vue le peu de monde présent ça n'avait même pas été remarqué ! Faut dire que avec la manifestation prévue aujourd'hui et les rues bloquées beaucoup d'habituer avait renoncé à la séance hebdomadaire. Il n'y avait que les plus téméraires ou assidus qui n'avaient pas renoncé et Edward était donc visé sur son siège ridiculement haut à surveiller quatre nageurs, un enfant de cinq ou six ans, sa mère et un couple âgés. C'était la grosse folie ici dis donc ! Il aimait bien son métier, il adorait même, mais là tout de suite il s'ennuyait juste. Il avait résisté difficilement à l'envie d'aller chercher son téléphone, on ne savait jamais, une seconde d'inattention et c'est le drame … Dixit le gars qui avait des problèmes pour se concentrer plus de dix minutes. Finalement, alors qu'il était resté une bonne demi-heure perché en hauteur (et que le couple âgés soit sortie du bassin) il descendit se dégourdir les jambes sur le carrelage de la piscine. Au point où il en été il attrapa même le balai, ça lui ferait gagner du temps plus tard.

Edward c'était donc transformé en balayeur professionnel quand l'explosion eu lieu. Il vit l'eau s'agiter soudainement alors que le sol était parcouru de léger tremblement. Moins d'une seconde après les vitres des hautes fenêtres explosèrent, le verre rebondissant sur le carrelage et tombant dans l'eau. La femme et son enfant c'était rapproché de l'échelle pour sortir à la première secousse, mais la pluie de verre les avait empêchés d'aller plus loin. Le maître nageur se dépêcha de rejoindre le bord du bassin une fois le déluge finit, il se glissa dans l'eau et nageât jusqu'à la petite famille. Inutile de préciser que l'enfant c'était mis à pleureur et que sa mère avait l'air passablement paniqué, Edward lui-même n'était pas non plus rassuré. Il les aida à sortir de l'eau, portant l'enfant pour ne pas qu'il marche sur les débris de verres. Le trio rejoignit l'entrée des vestiaire et après s'être assuré qu'ils allaient bien le grindylow les laissa le temps d'aller chercher la boite de premier secours. Il était en train de nettoyer les petites coupures de l'enfant quand il entendit le bruit caractéristique des ambulances. Il soupira de soulagement alors que deux ambulanciers arrivaient. L'un deux guida la femme et l'enfant dehors alors que le deuxième demandé à Edward ce qu'il c'était passé en même temps qu'il regardait si le maître-nageur n'était pas non plus blessé, à part des coupures plutôt superficielle il avait eu de la chance. Quand il sortie du bâtiment pour grimper  dans le camion rouge et blanc il laissa échapper un cri d'étonnement en voyant l'état de la rue et même de la ville.

Une dizaine de minute plus tard il arriva à la salle de sport, un des ambulanciers s'était occupé de lui et lui avait même passé un pantalon, parce que bon se balader en t-shirt trempé et maillot de bain ce n'était pas non plus l'idéal. Une fois dans le gymnase il resta avec la famille, les rassurant comme il pouvait et s'assurant qu'ils étaient bien installés. Après cela il arrêta le premier pompier qu'il croisa, lui demandant s'il pouvait aider, après lui avoir expliqué qu'il avait son brevet de secourisme. Vu le monde présent ils n'étaient pas de trop pour gérer les blessés. Edward fut donc dirigé vers le coin où se trouvaient les blessés légers, ils n'étaient pas nombreux ! Ce qui ne le rassurait pas sur ceux plus grave. Il se maudissait de ne pas avoir son téléphone, il n'avait aucun moyen de joindre Sonny et Zelda, sans parler d'Eileen ! Il s'inquiétait de plus en plus à mesure qu'il voyait défiler devant lui des personnes de plus en plus blessées, il redoutait de voir une tête familière à tout moment.
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World on fire
part one
Courir lui faisait du bien. L’après-midi s’annonçait beau et doux, un temps idéal pour enfiler ses baskets, un leggings, une brassière et aller courir un moment. Oui, courir lui faisait du bien : l’air frais sur son visage, les écouteurs dans les oreilles, la musique qui rythmait sa course. Elle aimait d’autant plus courir que les rues, cet après-midi là, étaient complètement vides. Il n’y avait personne, à part une petite mamie qui promenait son chien. Une centaine de mètres plus loin, Alexis repéra un flyer orange qu’elle ramassa tout en continuant sa course. Il indiquait qu’une manifestation allait avoir lieu dans le centre de Bray suite aux récents événements : les habitants voulaient une ville plus sûre et que les coupables soient arrêtés. La jeune femme était tellement déconnectée de la réalité qu’elle n’en avait même pas entendu parler. Pourtant, une manifestation à Bray… C’est vrai que le meurtre de cette fille sur la place publique… Non, la brune n’avait aucune envie de penser à cela maintenant. Elle écarta cet aspect de la ville de son esprit et reprit son jogging qui la rapprochait lentement du centre de Bray.

Elle n’en était plus très loin quand elle entendit l’explosion, malgré les écouteurs qui étaient enfoncés dans ses oreilles. Plus encore, elle sentit la terre trembler, comme si un séisme se propageait, la faisant chuter par surprise. La jeune femme ignora son genou, éraflé par le béton, et se releva tout en retirant ses écouteurs et en les fourrant dans la poche de son gilet. Elle regarda autour d’elle, cherchant d’où pouvait bien venir ce tremblement et cette explosion. Puis elle les vit, les fumées noirâtres qui s’élevaient, en face d’elle, où se situaient le centre-ville. L’odeur du feu ne tarda pas à les rejoindre, assaillant les narines d’Alexis. Son regard pivota mais, où qu’il se pose, des traces d’incendie montaient dans le ciel. Elle sentit que son coeur commençait à s’emballer tandis qu’elle spéculait sur ce qu’il pouvait bien se passer, sans chercher à faire le moindre pas, incapable de décider quoi faire.

Ce furent les cris de panique, les hurlements de peur qui la firent enfin réagir. Le feu commençait à se propager, gagnant les maisons et immeubles proches, faisant sortir les gens en masse. Alexis se mit à courir, slalomant entre les personnes, se demandant ce qu’il pouvait bien se passer là-bas, dans le centre, se demandant si elle pouvait aider à arrêter les flammes, se demandant comment un incendie aussi gros avait bien pu se déclarer. Des individus avec des gilets jaunes, des pompiers, des policiers, ne tardèrent pas à arriver aux coins des rues pour encadrer la foule grandissante. Ils ne cessaient de répéter aux gens de se rendre au gymnase. Pour éviter de se retrouver coincée dans la masse, et parce que le ciel ne cessait de s’obscurcir à cause de la fumée des incendies, Alexis décida de couper par le parc, toujours en courant.

Sa course fut stoppée net une nouvelle fois, mais cette fois-ci parce qu’elle avait trébuché sur quelqu’un, allongé dans l’herbe. Tout autour, les arbres commençaient à prendre feu. Une petite étincelle échappée d’un brasier et hop, les feuilles brûlaient. La Samson chercha à se relever, toussotant à cause de la fumée qui imprégnait désormais l’air. La personne sur qui elle venait de trébucher en faisait de même et l’attrapa par le bras tout en l’entraînant vers le gymnase. Eldarion ?! Qu’est-ce que… Non, répond pas, je vois bien que tu dormais. La ville est entrain de brûler. C’était succinct mais suffisant pour lui expliquer l’urgence de la situation. De toute façon, tout le monde autour d’eux était paniqué et dévoilait suffisamment à quelle point elle était catastrophique, la situation.

Ils arrivèrent rapidement au gymnase. Alexis sentait le stress monter : tous ces gens qui cherchaient un proche, ces brûlés, ces familles désunies, ces représentants des forces de l’ordre qui refusaient de répondre aux questions… Ils étaient dépassés, et ça ne la rassurait pas. Ils étaient dans la file qui serpentaient pour entrer dans le gymnase quand elle entendit une femme demander si l’incendie de l’hôpital était maîtrisé. La panique monta en flèche chez la jeune femme. Elle se tourna, cherchant quelqu’un qui pourrait la renseigner, n’arrivant pas à maîtriser son stress. L’hôpital, Eldarion, mon frère, il faut que… Un cri lui fit quitter le visage du jeune homme des yeux. Une file de vélo venait de s’enflammer, alors même qu’il n’y avait pas de flamme immédiatement à proximité. Alexis se doutait bien qu’elle n’y était pas étrangère. Les pleurs, les cris, ça ne faisait qu’augmenter la panique générale mais surtout à la sienne. Et l’hôpital, en feu, alors que son frère était ici. Faut pas que je reste là... Elle n'avait jamais eu à maîtriser son pouvoir dans une situation pareille et n'était pas sûre d'y arriver. Et son frère...
© wild bird
   
   
   
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world on fire
Tout c'est passé tellement vite que je serais littéralement incapable de pouvoir expliquer avec exactitude ce qui s'est réellement passé. Nous étions à la fac, tranquillement en train de trainer tous les 4 ensembles, accompagnés pour l'occasion par le chien d'Alaska. Son cours avait été annulé, mais elle était malgré tout venue nous tenir compagnie. Moi je devais avoir cours mais je n'avais pas envie d'aller me terrer dans une salle pour écouter le blabla théorique d'un prof chiant comme la pluie, alors j'avais séché mon cours. Rien de bien étonnant quand on me connait, je ne suis pas un étudiant très impliqué dans mes études, ni quelqu'un de très sérieux. J'aime me la couler douce, m'amuser, me divertir comme bon me semble même si ça ne plait pas. Ca faisait lever les yeux au ciel Dallas qui est un étudiant plutôt appliqué pour le coup. On est assez différent tous les deux mais c'est ça qui fait notre force, chacun apporte quelque chose à l'autre ... enfin ... apporté.

Nous trainions donc dans les couloirs à rire et dire des conneries quand il eu une explosion et que le feu c'est répandu. C'est fou comme c'est aller vite, on n'a rien eu le temps de faire que déjà nous étions dans un merdier monstre. Soudainement la température c'est mise à augmenter rapidement, les gens ont commencé à paniquer, nous en tête. Et là tout est flou dans mon esprit, quand je tente d'y repenser, j'ai la tête qui tourne et j'ai la nausée. J'entendais les cris de mes amis, se mêler au miens. Soudainement je n'ai plus vu Dallas, il n'y avait plus que Dakota et Alaska qui cherchait quelque chose dans les décombres. Je n'ai pas vu ce qu'il s'est passé ou alors mon cerveau n'a pas voulu enregistré l'information. Tout ce que je sais c'est que j'ai arrêté de crié, j'ai juste regardé Alaska tentait de chercher quelque chose à un endroit où il n'y avait plus rien. Dallas n'était plus, mais c'était trop brutal pour que je le réalise. J'ai senti quelqu'un m'attraper, tenter de me parler et me trainer dehors. Je n'ai pas lutté, j'étais comme un zombie, laissant seulement mon regard fixer Alaska qui se débattait et qui récupérait son chien.

Après j'ignore comment j'ai fais pour arriver jusqu'au gymnase. Mon esprit n'était plus là, mon corps n'a fait que suivre le mouvement. Un type m'a guidé jusqu'à un médecin, pour qu'il m'ausculte et vérifie que je vais bien. Mais je ne vais pas bien, ça n'ira plus jamais bien. Physiquement ça va, j'ai respiré du monoxyde de carbone, comme tous ceux qui étaient dans le bâtiment, mais ce n'est rien. J'ai quelques égratignures dû à la chute du plafond, mais mon corps est anesthésié par la douleur latente de cette perte indescriptible. Dallas n'est plus. Cette information met beaucoup de temps avant d'arriver jusqu'au cerveau, je ne suis même pas sûr de m'en rendre réellement compte. Les filles sont allégés, l'une à côté de l'autre. Alaska prend Dakota dans ses bras et moi je me contente d'être à côté d'elles, la posée sur elles, absent. Je fixe le vide, je vois les gens passer devant moi mais je n'y prête pas attention. Même les sons n'arrivent pas correctement à mes oreilles. Est-ce dû à ce qui nous est tombé dessus ? Ou est-ce dû au choc ? Je l'ignore. Mon coeur a dû mal à retrouver son rythme, quelque chose manque. Nous étions 4 et maintenant nous ne sommes plus que 3. Ma famille vient de perdre un membre, mon âme vient de se déchirer en deux. Comment continuer à vivre sans lui ? Je sais qu'on le fera, parce qu'on n'a pas le choix, parce qu'il ne nous aurait pas laisser nous morfondre, parce qu'il voudrait qu'on soit heureux. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Pour la première fois de ma vie, je n'ai pas envie d'allumer mon portable, de nous prendre en photo pour la poster ou de faire une vidéo. Aujourd'hui je n'ai pas envie de courir de partout, de rire ou de faire une connerie. Aujourd'hui je suis en deuil. Aujourd'hui je ne suis plus entier...

AVENGEDINCHAINS
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Sayanel Z. Pritchard
Sayanel Z. Pritchard
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world on fire

La douleur faisait presque perdre la tête à Castiel. S'il avait souvent été blessé en chassant, que ce soit par des écorchures, des balles ou des coups de couteau, il avait comme qui dirait pris le temps de s'habituer à la douleur. Il en souffrait toujours, n'étant pas devenu un super héros, mais trouvait le moyen de canaliser son mal pour s'en échapper assez le temps d'être de nouveau sur pied. C'était une faculté sans doute que seuls les chasseurs et leur train de vie on ne pouvait plus dangereux pouvait développer, et au cours des années, elle lui avait servi de nombreuses fois pour qu'il ne se laisse pas aller au supplice de son corps en détresse. Mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, il avait expérimenté une douleur dont il ne semblait pas pouvoir ressortir indemne. Il avait peur pour ses membres, parce qu'il n'arrivait pas à voir à quel point ses blessures étaient sérieuses. Il commença à réfléchir à toute vitesse, interrompu par les vagues de souffrance qui le collaient inévitablement contre le brancard sur lequel il était toujours allongé. Il sentait des infirmières autour de lui, mais elles ne semblaient rien pouvoir faire. Il ne savait d'ailleurs pas qui l'aurait pu, et il ne comprenait pas d'où venait toute cette agitation, tout ce vacarme qui résonnait comme un fond à ses oreilles. On avait dû lui expliquer, en essayant de le calmer, on avait dû lui dire ce qu'il se passait mais aucune phrase alentour ne semblait percer les défenses de son esprit, il était juste seul avec lui-même, les yeux fiés vers le plafond et les lumières oscillantes du gymnase où il avait l'habitude de venir jouer au basket.  

Mais quelqu'un a pris cette place, lui enlevant de sa vue les dalles du plafond. Niamh. Intérieurement, il fut heureux de la voir. Il ne savait pas ce qu'elle faisait là mais elle avait elle aussi l'air d'avoir été touchée par le feu, certains endroits de son visage recouverts de poussière et de cendres. Mais ce n'était pas possible, elle était à l'autre bout de la ville, comment le feu avait-il pu aller de l'appartement d'Alix jusqu'à la maison familiale? C'était insensé. Mais la douleur ne lui laissa pas le temps d'y réfléchir, d'y penser, qu'elle balaya toutes ses idées jusqu'à ce qu'il ferme les yeux et serre les dents pour contenir sa douleur. Il n'entendit pas ce que lui dit sa soeur, il tenta de comprendre mais un brouhaha énorme l'empêcha de faire quoique ce soit, de réagir. Il sentait bien, en rouvrant les yeux, qu'elle essayait de lui dire quelque chose, les larmes coulant sur son visage suffirent à lui briser le coeur et à le lui prouver. Il tenta d'ouvrir la bouche pour parler. " Qu'est-ce que..." Un nouveau pice l'empêcha de terminer sa phrase, alors qu'il se sentait encore brûler de l'intérieur, quand bien même le feu avait disparu. Etait-ce ses blessures, ou bien son esprit qui lui jouait des tours, il n'aurait pas su le dire.

Castiel reconnut la voix d'Alix près de lui et il aurait presque eut envie de le serrer dans ses bras s'il avait pu se lever sans crier au supplice. Mais petit à petit, il sentait ses plaies guérir, se refermer. Il n'avait jamais été témoin de la magie des fées, n'en avait jamais vraiment eu besoin,  à vrai dire, péférant la médecine traditionnelle ou les bricolages de sa soeur plutôt que parier sur la magie pour le rafistoler. Il n'aurait sans doute plus le même avis alors que ladite magie venait de lui sauver l'usage de ses membres, ou du moins leur avait redonné une image un peu plus élégante que celle de chair brûlée. Il n'aurait pas su dire combien de temps s'écoula avant que la douleur disparaisse petit à petit et qu'il puisse réellement observer ce qui se trouvait autour de lui. Mais lorsqu'il le fit, ses yeux s'agrandirent. Il était certes au milieu du gymnase, comme il s'en était douté, mais le lieu semblait plus ressembler à une scène de guerre qu'à autre chose. Les blessés étaient légion et les autres ne semblaient pas savoir où aller. La scène lui fit froid dans le dos. Mais il ne s'y attarda pas, se contentant de prendre sa soeur dans ses bras. " Oh god tu vas bien. Qu'est ce qu'il s'est passé? Je pensais que le feu avait pris seulement sur l'appartement d'Alix." Castiel ne pouvait s'empêcher de poser des questions il en avait plein. Où était Isleen? Ses parents? Son frère? Sa petite soeur? Cally? Scylla? Trop de noms et encore plus lui venaient à l'esprit. Se levant une fois Alix terminé, il n'hésita pas non plus une seule seconde à le prendre dans ses bras. S'il y avait bien un moment où il n'avait pas honte d'être tactile, c'était celui-ci. " Tu me refous un coup de panique comme celui-là encore une fois, et je te jure je t'arrache les ailes. Merci."

ll ne savait pas vraiment quoi dire de plus, Alix lui avait probablement sauvé la vie, ce n'était pas quelque chose qu'on pouvait exprimer avec des mots. Ils étaient tous les trois, mais Castiel avait beau balayer la salle du regard ,sa famille ne semblait pas dans les parages. Son angoisse grandissait de minute en minute. " Niamh, où est Isleen? Et les petits ? Et nos parents?" Il s'en voulait un peu de l'accabler de questions, mais son angoisse transparaissait dans sa voix, lui rappelant la perte d'Ailee. " Et les tiens Alix? Tu les as vus?"

© charney
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C
a devait juste une journée administrative. Juste ça. Avec la manifestation prévue, j' avais fermé mon agence et avait prévu d'en profiter pour mettre à jour les dossiers et recommencer dès demain les marathons entre appels au fleuriste, traiteur et autres joyeusetés d' organisation de mariage. Mais simplifiés par la partie administrative que j'allais faire aujourd'hui. J' avais rarement le temps de le faire et la manifestation, à laquelle je ne comptais pas me rendre allait me servir. Autant en profiter, pas vrai?
J' avais donc commencer à bosser depuis un certain temps quand j' entendis l'explosion. C' étais un bruit sourd, violent. J' ignorais où c' étais mais j' avais ressenti le sol vibrer. C' était à proximité. J' aurais du rester à l' intérieur, mais ce n' était pas ce qui me venait à l'esprit. Une autre peur, terrifiante, était en train de monter. Je sortis de l' agence en courant. Et je vis la fumée, les gens courir. Je reviens vers mon bureau pour prendre mon téléphone et appeler mes frères et soeurs. Mais pas de réseau. Je ne sais pas ce qui se passait mais ça perturbait tout. Et la panique était en train de monter.
Les secours qui me trouvèrent dans la rue, me guidère comme les autres vers le gymnase. J'y courrus. Je ne vis rien autour de moi, me concentrant que sur le fait que je voulais être là bas le plus vite possible retrouver ma famille. Arrivée sur place, c' était encore plus le chaos que dehors. Je ne savais pas encore ce qui c' était véritablement passé mais ce n' était pas ce que je voulais savoir à ce moment précis. La première personne que je vis fut mon mari.

« Ils sont où. Tu sais où ils sont? »

Je ne pris pas le temps de noter qu' il avait survécu. Je voulais des informations et le lieu et toutes ces émotions de panique étaient en train de m'envahir. De toute façon, je n' avais pas besoin de préciser ma pensée, il devait avoir compris qui je recherchais. Mes frères et soeurs. Ils étaient ma première préoccupation. Tant que je ne les aurais pas à mes côtés, je serais incapable de rester modérées. C' étaient mes petits que je cherchais. J' étais comme une mère qui voulait retrouver ses bébés. J' étais leur soeur aînée mais je me rendais compte que j' agissais désormais comme une mère. Je voulais retrouver Castiel, Niamh, Phoebe et son jumeau. Je m' inquiétais aussi pour Alix. J' avançais en hurlant leur nom et en bousculant les gens. Paniquée je les cherchais tous du regard. Et plus j' avançais, plus la terreur m'envahissait. Pitié fait que cette explosion ne les ai pas touchés...si je venais à perdre un frère ou une soeur de plus, je n'y survivrais pas. Je vis un infirmier.

« Excusez moi, vous ne les avez pas vu?»

Je montrais une photos de mon téléphone pour qu' il puisse voir leur visage. Mais à son signe de tête négatif, je sentis une crise d'angoisse monter. Je n' arrivais pas à respirer. J' étouffais. Je sentais derrière moi mon mari qui restait à proximité. En tant normal j' aurais eu envie de le frapper ou de le pourrir mais là je n'en avais pas la force. Sans mes petits, j' étais perdue. Et je vis au loin, je crus voir une de mes soeurs et sans réfléchir, je me mis à courir ans le gymnase comme une folle. Parce que c' était le cas. La peur était en train de me rendre folle.
© Starseed
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