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 Cas & Cally Ω « I hope when your in bed with her you think of me »

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I hope when your in bed with her you think of me
Never again ▽ will I hear you, miss you, fall to you, kiss you, want to, love you... Does it hurt to know I'll never be there  
Comment était-elle arrivée là déjà ? Ah oui tout avait commencé par une journée parfaitement normale, elle était partie travailler au Starbucks et ainsi elle avait pu profiter de toute l’effervescence de la ville. Elle adorait tellement ces débordements de joie qui ne lui inspirait qu’une chose : une profonde envie de vomir ! Tout ça pour un foutu mariage en plus, elle détestait ça ! Oui elle devait être l’unique personne à tenir cette position mais elle n’en démordrait pas. Après cela tenait pus de l’hypocrisie collective que d’un rassemblement célébrant l’amour de deux personnes. Il y avait toujours des histoires sous-jacentes impliquant au moins un de des deux futurs mariés, si ce n’était les deux, en plus tout le monde savait que le divorce finirait par arriver quelques années plus tard ! Sans compter que pour le coup y inviter toute la ville venait clairement à dire « regardez comment on est heureux et vous non ! »Hypocrisie ! Alors non elle n’y faisait pas plus attention que cela bien trop occupé à se regarder les ongles qui lui inspiraient bien plus d’intérêt… Elle aurait dû y prêter au moins une oreille ceci dit… Elle était passée voir sa mère après le travail et avait trouvé par le plus grand des hasards un tas de feuille concernant l’organisation du mariage ainsi que les tâches qu’elle allait devoir accomplir, et alors qu’elle allait le jeter négligemment sur la table il y eut un prénom qui attira son œil. Sa première réaction fut un rire nerveux, avant de bien lire et relire et relire encore pour s’assurer que ce n’était nullement un jeu de son esprit, parce que concrètement il ne pouvait y avoir que cette explication, elle n’en voyait aucune autre…

Enfin si et c’est à ce moment-là que l‘expression voir rouge eut un sens tout nouveau pour Cally ! Alors oui elle avait débarqué à la demeure des  Ó Murchú telle une furie en hurlant après Castiel ce qui donnait plus ou moins qu’elle allait lui arracher les yeux avec une petite cuillère et finirait par le jeter dans un bain d’acide…. Que de perspectives réjouissantes… La maitresse de maison était alors venue lui demander de partir au lieu de faire un scandale et étant bien remontée et surtout ne la supportant pas après tout ce qu’elle faisait subir à sa mère… Cally s’était un tout petit peu déchainée sur elle finissant par la traiter de prostituée au rabais en des termes bien moins soignés. Il n’en fallu pas plus pour qu’elle se fasse reconduire à la sortie de manière tout sauf amicale mais ce n’était pas comme si ça lui importait. Il était vrai qu’elle aurait pu prendre un temps d’arrêt pour vraiment penser à ce qu’elle allait faire… Mais ça cela aurait sous-entendu qu’elle était le genre de personne clame et censée… Non elle était impulsive et là dans un état émotionnel proche de l’explosion, alors elle fonctionnait à l’instinct. Il lui avait montré bien des fois qu’elle pouvait compter sur lui et il allait encore en faire la brillante démonstration, c’est lors qu’elle remontait sur sa moto pour partir, qu’elle eut une sorte d’illumination, une idée venait de surgir une mauvaise certes, mais qui aurait le mérite d’évacuer toute cette tension accumulée… C’est ainsi qu’elle s’était retrouvée devant la voiture de Castiel avec une clef à molette dans la main. Oh que oui elle allait le faire ! Elle n’allait pas se priver de se plaisir loin de là.

Si elle marquait un temps d’arrêt c’était dans le simple but de définir dans quel ordre elle allait procéder… Elle allait peut-être finir par en faire un super feu d’artifice, c’était encore en cours de négociation interne. Elle faisait tourner la clef dans sa main encore et encore jusqu’à ce qu’enfin, après un mouvement d’épaule elle vint l’abattre sur la vitre côté conducteur qui explosa d’un coup éparpillant les débris de verre un peu partout « À la suivante ! ».

▲ Castiel & Cally
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Sayanel Z. Pritchard
Sayanel Z. Pritchard
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Castiel gara sa voiture devant chez ses parents. Bien sûr, il s'agissait encore de sa maison, mais il ne pouvait s'empêcher de penser que bientôt, il en partirait. Il en était, en vérité, déjà parti. Le moment de vérité, de confession, qu'il avait eu avec Niamh, même s'il n'avait pas vraiment brisé leur entière relation, lui avait fait réaliser qu'il avait besoin de s'éloigner. Un jour, deux, ou plusieurs semaines. Les événements s'enchaînaient d'ailleurs de façon étonnante dans la vie, de telle sorte qu'on ne l'aurait jamais imaginé ainsi, et il avait croisé Alix, alors même qu'il essayait de le voir le moins possible, le blond lui avait offert une porte de sortie qu'il s'était empressé de prendre. Il ne lui en serait sans doute jamais assez reconnaissant. Il aurait pu l'ignorer, en fin de compte. Le triton n'avait jamais vraiment eu autant de considération pour qui que ce soit, disons qu'il avait une grande tendance à se la jouer personnel ces derniers temps, les problèmes et les pensées fondant sur lui comme des vautours. Il avait brisé le coeur de Maellyan. S'il espérait encore sauver leur relation d'une façon ou d'une autre, leur amitié lui étant importante, il ne se faisait pas beaucoup d'illusions. Il lui avait fait du mal, mais c'était inévitable. Par son mariage qui approchait, par des sentiments qui lui étaient alors inconnus qui l'assaillaient sans qu'il ne sache comment réagir à leur approche alors même qu'il se faisait de plus en plus emprisonner par son père. Il s'était senti le besoin de mettre un peu d'ordre dans sa vie, arrêter d'être submergé. Mais était-il prêt à en subir toutes les conséquences? Les dernières semaines lui avaient prouvé qu'il en était moins capable que ce qu'il pensait.

Néanmoins, il avait rendez-vous avec son père. Non pas que cela le réjouissait particulièrement, mais le mariage était dans quelques semaines et tous les détails n'était pas réglés. Il ne tarda pas à le trouver à son bureau, et à s'installer en face de lui. Il avait l'habitude d'être ignoré par le patriarche de la famille, il ne s'offusqua donc pas de devoir attendre que celui-ci finisse de lire son document. Il espérait simplement ne pas devoir s'attarder trop longtemps. Il avait évité sa mère, c'était une bonne chose, et ses frère et soeurs ne semblaient pas présents, ce qui le soulageait. Il n'avait pas réellement l'envie de tomber nez à nez avec Niamh. Comme s'il lisait dans ses pensées, Gidéon leva les yeux. " Je ne sais pas ce qu'il s'est passé entre toi et ta soeur, mais il est important que tu règles ça avant le mariage." Bonjour à toi aussi papa hein. Castiel garda le silence, mais hocha la tête. Toute la ville étant invitée à la mascarade du double mariage, il ne fallait bien entendu pas que les jumeaux aient l'air de tirer la tronche lorsqu'ils arriveront devant l'autel. La discussion démarra enfin. Le temps sembla s'échappa, les minutes s'écoulant, deux, cinq, dix, cinquante, quatre-vingt. Gidéon parla à Castiel du déroulement du mariage, de ce qu'il attendait de lui ensuite. Leur maison, qu'il avait acheté et qui n'attendait plus que des occupants, lui faisant entrevoir son futur. Il n'était déjà pas vraiment emballé par une vie banale, un chien, une maison, des enfants, tout ça, c'était loin, et pourtant, ça avait l'air bien trop proche à son goût. Ensuite vint le sujet de la chasse. Parce qu'il ne fallait pas que le Ò Murchù lui échappe, il ne fallait pas qu'il déroge à ses obligations pour le Parti Tritons et Sirènes. Il fallait qu'il continue de venger sa soeur, qu'il continue d'alimenter cette haine qu'il ressentait pour les métamorphes.

Le temps passa lentement, puis s'accéléra, quand des cris se firent entendre, lointain, dans le hall d'entrée. Castiel, au départ, ne bougea pas vraiment. Il avait reconnu la voix de sa mère et tout ce qui la touchait de près ou de loin ne l'intéressait pas, mais son père le fixa du regard. " Tu peux aller t'en occuper, lorsque tu repartiras." C'était donc le moment de prendre congé. Attrapant sa veste, il descendit les escaliers, croisant sa mère, énervée ,dans le couloir. " La haute société ne te suffit plus, que tu passes à la vermine? Tiens la sous contrôle, pour éviter ... You know ... Un accident." Castiel fronça les sourcils, ne sachant pas vraiment de quoi sa mère, adorable mégère, parlait. C'est alors qu'il entendit l'alarme de sa voiture.

Se précipitant à l'extérieur, le jeune homme put faire face à toute la situation. " Non mais ça va pas?! Ses yeux s'agrandir sous la surprise lorsqu'il aperçut Cally, clé à mollette  à la main, devant les débris de la vitre désormais brisée de la portière avant. Sans parler du traumatisme de voir sa voiture ainsi traitée - on ne rigolait pas avec l'amour de sa vie - il ne comprenait pas ce qui prenait à la jeune femme. Avait-il dit quelque chose? Fait quelque chose? Bien sûr que oui, sans doute, mais quoi? La dernière fois qu'ils s'étaient vus, tout était parfait. Il s'approcha doucement, tout en restant à une distance respectable, juste pour éviter de se faire défigurer. On ne savait pas trop avec la Black, elle était plutôt sanguine. " Tu m'expliques ce qu'il se passe ? La dernière fois que j'ai vérifié, tu l'aimais bien cette voiture. "

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Elle n’était pas avare lorsqu’il s’agissait d’idée de vengeance, mais elle devait avouer que celle-ci elle la trouvait particulièrement parfaite ! Pendant un tout petit millième de seconde elle avait presque eu de la peine pour cette pauvre voiture qui n’avait rien demandé, et surement parce qu’il y avait surtout toute une symbolique derrière… Mais… Elle savait que ça allait bien emmerder Castiel et ça ferait sa journée ! À bien y réfléchir c’était plutôt dans sa tronche à lui qu’elle devrait écraser la clef à molette… Ouais non il y avait des témoins, ça serait un peu gênant et avec de la chance elle pourrait faire face à a reine mère et à elle, elle lui rentrerait la clef à l’intérieur de la gorge. Il parait que le meurtre est puni par la loi… Le gouvernement ne pouvait pas appliquer comme dans le film « American nightmare » qu’une nuit par an celui-ci soit légal ? Elle avait déjà une liste toute faite de ses futures victimes. Toujours plus facile à dire qu’à faire c’était une évidence, elle avait l’habitude de se battre mais de là à réellement ôter la vie de quelqu’un… Quoique génétiquement parlant elle devait avoir un gène ou deux quoi pourraient l’aider, mais ce n’était nullement dans son caractère ! Non la mort était une fin bien trop douce… La torture par contre ça c’était la meilleure option, et comme en plus elle était rancunière… Elle avait tendance à faire de la vie de certain un véritable enfer ! Et non elle n’avait rien de mieux à faire de ses journées, mais il fallait plutôt le voir comme une sorte de hobby. Certains faisaient du sport, elle, elle se contentait d’écrire le livre « Les 50 façons de pousser quelqu’un à se jeter sous un train ! ».

Dans la situation présente toute la raison avait foutu le camp, il ne lui restait plus que la colère induit par cette sensation d’avoir été trahie, c’est ainsi qu’elle le ressentait. Laissant la clef érafler la peinture de la voiture elle se dirigeait lentement mais surement vers la vitre arrière. « Non mais ça va pas?! » La réponse était non de toute évidence ! Elle ne défonçait pas les voitures, juste pour le plaisir ! Dans sa tête elle avait des réponses qui tournaient dans sa tête, tout en tas en fait, mais aucune n’arrivait réellement à se distinguer des autres. Il valait peut-être mieux revenir à un bon coup dans la tronche, un geste valait mieux que mille mots certaines fois. « Tu m'expliques ce qu'il se passe ? La dernière fois que j'ai vérifié, tu l'aimais bien cette voiture. » « C’est une blague… Une PUTAIN de grosse blague c’est ça ? » Est-ce qu’il jouait délibérément au con ou vraiment il ne voyait pas pourquoi elle était dans cet état ? Non il devait réellement se foutre de sa gueule car après tout aux dernières nouvelles il devait FORCEMENT être au courant qu’il allait se marier non ? D’ailleurs elle devait être la seule de toute cette foutue ville à ne pas le savoir ce qui la faisait se sentir encore plus idiote, et elle détestait cette sensation. Elle arma sa main et vint l’abattre sur la deuxième vitre, elle évacuait comme elle pouvait, et mieux valait une vitre que sa tête non ? « La dernière fois que j’ai vérifié tu n’étais pas fiancé… » Sa main resserra son emprise sur la clef à molette, elle avait craché le dernier mot comme s’il s’agissait de la pire insulte au monde. « Oh mais en fait a priori si mais tu n’as pas jugé utile de m’en parler… Ce tout petit détail… »

Tellement insignifiant c’est sur ! Alors forcément elle passait pour la grosse salope de service ! Elle avait un minimum de respect pour sa personne, elle avait des valeurs, des principes et là c’était comme s’il avait pris sa dignité l’avait piétiné et la lui rendait dans un jolie écrin et en plus il fallait qu’elle sourit ! « La première fois qu’on s’est vu tu m’as dit être différent de tous ses gosses de riche mais au fond tu es EXACTEMENT le même ! Tu prends les personnes pour des objets avec lesquels tu t’amuses à ton envie… Bah devine quoi certains objets se vengent et crois-moi c’est juste le commencement ! » Dit-elle en désignant la voiture avant de la pointer sur Castiel, elle sentait le métal s’enfoncer encore un peu plus dans sa main « Je t’emmerde Castiel ! Je t’emmerde toi et ta putain de famille ! ».


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Sayanel Z. Pritchard
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La vie de Castiel ces dernières semaines se résumait bien par une image précise. Celle d'un jeu de domino. Il avait, au fur et à mesure du temps, positionné ses dominos de sorte à ce qu'ils soient tous en équilibre, tous proches les uns des autres. Et le premier était tombé, entrainant dans sa chute le second, et le troisième. Une chute sans fin, qui le poussait lui aussi vers le fond. Il avait pourtant réussi, selon lui, à isoler quelques dominos dans un coin. Les mettre de côté, les préserver. Calliope et Alix. Les dominos qui ne s'effondraient pas. Ceux qui se trouvaient bien à l'abri, loin de toute l'horreur et le désespoir que devenait sa vie. Mais il ne pouvait pas espérer que rien ne viendrait jamais troubler ce bonheur factice, cette bulle imparfaite, qui avait bien trop de défauts de fabrication pour résister à tous les assauts des dominos approchant, tombant. Et petit à petit, alors qu'il voyait cette jeune femme devant lui, il réalisa qu'elle avait éclaté. Il ne savait pas comment, ni quel domino en était responsable, mais la bulle avait disparu. Peut-être avec de la chance, il pourrait en sauver un peu, mais même ça, il n'en était pas certain. Castiel avait l'impression que tout autour de lui partait en fumée. Tout avait commencé huit ans plus tôt. Pas à l'annonce de son mariage, non, Maellyan. Puis tout s'était enchaîné, aussi surement qu'inexorablement, pour en arriver à ce point fatidique, où la dernière personne qu'il voulait perdre lui échappait. Maellyan, puis Elena, son père, présent depuis le début et responsable de tant de malheurs. Puis la chute, Alix, Maellyan, Niamh, Cally. Il ne se détachait pas de sa faute, loin de là. Il commençait juste à comprendre à quel point les décisions qu'il prenait pouvaient être vitales.

Revenant à la situation, il ne dit rien, attendant que la jeune femme se décide à lui expliquer la situation. Bien entendu qu'il était largué, qu'il ne comprenait pas où il avait pu merder, parce que le fait qu'elle ne soit pas au courant pour son mariage lui semblait fou. Il avait l'habitude, ces derniers mois, de se faire arrêter dans la rue par de parfaits inconnus qui le félicitaient, qui demandait l'avancée des préparatifs. Il avait tellement la tête dans la cérémonie qu'il avait l'impression de l'avoir vécue six fois déjà, mais malgré tout, il n'avait jamais pensé le lui dire. Que ce soit consciemment, parce qu'il pensait qu'elle le savait, ou inconsciemment, car il souhaitait qu'elle le sache déjà, éviter toute engueulade, éviter toute méprise, incompréhension, trahison. Et encore une fois, tout ce qu'il pensait être la bonne attitude ne le menait qu'au conflit. La prochaine fois qu'il devrait prendre une décision, il attendait de lui de choisir exactement l'opposé de ce qu'il aurait fait, il aurait là peut-être une chance de s'en sortir sans briser l'un de ses proches.

Le triton se rendit compte qu'il fallait qu'il reprenne la parole, que s'il voulait réussir à en placer une avant qu'elle ne détruise complètement sa voiture et disparaisse. S'il la laissait partir maintenant, il savait qu'il ne la reverrait pas. " Non ce n'est pas ... " Pas ce que tu crois. Non, mauvaise phrase de départ, c'était exactement ce qu'elle pensait, il allait se marier. " Je pensais que t'étais au courant, je ne t'ai rien caché, c'est juste que l'idée même ..." Lui était insupportable. Tellement que le diplomate beau parleur Castiel Ò Murchù était incapable de finir ses phrases. Le jeune homme était de plus en plus blessé par les paroles de la jeune femme, mais comprenait plus que bien. Le problème était qu'il n'avait jamais su gérer son environnement familial couplées à ses propres envies, ses propres désirs. Ignorant la clef que tenait Cally, Castiel s'approcha d'elle, emporté par la tirade de la jeune femme. " Je ne t'ai jamais utilisé comme un objet, absolument JAMAIS. Si tu n'étais rien pour moi tu crois vraiment que j'aurais mis en péril toute la réputation de ma famille pour suivre une relation comme la notre? Je vais me marier à une femme de mon ..." Une hésitation, le mot " espèce" hésitant à sortir d'entre ses lèvres. " De mon rang, parce que c'est ce que mon père a décidé et que c'est comme ça que nous sommes élevés depuis des générations. Je ne l'ai pas choisi." Sa gorge était nouée. Il était maintenant extrêmement proche de la jeune femme, sans pour autant amorcer le moindre geste supplémentaire. " Moi je t'ai choisi toi."

Mais ce n'était pas vraiment aussi simple, ce n'était pas comme s'il vivait dans un Disney, qu'il pouvait réellement choisir. Il devait se marier, parce que s'il ne le faisait pas, elle risquait d'en payer les conséquences. Abandonner ses engagements pour une humaine, une Black, en plus? Il avait tué le père, mettre au plus bas la fille ne lui poserait pas beaucoup de problèmes.
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Ella nageait ne plein délire ! Ou mieux il s’agissait d’un cauchemar et elle allait se réveiller d’un moment à l’autre… Elle était à deux doigts de se pincer juste histoire de voir si elle ressentait quelque chose, mais elle savait que c’était totalement inutile, elle était belle et bien éveillée. « Non ce n'est pas ... » Elle partait très mal cette phrase, s’il elle finissait par ce que tu crois elle risquait de lui sauter à la gorge pour lui arracher la carotide avec les dents ! Note à elle-même : arrêter de regarder The Walking Dead, ça lui donnait de drôles d’idées parfois… « Je pensais que t'étais au courant, je ne t'ai rien caché, c'est juste que l'idée même ... » Présentement elle devait ressembler à un poisson hors de l’eau, elle se pinça l’arête du nez se demandant réellement s’il le faisait exprès ou se foutait allègrement de sa gueule ! Certes toute la ville était au courant à présent, mais déjà le genre bruit de couloir ça la gonflait au plus haut point et après de là à ce qu’elle se rencarde sur un mariage non elle n’était pas du genre madame ragot ! Et puis ce n’était pas comme s’il était fiancé depuis quelques jours, ça datait depuis bien plus longtemps non ? « Oh bah bien sûr tu n’as rien caché… Et j’étais au courant... C’est le bouquet ! Et comment je l’aurais été ? Ça t’arrange plutôt de le penser ! Si t’avais eu un tant soit peu de respect pour moi tu me l’aurais dit… » Et l’apprendre comme ça au détour d’une visite chez sa mère était encore pire ! Il lui aurait dit elle aurait encaissé le choc mais au moins il y aurait une vague d’honnêteté mais là… Il jouait la carte du mensonge par omission ce qui alimenter le moulin de sa colère. « Jamais je n’aurais couché avec toi en sachant ça ! ».

Abstraction faite surement de la première fois, en même temps vu le déroulé de la soirée… L’alcool avait fortement aidé la conclusion. « Je ne t'ai jamais utilisé comme un objet, absolument JAMAIS. Si tu n'étais rien pour moi tu crois vraiment que j'aurais mis en péril toute la réputation de ma famille pour suivre une relation comme la notre? » Dans une autre situation elle aurait apprécié d’entendre ça et aurait pu y voir quelque chose de positif mais là… Elle ne percevait que le côté insultant. Il s’était rapprochée et elle se jurait de lui envoyer la clef à la tronche si jamais il osait la toucher ou ne serait-ce que d’esquisser un mouvement vers elle « Je vais me marier à une femme de mon … De mon rang, parce que c'est ce que mon père a décidé et que c'est comme ça que nous sommes élevés depuis des générations. Je ne l'ai pas choisi. » De mieux en mieux… Il comptait la marteler encore longtemps ? Est-ce qu’il se rendait réellement compte de ce qu’il disait ou du moins de la manière dont cela pouvait être interprété surtout pour une fille comme elle ? « Moi je t'ai choisi toi. » Sa réaction fut épidermique elle ne put retenir un rire, un rire nerveux qui n’avait rien de chaleureux. « Et c’est à ce moment-là que je suis censée me jeter à ton cou et dire que je suis désolée ? » Elle arqua un sourcil avant de poursuivre « Surtout après ce que je viens d’entendre… Donc si je résume bien… Je mets la réputation de ta famille en péril… Parce que je ne sais pas ce que sont les bonnes manières ? » Premier coup contre la carrosserie « Parce que je ne suis que la fille d’une domestique qu’une simple serveuse ? » Deuxième coup sur la carrosserie « Ah oui sans oublier que nous n’avons pas le même « rang »… »

Dernier coup sur la voiture qui n’en demandait pas autant, qui résonnait encore dan stout le muscle de son bras d'ailleurs. A bien y réfléchir on revenait au moyen-âge en fait ! C’était quoi cette famille de timbrés ? Quelle idée d’imposer à ses enfants de se marier avec une personne que les parents avaient choisis ? En même temps si les gamins étaient assez idiots pour se laisser faire… Elle ne connaissait pas les tenants et les aboutissants, il était vrai, mais à ce moment précis elle n’en avait strictement rien à foutre ! Ceci dit elle n’avait jamais autant apprécié d’être une personne normale dans une famille aux revenus modestes. « Veuillez m’excuser monseigneur de ne pas être assez bien pour vous et votre famille » Elle fit une légère courbette pour accentuer cet écart de classe. Elle se mordit la lèvre inférieure « Et après tout ça je suis censée te croire sur parole et je dois penser que tu me dis la vérité… Ça va être compliqué… » Elle réduisit encore un peu plus la distance qui les séparait plongeant son regard dans le sien « Tu m’as choisi… Très bien… Prouve-le ! ».


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Castiel admettait volontiers ne pas contrôler vraiment les phrases qui sortaient de sa bouche. Parce qu'il n'avait vraiment aucune excuse mais qu'il ne voulait pas arrêter là la conversation. Il ne voulait pas s'excuser pour subir son regard, qu'elle se retourne et qu'elle s'en aille. Elle pouvait détruire tout ce qu'elle voulait, sa voiture, sa baraque, pourvu qu'elle reste là. C'était tout ce qui importait pour le moment, qu'elle l'écoute, qu'elle le croit. Il avait tendance à dire beaucoup de conneries, pour rire, pour se dédouaner, pour se sortir de situations qui le mettaient dans l'embarras mais dont il se foutait royalement. Mais là, il ne le voulait pas. Il ne voulait pas mentir, prendre la voie facile, se retrouver à inventer mille et une excuses pour reporter le combat à plus tard parce qu'il ne se sentait pas l'âme d'un battant actuellement. Il ne voulait pas que ses dominos s'effondrent mais maintenant qu'ils sont dispersés sur le sol, à attendre une réaction de sa part, il ne décevrait personne. Il fallait qu'il se batte pour ses convictions. Si son père avait pris l'intérêt de sortir de chez lui pour comprendre ce qu'il se passait, ça aurait été une autre histoire, il serait actuellement à l'intérieur, et l'aurait déjà perdue. Mais ce n'était pas le cas, pas encore. Et il fallait que ça reste ainsi. " Parce que tout le monde est au courant ! Je passe ma vie à recevoir des notes de félicitations de gens que je connais même pas, c'est pour ça que je ne pensais pas que tu ne le savais pas. J'ai jamais voulu te cacher quoique ce soit!" Sans doute sonnait-il un peu désespéré, mais c'était le truc des sentiments. Quand on les ressentait, on pouvait faire absolument l'impossible pour les conserver. Et pour quelqu'un comme Castiel, l'impossible pouvait parfois signifier mettre un peu de côté sa fierté. " Ecoute-moi au moins, c'est tout ce que je te demande."

Mais les mots ne sortaient pas comme il l'aurait voulu. C'est dans ces moments-là, importants, ces moments où il aurait fallu regarder le moindre mot pour être certain qu'il soit à la bonne place, qu'on ne s'exprime pas correctement. Mais pour sa défense, même en essayant le plus intensément, y serait-il parvenu alors qu'elle ignorait tellement de choses sur lui, sur sa famille, sur elle-même? Est-ce qu'il aurait pu mieux s'exprimer sans lui avouer de but en blanc qu'il n'était même pas à moitié humain? C'était insensé, c'était incompréhensible. La seule manière de faire passer la chose, de l'expliquer, était en se basant sur autre chose, une autre différence. Il aurait tellement voulu qu'elle comprenne, que cette fois il n'ait rien à dire et qu'elle trouve avoir l'entière connaissance de ce qu'il était. Les choses seraient beaucoup plus simples. Mais rien n'était simple, jamais. S'il avait avoué à Scylla sa nature aussi facilement, c'était qu'elle faisait partie d'un tout, du surnaturel, comme une pièce dans un immense puzzle. Si Cally en faisait également partie, elle était de l'autre côté de la barrière. Elle était de ceux qui luttaient, son sang était de celui qui luttait. Il ne pouvait pas mettre en danger les siens, il ne pouvait pas permettre de perdre un autre membre de sa famille. Alors il la laissa croire que la seule discrimination venait de son rang social, de sa fortune. Il n'avait pas vraiment le choix. " Quoi? Non bien entendu que non ! Ce n'est pas ce que je demande..." Incontrôlée, la situation dérapait. Pourtant le jeune homme persistait, on pouvait le lui reconnaitre. " Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire..." Le jeune homme essaya de ne pas ciller lorsque la clef contre la carrosserie émit un bruit sourd. " Tu crois vraiment que c'est ce que moi je pense? Malgré tout ce que je t'ai dit? Tu penses sincèrement que si je pensais valoir mieux que toi je serais en train de te parler? " Le jeune homme prit une pause. " J'en ai strictement rien à foutre du fait que tu viennes pas du même monde que moi parce que le tien je l'envie plus que tu ne voudrais bien le croire. Tu penses que c'est une super balade d'être fiancé à vingt-et-un ans, de se marier à vingt-trois et de devoir jouer le couple parfait avec une personne que tu peux pas t'encadrer? Tu penses que ça m'amuse?"

Le bruit insupportable des coups résonnant sur la voiture devinrent brutalement insupportables pour Castiel qui la lui arracha des mains. Il commençait à craquer, la rage qu'il ressentait depuis la mort de sa soeur, qu'il cachait en lui pour ne l'utiliser que lors de ses chasses ressortait, mettant son esprit à rude épreuve. D'un coup, il balança la clef sur sa propre voiture, sur l'une des rares vitres encore intactes. " Tu veux de l'aide? Peut-être qu'après t'acceptera de me croire." Les fausses courbettes et l'ironie de la jeune femme ne firent que décupler sa colère et la victime en fut sa voiture. Elle était bonne pour être changée de toute façon, les réparations lui coûteraient presque plus chères que la voiture en elle-même. D'un dernier geste, il jeta l'outil au loin. " Maintenant STOP. Tu peux pas imaginer ne serait-ce que l'espace d'une seconde à quel point tu comptes pour moi. Je ferais tout ce qui est possible pour que tu me croies." Plongeant son regard dans celui de la jeune femme, il soupira. C'était ça le hic. La frontière entre le possible et l'impossible n'était pas la même dans son monde et dans celui de la Black. " Mais je ne peux pas annuler mon mariage. Le seul moyen de le détruire, c'est de l'intérieur. " Castiel s'en voulait. Il aurait tellement aimé lui expliquer le pourquoi du comment. Mais pouvait-on vraiment l'expliquer? Sa soeur était morte après l'annulation de son mariage. On ne rompait pas tel événement sans en payer le prix.

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Elle devrait partir, se retourner et sa barrer ! Toute sa raison lui hurlait de foutre le camp de là, que ça serait beaucoup mieux pour elle, une porte de sortie en grande pompe même, idéal pour son déni… Mais il fallait qu’elle soit du genre entêtée et en conflit avec la raison, alors elle restait là à l’écouter… Enfin l’écouter d’une certaine façon… Après tout à quoi bon écouter ce qu’il allait lui dire vu qu’elle n’en croirait pas un traître mot ? C’était beaucoup plus simple de penser qu’il mentait de toute façon, ça lui évitait de se poser trop de question ! « Parce que tout le monde est au courant ! Je passe ma vie à recevoir des notes de félicitations de gens que je connais même pas, c'est pour ça que je ne pensais pas que tu ne le savais pas. J'ai jamais voulu te cacher quoique ce soit! » Dans le genre je persiste et signe il remportait la palme d’or ! Vraiment il continuait à s’enfoncer là… « Mais aux dernières nouvelles t’es pas fiancé depuis deux jours alors ARRETE DE TE FOUTRE MA GUEULE ! T’avais TOUT le loisir de me le dire et tu ne l’as jamais mais JAMAIS fait ! Alors arrête de me sortir que j’aurais dû le savoir ! Maintenant tu vas te cacher derrière quoi ? Le Père Noël ? Alors c’est quoi la vrai raison ? » Parce que à part penser que c’était tout sauf respectueux envers elle, elle ne comprenait pas, quelque chose lui échappait, était si difficile de dire la vérité ? C’est bien une qualité qu’elle avait pour le coup, enfin qualité autant que défaut parce qu’elle ne savait pas où était la limite de ce qu’il fallait dire ou non… Mais au moins elle ne cachait rien, elle disait toujours ce qu’elle pensait, ce qu’il lui passait par la tête, elle attendait au moins que l’on fasse de même avec elle.

Toute vérité n’était pas bonne à dire certes, mais mieux valait la connaitre que de vivre dans un mensonge. « Ecoute-moi au moins, c'est tout ce que je te demande. » Oui… Non… Peut-être… Il fallait qu’elle se mette d’accord sur son humeur « Je ne fais que ça t’écouter ! » C’est bien d’ailleurs pour ça qu’elle était encore là. Elle n’avait jamais été une fille du genre patiente, bien au contraire, elle préférait le tout, tout de suite plutôt que le plaisir différé, alors c’était un véritable miracle qu’elle attende une explication parce qu’au fond c’était bien ça qu’elle attendait, une véritable explication, du moins une à laquelle elle pourrait croire et se raccrocher. Quelque chose qui lui montrerait qu’elle ne pouvait s’être à ce point trompée sur le compte de Castiel et ce qu’ils avaient créé. « Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire... » Sur une échelle de un à dix, à combien était-ce pire que le ce n’est pas ce que tu crois ? Au moins un joli sept ! Elle allait lui rentrer dedans mais il fut plus rapide qu’elle à la réponse, et autant dire qu’elle ne s’attendait pas à entendre ça. On lui répétait souvent que la colère était autant un désinhibiteur que l’alcool, pouvait-elle croire en ça ? Elle avait envie d’y croire, réellement, et pourtant il y avait ce doute, le doute qu’elle s’imposait à elle-même. Il lui déroba la clef qu’elle avait dans les mains et lorsqu’à son tour il l’abattit sur la voiture elle esquissa un mouvement de recul instinctif. « Tu veux de l'aide? Peut-être qu'après t'acceptera de me croire. » Non elle y arrivait très bien toute seule et c’était bien plus amusant quand ça venait de sa personne… Enfin amusant, disons plutôt que ça avait un effet de défouloir.

« Maintenant STOP. Tu peux pas imaginer ne serait-ce que l'espace d'une seconde à quel point tu comptes pour moi. Je ferais tout ce qui est possible pour que tu me croies. » Très bien celle-là elle ne l’avait pas vu venir et elle en restait sans voix pour le coup. « Je… Je sais pas… Je sais plus… Je sais plus ce que je dois croire… » Elle se passa ses mains sur son visage, il avait réussi à ce qu’elle remette en cause son jugement, à cause du simple fait qu’il n’ait pas quitté son regard une seule seconde. Pourquoi est-ce que tout était toujours compliqué ? Pourquoi ce genre de chose n’arrivait qu’à elle ? Non mais parce que là dans le genre malchance elle raflait le gros lot ! « Mais je ne peux pas annuler mon mariage. Le seul moyen de le détruire, c'est de l'intérieur. » Elle posa ses mains sur ses hanches secouant légèrement la tête « Et je suis censée faire quoi moi ? Attendre ? » Non elle ne pourrait pas ! Si ça avait été elle qui avait dû se taper un mariage arrangé, elle aurait choppé le premier clampin qui passait sa route pour l’épouser et ainsi faire un magnifique pied de nez à ses parents. Le genre je vous emmerde je fais ce que je veux ! Elle n’aurait eu de cesse de trouver des solutions pour échapper à tout ce merdier… S’échapper… Finalement elle allait peut-être se décider à partir chez ses grands-parents comme lui proposait si souvent sa mère… Retrouver quelques temps sa Grèce natale bien loin de tout ça… « Je regrette vraiment de t’avoir piqué ta putain de montre ! ».


▲ Castiel & Cally
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Sayanel Z. Pritchard
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Castiel Ó Murchú a écrit:

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Le Ò Murchù sentait sa gorge se serrer. Les événements s'enchaînaient beaucoup trop vite, lui donnant l'impression de passer sa vie en accéléré. Tout ce à quoi il ne voulait faire face le rattrapant pour l'ensevelir. Tout ça, c'était lui, le centre, l'aimant, celui qui attirait à lui, qui ne contrôlait pas le flux qu'il provoquait, ce que ce flux provoquait en lui. Celui qui d'un coup coupait les connexions, ou souhaitait les conserver. Dans tous les cas, quelqu'un en souffrait. Il avait l'impression que quoi qu'il fasse, il heurterait quelqu'un, qu'il parle, qu'il se taise, qu'il essaie, qu'il recule. Mais plus que tout aujourd'hui, il n'avait aucune envie de faire machine arrière. Et ça lui arrivait comme une claque, comme une marque rouge sur le visage. Il ne voulait pas la voir partir, il ne pouvait pas la laisser le voir comme celui qui lui avait brisé le coeur. Il ne se le pardonnerait jamais. Mais une fois la machine lancée, il était bien dur de l'arrêter en chemin. La seule solution était la sincérité. Mais ce n'était pas celle qu'il lui offrait qui posait problème. C'était celle qu'il se donnait à lui-même. Parce que tout ce qui sortait de sa bouche, il le pensait vrai. Absolument tout. Mais comment discerner le vrai du faux alors que lui-même se voilait la face depuis des semaines? Puis il vrilla. Le ton monta du côté de la jeune femme mais du sien également. " Mais tu veux que je te dise QUOI à la fin? Que j'voulais pas te le dire? Que c'est pour ça que je me suis convaincu que tu le savais, parce que c'était bien plus facile, parce que j'avais besoin de toi et que je savais que tu partirais si tu avais su? Très bien. C'est peut-être le cas, j'en sais rien, MERDE." Le jeune homme marqua une pause. Il comprenait que quoi qu'il dise elle trouverait le moyen de se heurter, parce qu'elle était blessée, et il comprenait. Mais il ne pouvait laisser les choses ainsi. " Je suis désolé. J'aurais jamais dû croire que je réussirais à gérer, à annuler ce putain de mariage mais c'est pour ça que je t'ai rien dit. " Ses paroles étaient à peine cohérentes, mais il s'en moquait. Il aurait aimé qu'elle voit les choses comme lui, pour une fois. Mais ça ne servait à rien de rêver de ce qu'on ne pouvait atteindre, n'est-ce pas?

Castiel voulait qu'elle comprenne. Qu'il n'avait pas le choix, mais que ces dernières semaines, passées en sa compagnie, avaient été les plus belles qu'il n'ait jamais vécu. Parce qu'il n'avait rien inventé, qu'il n'avait jamais joué de rôle. Lorsqu'il était avec elle, il vivait différemment, comme quelqu'un de libre, qui prenait ses propres choix. Il avait eu l'illusion que sa vie pouvait signifier quelque chose d'autre que sa famille. Qu'il n'était pas obligé de s'enfermer dans une existence qui le répugnait d'avance. Mais plus encore. Le fait est qu'il n'avait jamais ressenti ça pour aucune femme. Ce qu'il ressentait le troublait, et lui déchirait l'âme, d'autant qu'il ne s'en rendait compte que maintenant. Et c'est de là que lui venait cette rage. Les coups qu'il donna sur sa voiture furent pour sa soeur, pour la haine qu'il dirigeait d'ordinaire lors des chasses, pour Elena, ce mariage arrangé dont il ne voulait pas, pour Maellyan qui refusait de le comprendre, d'accepter le fait qu'il ait changé et qu'il n'attendait plus de lui ce qu'il lui avait pourtant toujours donné. Pour Niamh, qu'il avait trahie, sans le vouloir. Et enfin, pour Cally. Celles qu'il n'aurait jamais voulu voir souffrir étaient les premières à subir sa vie chaotique. Le bruit du métal se tordant eut pour effet de le calmer assez pour qu'il jette l'outil loin de lui. Il était loin d'en avoir fini.

Le jeune homme vit qu'il l'avait troublée. La seule chose qu'il pouvait faire était la jouer cartes sur table. Il n'avait plus rien d'autre. Mais tout en sachant ça, il ne pouvait toujours pas lui dire l'entière vérité, et rien que ça le tuait. Il aurait aimé pouvoir le faire, lui montrer ce qu'il était, lui prouver qu'il ne pouvait rien y faire et que toute résistance était vaine, mais si elle ne partait pas en courant, rien ne garantissait sa réaction. Tout le monde ne réagissait pas comme Scylla face à la chose. " Crois simplement en tes souvenirs. Est-ce que tout ce que j'ai pu te dire ou te prouver par le passé ont eu l'air faux? Si tu arrives à trouver ne serait-ce qu'une fois où je me suis réellement foutu de toi, tu peux partir et je te retiendrais pas. Mais sinon, crois-moi que je lâcherais pas l'affaire. " Parce que pour lui, ces souvenirs comptaient. Bien plus que toute la fortune qu'il avait pu amasser par son père, bien plus que sa vie entière. La vérité était qu'il aurait pu. Lui dire " On se casse". Partir loin. Mais ça aurait été du suicide. Pointer une flèche sur la jeune femme auprès de toutes les connaissances de son père. Il doutait que son père puisse le blesser lui, mais tuer la femme qu'il aimait, comme il avait tué son père? Castiel était persuadé qu'il le pourrait. Ou s'en prendre à ses frères et soeurs, pour qu'il revienne. Il était responsable d'eux, responsables des plus jeunes, de ceux qui ne savaient pas, comme Cally. Mais il ne pouvait pas le lui expliquer. " ... " Le brun était totalement conscient qu'il ne pouvait pas le lui demander. Il était égoïste ne serait-ce que l'envisager. Il ne pouvait rien dire car il ne savait pas. Il ne savait pas ce qu'il attendait d'elle, qu'elle comprenne. Mais sans l'entière vérité, comment le pouvait-elle? C'était à n'en plus finir, une ronde sans fin, le cercle vicieux infini qui ne faisait que torturer. Il allait renoncer quand la dernière phrase de la Black lui fit l'effet d'un coup de poignard. Son poing partit heurter ce qu'il restait de la voiture avec une force telle qu'il se demanda s'il ne s'était pas ouvert dans la manoeuvre. Mais il s'en foutait. Il avait envie de la secouer, il avait envie de l'envoyer se faire foutre pour ces mots qui tournaient en boucle dans son esprit. L'alarme de la voiture reprit, stridente, le faisant redescendre sur terre. Il sortit les clés de sa poche pour l'arrêter, puis se tourna de nouveau vers Cally , le calme retrouvé. " Tu sais quoi? Moi non. J'échangerais ce qu'on a vécu pour rien au monde et tu sais pourquoi? Parce que je suis exactement ce que tu mérites. Pas plus, pas moins. Toi et moi, c'est pas une coincidence, c'est pas parce que j'étais le seul qui passait par là, parce qu'on avait un peu trop bu ou qu'on avait rien d'autre à foutre. Alors ouais, on est carrément en bordel, tous les deux, mais ça change rien. Si t'es toujours là c'est que tu le sais. " Repenant son souffle, il s'appuya brièvement contre sa voiture, observant les marques sanglantes qui glissaient sur sa peau. Avec un peu de chance, Alix pourrait y faire quelque chose. Il se releva enfin. " Je l'ai jamais fait de la bonne façon, je le sais. Mais je t'aime et je veux pas te perdre.  "

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La véritable question était qu’elle courrait derrière la vérité mais est-ce qu’elle était réellement prête à l’entendre ? Même si au plus profond de son être elle le voulait, elle voulait comprendre, trouver la logique qui lui échappait… Mais pourrait-elle réellement accepter lorsque toutes les pièces seraient en place ? Mieux valait-il ignorer ou savoir ? Mieux valait-il se contenter de spéculations ou se poser les bonnes questions ? Après sa réponse elle se dit qu’elle aurait mieux fait de ne pas le savoir et continuer de penser qu’il la prenait pour une énorme idiote ! Pourquoi ? Parce qu’elle aurait fait exactement la même chose dans la situation inverse et que ça venait de lui éclater à la figure la faisant atrocement paniquer. Comment s’en sortir en sachant que vous partiez perdant ? Parfois mieux valait esquiver la confrontation en espérant que tout restera bien à sa place bien séparé, et attendre un hypothétique miracle, parce que la personne en face de vous comptait pour vous… Au fur et à mesure elle se rendait compte qu’elle était attachée à Castiel bien lus qu’elle ne le dirait ou le voudrait. Elle qui mettait toujours un point d’honneur à bien se garder de se lier avec les autres, voilà qu’elle tombait dans le plus vieux piège du monde. « Je suis désolé. J'aurais jamais dû croire que je réussirais à gérer, à annuler ce putain de mariage mais c'est pour ça que je t'ai rien dit. » Et il s’excusait pour finir en beauté ! Maintenant si elle renchérissait c’était purement et simplement de la méchanceté gratuite ou un besoin instinctif de tout foutre ne l’air comme elle savait si bien le faire. « C’est là où tu te trompes Castiel… Je ne serais pas partie… Enfin si, pour digérer le truc, mais… ».

Elle lâchait prise, elle aurait voulu cracher son venin encore et pourtant rien ne sortait de sa bouche comme elle le voudrait… Autant rendre les armes… Elle lâcha un soupir « Ça n’aurait pas été une fin ! Et au moins je l’aurais appris de toi ! » C’était ça le plus difficile à avaler, l’apprendre par un tiers, enfin pour le coup par un foutu planning ! Admettons, elle l’aurait su de sa part, est-ce que au fond elle aurait pu faire plus que maintenant ? Elle en doutait fortement, est-ce qu’elle aurait pu gérer quoique ce soit ? Non pas le moins du monde ! Vu sa capacité à contenir ses ressentiments et son talent d’impulsivité, à un moment donné elle aurait forcément explosé à la tronche d’une pauvre victime qui n’aurait rien demandé et ça n’aurait fait qu’empirer les choses soyons logique… Ce n’était pas son monde, il ne s’agissait pas de ses codes, comment en comprendre les ficelles ? Comment trouver la solution miracle ? Pure utopie… Maintenant elle repensait à sa confrontation avec le reine mère… La seule raison pour laquelle elle s’en voulait était que ça allait retomber sur sa mère, bien qu’elle ne laisse certainement pas ça arriver ! Ceci dit elle n’irait certainement pas s’excuser non plus ! De un question de pur égo et de deux ça faisait tellement longtemps qu’elle retenait sa langue qu’elle en avait éprouvé une extrême joie, et de trois elle laissait son fils se marier pour une idéologie dépassée ? Il fallait que se fasse le roi père aussi un de ses jours, elle était sûre de se sentir libérée après… Et elle creuserait sa propre tombe comme ça, juste pour le plaisir ! Elle n‘était pas inconsciente au point de pas craindre le père Ò Murchù, il faudrait être idiot pour en pas reconnaitre qu’il dégageait quelque chose de terrifiant, elle s’en méfiait come de la peste, instinct de survie surement, mais elle ne le craignait pas pour autant.

Surement un héritage génétique de son défunt père, c’était de lui qu’elle tenait ce caractère explosif de toute façon, et puis elle avait aussi hérité de la relativité de sa mère qui faisait qu’elle comprenait à Castiel et à dire vrai ça la faisait atrocement chier d’ne arriver à cette conclusion ! « Crois simplement en tes souvenirs. » Elle aurait aimé que sa mémoire lui fasse défaut pour le coup, le genre amnésie temporaire, mais c’est comme si avec ses paroles il venait d’actionner un film projetant à sa vue les moments qu’ils avaient vécu. Non elle ne trouvait rien, tout semblait si vrai, mais est-ce qu’elle voulait s’en persuader ? Elle savait que la réponse était que tout était réel, qu’il n’y avait pas le moindre faux-semblant, elle était entière et il le lui rendait, il n’y avait pas à prétendre être quelqu’un d’autre et s’en était grisant et parfaitement terrifiant pour la jeune femme. Elle commençait à entrevoir des sentiments qu’elle s’était jurée de ne jamais ressentir, se forçant à les refouler encore et encore, ne voulant pas se perdre dans ce paysage inconnu qui n’augurait que de la souffrance, la preuve en était aujourd’hui… Elle sursauta lorsque son poing finit sa course sur la voiture après la matérialisation de son regret. D’ailleurs elle ne savait même pas elle-même qu’avait été la manœuvre de cette phrase. Surement son instinct de protection qui prenait le dessus en se disant que rien de tout ça ne serait arrivé et qu’elle s’en porterait bien mieux… Les paroles de Cas lui arrivèrent sans qu’elle n’y soit préparée, elle pensait réellement qu’il irait dans son sens et au lieu de ça il lui montrait à quel point elle se voilait la face.

« Si t'es toujours là c'est que tu le sais. » Touché et coulé ! Ceci dit ça en rendait pas les choses plus faciles mais bien au contraire ! « Je l'ai jamais fait de la bonne façon, je le sais. Mais je t'aime et je veux pas te perdre. » Et le coup de grâce ! Il y avait un arrêt sur image un retour rapide et toujours cette phrase qui tournait encore et encore. La seule chose qu’elle trouva à faire fut de décrocher une magistrale gifle à Castiel « T’as pas le droit ! Je t’interdis ! Pas maintenant pas comme ça… Putain c’est pas vrai ! » Cally se retourna les mains passant sur son visage, elle commença à faire les cents pas ne sachant tout simplement pas comment gérer ça, c’était un peu comme si elle venait de se prendre un tsunami en pleine poire. « Bordel Castiel pourquoi tu me fais ça ?! » Elle se retourna pour lui faire face « Tu peux pas me balancer ça comme ça, tu devrais me pousser à m’éloigner à ta haïr et certainement pas me pousser à exprimer ce que je ressens ! Tu fais vraiment chier ! » Elle se laissa glisser le long de la voiture jusqu’à se retrouver assise, les jambes repliées sur elle, sa tête dans ses mains.


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Castiel était le genre d'homme à faire tout ce qui lui était possible pour garder le semblant de stabilité qu'il réussissait à trouver. Mais parfois, les manières d'y parvenir faisaient plus de mal que de bien, et ce sans même qu'il ne le réalise. Sans doute y avait il en lui bien plus de son père qu'il ne voulait bien l'avouer. Mais le fait est que la vérité était sortie de sa bouche, sans même qu'il ne la connaisse avant de se l'entendre dire. Le cerveau humain était quand même quelque chose. Alors qu'il parlait, il réalisait qu'il avait agit exactement comme il le disait. Parce qu'il avait eu peur. Il avait eu peur qu'elle n'accepte pas la situation, qu'elle ne le comprenne pas comme il le fallait, et qu'elle parte. Et sa perte ... Ce serait sans doute la chose la plus dure à laquelle il aurait à faire face, et ce n'était pas peu dire. Il n'était pas le fiancé qui était arrivé à être las de sa relation et à péter un plomb juste avant le mariage en trompant sa future femme à tout va. Il était celui que l'on forçait de se marier, qui n'avait jamais réussi à éprouver de réels sentiments, ou jamais pour les bonnes personnes, jamais avoués. Jusqu'à Cally. Il tentait sa chance, le discours de la dernière tentative. Mais le moment où la Black baissa les bras fut celui où Castiel s'en voulut le plus. Peut-être qu'il s'était trompé, peut-être qu'il n'aurait pas dû avoir aussi peur de sa réaction, et elle n'avait pas tort. Mais lorsque l'on était dans sa situation, ou tout simplement comme lui, on ne réfléchissait pas ainsi. On avait peur de lui donner la parole, peur de perdre ce qu'on avait réussi à trouver. C'était sans doute égoïste et empli de non-sens mais ce n'était pas comme si ça avait été un acte réfléchi. Il avait nié tellement fort la vérité, la peur que peut-être elle ne connaissait pas, elle ne s'y intéressait pas, la peur de devoir lui être honnête et lui dire où il en était alors que même lui était largué. " Ouais ... Maintenant ça parait comme être la chose qu'il aurait fallu faire."

Est-ce que ça aurait changé quelque chose? Est-ce qu'elle aurait été blessée tout autant ? Bien entendu, mais au moins ne passait-il pas pour le pire des enfoirés. C'était ce qu'il avait l'impression d'être actuellement, il ne réussirait pas à se défendre, pas correctement. Si on regardait la situation générale, il ne comprenait déjà pas pourquoi elle était toujours là, devant lui, alors qu'elle aurait déjà dû partir loin. Il ne méritait pas tant de considération. Il avait certes toujours conscience que le fait de son mariage n'était pas de son fait, qu'il ne l'avait pas choisi et qu'il n'en voulait pas. Il n'avait pas choisi sa future femme, elle était juste une riche sirène héritière avec des parents adhérents au PTS, c'était le minimum pour son père. Non, il ne méritait pas qu'elle reste tout simplement par péché de modestie. Il avait cru pouvoir le faire, pouvoir raisonner son père. Flash info, Gidéon Ò Murchù n'était pas de ceux que l'on raisonne. N'était pas de ceux avec qui l'on parlait si ce n'était pour aller dans leur sens. Et comme étant son fils, il se devait de ne pas le décevoir, d'accéder à ses requêtes sans commentaire. D'être son digne héritier. Le futur PDG de Bray Canal 5, malgré ses études et le métier qu'il voulait exercer, marié à une blonde qu'il aurait aimé ne jamais connaître et entouré d'une tonne d'enfants, alors même qu'il n'en voulait aucun.

Castiel ne comprit pas immédiatement la raison qui l'avait poussé à dire ces mots à Cally. Ce n'était pas juste, ce n'était pas le moment, pas le temps, pas l'ambiance. Il n'aurait jamais dû le faire, mais il devait avouer que les mots sortaient bien trop vite de sa bouche, les émotions déferlant sans qu'il puisse les arrêter, le poussant à la violence, au ressentiment, à se dévoiler, alors qu'il était loin d'être de ceux qui s'épanchaient sur leurs sentiments. Mais le fait était qu'il fallait bien que l'un des deux se décide, et lui, plus encore que sa fierté, voulait qu'elle reste. C'était peut-être là tout le fond du problème, à bien y réfléchir. C'était peut-être là que le bât blessait. Il n'aurait jamais dû essayer de la faire rester. Le mieux pour elle n'était pas d'attendre un potentiel divorce, rester dans l'ombre en espérant que le triton en chef ne la voie pas, dissimulée. Il aurait dû la pousser à partir, lui prouver qu'il était loin d'être quelqu'un de bien, que les souvenirs qu'ils avaient partagés ne voulaient rien dire pour lui, même si c'était loin d'être le cas. Il aurait dû essayer de se sevrer.

La gifle qui ne tarda pas à résonner sur sa joue lui fit l'effet d'un bain glacé. Il la méritait sans doute autant que celle que lui avait administré Niamh, aussi, il ne dit rien. Il était conscient qu'elle avait raison, il le savait que ces mots n'auraient jamais dû sortir de ses pensées, qu'il n'aurait jamais dû l'exprimer. Aussi, il s'agenouilla auprès de la jeune femme. " T'as raison. Tu devrais me haïr. Parce que je suis un égoïste, parce que je veux pas que tu me détestes. Mais c'est peut-être ça le fond du problème. Ce serait plus facile si j'arrivais à faire comme si, pas vrai?" Si ça avait été le cas, ils n'en seraient pas là. Si ça avait été le cas, il aurait pu retourner dans sa monotonie, son mariage sans amour, faire comme s'il était heureux, au bras d'une femme qu'il trouvait fausse. Cependant, s'il avait pu se résigner à cette date fatidique, il ne pouvait tourner le dos à ses sentiments. Il avait trouvé une sorte de libération à les ressentir, et les laisser partir comme ça lui semblait bien trop gros. " Je peux pas te forcer à penser quoique ce soit. Je peux pas te demander de rester, mais je peux pas faire comme si je m'en foutais non plus. "

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