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 the maxi trumpet brings the freaks out to the floor + Cally&Cas

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Sayanel Z. Pritchard
Sayanel Z. Pritchard
MESSAGES : 4496
RACE : Humain
MÉTIER/ÉTUDE : Mercenaire / Vigile au DH / Chasseur de Surnaturels
the maxi trumpet brings the freaks out to the floor
Queen Club
Cally ✧ Castiel
Le Queen Club. Castiel fréquentait la boîte de nuit depuis qu'il avait seize ans, bien que cela ne soit pas très légal. Pourtant, en tant qu'Ò Murchù, il se devait d'être là où tous les adolescents de son rang se trouvaient. Même son père l'y avait encouragé. Après tout, il fallait qu'il se fasse des relations, et quoi de mieux que se torcher la gueule avec tous les gamins riches de la région ? Mais le jeune homme ne s'en plaignait pas. Il avait toujours aimé les boîtes. La musique bien trop forte, entêtante, tapant à un rythme effréné dans tout son corps, l'empêchant de penser à ce qu'il avait à faire une fois qu'il aurait fini de prendre du bon temps. Comme beaucoup d'hommes de son âge, il aimait boire, et pour être honnête, il en avait les moyens, et comme beaucoup, il aimait danser. S'agiter sur la piste avec ses amis et sentir les regards sur lui, il ne pouvait pas nier que ça lui plaisait. L'indifférence des autres à son égard, ce n'était vraiment pas pour lui. Depuis qu'il était en âge de parler, il aimait attirer l'attention. Un défaut parfois autant qu'une qualité. Et pour être totalement honnête, les boîtes de nuit étaient l'endroit idéal pour prendre du bon temps aléatoirement avec une femme qui n'était pas sa fiancée. Elle n'en savait jamais rien, les filles choisies passaient un bon moment, et lui en sortait satisfait. Tout le monde y gagnait. Ce soir, c'était ce genre de soirs. Un jeudi soir comme n'importe quel autre pour les étudiants de Bray, de l'alcool, de la musique, et une soirée qui promettait d'être mémorable. Castiel ne se vantait pas d'être hors du commun. Il avait seulement l'impression de mener une double vie : d'un côté le jeune adulte plutôt banal, le populaire, le mec un peu inconscient qui cherchait à s'amuser, qui faisait des conneries avec ses potes, qui buvait parfois jusqu'à l'inconscience, et puis de l'autre ce chasseur, ce triton impitoyable désigné pour élever sa race au rang de super puissance. Mais ce soir, il pouvait prétendre n'être rien d'autre qu'un gosse de riche ordinaire. Plutôt sympa comme jeu de rôle. Ils étaient arrivés dans la boîte vers une heure du matin, avaient passé la file comme si de rien n'était, salué le videur, déconné cinq minutes avec lui, puis étaient rentrés.

Après avoir commandé deux bouteilles et avoir commencé à boire pour se trouver plus ou moins en état d'apprécier la musique, ils s'étaient levés pour rejoindre la piste de danse. Castiel n'avait pas tardé à se trouver un amusement pour la soirée, en la personne d'une jolie rousse aux yeux bleus, qui était restée, depuis le début, le regard rivé sur lui. Aussi, il s'en était approché et avait commencé à danser avec elle. Posant ses mains sur ses hanches, il se rapprocha, pour sentir tout son corps collé contre celui de la jeune femme. C'en était presque trop simple, presque décevant. Elle se laissait faire comme si elle n'attendait que ça, et ses mouvements contre lui ne faisaient que lui prouver que c'était bien le cas. Il ne devait, par ailleurs, pas s'attendre à mieux venant du Queen Club. Si lui y allait pour passer du bon temps, c'était aussi le cas de la plupart des femmes présentes, comme celle-ci s'acharnait à le lui montrer. Tant qu'elle ne s'imaginait pas que cela irait plus loin qu'une nuit, ça lui allait plutôt bien. Mais alors qu'il dansait, son œil fut attiré par un mouvement de foule. Son champs de vision pouvant aller jusqu'au bar, il aperçut la fille de son employée de maison en pleine transaction avec un homme d'une trentaine d'années, qui s'évanouit dans a foule au bout de quelques minutes. Ce qui l'interpella fut l'objet qu'il tenait dans sa main. La putain de montre qu'elle lui avait dérobé la semaine passée. Oubliant tout de ses plans pour la soirée, et ne prenant même pas la peine de parler à la rousse dont il ne connaissait même pas le prénom, il se dirigea vers la brune.

S'accoudant au bar, faisant signe à Aëllys, une des barmaid qu'il connaissait, ma foi, plutôt bien, de lui servir un whisky, il tourna la tête vers la jeune femme qu'il avait rejoint. «  Alors, maintenant, nous avons deux solutions. Soit tu me donnes l'argent que tu viens de te faire grâce à la montre que tu m'as volé, soit je les récupère de toute manière par mes propres moyens. » Prenant une pause, il saisit le verre qui venait d'arriver pour en boire une gorgée. «  Je te préviens tout de suite, la seconde option ne te plaira pas. » Utiliser la force … Il pourrait. Mais il avait cette espèce de répugnance à brutaliser les gens qui ne l'avaient pas expressément demandé. Il préférait de loin la manipulation … Comme quoi, on était jamais à l'abri de voir surgir notre double vie dans un moment totalement inattendu. « Je ne sais pas pour qui tu te prends, et j'en ai pas grand chose à foutre que t'aies besoin d'argent, tu peux toucher à ce que tu veux chez les autres, mais mes affaires sont plus ou moins sacrées. Touche les encore une fois, et même si j'apprécie ta mère, elle ne mettra plus un pied chez nous. Ce serait terrible pour elle, t'imagines? Virée parce que sa fille sait pas garder ses mains dans ses poches.» Castiel perdait rarement son calme. Il était persuadé que s'énerver, dans certaines situations, était contre productif. Mais les menaces, c'était une autre affaire.
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the maxi trumpet brings the freaks out to the floor
Queen Club
Cally ✧ Castiel
14h16 Perchée sur un tabouret de la salle de repos Cally s’amusait à le faire tourner encore et encore et encore, jusqu’à ce que sa tête ne lui tourne. C’était un jeu tout ce qu’il y avait de plus idiot et qui élevait son âge mental à environ cinq ans, mais lorsque l’on s’ennuyait, tout était prétexte à passer le temps… Et celui-ci s’évertuait à vous montrer une étrange théorie selon laquelle plus vous regardiez une horloge et plus lentement il passait. Invention pur et simple de l’esprit humain pour sûr, mais qui valait l’intérêt de la communauté ! Poussant un long soupir elle descendit finalement du tabouret qui n’avait plus du tout aucun attrait d’un seul coup. Son téléphone vibra dans la poche arrière de son jean, découvrant le message plous qu’intéressant, un large sourire vint de greffer sur son visage. Finalement la journée allait mieux finir qu’elle n’avait commencé… « CALLY ?! » « Eh merde ! » Il fallait peut-être penser à retourner travailler à un moment « Tu penses qu’on te paye à rester en salle de repos ? » « Ah non… Je ne le pense pas j’en suis sûre ! » Elle retourna à son manager un sourire des plus sarcastiques avant de se mettre devant la caisse pour prendre la commande d’un client. Vous connaissez le syndrome de l’épaulette ? C’est le mec qui sous prétexte qu’il a quelques responsabilités se prend pour dieu et cher à acquérir toujours plus de pouvoir, et si en plus vous aviez le malheur de le renvoyer dans ses vingt-deux mètres en refusant son invitation à dîner… Il essayait par tous les moyens de faire chuter votre ego et vous prenez pour la pire des andouilles… Il essayait seulement, parce qu’en face il y avait Cally et dans le genre je ne me laisse pas faire et je rétorque elle était dans le top 50…

00h56 Perchée sur son talon, accrochée au bras de James, elle salua le videur avant d’entrer au Queen Club. C’était LE club par excellence, toujours de la bonne musique, toujours plein à craquer et surtout l’endroit où ils faisaient les meilleurs cocktails ! « T’as besoin de moi ou… » Cally leva les yeux au ciel « Je suis une grande fille j’arrive même à faire mes lacets… Je vais m’en sortir ! » James lui ébouriffa les cheveux, comme on le faisait à une gamine de cinq ans ! Cally le frappa sur l’épaule ce qui eut pour effet de plus lui faire mal à elle qu’à lui, la relation typiquement fraternelle ! Grimpant sur un tabouret elle commanda un Long Island, avant que son acheteur n’arrive quelques minutes plus tard. Le principe même c’était elle se foutait royalement du nom, elle n’avait nullement envie d’entendre les complaintes sur la difficulté de la vie, elle donnait l’objet et en recevait la récompense attitrée. Elle était très douée dans la trouvaille d’objet souhaité, et sinon elle arrivait toujours à refourguer ce qu’elle volait. Après tout elle faisait es tarifs très attractifs sur des produits de grand luxe. Déposant la montre sur le comptoir elle attrapa l’enveloppe, retira les billets à l’intérieur pour les mettre dans le lieu le plus sûr au monde : son soutien-gorge. Elle avait dû être stripteaseuse dans une vie antérieure… Se redressant avec fierté elle attrapa la paille de son cocktail entre ses dents savourant quelques gorgées de sa délicieuse boisson. « Alors, maintenant, nous avons deux solutions. Soit tu me donnes l'argent que tu viens de te faire grâce à la montre que tu m'as volé, soit je les récupère de toute manière par mes propres moyens. »

Une seconde et demi plus tôt et elle aurait avalé de travers ! Non amis et puis quoi encore ? Il ne voulait pas non plus qu’elle lui cire les pompes et repasse son linge ? « Je te préviens tout de suite, la seconde option ne te plaira pas. » Ouh elle en avait des frissons d’angoisse d’un coup, ce qui se veut totalement vu le mouvement reflexe de ses yeux signifiant allègrement « je suis morte de trouille si tu savais » ! « Je ne sais pas pour qui tu te prends, et j'en ai pas grand-chose à foutre que t'aies besoin d'argent, tu peux toucher à ce que tu veux chez les autres, mais mes affaires sont plus ou moins sacrées. Touche les encore une fois, et même si j'apprécie ta mère, elle ne mettra plus un pied chez nous. Ce serait terrible pour elle, t'imagines? Virée parce que sa fille sait pas garder ses mains dans ses poches. » Et c’est à ce moment-là qu’elle tourna les yeux vers son interlocuteur qu’elle avait jusque-là allègrement ignoré… « Eh merde ! » Oui c’était le cas de le penser. Autant elle, sincèrement elle ne craignait pas une seconde pour sa personne, elle arriverait à trouver une échappatoire, amis alors qu’on ramène sa mère sur le tapis… Là ce n’était réellement pas la bonne méthode ! « Je vais me permettre une légère critique, quand on veut récupérer quelque chose de quelqu’un on évite de lui balancer des menaces bidon, enfin je dis ça pour toi, c’est vrai que tu ne dois pas avoir l’habitude d’entrer en communication avec des personnes qui ne sont pas de ton espèce, mais tu vas voir essaye avec un s’il te plait ça marche pas mal ! » Elle était à deux doigts de rajouter un connard pour la forme.

« Sinon t’as l’option trois aussi, t’es un grand garçon, tu prends tes jambes et tu vas récupérer ta foutue montre ! » Elle afficha un magnifique sourire « Oh et j’oubliais le plus important… » Elle attrapa son verre pour le lui renverser dessus « Oup's! C'est entendre parler de ma mère, ça provoque chez moi des réactions vraiment... Spontanées! ». Bon si on résume elle avait piqué une montre elle venait de se faire attraper en flagrant délit de revente et elle venait tout bonnement de ne même pas essayer de nier une seule seconde, sans compter qu’elle venait de renverser son verre sur le fils des patrons de sa mère, qui allait lui mettre les tripes à l’air si jamais elle avait vent ne serait-ce que d’une rumeur sur elle… Easy comme situation…
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Cally ✧ Castiel
La soirée avait pourtant plutôt bien commencé. De l'alcool, une piste de danse bondée et une future conquête qui n'attendait que lui. Il n'aurait sans doute pas pu rêver mieux, même s'il l'avait voulu. Une soirée digne des meilleures, comme il avait l'habitude d'en faire. Tous ses amis étaient là, ensemble ou séparés, à la recherche d'un verre ou d'une personne en particulier, et lui était au milieu, comme toujours. La solitude n'avait jamais été son truc de toute manière. Les grandes marches en solitaire pour réfléchir au pourquoi du comment de sa vie ? Très peu pour lui. S'il n'était pas entouré, il s'ennuyait très vite. Mais malgré un commencement sur les chapeaux de roue, il fallait bien avouer la suite laissait à désirer. Ce n'était pas tant le fait de croiser celle qui lui avait pris sa montre, ni même le fait qu'elle avait disparu. Après tout, ce n'était pas vraiment son seul objet de valeur, et il n'avait strictement rien de sentimental. Elle lui aurait volé la chaîne qu'il avait autour du cou, sans doute l'aurait-il étripé, littéralement, pour la forme, tant il y tenait. Mais là … Une montre comme il en avait deux autres, toutes identiques. Pourtant, le fait même qu'on lui dérobe quelque chose avait de quoi lui mettre les nerfs en pelote. S'il n'était pas directement allé vers l'homme en question, c'était parce que lui, contrairement à la jeune femme qui semblait bien fière de son affaire, était tout à fait honnête, ou presque. Après tout, racheter un objet volé n'était pas non plus un grand crime. Celui qui accuserait le racheteur plutôt que le voleur serait sans doute bien stupide. Plus la jeune femme parlait, plus il avait la conviction, cependant, qu'il la détestait. Plus que ça, sans doute, il la trouvait complètement ridicule, à croire qu'elle pouvait tout se permettre et faire n'importe quoi en le mettant sur le compte d'une attitude pseudo-rebelle qui n'avait strictement aucune raison d'être dans cette situation. D'ordinaire, il aurait été amusé par cette femme, mais pas aujourd'hui. Non, actuellement, il avait seulement envie de lui mettre son poing dans la figure, chose qui semblait acceptable lorsque l'on se trouvait en présence d'un autre être humain masculin, mais qui n'avait plus de raison d'être du point de vue de la société lorsqu'un homme s'en prenait à une femme. Dommage.

Castiel se contenta, au départ, de sourire face à son attitude, sourire qui n'avait pourtant rien d'amical mais était simplement la traduction du mépris qu'il ressentait pour les gens de son espèce, comme elle le disait si bien. Il était vrai que, si la population ne possédant pas ses richesses n'avaient rien de différente avec lui, celle des escrocs et des délinquants de rue, par contre, avait tendance à recevoir de sa part une profonde haine. «  Il ne me semble pourtant pas t'avoir entendu me dire merci quand tu m'as piqué ma montre. C'est étrange de recevoir des leçons de politesse d'une personne incapable de les appliquer elle-même. Il est pourtant clair que pour critiquer, il faut être irréprochable. Ne me dis pas que ton éducation a été si mauvaise que personne ne t'as appris que voler, c'était mal. Remarque, vu l'homme qu'était ton père, ça m'étonne qu'à moitié. Un peu décevant pour l'autre partie de la famille par contre.» S'il gardait son calme en apparence, ses mots commençaient largement à dépasser ses attentes, et il s'en serait presque mordu la lèvre. Mais le comportement qu'il réservait d'ordinaire à Elena était ressorti, et le ressentiment qu'il avait pour le père Black ainsi que pour tous ceux qui s'amusaient à chasser les êtres de l'eau pour le compte des djinns et autres fées n'aidait en rien. Il y avait un double tranchant au fait d'être considéré comme l'Elu de son espèce, à savoir connaître tous les petits secrets de ceux qui s'entêtaient à les cacher. Alors, pour résumer, il commençait à devenir un parfait connard.

Mais son sentiment, déjà plutôt faible, de culpabilité disparut totalement lorsqu'il se reçut la substance sucrée et collante sur le t-shirt. Loin d'être vexé, il se mit à rire, avant de récupérer son verre et d'en boire à nouveau. « Je crois qu'on s'est tout dit, je ne voudrais pas avoir l'air de « balancer des menaces bidons » comme tu dis, alors je préfère que tu juges de leur véracité par toi-même demain matin. Estime-toi heureuse que mon père ne soit pas mis au courant, je lui fais le cadeau de pouvoir se retrouver du boulot après avoir bossé pour nous. » Ce qui aurait été loin d'être le cas venant de son père, qui aurait insisté pour que plus personne ne l'embauche. Mais après tout, la Black n'était qu'un dommage collatéral de la connerie improbable de sa fille. «  Oh … Et tu dois avoir soif après avoir vidé ton verre, laisse-moi t'aider. » Si tôt ces mots prononcés, il lui rendit sa précédente gentillesse en déversant tout le contenu de son verre sur le torse de la jeune femme, où se trouvait les billets, du moins d'après ce qu'il avait vu précédemment. Avec un peu de chance, ils étaient bons pour la poubelle. Perdre de l'argent n'était pas spécialement un problème pour lui, empêcher la fille de son employée de maison de les utiliser valait beaucoup plus cher.  « Finalement il y avait une quatrième solution. Autant réfléchir à deux fois avant de souffler dans les bronches de ceux qui t'emploies. Et si ça ne te suffit pas, dis-toi que je peux faire de ta vie un enfer juste en ouvrant la bouche. Crois-moi tu ne veux pas me tester. Sur ce, j'ai une montre à récupérer, et une soirée à sauver, tu m'excuseras de ne pas trouver ta compagnie appréciable. »
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the maxi trumpet brings the freaks out to the floor
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Cally ✧ Castiel
Ils n’étaient définitivement pas du même monde, et cette situation lui démontrait à quel point elle avait raison au sujet de la classe sociale désignée comme « riche ». Pas un pour rattraper l’autre, tellement identique et si suffisant… « Il ne me semble pourtant pas t'avoir entendu me dire merci quand tu m'as piqué ma montre. » Il manquerait plus que ça ! « C'est étrange de recevoir des leçons de politesse d'une personne incapable de les appliquer elle-même. » Normal, elle n’aimait pas les règles ! «  Il est pourtant clair que pour critiquer, il faut être irréprochable. Ne me dis pas que ton éducation a été si mauvaise que personne ne t'as appris que voler, c'était mal. » Ah si elle le savait, mais pour elle avait enfin trouver quelque chose pour lequel elle était douée et l’on comptait lui enlever son talent ? C’était du gâchis en fait ! Elle exerçait son talent pour son plaisir et celui des autres, elle ne pouvait le reléguer au rang secondaire… « Remarque, vu l'homme qu'était ton père, ça m'étonne qu'à moitié. Un peu décevant pour l'autre partie de la famille par contre. » Elle arqua un sourcil, qu’est-ce que son père avait à voir dans cette histoire ? Et d’ailleurs comment il le connaissait ? Il était mort depuis bien longtemps… D’accord il piquait sa curiosité au vif et cela avait pour effet de l’agacer de plus belle. « Ah bah non je suis une fille sans éducation moi ! Je fais partie du bas peuple, comment pourrais-je avoir connaissance des subtilités sociales ? S’il vous plait monseigneur continuait à m’éclairer de vos si brillantes lumières… » Sarcastique elle ? Non point du tout… Ce n’était pas comme si ce mot pouvait être son deuxième prénom…

Elle n’entrerait pas dans le débat de son paternel, non… Un autre jour peut-être… Non elle n’aurait aucune confiance de ce qui pourrait bien sortir de la bouche du jeune homme ! Garder son calme, faire comme si tout cela glissait sur elle tel de l’eau sur un rocher… Un rocher qu’elle allait lui foutre en pleine poire ! Allez on se remémore les cassettes de yoga que sa mère passait en boucle afin de garder son sang-froid… Autant rien ne l’atteignait mais alors on ne touchait pas à sa famille, c’était sa plus grosse faille il fallait être honnête, et alors quand un étranger en plus en parlait comme s’il connaissait tout ce petit monde… C’était le pire ! « Je crois qu'on s'est tout dit, je ne voudrais pas avoir l'air de « balancer des menaces bidons » comme tu dis, alors je préfère que tu juges de leur véracité par toi-même demain matin. Estime-toi heureuse que mon père ne soit pas mis au courant, je lui fais le cadeau de pouvoir se retrouver du boulot après avoir bossé pour nous. » Elle fit mine de s’éventer avec sa main, comme pour anticiper un malaise « Monseigneur est tellement bon avec moi, quelle chance j’ai ! » Elle aurait dû faire du théâtre en fait ! C’était peut-être une idée à creuser… Juste pour voir la tronche de sa mère si elle lui annonçait sa nouvelle carrière, cela valait le coup de la garder en tête ! Alors oui elle se foutait royalement de sa gueule mais c’est lui qui avait ouvert les hostilités en l’agressant ! Certes ele lui avait piqué s amontre… Mais ce n’eétait pas comme s’il n’en avait pas d’autres !

Et puis surtout ce n’était a non plus comme s’il n’avait pas les moyens de s’en racheter une… Il pourrait même racheter la marque Rolex ! Pour une montre qui… De toute façon son attitude l’agaçait il l’avait mérité on en parlait plus ! « Oh … Et tu dois avoir soif après avoir vidé ton verre, laisse-moi t'aider. » Un énorme panneau danger venait de s’allumer à l’intérieur de sa tête, ça sentait le calcaire cette histoire, avec un soupçon de whisky en fait ! Elle poussa un léger cri avec la fraîcheur du liquide sur sa peau, descendant allègrement dans son décolleté. « Finalement il y avait une quatrième solution. » Le mot bâtard venait naturellement à l’esprit ! Les billets, bordel LES BILLETS ! Avec de la chance ils ne serait et pas tous ruinés… Au pire ils serviraient pour acheter les boissons de sa prochaine soirée, il y avait une épicerie où ils allaient tous et soyons honnête vu le blanchiment qu’ils faisaient, des billets imbibés de whisky ça ne les dérangerait nullement ! «  Autant réfléchir à deux fois avant de souffler dans les bronches de ceux qui t'emploies. » La blague ! Genre c’est lui qui payait maintenant ? Et puis elle n’était qu’en extra ! Non mais le melon du gars ! « Et si ça ne te suffit pas, dis-toi que je peux faire de ta vie un enfer juste en ouvrant la bouche. Crois-moi tu ne veux pas me tester. » C’était presque un défi qu’il lui lançait où elle rêvait ? Il pensait pouvoir être pire qu’elle ? Pourquoi pas… Elle aussi avait de quoi répondre et surtout une imagination débordante… « Sur ce, j'ai une montre à récupérer, et une soirée à sauver, tu m'excuseras de ne pas trouver ta compagnie appréciable.  » Elle esquissa un sourire en remontant ses cheveux en un chignon approximatif pour éviter qu’ils s’imprègnent de l’odeur de l’alcool.

C’était à son tour de jouer, elle commença par attraper des serviettes en papier à proximité histoire d’éponger soigneusement son décolleté, pus elle s’approcha du jeune homme un instant, soutenant son regard, elle eut un léger rire et s’écarta. « J’ai une dernière question… » Elle commença à reculer légèrement « Tu comptes me faire vivre un enfer avec ou sans ta voiture ? » Avec un regard triomphant elle agita les clefs qu’elle venait de récupérer avec délicatesse sous son nez. C’était encore mieux qu’une montre ça non ?

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Cally ✧ Castiel
Castiel ne savait pas vraiment pourquoi il s'entêtait. De toute évidence, la jeune femme à ses côtés restaient campée sur ses positions, et haïr les plus riches par dégoût d'être née du mauvais côté de la barrière était de loin bien plus simple que d'admettre ses torts. Il aurait pu écrire un bouquin de la taille de la Bible s'il avait dû retranscrire toutes les fois où il était tombé sur quelqu'un comme elle, incapable de voir la vérité en face et préférer se cacher derrière une prétendue injustice qui n'existait que dans leur esprit. Castiel n'avait jamais rien eu contre ceux qui n'avaient pas eu la « chance » de naître dans une famille comme la sienne. Une chance … Ce n'était pas vraiment comme cela qu'il l'appellerait, après tout, l'argent était appréciable, la vie de tous les jours beaucoup moins. S'il devait donner son avis, ils avaient sans doute échappé au pire en ne possédant pas la fortune de la moitié de l'Irlande. Mais quoi qu'il en soit, il était loin de juger ces gens-là, on ne choisissait pas sa famille, c'était un fait avéré, et l'endroit où l'on naissait avait fortement tendance à dicter tout le reste de notre vie. Non, c'était loin d'être la raison qui le poussait à se défendre devant cette fille. « Le « bas peuple » n'a rien à voir là-dedans. La connerie, à la limite oui, mais ça, tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. Au lieu de croire que t'es injustement traitée, ouvre les yeux. Ta mère bosse pour nous depuis des années et personnellement, j'ai jamais eu à me plaindre. C'est pas le cas d'autres habitants de la maison mais ça ne me concerne pas. Tu viens deux fois et tu décides que foutre en l'air la vie de ta mère semble être une bonne idée. Alors je ne fais que t'appuyer dans ce sens. Elle sera tellement fière de toi. T'inquiète pas, je serais totalement honnête. Par contre je garantis pas la bonne entente à la maison, le chômage c'est pas génial. »

Même s'il était sur le point de partir, le triton n'hésita qu'un quart de seconde avant de verser le contenu de son verre sur la jeune femme. Ce n'était pas vraiment la meilleure chose à faire, mais ça avait pour mérite de calmer ses nerfs après s'être reçu le sien sur le t-shirt. Ils avaient tout bonnement l'air ridicules tous les deux, et les gens autour commençaient à les regarder tantôt amusés, tantôt hautains. Lorsque la brune s'approcha de lui – brune dont il ne connaissait d'ailleurs toujours pas le prénom, mais c'était loin d'être sa préoccupation première pour le moment , il fit un effort considérable pour ne pas reculer, espèce de fierté masculine mal placée, sans doute. Après réflexion, il aurait peut-être dû la mettre de côté, ses clés s'agitant sous son nez sans qu'il ne puisse rien y faire. «  T'es vraiment qu'une ... » Trainée, le mot qu'il s'apprêtait à dire était trainée. Mais avant qu'il sorte de sa bouche, il eût une autre idée. Une mauvaise idée, sans aucun doute, mais il était trop alcoolisé et trop agacé pour y réfléchir réellement.

D'un geste brusque et sans lui laisser le temps de réagir, il attrapa la main qui ne tenait pas ce qu'elle lui avait volé, pour la tirer sur la piste de danse. «  Danse avec moi. » Son ton était plutôt brusque et quelque peu menaçant. Il savait qu'elle allait se débattre et il n'aurait sans doute pas énormément de temps, alors il profita des quelques secondes de surprise qu'il avait pu glaner pour s'approcher de l'oreille de la Black. Et il commença à chanter. Il avait toujours su que son chant avait quelque chose de spécial. Avant même qu'il en comprenne le pouvoir, il avait pu remarquer qu'une certaine intonation et certaines notes rendaient son public bien trop admiratif de ses prouesses. Il fallut d'une fois de trop pour qu'il comprennent que cela n'avait rien de normal. Il chantait pour un spectacle au lycée, et la fille qu'il aimait, ou du moins qu'il pensait aimer était au premier rang. Elle n'avait jamais voulu spécialement de lui, était déjà prise et il n'avait jamais eu ses chances. Pourtant, alors qu'il chantait, son esprit dirigé vers elle, elle s'était littéralement jetée sur lui, sans réussir, plus tard, à expliquer son geste. A partir de ce moment-là, il n'était plus remonté sur une scène. D'après son père, son pouvoir devait être conservé pour ses chasses : on utilisait pas une telle aptitude pour tourner les situations du quotidien à son avantage. Mais il s'en foutait. Que son paternel approuve ou pas, il commençait à en avoir marre de cette demoiselle qui pensait avoir tous les droits et que rien ne pouvait l'atteindre. Il avait de quoi faire également. Et il n'était pas trop sûr de lui quand il la mettait en garde un peu plus tôt. Même s'il rêvait de l'humilier, Castiel se retint, se contentant de lui imposer l'idée qu'elle devait à tout prix lui rendre les clés qu'elle venait de lui prendre, et que plus rien de ce qu'il possédait ne l'intéressait. Il n'était pas convaincu que ce fait là durerait plus de la soirée, mais étant donné qu'il ne comptait ni la revoir, ni même laisser la possibilité à elle ou à sa famille d'entrer de nouveau dans leur maison, cela n'avait pas tellement d'importance.
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L’incompréhension classique entre deux personnes ne venant définitivement pas du même monde ! Ce n’était pas un cliché que de dire cela, il s’agissait d’une simple constatation, pour une fois que les dires ne dépassaient pas la réalité, bien au contraire… On n’était même en dessous de la croyance populaire ! Il n’y avait rien d’étonnant dans ce fait, effectivement, chacun avait son éducation, et sa façon de voir les choses, chacun avait ses manières et surtout ses centres d’intérêts, sa perception du monde, des autres. Cally n’avait pas été élevée avec un sentiment de toute-puissance et d’être supérieure aux autres, elle n’avait pas la classe sociale répondait à ce critère ! « Le « bas peuple » n'a rien à voir là-dedans. La connerie, à la limite oui, mais ça, tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. » Elle allait la lui balancer à la tronche sa connerie aussi ! « Au lieu de croire que t'es injustement traitée, ouvre les yeux. Ta mère bosse pour nous depuis des années et personnellement, j'ai jamais eu à me plaindre. C'est pas le cas d'autres habitants de la maison mais ça ne me concerne pas. » C’était normal sa mère avait toujours fait un travail exemplaire bien que certains s’amusaient à la rabaisser pour elle ne savait quelles raisons ! Cally dans sa grande théorie du complot avait son hypothèse, Madame était jalouse et Monsieur s’était pris une veste… Oui cela faisait très Dallas comme hypothèse, mais elle lui plaisait ! Elle n’en avait pas parlé avec sa mère, parce dès lors qu’elle ramenait les employeurs de celle-ci sur le tapis, il y avait comme un blocage… Elle lui cachait quelque chose elle en était sûre, la question était : quoi ?

« Tu viens deux fois et tu décides que foutre en l'air la vie de ta mère semble être une bonne idée. Alors je ne fais que t'appuyer dans ce sens. Elle sera tellement fière de toi. T'inquiète pas, je serais totalement honnête. Par contre je garantis pas la bonne entente à la maison, le chômage c'est pas génial » Cally ne put réprimer un sourire « Je suis touchée par tant de considération pour moi et surtout ma mère… Monseigneur est trop bon ! » Elles étaient toutes les deux depuis quelques années et à dire vrai elles ne s’en sortaient pas trop mal… Certes Cally déviait un peu du droit chemin que sa mère voulait pour elle, et si jamais son interlocuteur mettait ses menaces à exécution elle allait lui passer un de ces savon… Elle allait la lapider sur la voie publique sûrement ! Avec le fameux « Mais qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ! » avant de poursuivre avec le « Je ne t’ai pas éduqué comme ça j’ai honte ! »… Ouais elle allait être obligée de le tuer en fait pour être sûre qu’il ne dise rien ! « T'es vraiment qu'une ... » Ah les mecs et leur si précieuse voiture… « Oh oui finis ta phrase pour moi je meure d’envie d’entendre ce compliment à la bordure de tes lèvres ! » Instinct maso ? Instinct maso ! « Danse avec moi. » « Pardon ?! Non mais NON ! » Il fallait crier à la rébellion ! Et même en essayant de dégager sa main, elle n’arriva à rien. Celle-là elle ne l’avait pas vu venir le moins du monde ! Autant les insultes tout ça elle s’y attendait, elle aurait parié sur le coup du je te regarde avec un regard de super méchant proférant des menaces toutes plus farfelues les unes que les autres, mais ça… Elle lui accordait l’effet de surprise.

Et puis il y eut cette envie, ce besoin irrépressible, elle qui était triomphante de son coup de maître, elle devait impérativement lui rendre ses clefs. Elle remit adroitement les clefs où elle les avait prises, persuadée que s’était la meilleure chose à faire… Après tout si cela pouvait éviter qu’il ne balance tout, elle devait le faire, pour sa mère du moins, elle, elle savait déjà qu’elle irait pourrir en enfer de toute façon. Elle se sentit presque soulagée une fois qu’elle n’eut plus les clefs en sa possession, étrange sensation… Qui fut chassée par une autre, bien moins agréable… L’effet de l’alcool ? Ou des stroboscopes peut-être ? Elle se sentait comme vaseuse, jusqu’à ce qu’elle vacille quelque peu, elle se rattrapa à la seule chose à proximité de sa personne, les bras du prince doré devant elle. Finalement il y avait peut-être une justice divine qui allait lui faire payer tous ces méfaits ? Le poids de la culpabilité de ses actes retombant lourdement sur ses épaules… Non ça sonnait faux, mais c’est exactement ce que lui dirait sa mère ! « Je… Euhm… Désolée ! ».

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La conversation devenait vraiment ridicule. Castiel ne pouvait pas nier qu'il y était pour quelque chose, après tout, si l'on commençait les menaces, on ne pouvait pas aller beaucoup plus loin sans les mettre à exécution. Comme son père le lui avait toujours dit, « si tu décides de parler, assure-toi que tout ce que tu diras devras être vrai. » Menacer sans agir, c'était comme lancer une pierre dans un cours d'eau, ça n'avait aucune utilité. Mais que pouvait-il faire dans une boîte de nuit, en ayant bu bien trop d'alcool pour espérer pouvoir prendre le volant avant la levée du jour ? Il aurait pu se contenter de tourner les talons, partir, laisser la jeune femme dans la croyance que tout ce qui lui arrivait était d'une injustice sans nom et que si elle volait, c'était pour son bien et celui de sa famille. Mais non, il n'était pas comme ça. Il n'était pas sage, mature seulement quand il s'en sentait le cœur, et il avait bien trop de fierté pour qu'elle gagne. Parce que c'était là la question. Leurs paroles, leurs jeux, c'était un combat. Celui qui faiblirait serait celui qui perdrait, et il ne pouvait pas se le permettre, pas devant une humaine qui, dans son inconscience, se croyait tout permis. Aussi, il continuait. Et s'il se trouvait être aussi énervé le lendemain qu'il l'était actuellement, ce ne serait pas des menaces en l'air, il pouvait le lui affirmer. Mais comment le prouver, pour qu'elle fasse demi-tour dans ses mots, dans l'espoir de sauver le boulot de sa mère ? En fin de compte, il était peut-être aussi sadique que son père, à vouloir que tout aille dans son sens et à aimer voir les autres renoncer à leurs principes, vaincus par ce qu'il pouvait bien dire. Peut-être que la différence qu'il mettait un point d'honneur à appuyer n'était pas réelle, qui sait ? C'est cette pensée qui le fit garder le silence. Il ne voulait pas avoir tant de ressemblances avec celui qu'il exécrait. Ses pensées n'avaient, maintenant, plus de réel rapport avec la jeune femme, mais avec ce qu'il se refusait à penser la plupart du temps. L'alcool avait cet effet traître, de nous rappeler ce que nous voulons à tout prix oublier. Et sa façon de l'appeler «  Monseigneur » c'est exactement comme cela qu'il aurait décrit son père. La brune avait réussi là où tant d'autres avaient échoué, à savoir, le mettre en rogne. Il était plutôt serein, en règle général, pas du style sanguin, du moins, il évitait de le montrer, sachant pertinemment la plaie que cela pouvait être pour les autres. Le vol passait encore. La voir revendre ses affaires un peu moins. Mais qu'elle en soit fière ? Il ne pouvait pas le tolérer.

Elle se foutait de lui allègrement. Castiel espérait sincèrement qu'en son for intérieur, elle se rendait compte qu'elle signait la sentence de sa mère. Parce qu'après tout, il n'était qu'un gosse de riche. A qui l'on avait donné des responsabilités bien trop lourdes pour ses épaules, qui devait semer la mort sur son passage, la vengeance sur sa route, mais qui, dans des soirées comme celle-ci, n'était plus qu'un gamin à qui l'on ne permettait pas assez souvent d'être celui qu'il aurait dû être toute sa vie. Peut-être qu'il n'aurait pas agi de la sorte s'il avait pu se créer une identité normale, des passions banales et une vie ordinaire. Mais là, il avait seulement envie de faire payer à quelqu'un ce qu'il ne pourrait jamais faire payer à son père. Pas de chance que ça tombe sur la jeune femme, qui, pourtant , était exécrable au possible. Serrant les dents, le triton s'empêcha de finir sa phrase. S'il avait envie de l'insulter, de la traiter de tous les noms qui lui passaient par la tête ? Bien entendu. Mais ça ne servirait pas son cas. Alors il l'ignora, se contentant de l'amener au centre de la piste. Il avait de la chance que personne ne se sente l'âme d'un chevalier servant ce soir, et que personne n'ait eu le bon sens – ou du moins le sens – de penser qu'il aurait pu abuser de sa présence. Quiconque aurait pu totalement se méprendre en voyant la jeune femme tenter de se débattre, mais sans doute qu'ils pensaient tous qu'il ne s'agissait que d'une querelle de couple depuis le début. Et la psychologie lui avait appris depuis longtemps que l'individu était beaucoup moins apte à porter secours à autrui s'il se trouvait en meute.

Sa chanson eut exactement l'effet escompté sur la Black. Il aurait presque eut un sourire triomphant s'il n'avait pas su se contrôler. Elle lui rendit ses clés, encore sous l'emprise du chant. Il allait tourner les talons, ayant obtenu ce qu'il désirait, sans plus de cérémonie, mais la jeune femme s'accrocha à son bras, comme si elle s'apprêtait à tomber dans les pommes. Il n'aurait sans doute pas réagi s'il ne s'était pas dit que quelque chose avait mal tourné. Aucune de ses victimes n'avait jamais réagi de la sorte. Aussi, un pli soucieux se forma sur son front, et il eut le réflexe de rattraper la brune. « Attends viens par là. » Il la soutint jusqu'au bar, où il demanda un verre d'eau au barman se trouvant à proximité. Son esprit tournait à vive allure. Et si son idée brillante causait des dégâts sur la jeune femme ? Peut-être que sa réaction était dû à sa consommation d'alcool … Après tout, il était toujours sobre lorsqu'il enchantait ses proies – en général, elles l'étaient, au sens propre comme au figuré. L'alcool pouvait-il avoir un effet sur les autres ? Collant le verre dans la main de la Black, il s'assit sur le tabouret à côté du sien. « ça va mieux … ? Okay, je ne sais toujours pas ton prénom. Si je dois te détester à vie, j'aimerais au moins savoir qui marquer dans mon Death Note. » La réaction de sa « partenaire » avait eu de quoi dégriser Castiel et lui enlever toute envie de vengeance. Il recommençait à être un peu plus lui-même et même si la rancoeur était toujours là, il était inquiet, ce qui était suffisant pour tenter de détendre l'atmosphère.
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Et dire que cela devait être une soirée on en peut plus ordinaire… Revendre, repartir avec l’argent et finir sa soirée bien tranquillement autour d’un verre avec des amis… Il s’agissait peut-être du karma, après tout elle ne pouvait nier qu’elle l’avait un tout petit peu, d’accord sacrément bien cherché ! Mais à quoi bon avoir une différence de classe si ce n’était pour en tirer un quelconque profit ? Elle le voyait ainsi, il était question d’une opportunité créé par le destin afin de venir chatouilles les grands de ce monde dans leur ego…Et puis il y avait pire, ce n’était pas comme si elle avait commis un meurtre ! Il était vrai que c’était partir dans les extrêmes, certes, mais il fallait savoir se rassurer comme l’on pouvait, et attirer le bon œil avec les moyens dont on disposait… Autant dire qu’elle avait plus d’une corde à son arc et qu’elle ne comptait pas se laisser démonter par un gamin arriviste et pourri gâté ! Question d’honneur… Ou d’ego serait plus réaliste… Il y avait véritablement un challenge de celui qui remporterait la victoire à la fin, qu’elle était bien décidée à obtenir ! Au moins elle montrerait que même en ayant reçu une éducation banale on pouvait arriver à tenir tête à plus riche que soit et surtout à le mettre à terre. Oui cette perspective l’enchantait au plus haut point. Une chose dont elle allait se vanter et surtout le ressortir encore et encore et encore, elle devrait penser à l’afficher avec une médaille peut-être ? C’était une idée à creuser… Un peu trop bling-bling à bien y réfléchir et bien loin de sa personnalité, mais rien que pour le rappeler à son interlocuteur elle pourrait faire un petit effort… Pour le bien de tous… Ou pas !

Bien évidemment à trop tirer de plan sur la comète on se met à faire l’erreur fatale de sous-estimer son adversaire. Pour sa défense elle était loin d’avoir toutes les cartes en main au sujet du jeune homme, comment le pourrait-elle d’ailleurs ? Donc forcément en ne jouant pas avec les mêmes forces il y avait forcément un moment donné où elle allait perdre ! C’était même un match couru d’avance… Quoique… Même en le sachant elle aurait tout de même plongé tête baissée dans la bataille, la victoire fasse un adversaire de taille n’en était que plus épanouissante. Enfin là ça venait de lui coûter son estomac ! « Attends viens par là. » C’est bon elle pouvait amplement marcher toute seule… Elle était une grande fille elle savait qu’il fallait mettre un pied devant l’autre, et puis surtout elle n’avait absolument pas besoin de lui. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle se tenait à lui comme on se cramponnait à une bouée de sauvetage… Logique élémentaire bien sûr… Rectification non elle allait avoir besoin d’aide ! Elle acquiesça d’un léger signe de tête et accueillit avec délice le retour au bar qui faisait office d’un soutien infaillible. S’asseyant sur un des tabourets elle se passa ses mains sur son visage. Point positif elle n’avait pas rendu son dîner ce qui était loin d’être une conclusion qu’elle aurait écarté ! Elle avait sans doute mangé un truc pas frais non ? Elle ne pouvait blâmer l’alcool vu le trop peu qu’elle en avait consommé depuis son arrivée, comme ça au moins elle aurait pu justifier de son mal être. Mais non ! Et puis même sous alcool elle ne se souvenait pas avoir déjà ressenti pareille mal être… Voilà que ça tanguait maintenant.

Est-ce que cela dérangerait quelqu’un si jamais elle finissait par s’allonger sur le bar ? Cette solution lui paraissait la meilleure. Elle attrapa le verre d’eau qu’on venait de lui donner et commença à le boire. « ça va mieux … ? Okay, je ne sais toujours pas ton prénom. Si je dois te détester à vie, j'aimerais au moins savoir qui marquer dans mon Death Note. » Mauvaise idée de lui dire ça alors qu’elle était en train de boire, elle porta la main à sa bouche pour éviter de recracher une partie sur le barman qui n’en demanderait pas tant. C’était amusant comme remarque, il avait de l’humour finalement ? Elle n’aurait pas parié là-dessus. « C’est Cally… » Non elle ne disait jamais son prénom en intégralité, tout simplement parce qu’elle le détestait en fait ! Il n’y avait que sa mère qui l’appelait par son prénom complet, du moins lorsqu’elle l’entendait c’est qu’elle allait se recevoir un savon en bonne et due forme ! «  Tu ne l’as jamais entendu de ma mère ? Pourtant elle le hurle un sacré nombre de fois ! » Elle reposa le verre vide à présent « Je tiens à clarifier une chose ce n’est absolument une fausse tentative de drague ou je ne sais quoi ! » Autant jouer franc jeu et qu’elle ne se prenne pas une remarque dans les dents par la suite ! « Merci pour le verre d’eau. » Elle esquissa un fin sourire « Pour quelqu’un qui va me détester à vie je trouve que c’est un geste un peu trop familier… » Elle pouvait aussi souligner le fait qu’il ne l’avait tout simplement pas planté là en mode démerdes-toi ! Cela aurait été une toute autre limonade ! Le verre d’eau lui avait fait le plus grand bien, et surement le fait de s’assoir aussi, elle avait encore une sensation de haut le cœur, mais beaucoup plus supportable. La preuve en était qu’elle arrivait à tenir bien droite perchée sur son tabouret !
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La musique résonnait encore, extrêmement forte, aux oreilles de toutes les personnes venues se payer un peu de bon temps dans le club. Loin de le déranger, Castiel trouvait cette ambiance assez rassurante. Il aimait particulièrement l'effet qu'avait l'alcool sur lui, et la musique venue vibrer à travers son corps l'aurait presque mis en transe. C'était le genre de moments qu'il chérissait car absolument rien ne venait se mettre en travers de son chemin, il n'avait pas, soudainement, le devoir de courir après les monstres, qu'il laissait bien sagement cachés sous les lits. L'illusion qu'il menait une vie totalement normale. Même lorsqu'il devait s'opposer à la fille de son employée de maison, il avait l'impression de n'être qu'un mec banal, et ça le rassurait. Enfin … Jusqu'au moment où il dépassait les bornes. Si Maellyan avait été là, il se serait sans aucun doute pris un coup dans les côtes, histoire de le réveiller un peu. Heureusement pour l'irlandais, son ami avait été dans l'impossibilité de l'accompagner ce soir, et c'était sans doute mieux ainsi, car pour un triton, l'utilisation de son don ne passerait pas inaperçu. Il fallait croire que même en jouant la normalité, Castiel ne pouvait s'empêcher de faire les choses bien trop mal. Mais il était plutôt bien connu pour son impulsivité, il pouvait se reposer sur cet aspect de sa personnalité pour se consoler. Il était entré dans ce club, ce soir, pour la simple et bonne raison qu'il avait besoin de se changer les idées, pas pour finir par ensorceler la première venue … Même s'il n'aurait pas été contre finir la soirée avec la rousse qui était maintenant évanouie à travers la foule, il n'était pas du genre à utiliser son « don » à tout bout de champ. Il ne voulait pas citer Spiderman, mais de grands pouvoirs impliquent de grande responsabilité, et s'il avait bien un credo, c'était celui-là. Les choses seraient beaucoup plus simples s'il était comme tous ces étudiants populaires de série B, hautain, complètement débile et vivant sa vie au jour le jour, à faire connerie sur connerie sans jamais regarder en arrière. Mais le fait est qu'il ne l'était pas, même si beaucoup, y compris la brune qui se trouvait maintenant, faute de mieux, accrochée à son bras, devaient le penser. Au risque de décevoir la majorité, Castiel restait quelqu'un de bien. Qui faisait énormément de mauvais choix, certes, mais quelqu'un de bien.

C'est sans doute pour cela qu'il avait décidé de rester auprès de la Black. Culpabilité, certes, mais pas que. Le premier sentiment venait du fait qu'il arrivait particulièrement bien à se mettre à la place de ceux qu'il ensorcelait. A leur place, il le prendrait particulièrement mal, on ne touchait pas à son libre arbitre. Mais pour sa défense, si défense il était possible, la plupart de ses victimes ne vivaient pas assez longtemps pour lui en vouloir … Et actuellement, il était trop alcoolisé pour avoir réfléchi aux conséquences. Mais il pouvait faire amende honorable, en aidant la jeune femme à s'en remettre. S'il n'avait, forcément, jamais eu à subir une de ses attaques, il savait que ce n'était pas une partie de plaisir. Beaucoup de tritons en profitaient pour avoir leurs esclaves personnels, même si le mot n'était jamais prononcé. Ces gens-là, il les exécrait. Même si actuellement, il ne valait pas vraiment mieux. Mais il n'y avait pas que la culpabilité, en réalité. Il avait été particulièrement énervé en voyant que la jeune femme avait revendu sa montre, et le début de la conversation le montrait bien. Mais passée la mauvaise foi qui voulait qu'il la trouve particulièrement détestable, n'en aurait-il pas fait de même à sa place ? Il avait toujours la certitude qu'elle se servait de la comparaison de leurs richesses un peu facilement mais n'était-ce pas la voie la plus simple à emprunter lorsque l'on avait rien ?

L'eau sembla avoir un effet positif sur Cally, qui reprenait un peu de couleurs. Au moins elle ne s'évanouirait pas, il n'avait aucune envie particulière de se rendre aux urgences à cette heure-ci. Avec un peu de chance, il ne serait pas arrivé que son père serait déjà au courant, ce qui serait une situation assez détestable en soi, mais s'imaginer le paternel observer son taux d'alcoolémie et la personne à qui il portait secours lui faisait déjà assez froid dans le dos, même si Bray n'était pas si grande et que les nouvelles finiraient de toute manière par arriver jusqu'à lui, sans qu'il n'en comprenne la source. « Castiel au cas où tu ne le saurais pas encore. » Ce n'était pas vraiment de la vantardise, en vérité, il était même plutôt lassé du fait qu'il ne puisse aller nulle part sans qu'on le connaisse déjà. Mais c'était un fait, les riches le connaissait car il était LA personne à fréquenter, et les moins riches le connaissaient car il était LA personne à détester, alors que lui-même n'avait absolument rien demandé à personne. Il se mit à rire face à la réponse de la brune. « Je ne suis presque jamais chez moi, tu dois comprendre pourquoi si t'as déjà croisé mon père. » S'il faisait peur à toute la ville, il n'épargnait en rien ses propres enfants. « Ah bon ? Ça me déçoit, moi qui pensait devoir refouler tes ardeurs de femme amoureuse. » Bien entendu, il plaisantait. C'était son truc, l'ironie. Même si malheureusement beaucoup ne voyaient jamais vraiment les nuances. « Pas de quoi... Disons que je préfère détester des gens qui en valent la peine, déverser sa colère sur quelqu'un en train de vomir dans un caniveau, ça fait pas super classe. » Il marqua une pause, en profitant pour prendre un autre verre de whisky et le vider à moitié. « Et puis si tu t'évanouis, je n'aurais plus personne sur qui vider mes verres. Ce serait quand même dommage. »
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« Castiel au cas où tu ne le saurais pas encore. » Sa réaction réflexe fut de lever les yeux au ciel, c’était dit d’une telle manière… Le genre tu es obligée de savoir ! Alors non, enfin si, enfin c’était possible… Elle avait un souci pour retenir les prénoms… Des personnes dont elle n’en avait strictement rien à faire ! Donc el détails de la famille des employeurs de sa mère, et les siens occasionnellement… Non leurs prénoms lui volaient à trente mille lieux au-dessus de la tête. Un souvenir lointain faisait que le prénom sonnait effectivement familier, sans doute le fait que cela soit un prénom peu commun tout de même. Elle finit par hausser les épaules « Golden Boy ça sonnait mieux dommage ! ». Désolée c’était plus fort qu’elle, elle se sentait obligée de sortir ce genre de remarque afin de bien faire sentir la différence d’appartenance de classe. Cela avait toujours été, elle se sentait obligée de resituer el contexte présent en faisant sentir son animosité envers cette classe sociale ! En même temps ils y prêtaient peine, le nombre d’altercations qu’elle avait eu parce qu’ils se pensaient tout permis… Au plus grand damne de sa mère c’était évident bien sûr. Elle n’y pouvait rien c’était viscérale elle était contre l’injustice et surtout le manque de respect, donc à partir de là… Cela n’aidait pas le moins du monde. Belliqueuse elle ? Non du tout… Un trait qu’elle ne pouvait renier de son héritage paternel ! « Je ne suis presque jamais chez moi, tu dois comprendre pourquoi si t'as déjà croisé mon père. » Cally ne put réprimer un léger rire, elle n’allait certainement pas le contrarier sur ce point-là !

« Oh oui, quoique je me demande lequel est le pire des deux… Ton père ou ta mère ? » Ce n’était pas le genre de chose que l’on disait dans une conversation polie, c’était une évidence, mais ils traitaient sa mère d’une telle façon, qu’elle ne pouvait ressentir qu’un profond dégout et une haine féroce envers eux. Si elle pouvait les mettre sur un bûcher et les regarder frire elle s’en ferait une joie ! Elle se porterait même volontaire pour être la porteuse de l’allumette fatale ! « Sincèrement ils méritent des baffes ! Et encore je très soft pour le coup ! » Voilà comme ça c’était dit, elle avait dit ce qu’elle en pensait, ce qui allait à coup sûr lui valoir des emmerdes ! Il s’agissait toujours du même schéma, elle disait ce qu’elle pensait parce qu’elle était ainsi et ça ne plaisait pas, donc cela induisait une confrontation musclée verbale à la limite d’en venir aux mains. Il fallait reconnaitre qu’elle ne faisait jamais rien pour calmer le jeu… Elle n’y était pour rien si ce qu’elle pensait dérangeait, après tout ce n’était que son avis elle ne l’imposait à personne, mais comme il n’y avait que la vérité qui blessait… Elle devait taper en droit dans le mile ! « Ce n’est bien sûr là que mon avis de simple fille d’employée ! » Il lui avait apporté un verre d’eau, autant adoucir un peu ses dires… S’il acquiesçait ce qu’elle disait là elle allait surement tomber de son tabouret ! « Ah bon ? Ça me déçoit, moi qui pensait devoir refouler tes ardeurs de femme amoureuse.  » Ah bah elle n’était pas la seule à pratiquer l’ironie à priori… C’est qu’elle aurait un point commun avec lui ? Elle n’aurait jamais parié là-dessus ! « Désolée chéri, toutes les filles ne sont pas attirées que par le luxe, les diamants et les héritiers… »

Non elle les diamants elle préférait les voler ! Il avait ouvert les hostilités elle continuait sur le chemin du sarcasme et de l’ironie. « Pas de quoi... Disons que je préfère détester des gens qui en valent la peine, déverser sa colère sur quelqu'un en train de vomir dans un caniveau, ça fait pas super classe. » Elle fit un léger mouvement de tête acquiesçant ce qu’il disait. « Je ne te contredirais pas là-dessus… Une guerre n’est une que s’il y a un adversaire à la hauteur de notre niveau ! Et autant dire que c’est rare de nos jours… » Pour parfaire ce parfait drame stratégique elle poussa un léger soupir sur jouée, comme si elle ne cherchait que ça… Parfois elle se demandait si sa vie n’était pas une suite de disputes, engueulades et batailles… Elle devait avoir un penchant masochiste, ça expliquerait beaucoup de chose… « Et puis si tu t'évanouis, je n'aurais plus personne sur qui vider mes verres. Ce serait quand même dommage.  » Okay celle-là elle était excellente ! Mais non elle allait s’en passer vraiment ! Les shampoings à l’alcool ce n’était pas un remède grand-mère miracle ! « Monsieur est trop aimable… C’est dommage que tu te limites à simplement verser l’alcool sur les autres, on peut faire tellement avec… » Elle esquissa un magnifique sourire. Elle se leva du tabouret et constatant que le barman était de l’autre côté et surtout occupé à draguer une blonde, elle passa par-dessus le bar et deux secondes trente plus tard revint à sa place inutile avec une bouteille de tequila, le sel dans un poche et un citron dans l’autre. Elle re pencha une nouvelle fois sur le bar pour attraper deux shooter. Elle déposa tout devant eux « Maintenant on va voir qui va s’évanouir… ».
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