Idris • This is the main event, are you ready ?

nom Gallagher prénom Idris âge 20 ans lieu et date de naissance 25 mars 1997 à Tromsø orientation sexuelle Biromantique et asexuel statut marital Célibataire métier/études vendeur à la boutique de souvenirs à l’océarium de Bray. situation financière modeste organisation tu n'y as pas vraiment réfléchi, mais si vraiment la question t'était posée, tu dirais l'OBCM ft Troye Sivan

֍ T’es un battant Idris. Tu te laisses pas décourager, tu vois toujours l’arc-en-ciel derrière la tempête. La seule fois où tu t’es découragé, tu t’en es voulu.  Mais c’est bon, cette période est derrière toi maintenant.

֍ Tu te laisses pas marcher dessus. Quand on te fait chier, tu répliques. Bon tu te retiens quand même un peu de temps en temps pour pas finir la tronche en sang, mais en général tu dis ce que t’as en tête, que ça plaise ou non.

֍ T’es super intelligent et plein de ressources. Un casse-tête un peu trop dur ? Tu ne perds pas patience et testes toutes les possibilités. Un pied cassé loin d’un centre médical ou d’une trousse de secours ? Un bâton et un bout de tissu et hop ! un plâtre improvisé en attendant de pouvoir faire mieux.

֍ Malgré tout, t’es un peu égoïste parfois. Ce qui est à toi est à toi, pas aux autres. Surtout quand tu l’as payé de ta poche ou que c’est un cadeau de quelqu’un à qui tu tiens énormément.

֍ Tu n’enlèves pour rien au monde ce collier qui s’ouvre, dévoilant une photo de toi et tes parents biologiques. Ni ce bracelet qu’Ellen t’avait acheté pour ton onzième anniversaire, avec l’aide de Lloyd.

֍ Pour toi, la famille c’est sacré. Si quelqu’un touche ne serait-ce qu’un cheveu d’un membre de ta famille, il va passer un sale quart d’heure. Tu sais que si tu avais été au sauvetage de Keith, tu te serais rué sur les chasseurs, quitte à te faire tuer à la place d’Ellen.

֍ Tu es quelqu’un de très têtu. Tu veux toujours avoir le dernier mot sur quoi que ce soit. Tu n’aimes pas avoir tort.

֍ Lorsque la situation te dépasse, tu perds tes moyens, tu ne sais plus quoi faire, alors tu te réfugies sur toi-même. Tu détestes être impuissant.

I. All stories have their beginnings…

Idris… Tu es né le 25 mars 1997 à Tromsø, en Norvège. Ton nom vient du meilleur ami de ton père, pris accidentellement dans un filet de pêche et tué par des pêcheurs superstitieux pensant à une créature des enfers. « Créature des enfers » car c’était un triton, comme toi, ton père et ta mère.
Tes parents se sont rencontrés 3 ans avant ta naissance. Ils étaient tous les deux dans une petite association de protection des créatures aquatiques. Au début, ils ne faisaient que se regarder l’un l’autre du coin de l’œil pendant que l’autre était occupé ou ne le regardait pas. Puis un jour, une amie de ta mère ayant remarqué les coups d’œil, décida de faire l’entremetteuse. Elle les conduisit donc à un endroit où ils se sont rencontrés. Ils apprirent à faire connaissance, à tout apprendre l’un de l’autre, devinrent très vite de bons amis, et, un jour, finirent par se mettre en couple. Et c’est ainsi que tu naquis trois années plus tard.


II. And their endings.

Il y a un jour qui te hantera jusqu’à la fin de tes jours, qui te poursuivra partout, mais qui fera de toi ce que tu es devenu aujourd’hui. Laisse-moi le dire à ta place.
C’était un dimanche après-midi, tu jouais tranquillement dans une petite crique cachée sur un îlot non loin de Tromsø. Tu avais 9 ans. Tes parents n’étaient pas loin, ils étaient occupés à faire tu-ne-savais-quoi dans la petite forêt de l’îlot. Tu t’en fichais un peu, la mousse créée quand tu frappais ta queue contre l’eau t’amusait trop pour que tu ne leur prêtes attention. Soudain, tu entendis du bruit dans un buisson. « Ça doit être un animal… ». Tu voulus aller voir par toi-même, mais avec ta queue cela s’annonçait compliqué. Tu te traînas donc sur le sable et réussis à faire environ 10 mètres, quand soudain, deux inconnus sortirent brusquement du buisson. Tu eus très peur, tu commenças à faire demi-tour pour retourner dans l’eau, quand l’un des deux inconnus te prit la queue, t’empêchant d’avancer. Tu hurlais tes parents à l’aide pendant que l’autre sortait un couteau. Tu avais peur. Tes parents t’avaient déjà expliqué qu’en ce monde existaient des chasseurs, des êtres sanguinaires qui n’avait pour but que de tuer, asservir ou revendre les créatures surnaturelles telles que toi. Et tu ne le voulais pas, personne ne le voulait. Tu continuais de hurler à la mort, quand soudain un autre bruissement se fit entendre. Tu prias pour que ce ne soit pas d’autres chasseurs, quand tu vis apparaître tes parents, se ruant vers les inconnus. Ton père réussit à faire lâcher prise l’homme qui te tenait en lui assénant un coup d’épaule dans la poitrine. En temps normal tes parents étaient pacifistes, mais là ta vie en dépendait. Une fois libéré, tu te précipitas du plus rapidement possible vers l’eau comme te l’avait ordonné ta mère. Tu entendis des hurlements de rage, de douleur parfois. Tu te retournas et vis tes parents pris au piège contre la paroi de la falaise, sans possibilité de s’échapper. Tu crias leurs noms, tu essayas d’aller vers eux, quand tu entendis ton père te hurler : «Va-t-en Idris ! Pars dans l’océan, ne te retourne jamais ! Et n’oublie jamais, on t’aime fiston !»
Tu ne comprenais pas. Du moins, tu ne voulais pas comprendre. Tu savais ce qu’il allait se passer, tes parents bloqués face à 2 chasseurs. Tes parents pourraient s’en sortir, s’ils n’étaient adeptes du pacifisme.  Soudain, tu vis ton père décocher un coup de poing à un des assaillants. Maintenant, c’étaient leurs vies qui en dépendaient. Mais juste après l’autre chasseur répliqua avec un gauche qui réussit à assomer ton père. Tu crias, et au même moment, tu vis une troisième chasseuse arriver en renfort. Elle avait l’air encore plus féroce que les deux autres, ce qui n’était pas bon signe.
«FUIS !» te dit ta mère, «Ne t’en fais pas pour moi, j’irai b-» au même moment, la chasseuse s’approcha de ta mère, sortit un couteau et la poignarda en plein dans le foie. Elle tituba, puis s’effondra, la respiration rauque. Quelques secondes plus tard, plus rien. Elle venait de mourir. Tu voulus pleurer, rejoindre tes parents, essayer en vain de faire quelque chose pour sauver ta mère, quand tu vis le regard de la chasseuse posé sur le tien, une expression sadique de réjouissance dans les yeux. Pris d’effroi, tu te retournas précipitamment et te ruas vers l’océan. Plus que 3 mètres. Elle courait. 2 mètres. Elle se rapprochait de plus en plus dangereusement. 1 mètre. Tu pouvais toucher l’eau. Quelques secondes plus tard et HOP, te voilà dans l’eau. Libéré ! Mais au même moment, tu entendis la femme plonger. Tu t’en fichais puisque tu venais de rejoindre ton élément, plus rien ne pouvait te rattraper. Mais en te retournant, tu la vis à tes trousses. Apeuré, tu accéléras. De temps en temps, tu jetais des coups d’œil pour voir si elle était toujours là. Mais tu connaissais déjà la réponse. Bien sûr qu’elle était là. Tu ne savais pas comment elle faisait, puisqu’elle n’avait aucune queue de sirène… Sûrement une Magicienne assez puissante d’après ce que tu voyais.
Tu nageais maintenant depuis longtemps, combien exactement, tu n’en savais rien. La seule chose que tu savais était que tu t’étais énormément éloigné de chez toi, comme ton dessin animé préféré avec le petit poisson rouge. Cela faisait un peu de temps que tu sentais ton corps s’essouffler, tu ne savais pas si tu pourrais continuer à cette cadence avec la chasseuse toujours à tes trousses. Tu devais faire une pause pour reprendre des forces. Malheureusement, si tu t’arrêtais, tu étais mort.
Soudain, tu vis une cavité suffisamment grande pour t’y faufiler et assez profonde pour t’y cacher, mais suffisamment petite pour empêcher la chasseuse de s’y aventurer. Ni une ni deux, tu t’y engouffras. Comme escompté, tu étais assez petit pour y entrer, tandis que la chasseuse était bloquée à l’extérieur. Tu attendis qu’elle s’en aille pour souffler, relâcher la pression, pleurer. Tu venais de voir ta mère mourir devant toi, et ton père avait été assommé, sans défense. Peut-être mort à l’heure qu’il était… Tu aurais aimé pouvoir faire quelque chose, mais que pouvait faire un enfant de 9 ans contre 3 chasseurs expérimentés et cruels ? Tu t’en voulais mais tu savais au fond te toi que tu avais fait le bon choix. Tu décidas de rester dans cette crevasse à l’abri de tout, et après avoir pleuré, tu t’endormis.


III. When you think you’ve reached the bottom, something happens and carries you deeper…

Cela faisait 2 semaines que tu étais parti, que tes parents n’étaient plus. Tu n’avais pas bougé de la crevasse, tout simplement car tu étais perdu. Tu ne reconnaissais rien, tout t’était inconnu. Tu ne savais pas si les chasseurs étaient encore à ta trousse ou s’ils avaient abandonné. Tu ne savais plus rien, tu étais perdu, désemparé. C’était trop. Trop pour un petit garçon de 9 ans. Rien ne pourrait être pire. Et pourtant…
Un jour alors que tu parcourais un bout de l’océan à la recherche d’un point de repère, tu aperçus un bateau. Ce n’était pas la première fois que tu en voyais un, un bateau sur l’eau c’était courant après tout. Cependant, tu ne savais guère pourquoi, mais celui-ci t’avait comme hypnotisé. Tu étais remonté à la surface pour l’observer, quand 2 secondes plus tard, tu reçus un filet de pêche. Tu te débattis, essayant de t’en extirper. Tu ne voulais pas finir comme le meilleur ami de ton père, celui à l’origine de ton nom. Malheureusement, tu ne réussissais pas. Peu importe la direction où tu allais, le filet ne bougeait pas. Tu crus que c’était la fin, mais ce n’était que le début de la fin.
Un jeune homme vint te repêcher. Il était assez beau et semblait charismatique. Il te ramena sur le pont du bateau, et là, tu compris tout. Tu compris pourquoi tu avais été repêché. Sur le pont se trouvaient d’autres gens, tous différents. Un homme minuscule, un autre gigantesque, une femme à barbe, un enfant difforme, et d’autres tous plus bizarres les uns que les autres. Un Freak Show, voilà où tu avais atterri. Et si tu te trouvais sur le pont du bateau à ce moment-là, ce n’était pas pour rien. En effet, un enfant de 9 ans avec une queue de poisson, c’était bizarre, impossible. L’attraction parfaite pour se faire de l’argent. Et le directeur de ce cirque n’était autre que l’homme qui t’avait repêché. Tu venais d’apprendre une chose : les apparences peuvent être trompeuses. Derrière son apparence plaisante se trouvait un homme de peu de vertu, cupide, vénal. Tu allais passer les prochains mois les plus durs de ta vie.


IV. After the hurricane, comes the rainbow.

La vie dans le cirque n’était pas de tout repos, entre passer ses journées dans la cale du bateau – ou du Freak Boat comme l’a appelé ton ravisseur, Mr Fantastic – à ne rien faire d’intéressant à part regretter ton mal des transports, les représentations dans les villes, enfermé dans ton aquarium, à être observé de part et d’autre par des inconnus, voir leurs expressions de dégoût pour certains, de fascination pour d’autres, te sentir seul et désemparé, tout cela n’était pas simple pour toi. Tu avais passé ton anniversaire sur ce bateau de malheur, ton dixième. Bien sûr les «freaks» étaient assez gentils avec toi, surtout la femme à barbe. Dolly de son nom. Elle était attentionnée avec toi, se comportant comme une vraie mère. Tu te sentais mieux en sa compagnie, le seul truc que tu n’aimais pas, c’était sa barbe, elle piquait chaque fois qu’elle t’embrassait sur la joue… Mais tu ne t’en plaignais jamais de peur de la vexer, ou bien tu le disais sur le ton de la rigolade. C’était elle qui te forçait à t’accrocher, à ne pas sombrer dans le désespoir, ne pas te morfondre, essayer des choses stupides et inutiles.
Bien sûr, des choses stupides tu en as faites, comme essayer à maintes reprises de t’échapper, mais tu te faisais prendre à chaque fois et finissais en isolement dans la Boîte noire, comme aimait l’appeler ton tyran. C’était une pièce de la cale du bateau, sous la surface de la mer, plongée dans l’obscurité et à l’odeur putride. Mr Fantastic t’y envoyait souvent parce que tu te rebellais et que tu essayais de t’échapper en sautant sur le pont. Tu haïssais cet homme, tu haïssais ce bateau, tu haïssais cette vie. A choisir, tu aurais largement préféré que la chasseuse t’attrape, au moins tu aurais été avec tes parents…
Et puis un jour, alors que tu étais encore dans la Boîte Noire après une énième tentative de fuite et que le bateau abordait les côtes de l’Irlande, tu ressentis un léger flux frais à tes pieds. Au début, tu ne comprenais pas. Et puis, lorsque ta queue apparut, tu compris. Le bateau sombrait. Pourquoi ? Tu ne savais pas, mais il sombrait. Ce qui représentait une chance inouïe pour toi de te sauver définitivement !
Tu mis donc un plan en place dans ta tête :
1 : Trouver un moyen de donner l’alerte
2 : Te cacher
3 : Attendre que l’eau monte entièrement et que tout le monde soit parti
4 : Ouvrir le hublot et t’échapper
Cela semblait parfait. Ni une ni deux, tu te mis au boulot. Mais la première étape fut largement facilitée par Serena et Teresa, des sœurs siamoises descendues à la cale pour tu-ne-sais-quoi. Elles ne mirent pas longtemps à sonner l’alarme. Toi, de ton côté, tu restas silencieux de peur de te faire découvrir et être amené avec les autres. Heureusement, tu ne te fis pas découvrir. Etape 1 faite. Pour la suivante, tu avais déjà une petite idée. Tu venais de te souvenir qu’avant de te faire chopper, tu avais emporté un petit canif. Tu essayas donc de dévisser maintenant le hublot pour partir. Au début ce n’était pas simple, certaines parties étaient bien vissées, mais avec un peu d’acharnement, tu réussis à l’enlever entièrement. A toi la liberté ! L’eau salée s’engouffrant dans la cale et atterrissant sur ta peau te fit beaucoup de bien, tu pouvais enfin sentir de nouveau l’eau fraîche et non l’eau toute pourrie de ton aquarium miteux. Finis les regards des gens, à toi la liberté !
Soudain, la porte s’ouvrit. Craignant que ce ne soit Mr Fantastic, tu jetas un œil. C’était Dolly. Zut, comment avais-tu pu l’oublier, elle qui t’avait tant apporté ces derniers mois… Elle se précipita vers toi, te fit un dernier câlin puis te laissa partir. «Merci…» lui glissas-tu dans l’oreille avant de t’en aller.
L’eau de mer, les remous des vagues dans l’eau, être libre d’aller où tu veux sans rencontrer de barrières vitrées… Ces sensations t’avaient tellement manquées que tu te sentais quelqu’un de nouveau ! Tu t’éloignas le plus possible du bateau et fis des acrobaties, sautant en-dehors de l’eau tel un dauphin dans un océarium. Une envie soudaine te prit. Retourner au bateau, faire quelques gestes obscènes à Mr F et t’en aller pour toujours. Cela sonnait si délicieusement. Une revanche. Après pratiquement un an sur ce bateau, tu la méritais. Tu allas donc au bateau, interpelas Mr F, et lorsque celui-ci te regarda, tu lui fis ce que tu avais voulu lui faire depuis que tu étais arrivé. Un bon gros doigt d’honneur. Puis tu repartis, victorieux et insouciant.
Une fois le contact avec l’océan retrouvé, tu retournas sur la terre ferme. Si tu ne te trompais pas, tu étais en Irlande. Le pays des leprechauns et des arcs-en-ciel menant à des chaudrons d’or. Tu restas un moment au soleil pour te sécher afin de faire disparaître ta queue. C’était bien beau mais ton anonymat avait déjà été assez entamé comme ça…
Une fois sec, tu te rendis compte d'un truc, tu étais nu. Merde, t'avais pas prévu ce détail... Tu décidas d'inspecter la plage en vue d'un truc à te mettre. Mais tu ne trouvas rien. Super... Et puis pas de maisons aux alentours avec du linge étendu que tu pourrais piquer... Au bout de quelques minutes, tu te sentis observé. Tu avais beau regarder de droite à gauche, tu ne voyais rien. C’était une sensation très désagréable. Soudain, tu les vis. Un homme et une femme. Immédiatement, tu te cachas les parties intimes. T'étais pas exhibitionniste, tu ne connaissais pas ces gens, on ne savait jamais. L’homme avait l’air très sérieux, et la femme elle semblait plus gentille avec ses traits doux. Mais ce que tu voyais le plus chez elle, c’était ses lunettes. Des lunettes noires, comme celles des aveugles. Ils s’avancèrent vers toi. Toi bien sûr, tu reculas. La dernière fois qu’une personne inconnue s’était avancée vers toi t’avait mis dans un bocal à faire le poisson rouge pour des abrutis. Puis la femme te tendit un sac

«- Bonjour, Idris… Tiens, tu as de quoi t'habiller là-dedans..
- Euh, merci... dis-tu en prenant le sac tout en te méfiant. Comment connaissez-vous mon prénom, et qui êtes-vous ?, répondis-tu, tout en t'habillant. Les vêtements étaient un petit peu trop grands, mais tu ne t'en plaignais pas.
- Je m’appelle Ellen. Et voici mon mari, Lloyd. Nous venons pour toi.
- Pour moi ? Que me voulez-vous ?...
- Oui, pour toi. Vois-tu, je suis ce qu’on appelle une Oracle. C’est-à-dire que je peux voir certains évènements futurs. Et je t’ai vu. J’ai vu la situation dans laquelle tu étais. Je sais ce que tu as enduré. C’est pour cela que Lloyd et moi sommes venus pour t’adopter. Tu verras, tu seras très bien chez nous à Bray, en plus, nous avons déjà 2 filles, elles aussi ont été adoptées. Je sais que cela peut te sembler bizarre et imprévu, mais tu peux nous faire confiance, nous ne sommes pas mé-
- Ohlala, doucement. Je ne comprends plus grand-chose là…
De 1) Comment ça vous savez ce que j’ai enduré ?
De 2) Comment ça vous m’adoptez ? J’ai peut-être mon mot à dire non ?...
De 3) Pourquoi devrais-je faire confiance à de parfaits inconnus sortis de nulle part ?
- Très bien, je vais te répondre dans l’ordre. 1) Oui, je sais tout à propos de Mr Fantastic et du Freak Show, et de tes parents. Bien sûr je n’ai pas tout vu, mais ce que j’ai pu voir était largement suffisant. 2) Oui tu as très bien entendu, nous voulons t’adopter. Ce qui signifie que nous t’offrons une opportunité d’avoir un logement douillet, des repas 3 fois par jour, un toit sous lequel te couvrir lorsqu’il pleut, une chance de retourner à l’école, et le plus important, une famille. Ellen avait beaucoup insisté sur ce mot. C’est vrai que ça faisait pratiquement un an que tu étais à bord du Freak Boat, tu n’avais pas eu de famille depuis ce temps. Enfin, à part Dolly bien sûr, mais c’était différent. Et 3, oui, pourquoi le devrais-tu ? Après tout, rien ne t’empêche de refuser notre proposition, tu es libre de choisir...
Tu étais sur le cul. Elle venait de prononcer beaucoup de mots qui te manquaient au plus profond de toi. « logement », « école », « famille ». Mais malgré tout, tu hésitais. Bien que le coup du Freak Show et de Mr Fantastic rendait bien évidemment implacable ses dires à propos de tout ce que tu avais enduré, il pourrait très bien s’agir de gens recrutés par Mr Fantastic afin de te retrouver et refaire de toi son attraction-phare… Mais d’un autre côté, la perspective d’une famille te tentait énormément.
- Très bien, je veux bien vous suivre…
Après tout, si c’était un traquenard, tu pourrais fuir…
Arrivé à l’habitation, tu n’eus plus aucun doute. Il y avait bien un logement, un toit sous lequel dormir confortablement, et enfin, 2 filles. Elles étaient jolies, et semblaient plus vieilles que toi. C’était le seul point négatif du tableau ; tu avais toujours voulu avoir un petit frère. Mais bon, tu avais déjà devant toi bien plus que ce que tu n’avais eu il y a à peine 2 heures. Tu n’allais pas faire le difficile…
Et c’est ainsi que tu devins Idris Gallagher.


V. One comes in and another goes.

Cela faisait maintenant 5 ans que tu étais devenu un Gallagher. Ellen et Lloyd étaient devenus tes parents, et Ah reum et Azenor, tes sœurs. Tu te sentais enfin chez toi, entouré de gens qui t’aiment. Et cela avait des répercussions ; tu t’étais asagi, étais devenu moins téméraire et plus respectueux. Après tout, tu n’étais pas un enfant terrible, tu avais juste été séquestré par un homme vicieux faisant de toi une monstruosité de spectacle, et tu lui avais fait payer. D’ailleurs, malgré cette année sans aller à l’école, tu t’étais aperçu que tu n’avais pratiquement rien perdu… Certes, tu avais oublié des choses, mais cela se réapprenait.
Un jour, Ellen eut une vision. Un enfant était en grand danger. Ni une ni deux, elle et Lloyd se préparèrent et partirent à sa rescousse. Tu restas donc avec Ar heum et Azenor à ne rien faire d'intéressant. Quelques heures plus tard, la porte s’ouvrit, mais au lieu de retrouver 3 personnes comme prévu, tu eus une mauvaise surprise. Il n'y avait que le nouveau et Lloyd. Et celui-ci vous apprit une triste nouvelle. Ellen s'était sacrifiée pour que Keith vive. Exactement comme tes parents et toi...
Une fois vos larmes séchées, tu accueillis Keith, votre nouveau frère, comme il se devait et lui montras sa nouvelle chambre.
Après ce qu'il venait de vivre, tu te donnas comme mission de veiller sur lui et de tout faire pour lui, tout comme Ellen et Lloyd l'avaient fait pour toi.


VI. Five years later

Cela fait maintenant 5 ans que Keith était devenu un Gallagher, mais également 5 ans qu’Ellen n’était plus. Bien évidemment, son absence est encore présente, mais vous avez tous réussi à faire votre deuil, donc c’était plus supportable. Keith et toi êtes devenus très proches, du fait que tu voulais depuis toujours un petit frère et lui un grand frère.
Aujourd’hui, tu as fini tes études et travailles à l’océarium de Bray comme vendeur dans la boutique de souvenirs. Certes, il y a mieux comme métier, mais pour un premier travail, ça te convient largement. D’autant plus que la boutique est située juste en face du grand aquarium dans lequel nagent les poissons d’eau salée, te rappelant d’où tu viens.