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 Prise la main dans le sac ... (Scylla & Sonny)

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Prise la main dans le sac ...
Scylla & Sonny



Sortir, faire la fête, j'ai la sensation que ça fait une éternité que ça ne m'est pas arrivée ! Mon dernier souvenir d'une vraie soirée avec des gens remonte à ma "vie" à Dublin, c'est pour dire. Et quand je parle de soirée avec des gens, je ne parle pas d'errer dans un bar, en quête d'un verre et d'un peu de compagnie, pour quelques minutes ou quelques heures, je parle bien d'une soirée organisée par une ou plusieurs personnes, où on est invité, implicitement ou explicitement, pour boire des verres en compagnie d'un ou plusieurs personnes que l'on connait. Dans mon cas, c'est par Zelda que l'invitation est venue. C'est elle qui un beau jour m'a appelé pour savoir si ça m'intéresserait d'aller à une soirée sur la plage. Sur le coup, je ne savais pas trop quoi répondre, son invitation m'a prise de cours mais j'ai fini par répondre "Oui", comme n'importe quelle personne civilisée, même si ça m'a coûté. Je ne déteste pas les gens ou les soirées, n'allaient pas croire cela, j'ai juste un peu de mal à me faire des amis, à me sentir à ma place au sein d'un groupe. Ca ne date pas d'hier, c'est depuis toujours et depuis le temps, je m'y suis fais, même si ça me pèse parfois. Je ne prétends pas jouer ma causette ou mon caliméro en prétendant ne jamais avoir eu d'amis de toute ma vie, parce que c'est totalement faux. J'ai eu des amis, quelques uns en tout cas. Ils ne sont pas nombreux et j'ai encore des nouvelles d'eux par moment, quand on s'appelle ou via les réseaux sociaux, mais je n'ai jamais été quelqu'un de très populaire. Parfois, quand je déprime, j'ai des regrets, j'aurais aimé être une personne différente, plus sociale, plus "normale", même si j'ignore ce que le mot "normal" veut dire. Mais quand mon moral remonte, j'emmerde le monde et je me dis que je suis très bien comme je suis. Contradiction quand tu nous tiens...

Mais ce soir, pas de déprime, pas de petite chose fragile qui se lamente sur son sort, ce soir je sors. Je ne sais pas grand chose de cette soirée, que ce qu'a voulu m'en dire Zelda. Une soirée sur la plage, à la tombée de la nuit. J'ignore si elle connait vraiment du monde là bas mais en tout cas elle a entendu parlé de cette soirée et elle a décidé qu'on irait tous. Quand je dis tous, c'est elle, moi et ses deux colocataires que je ne connais pas encore. Après tout, Zelda et moi, ça ne fait pas si longtemps qu'on se connait. C'est une cliente du restaurant où je bosse, avec qui le courant est assez bien passé. On s'est revu un peu par hasard au dehors et depuis, on a gardé contact. C'est pas une grande amie, mais c'est une "pote", comme aiment le dire certaines personnes pour faire la différence entre leurs connaissances. A 20h, je suis sur le lieu de rendez-vous, Zelda et ses deux colocataires sont déjà présents. On fait rapidement connaissance, je balance un "Scylla, enchantée" un brin mal à l'aise avec un pâle sourire. J'accepte une bière, je parle très rapidement de moi sans vraiment rentrer dans les détails "Je viens d'un petit patelin à côté de Cork ... et vous ?" ou encore "Je suis serveuse à l'Ambrosia et vous faites quoi dans la vie ?". Des phrases claires et simple, ramenant toujours la conversation vers les autres, c'est ma façon à moi de me protéger. De toute façon j'ai remarqué que les gens adorent parler d'eux-même, c'est un avantage incontestable pour moi. La conversation se continue lentement mais prend finalement fin. Chacun souriant, se regardant légèrement gêné de ne plus savoir quoi se dire. Je n'aime pas ça, alors je trouve une excuse "Je crois que j'ai aperçu quelqu'un que je connaissais, je reviens !" les laissant entre eux.

Je sais que le problème, c'est moi, ça a toujours été moi, mais il est difficile de s'ouvrir aux autres alors qu'il y a des choses de ma vie que je n'ai pas le droit de dire. Bonjour je suis une tempestaire, comme mes parents ... ça par exemple, je n'ai pas le droit, pourtant ça fait partie de moi. Vous voyez cette étendue magnifique que vous avez presque à vos pieds ? Et bien si je veux, je peux la déchainer, rien qu'en me concentrant ... Et oui, je maitrise les océans, c'est classe non ? En gros, tout ce qui est intéressant sur ma vie, je n'ai pas le droit de le dire alors au fond, je n'ai plus rien à dire, je me tais donc. Je laisse le trio derrière moi, persuadée qu'ils passeront une meilleure soirée sans moi et je continue mon petit bonhomme de chemin. D'abord je me fond dans la masse avant de me lasser d'entendre des discussions philosophiques sans queue ni tête ou de me faire aborder par de parfaits inconnus déjà bien amochés. Alors je file un peu plus loin , pour être tranquille, armée de ma bière. Et puis quand je suis un peu plus loin, je me dis que je pourrais encore m'éloigner pour pouvoir m'amuser. Ce n'est pas bien, j'en suis parfaitement consciente mais c'est tellement tentant. Alors je continue mon chemin, jusqu'à ne plus voir le feu. Je ne vais pas déchainer les océans parce que sinon, même eux le verraient, mais je peux quand même m'amuser un peu. J'observe les alentours, mais avec cette obscurité, je ne vois pas grand chose, alors j'oublie mon environnement et je m'approche de l'eau. Je pose ma bière sur le sable, je m'assoie à côté et je tend mes mains. Les vaguelettes frôlent mes pieds, c'est pour dire à quel point je suis prêt de cet élément qui m'appelle. Je ferme les yeux et je pense à une bulle d'eau. Quand j'ouvre les yeux, une c'est formée devant moi. Elle est parfaitement circulaire, elle ressemble à un gros ballon et elle est pleine d'eau. Je la fais léviter devant moi, je m'amuse à la faire changer de forme, d'abord des chevaux, ensuite des sirènes avant de se transformer en cerf .... Je me sens bien, à ma place. C'est si rare.
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Le roux étouffa un long bâillement. Il n'avait pas vraiment envie de sortir ce soir. Si ça ne tenait qu'à lui il aurait sûrement invité Zelda a séché la fete pour aller faire un tour au cinéma. C'était bien le cinéma. Il ne fallait pas s'obliger de sourire a des gens qu'on ne connaissait pas ou que l'on appréciait pas particulièrement. Ouais, c'était bien le cinéma. Malheureusement elle avait vraiment l'air d'être à fond pour cette fête. Et tout ça ne tenait pas à Sonny en fait. Pourquoi il ne voulait pas y aller? Oh si vous voulez dans la journée, au boulot lorsqu'il s'était retrouvé sans rien faire Sonny avait fait une longue liste. Longue peut-être pas autant qu'il voulait le dire. Après tout ce n'était pas un fana des fêtes mais c'était a cause de sa timidité. Pas simplement, si il ne voulait pas y aller c'était parce que monsieur Sonny ne tenait pas particulièrement à voir Zelda et Edward s'amuser pendant que lui tenait la chandelle. Il ne voulait pas tenir la chandelle entre ces deux là. Lui ce qu'il voulait c'était sortir avec la jolie rousse. Pas qu'elle sorte avec son frangin. Alors non il n'avait vraiment pas envie de sortir. L'idée même de se poser sur le canapé avec un match de rugby ou un film plus ou moins potable à la télé le bottait plus qu'une stupide soirée entre amis dont il n'aurait sûrement aucuns souvenirs après coup. Ce n'était qu'une soirée parmis tant d'autre. Pas de quoi en faire toute une histoire... C'était juste un rassemblement d'adultes qui d'ailleurs... C'était qui l'organisateur? Non ce n'était pas Zelda. Elle avait beau aimée les fêtes, la jolie rousse s'arrangeait toujours pour ne pas avoir à les organisées. Comme ça elle n'avait pas à ranger. Et donc pas a nettoyer. Par conséquent c'était carrément mieux pour elle. Et pour eux. Parce que si c'était elle qui organisait, toute la coloc se verrait dans l'obligation de nettoyer le bordel...

Ce qui était bien avec un corps de lâche - oui ne nous cachons pas les yeux plus longtemps, Sonny possédait un corps de lâche. Mais si tout le monde sait ce que c'est que le corps de lâche. Le corps du traitre quoi. Les muscles inexistants. Enfin. Ils sont plus ou moins là, simplement la silhouette reste longue et mince. Pas baraquée et athlétique - Enfin ce qui était bien dans ce joli petit corps c'est qu'il ne fallait pas trente ans pour choisir des vêtements et pour être élégant. Une simple chemise noire, un Jean passe partout... Finalement ce n'est pas comme si Sonny avait quelqu'un à impressionner. La seule personne qu'il désirait impressionnée et bien... Il vivait avec elle au quotidien. Enfin bref, ils furent vite en bord de mer. Endroit qui mettait le roux mal à l'aise. De par son statut de Leprechaun mais aussi par sa peur solide de l'eau. Une simple étendue le mettait mal à l'aise... Une nouvelle fois Sonny se questionna. Qu'est-ce qu'il foutait là putain... Un regard jeté à la nouvelle venue tout comme un sourire apparait sur le regard du jeune homme. Scylla. Joli prénom rare. « Sonny. Heureux de mettre un visage sur un nom que Zelda prononce parfois. » Faut dire que Zelda elle parlait beaucoup aussi... Nouveau petit sourire à Scylla. Elle a l'air mal à l'aise au sein de la foule. Comme lui l'est au bord de l'eau. Ça a le don de le faire rire intérieurement. Oh oui, notez, il faut peu de chose pour faire sourire le petit Sonny. Discrètement le garçon étouffe un bâillement. La soirée partait plutôt bien si il l'a commençait déjà fatigué non? Il regarde Scylla partir vers la foule commençant à déconner avec Edward. Zelda est partie au bar et Sonny... Et bien Sonny s'ennuit finalement. Mais comme il ne sait pas à qui le dire il va garder ça. C'est plus drôle si il ne dit rien.

Sonny laisse échapper un soupir. Il regarde Edward qui est partit faire le dingue dans la foule. Maintenant il est seul et ça l'ennuie totalement. Partant un peu plus loin, s'enfonçant loin des regards Sonny respire un grand coup. Il s'est échappé de cette foule compacte. Tâtonnant ses poches, le jeune homme en sort un paquet de cigarettes. Il en glisse une au creux de ses lèvres avant de l'allumer à l'aide d'allumettes. Oui d'allumettes, vous savez ces petits morceaux de bois qui étaient là avant l'apparition des briquets. Et bien ça existe encore. Et ce n'est qu'avec ça que Sonny allume ses cigarettes. Oui c'est un garçon avec des trips un peu spéciaux, il veut allumer ses cigarettes avec des allumettes, fort bien. Laissez le faire. Le roux secoue la tête en tirant une late. S'enfonçant un peu plus loin. Jusqu'à ce que les bruits de la musique lui parviennent en étouffés. Les bruits qui commençaient d'ailleurs à le peser. Marchant a travers le sable, en relevant la tête Sonny s'arrête. Avant l'eau avait comme vertue de le calmer. Maintenant elle lui fait peur. Avant les êtres de l'eau lui inspirait du respect, de l'admiration. Maintenant ils lui inspirent de la crainte et... Beaucoup de peur. C'est en voyant cette boule d'eau, formée entre les mains de Scylla que Sonny laissa tomber sa cigarette entre ses lèvres. S'écrasant au passage sur sa main. « Ah la vache! »
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Prise la main dans le sac ...
Scylla & Sonny



Je ne me sens pas à mon aise parmi tous ces inconnus. Je n'ai rien contre eux et je suis persuadée qu'ils ne savent même pas que j'existe, mais je me sens mal à l'aise. Trop de gens, trop d'interactivité possible, trop de regards, trop de sourires, trop de parole, en ma direction ou pas. Trop. Je tente de me concentrer sur le petit groupe que forme Zelda et ses amis. Les deux garçons ont l'air d'être sympa et le peu que m'en a dis la belle rousse, ils sont cool. Mais c'est la première fois que je les rencontre, c'est un peu bizarre. Installée dans leur canapé, ça aurait certainement été moins étrange. Je ne prétends pas que sentir leur regard sur moi ne m'aurais pas dérangé, mais je pense que mon malaise se serait envolé au fur et à mesure de la soirée, là c'est pas franchement gagné, il y en a de partout, je ne sais plus où donner de la tête. Pourtant, en dehors du petit groupe, personne ne fait attention à moi mais moi je me sens dans l'obligation de faire attention à eux, juste au cas où. Mes amis m'auraient conseillé de boire, beaucoup, à ce qu'il parait je suis plus fun quand j'ai bu. Je ne me prends moins la tête, j'arrête de vouloir tout maitriser, je laisse couler et je prends comme ça vient. La bière que j'ai dans la main ne suffira pas à me faire lâcher prise mais c'est toujours ça de pris, non ?

"En bien j'espère !!" Je me suis présentée, parce que c'est comme ça qu'on fait quand on rencontre de nouvelles personnes, on donne son nom, on dit qu'on est heureux de les rencontrer, que ce soit vrai ou pas et on bavarde un peu, de tout et de rien, souvent en donnant des informations privées pour donner l'illusion d'une proximité. Mais je ne les connais pas, ils ne sont que des prénoms dans la bouche de Zelda quand elle me parle d'eux. Sonny a l'air d'être gentil, au moins il fait l'effort de me parler, c'est toujours ça de pris. Mais ça ne dure pas, essentiellement par ma faute. Ma mère aurait été me chercher par la peau des fesses et m'aurait ramené auprès du jeune homme. Mais heureusement elle n'est pas là, je prends la première occasion qui m'est donné pour m'enfuir loin. Je n'ai rien contre Sonny ou contre l'autre garçon, ils ont l'air très bien mais j'ai besoin de m'éloigner de tout ce brouhaha pour me recentrer. Je reviendrais, je l'ai promis, je ferais un effort, je sourirais et je ferais semblant de passer une super soirée, même si c'est faux, mais pas là. Là j'ai besoin de prendre un peu l'air, de m'éloigner du boucan et de me vider la tête. J'ai besoin de prendre des forces, de me donner du courage et de me faire violence pour retourner à la soirée. Avec de la chance, Zelda s'ennuiera et on pourra s'en aller. Aller boire un dernier verre chez eux ne me dérange pas, on sera très certainement plus au calme.

Je me retrouve, sans même l'avoir prévu, installée au bord de l'eau, en train de faire joujou avec mon pouvoir. Je ne déchaine pas les océans, la dernière fois ça ne s'est pas très bien passé. Je me contente plutôt de m'amuser avec une boule d'eau, que je change de forme à ma guise, pour me divertir et me changer les idées. J'aurais dû être aux aguets, laisser mes sens en alerte, mais telle une enfant, j'ai été trop subjugué par mon jeu que je n'ai plus fais attention au monde qui m'entoure. Ca m'apprendra, à force de montrer au monde entier mon pouvoir, je vais finir enchainé et disséqué. J'entends une voix derrière moi, je sursaute, la boule d'eau se rompe et tombe à moitié sur moi et sur la plage. Ah ben bravo, maintenant je suis à moitié trempée, c'est du beau. Je me relève en panique, je mets quelques instants avant de reconnaitre Sonny. J'ai la bouche entre-ouverte et si la lumière avait été plus présente, il aurait vu la panique et l'horreur sur mon visage, mais l'obscurité nous épargne au moins ça. "Heu ... non ... que ... quoi ?! Ca va ? Ca fait longtemps que t'es là ?! " Accroches toi aux branches ma grande, tu vas en avoir besoin. "Qu'est-ce ... que tu fais là d'ailleurs ? Les autres ne sont pas avec toi ?". S'il m'annonçait qu'ils étaient là aussi, je crois que je souhaiterais très fort disparaitre à jamais, déjà que c'est un peu le cas. Mon dieu mais qu'a-t-il vu ? J'espère que l'obscurité a été mon alliée sur ce coup là sinon je suis dans la merde.

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Oh... La jolie blonde, l'amie de Zelda, Scylla a taper dans l'oeil d'Edward. Ça fait rire silencieument. Qu'est-ce qui ne tapait pas dans l'oeil d'Edward aussi? Là reposait la question. Pas quand. Il espérait juste pour la jeune fille qu'elle ai de meilleurs gouts que ça... Non pas que son frère était sale, enfin... En premier lieu ce n'était pas son père, frère. Ce n'était pas son frère. Sitôt arrivé que la fatigue lui faisait dire des mots sans que le sens soit là... Et deuxièmement non il ne puait pas, il n'était pas sale, n'était pas atteint d'une maladie transmissible si facilement, c'était juste un véritable trop grand coureur de jupons. Et si elle était trop stupide pour se laisser avoir et bien son pauvre petit coeur serait brisé trop facilement... Heureusement pour elle, et pour la conscience de sonny, elle avait l'air plus forte et plus intelligente que son acolyte qui, lui tenterait toujours d'user de ses charmes pour atteindre -citons ses propres mots- "Une jolie plante comme celle-ci". Oui elle était jolie. Vraiment, même un Sonny fou amoureux de Scylla pouvait noter le doux visage pourtant peint par une timidité bien certaine. Les traits étaient doux. Elle était juste peut-être un peu trop blonde pour lui. Mais comme disait Edward, de toute manière Sonny était trop compliqué. Ce qui était faux. Il voulait juste ce qu'il ne pouvait pas avoir...

« Oh ne t'en fais pas... Elle n'est jamais méchante. » Il sourit. Scyla est jolie, serveuse elle n'est apparemment pas des gens très à l'aise en compagnie d'autres... Sonny se reconnait dans ce schéma. Ce qui une nouvelle fois le fait soupirer. Il était trop previsible. Ça le fait rire doucement. Plus tristement que doucement certes. En y réfléchissant c'était même carrément triste que drôle. Comme quelqu'un d'asocial Sonny se retrouve au milieu de la foule. Dans l'incapacité de se trouver un ou une partenaire pour une simple danse. Il se retrouve là seul regardant sa compagne partir. Et une nouvelle fois il soupire. Vu comme ça sa vie c'était vraiment de la merde. Pourtant elle lui plaisait sa jolie vie. C'était pas compliqué c'était rodé. Simple. Juste une vie avec des barrières. C'était pas compliqué. Alors Sonny laisse tomber son verre vide sur la piste, bousculant quelques personnes lui lançant des regards noirs en sortant de la piste. De l'air. Il avait juste besoin d'air et de distance. Une nouvelle fois le roux se détesta pour avoir céder. Si il y avait bien un truc qu'il détestait c'était se retrouver dans une foule compacte. C'était quand son corps se retrouvait coincé entre plusieurs autre , son souffle se faisait insuffisant, c'est dans ces moments là qu'il avait l'impression d'être replongé dans ce lac, de suffoquer à nouveau. En fait dans une foule Sonny avait l'impression de se noyer... Drôle d'idée pour un phobique de l'eau...

En fait ça l'avait toujours impressionné... Et ça continuerait de l'impressionner tout au long de sa vie. Ce jeu d'eau, réceptacle du jeu d'ombre et de lumière émit par notre chère lune. Ces quelques éclats qui se reflétaient à la surface de l'océan. L'eau lui faisait peur au même point qu'elle l'avait toujours drôlement attiré. Il avait été élevé dans la haine de ces personnes. Celles qui maitrisaient l'eau. Mais il l'avait toujours apprécier a sa juste valeur. Ce liquide qui leurs permettaient de vivre. Celui qui servait les dessins de plus grands... Et c'est sur cette plage que de nouveau Sonny tombait sur une personne adepte. Oh il n'était pas effrayé... Enfin, il ne voulait pas le montrer, rien ne l'effrayait plus que ces personnes qui avaient déjà tente de le tuer. Il était normal d'avoir peur de ses bourreaux. Il en a si peur qu'il se brule. C'est stupide. Il suffirait qu'il souhaite aller ailleurs pour juste partir. Et pourtant il reste, pour faire face à la jolie blonde.. Il reste cet abruti...« Un peu... Un peu trop longtemps apparemment... » Une nouvelle fois Sonny avalr difficilement sa salive. Très mal a l'aise. Trop mal à l'aise en présence d'elle maintenant... Trop de mauvais souvenirs lui venait. Trop lui venaient de cette fois où il avait failli mourir, les poumons remplis d'eau. Poussé par un maitre d'eau. « N'essaie pas de détourner l'attention Scyla... Je ne suis pas aveugle... » Il jouait au fier Sonny, tentait d'être courageux. Mais il tremblait presque de peur.
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Des deux amis de Zelda, l'un me regarde étrangement et l'autre tente de me faire la conversation. Je ne me sens pas en danger à leurs cotés mais je ne me sens pas non plus vraiment à mon aise. Je suis grée au rouquin du nom amusant de Sonny de tenter de faire de son mieux pour faire passer la pilule mais ce n'est que peu efficace. Pourtant je ne l'en blâmerais pas, tout ça c'est de la faute à Zelda et à ses idées étranges. Oui, il fallait se socialiser un peu mais rencontrer ses deux colocataires et déjà une grosse forme de socialisation à mes yeux, on aurait pu s'en arrêter là. Mais évidemment tout le monde ne pense pas comme moi et selon ma mère "Heureusement !". J'esquisse un sourire quand Sonny me dit que Zelda n'est pas méchante, comprenant par là que non, elle n'avait rien dit de méchant sur moi, je pouvais respirer. Je ne m'en faisais pas trop au fond, Zelda n'avait aucun intérêt à casser du sucre sur mon dos un instant et m'inviter à une soirée l'instant suivant. Cette dernière disparue d'ailleurs dans la foule, je décidais de faire pareil, laissant les deux garçons ensemble. Ils se connaissaient bien, ils trouvaient très certainement de quoi s'occuper, je ne me faisais pas de soucis pour ça. Je fendis la foule tel Moïse avec la Mer rouge. Ce ne fut pas aussi efficace que je l'aurais espéré mais je réussis malgré tout à franchir la horde de fêtards pour me retrouver à "l'air libre" de l'autre coté. J'exagérais un peu, il n'y avait pas non plus tant de personnes que ça, on ne se trouvait pas dans un festival ou un concert, mais tous rassemblaient au même endroit, ça commençait un peu à faire.

Une fois de l'autre côté, je décidais de longer un peu le bord de mer pour m'isoler. Je ne comptais pas fuir la soirée, même si l'envie me titillait grandement. J'avais juste besoin de me préparer psychologiquement à y retourner. Mon premier réflexe fut donc de m'éloigner du bruit, pour pouvoir m'entendre penser. C'est con mais j'aime bien pouvoir m'entendre penser et ne pas être parasiter par des cris et de la musique. Ensuite, mon second réflexe, débile certes mais humain, fut de m'asseoir sur le sable mouillée pour m'amuser un peu avec mon pouvoir. Débile parce qu'il y avait des gens sur la plage, donc un grand nombre de chances de me faire griller. Humain parce que cela faisait partie de moi et que c'était presque une drogue, une envie plus que présente quand je me retrouvais à côté de la mer. Ni une, ni deux, après avoir observé rapidement les alentours, je m'installe sur le sol mouillée et je laisse les vagues frôler mes jambes. C'est froid mais j'aime bien, c'est une sensation dont je ne me passerais jamais. Ensuite, je ne sais plus trop ce qu'il s'est passé, j'ai formé une boule d'eau entre mes mains et je me suis amusée avec, ne me souciant plus des gens autour. Erreur monumentale, surtout quand j'entendis une voix raisonner à mes oreilles. Ma boule tombe à moitié sur moi, m'éclaboussant largement au passage, je me lève brusquement et je me retrouve presque nez à nez avec Sonny, l'un des colocataire de Zelda. Mon coeur bat la chamade, je me sens si stupide. Je tente de m'accrocher aux branches mais bien entendu cela ne fonctionne pas, il n'est pas dupe. Il a l'air surpris mais ... pas tant que je l'aurais cru. Moi j'aurais été sidéré si je n'avais pas eu ce pouvoir. "C'est ... c'est pas ce que tu crois ..." Commençais-je par dire en paniquant ... "D'ailleurs qu'est-ce ... qu'est-ce que tu crois avoir vu ?! " Demandais-je l'air de rien, tentant vainement de déterminer la gravité de la situation. C'était atroce, je m'en rendais bien compte mais j'espérais je crois naïvement que peut-être il n'en avait pas vu autant qu'il le pensait et je trouverais une explication plausible dans les quelques secondes qu'il m'offrira pour répondre. "Non parce que ... qu'il est tard, on est tous un peu fatiguée, on a bu et il y a pas mal de choses qui tournait. Il y a une drogue qu'on fait brûler ... dans le feu et qui crée des hallucinations. Moi j'ai vu le homard de la petite sirène venir me chanter une chanson. C'pour ça que j'étais assise si près de l'eau ...". Dis-je en riant faussement, tentant de minimiser cette histoire. S'il pensait que j'étais défoncée, peut-être pourrait-il en conclure que lui aussi. Après tout il faisait nuit, tout pouvait arriver la nuit, non ?

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Il essayait d'être gentil le Sonny. Certes pas au point de tenter une approche, ce genre de chose... Il essayait juste d'être gentil parce qu'il savait que la gentilesse ne conduisait pas à des erreurs qui le conduirait droit dans le mur. Est-ce qu'il savait de quoi il parlait? Malheureusement oui. Sonny avait déjà essayé d'être lui à une soirée. Ce lui non timide qui parlait ouvertement de tout et de rien. Ce lui qui avait deux ou trois verres dans le nez finalement... Ça n'avait pas très bien marché. Il avait préféré laissées Sonny timide qui n'attirait que peu l'attention. De toute manière ce genre de soirée ne plaisait pas... N'est-ce pas? Est-ce que le roux essayait là de se convaincre de quelque chose qui n'avait apparemment aucune consistance? Oui. Totalement. Grand sourire. C'est comme ça que Sonny gérait son mal être. Se convaincre que finalement tout cela ne lui plaisait pas. Parfois ça marchait. D'autres fois non. Et Sonny se retrouvait là. Bien bête au milieu d'une piste... Finalement la musique qui passait ne l'intéressait même pas. Il avait simplement envie de siffler un petit verre. En siffler un second. De disparaitre dans les bois, loin. Bien loin de ça. Encore une fois il ne désirait pas posé ses yeux sur la rousse qui faisait battre son coeur pour la voir dans les bras d'un autre. Et voilà. C'est drôle pour Sonny finalement. Il ne manquait plus qu'un petit ami imaginaire. Enfin pas un petit ami a proprement parler bien sur. Un ami. Une personne a qui parler de ses doutes. Parce que finalement il n'avait pas ça le Sonny. Ah misère...

Mais finalement il n'avait pas besoin d'une fête plus s'amuser.... Il pouvait totalement tout envoyer balader. Hey, Sonny n'était pas un petit abruti qui se laissait marcher dessus. C'était juste un garçon timide! Il n'avait clairement pas besoin d'une fête pour s'amuser! Avec un peu plus d'alcool dans le sang il aurait clairement pu s'envoler. Mais le roux ne tenait pas à être saoul. Ce n'était pas ce qu'il voulait pour le moment. Il était presque sobre. Pas de quoi voir danser des choses devant ses yeux. Le voilà donc partit, près de la plage. D'une étendue d'eau qui lui tirait des frissons en lui tirant un si joli sourire. Il était heureux d'être là. Juste heureux. Tout simplement. C'était bizarre, étrange que quitter ce feu de camps empli de gens près à tout faire pour s'amuser avait su le calmer. Son envie de s'amuser n'avait pas désertée. Loin de là bien sur, Sonny voulait toujours s'amuser mais il ne voyait maintenant comme initiative la mer.
Pas effrayé. Simplement impressionné. Juste un respect immense pour cette fille qui maîtrisait l'eau avec une facilite déconcertante. Et de la peur... Peut-être, certes, bien sur... On avait tente de le noyer parce que les êtres de l'air et ceux de l'eau vivaient dans une grande et longue guerre. Est-ce que Scylla en faisait partit? Est-ce que cette guerre était son combat? Est-ce que Sonny allait mourir ce soir? La mort pouvait faire peur mais le roux lui riait plus ou moins au nez... La mort ne l'effrayait pas plus que la solitude. Et la solitude était bien plus souvent proche de lui que ne l'était la mort. Alors oui. Il espérait certes qu'elle ne se soit pas de ce combat... Il était trop jeune pour mourir... Trop de choses pas encore dites. « C'est exactement ce que je crois... » Ces mots s'échappèrent en un murmure... A vrai dire il n'était même pas sur qu'elle les ai entendu. « Je t'ai vu toi Scylla... » Sonny se mordit la lèvre pour ne pas en dire plus. Il était lui-même intéressé parce qu'allait dire la jeune fille. Et il allait faire le fier. Pour une fois rester courageux devant un pouvoir qui n'était pas le sien. Il voulait être courageux... « Tu me prends vraiment pour un abruti... » Encore des mots soufflés. Finalement il était plus déçu qu'il n'était choqué. « Je n'ai pas fumé. Je n'ai pas bu. Je ne suis pas aveugle. Et je ne maitrise pas l'eau. C'est toi. » si là elle ne comprenait pas....
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Scylla & Sonny



Je vivais un véritable cauchemar et c'était le second en peu de temps. Je ne parle pas de cette pauvre fille qui s'est fait massacrer, bien entendu que c'est horrible, mais je parle plutôt d'un cauchemar personnel. Suis-je un être égoïste pour penser d'abord à mes malheurs avant de penser à ceux des autres ? Assurément, après tout mes malheurs sont moins dramatique que la mort de cette fille. Mais voilà, elle est morte, plus personne ne pourra lui faire du mal, elle peut maintenant reposer en paix et ... pas moi. Moi je suis pas à l'abri d'un malade qui veut me découper en morceau, je ne suis pas à l'abri de faire du mal ou pire, tuer quelqu'un avec mon pouvoir et ce, sans même le vouloir. Je ne suis pas à l'abri qu'on me dénonce aux autorités et qu'on me jette dans une prison pour le restant de mes jours ou pire encore qu'on me transforme en cobaye pour comprendre d'où me vienne mes pouvoirs et comment ils fonctionnent. Je suis à la merci de n'importe qui me voulant du mal, je ne repose pas en paix et je n'aspire pas à reposer en paix dans les jours qui viennent pour être honnête. Je suis trop jeune pour mourir, je suis consciente qu'elle l'était aussi et c'est horrible ce qui lui est arrivée mais tant qu'il ne sera pas arrêté, tout le monde peut devenir sa prochaine victime, moi la première. Mais ce soir, ce n'est pas son meurtre ou son meurtrier qui m'inquiètent, c'est Sonny, qui, à quelques pas de moi, vient d'assister à ce qu'il n'aurait jamais du voir. Mes parents doivent s'arracher les cheveux, heureusement que je ne leur raconte pas tout sinon je serais une vraie honte pour eux, un fardeau. Ne pas utiliser ses pouvoirs en présence d'autres personnes, préserver le secret, rester discret ... qu'est-ce que je ne comprends pas dans ces règles simples ? Toute ma vie je les ai suivi et là, depuis que j'ai débarqué à Bray, je fais n'importe quoi, comme si je ne pouvais m'empêcher d'utiliser mes pouvoirs ici.

Il ne croit pas à mon bobard et pour être honnête, je n'y aurais pas cru non plus. Il affirme m'avoir vu moi, je sens qu'il va être difficile voir impossible de lui faire oublier ce moment. Je suis figée sur place, à attendre le verdict. Je me dépatouille comme je peux, mais en vain. Il m'a vu maitriser l'eau, il est très clair sur le sujet. Tout d'abord je suis effrayée et désespérée, je sens des larmes monter. Je ne suis pas forcément quelqu'un de sensible mais là c'est de ma vie qu'on parle alors oui, j'avoue que ça me fais un peu chier, que j'ai peur. "Je ... s'il te plait, ne dit rien à personne ... Je ne fais rien de mal ..." Ca c'est ma première réaction, la supplication. J'espère qu'il aura suffisamment pitié de moi pour me laisser le bénéfice du doute et je me dis qu'il finira bien par se rendre compte que ce que je dis est vrai, je ne fais rien de mal. Mais après quelque chose me frappe, il avait l'air hyper étonné au début, ce qui est normal, après tout, on ne s'attend pas à assister à ce genre de spectacle. Mais il ne l'est plus maintenant. Je conçois que la colère l'aide à prendre de l'assurance mais quand même, c'est assez étrange. C'est comme si ce n'était pas la première fois qu'il assistait à ce genre de chose. Je me fais très certainement des idées, mais quand même le doute m'habite.  "En plus ... personne ne te croira. Une fille qui maitrise l'eau ... ça n'existe pas ... " Tentais-je de me défendre. Je nierais tout en bloc, je dirais que c'est ridicule. En plus il est certainement persuadé que c'est l'élément eau que je maitrise alors qu'en fait ce n'est que l'eau salée. Je ne maitrise que les océans, pas l'eau des lacs ou l'eau du robinet. Peut-être qu'on voudra me tester mais il ne se passera rien parce que je n'ai aucun pouvoir sur ça et même si on me place devant la mer, je ferais semblant de ne pas y arriver.

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Le malaise... Ouais le malaise. Sonny ne connaissait que trop bien ce sentiment. Mais ici c'était différent. Comme un double malaise. Malaise et peur. Malaise et curiosité. Oh oui, Sonny avait ses raisons d'être effrayé. Il ne pouvait que l'être en voyant un être d'eau. Un être d'eau. La simple pensée lui donnait des frissons dans le bas du dos. Comment oublier. Finalement on ne pouvait pas... Pas oublier la noyade qui lui faisait faire un si grand nombre de cauchemars... Hm... Ne soyons pas stupide, enfin ouais ce n'était pas le style de Sonny. Lui c'était un mec sage. Ce genre de personne qui restait faire les stratégies à l'intérieur, celui qui réfléchissait à ses pensées avant de les dire à voix haute. Enfin, celui qui ne voulait pas blessée les autres tout simplement. Mais ça ne n'était pas inscrit sur son front. Et la blonde en face de lui ne pouvait pas le saisir juste parce qu'elle le désirait. Bien sur que non. Ce qui aurait été peu rassurant en l'occurrence... Alors voilà, il se retrouvait dans cette situation. En face d'une personne qu'il ne connaissait pas. Une inconnue qui arrivait à l'effrayer par sa simple présente, sa simple nature. Mais ce n'était pas ce qu'il voulait lui. Sonny ne voulait de mal à personne. Jamais. Il n'était pas violent. Le roux ne voulait heurter personne. Les états de violence il en avait. Après tout, il pouvait fuir lorsqu'il le désirait... Et pourtant il restait là. A faire face à cette personne. Bray et sa surnaturelle nature. Bray et sa tendance à être si... Particulière finalement. Regroupant personnes particulières avec personnes particulières. Ouais, les voilà qui se retrouvaient face à face. Situations compromettantes. De simples situations, de simples personnes venant d'un coin différent, de différentes familles et de différentes situations, des situations qui menaient à la guerre. C'est ainsi qu'ils y étaient arriver. Au combat. Est-ce que ça plaisait à Sonny? Pas plus que la possibilité de finir noyer.

Stupide, bête, loyal? Certainement... Mais pas cupide ni influençable. Ce bobard ne pouvait marcher pour personne. Et sûrement pas pour Sonny qui avait souvent l'habitude de croiser le mensonge dans son travail. Hm, retenez tout de même qu'il était inspecteur. Et il est utile dans son boulot de savoir reconnaître les gens qui ont un jeu d'acteur moyen, pour ne pas dire mauvais. Alors oui il avait su reconnaître ce sentiment de surprise coupable qui vous rendait vulnérable. Ouais, il l'avait vu. Est-ce qu'elle... Ouais elle était bien ce qu'il avait vu. On avait dit pas influençable. Pas le moment de laisser le doute germer dans son esprit. « Du mal... » Hm... Des aveux. Voilà qui détruisait les petits questionnements qui avaient germés dans son esprit. Elle était bien une... Pas normale. Oui oui il n'y avait pas de mots pour les qualifier eux. Des différents ? Des êtres des éléments? Sûrement... Et elle l'était. Mère naturelle avait créé un nouvel être de l'eau. Et bon dieu ce que Sonny n'aimait pas cette perspective. Pas le moins du monde. Alors oui il est en colère. En colère devant cette race qui l'a souvent fait fuir. Qui avait engendrée ces cauchemars. Mais il avait surtout peur de ce qu'elle pouvait lui raire. Et pourtant il était emplit de doutes. « Je connais des gens... Des gens qui y croiraient. Qui seraient trop heureux... » Qui ne se généraient pas pour ça... Pour l'attaquer. Tss... Des gens qu'il tentait de fuir depuis le départ de la maison. Oh oui une famille qui avait un problème avec les être d'eau. Et même avec une telle famille, Sonny ne pouvait pas s'attaquer a des gens. Non. Non II ne pouvait pas. Juste. Alors il fallait lui dire. Peut-être non? Lui dire que Sonny n'était pas mechant. Et qu'il ne comptait pas l'attaquer. Mais là il avait une position de force... Non? « Mais je... Je ne veux pas être, enfin... Je ne suis pas dangereux. »
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Prise la main dans le sac ...
Scylla & Sonny



Je n'apprécie que moyennement la situation pour être totalement honnête. Au début j'étais totalement effrayée, on le serait à moins, c'est quand même ma vie qui est en jeu, mais maintenant de la colère et de la révolte apparaisse. Je ne suis pas un être malfaisant, je pleure comme une madeleine quand j'écrase sans le vouloir un pauvre petit animal avec ma voiture. J'ai écrasé une fois un lapin qui s'est littéralement jeté sous les roues de ma voiture, j'ai mis des semaines à m'en remettre. Je me repasse encore par moment la scène dans ma tête et je ne comprends pas. Il était en sécurité sur le bord de la route mais entre le bruit de la voiture et les phares, il a dû paniquer et a traversé. Manque de bol, ma voiture roulait plus vite que lui ne traversait et en plus j'avais des gens derrière moi. Nous étions sur une petite route de campagne, en pleine nuit, dans un tournant, bref, les conditions n'étaient pas franchement optimales. Je n'y suis pour rien, je n'ai pas sciemment écrasé ce pauvre petit lapin mais j'avais que je le vis hyper mal, même encore aujourd'hui. J'ai beau m'énerver vite, avoir parfois des paroles froides et cassantes, menaçant beaucoup mais n'agissant jamais. Mais malgré ce côté pacifique que je cache, je serais capable d'user de mes pouvoir pour me défendre. Je ne resterais pas là, les bras ballants et les larmes aux yeux, j'agirais, coût que coût. Je ne suis pas un être violent, mais je pourrais le devenir si jamais ma vie en dépendait. Je pourrais également le devenir si cela concernait une personne auquel je tiens beaucoup. Du coup j'avoue que quand il commence à me balancer qu'il connait des gens qui le croiraient, j'avoue que je ne kiffe pas du tout. Tout cela résonne comme une menace à mes oreilles, je déteste ça. Mes poings se serrent, on ne va pas devenir ami tous les deux à ce rythme là. "J'ai beau être pacifique, j'ai mes limites. Me menacer ne fera qu'empirer les choses ..."

Je préfère être clair tout de suite. S'il croit qu'il a en face de lui une pauvre victime pas foutue de se défendre, il se fourre le doigt dans l'oeil. Je ne suis pas un ninja, je ne sais pas me battre mais si je suis à proximité de la mer, il n'a aucune chance. Bon évidemment, s'il est un triton, il ne mourra pas, Castiel me l'a bien fais comprendre, mais il douillera et c'est déjà pas mal. Je ne lui veut aucun mal, sincèrement. Je ne le connais pas, j'ignore s'il est une créature magique comme moi ou un humain lambda et je m'en fous. J'avoue que je penche quand même pour une créature même si tout cela me parait totalement aberrant. C'est vrai après tout, avant de rencontrer Castiel, j'étais persuadée que ma famille et moi, nous étions les seuls tempestaires sur terre et je me rends compte qu'en fait tout ce que j'ai appris des "contes" de mes parents est vrai. J'ignore si tout est vrai ou s'il n'y a que les tempestaires et les sirènes mais ça reste démentiel et effrayant. Comment savoir si la personne avec qui je parle est un être magique ou pas ? J'ai déjà du mal avec les relations normales, comment vais-je faire maintenant si je dois en plus me demander qui est réellement la personne qui se trouve en face de moi. Quand il m'avoua qu'il n'était pas quelqu'un de dangereux, je cessais d'être sur la défensive, mes poings se détendirent, la mer arrêta de s'agiter. "Qu'est-ce que tu es ? " La question était assez directe mais j'étais persuadée qu'il était comme moi, magique. Ou alors c'est un humain qui est habitué à rencontrer des êtres magiques mais j'ai un doute.

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Est-ce que Sonny était menaçant? Non. Pas du tout. Est-ce qu'il se pensait l'être? Non plus. Il ne se faisait pas. Il n'était pas stupide. Il avait beau être assez grand, Sonny avait un corps de lâche. Et de plus il était roux. ROUX. Vous savez ce petit être qui était toujours une victime au fond de la classe et que les autres élèves martyrisaient. Non Sonny n'a pas été martyriser c'est un exemple. Donc non, agressif Sonny n'était pas très... Efficace. Alors il se complaisait dans son rôle d'Innocent intelligent. De plus même si Sonny avait voulu être intéressant dans le sens racaille du bac a sable, il n'aurait jamais réussi, il n'avait rien d'impossant et rencontrait quelques difficultés à effrayer les gens. Sa franchise faisait de lui un mec trop gentil donc les gens se servaient plutôt facilement. Si Scylla avait su ça, elle n'aurait eu aucun mal a l'écraser. Elle aurait même pu s'en débarrasser très, voir très très rapidement. Mais elle avait l'air gentille. Enfin, dans le noir par un clair de lune alors que sa vie était menacée. Oui elle avait l'air gentille. Du moins il l'esperait. Sonny ne désirait pas finir en crêpe. En crêpe mouillée, noyée et tout ce qui allait avec. La crêpe était un bon plat d'ailleurs, facile a préparer et... Bon dieu d'accord ça devenait dangereux si l'esprit de Sonny commençait a partir en vrille. Ça voulait dire qu'il flippait réellement beaucoup... « Ah non c'est petit ça! Moi je ne fais que prévenir. Je ne menace pas. Si ça peut rassurer je n'irai certainement pas les voir... »

Qui avait plus peur de qui finalement... Elle était assez agressive. Voir beaucoup trop. A vrai dire ça fit monter la panique de Sonny d'un cran qui l'a retient en serrant son poing gauche derrière son dos. Il ne voulait pas se battre. Sonny n'était pas très doué au corps a corps. Ou dans tous les styles de baston finalement. De plus si elle se retrouvait a lui faire tomber des trombes d'eau sur le visage, ça lui plairait encore moins. Oui oui il pourrait très certainement se "téléporter" ailleurs mais ça ne lui plairait pas vraiment. Voir pas du tout. Pourquoi? Parce que ce serait une preuve de la victoire de ses parents sur son petit esprit. La bataille entre les éléments. La Terre voulant l'emporter sur l'air ou l'eau. Non vraiment. Il ne voulait pas une nouvelle fois se retrouver de l'eau plein la bouche, agonisant sur le parquet de ses parents sachant très bien qu'il aurait droit a une morale juste après. Sonny continuait de faire des allers-retours entre l'eau agitée et le regard de la jolie blonde. Le roux n'avait pas encore réussit à définir lequel l'effrayait le plus. Le regard effrayé, presque haineux envers lui ou l'eau qui menaçait de se relever vers lui pour lui porter le coup fatal? Hm, les deux avaient un bon niveau en fait... Et finalement elle desserra les poings. Ce qui lui le fit desserrer des dents. Il se permit même un petit rire nerveux. Catastrophe annulée pour le moment. « J'suis roux, ça aurait pu t'aider.. » Il sourit de nouveau « Un Lepreuchaun. »
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Prise la main dans le sac ... (Scylla & Sonny)
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