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 (Scylla&Hunter) turned our hands to guns

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Tu comprends pas vraiment le plaisir qu’on les humains à se défoncer, t’imagine que c’est pour oublié la vie, pour oublié le monde. Et tu le vois bien que c’est pour oublié le passé pour certain, comme la blonde qui venait toujours te voir le sourire au lèvres et qui maintenant venait comme un zombie pour un cerveau. Tu trouve ça un peu pathétique, de fuir comme ça, et même si tu sais pas trop ce qu’elle as vécu et pourquoi elle est comme ça, t’en as rien à battre de tout manière, t’aurais envie de la secouer et de lui crier après, de lui dire de se réveiller, d'arrêté d’avoir l’air si pathétique. Mais bon, ce serait pas très bon pour les affaires, alors tu te tait et tu lui vends sa foutu dope. Mais là t’attends, t’attend pour une autre qui joue au yo-yo, arrêtant, recommençant. Tu sais pas trop ce qui l’as pousse à recommencer à chaque fois, tu sais pas trop pourquoi elle fait ça, mais là encore, tu te la ferme et tu lui vends sa dope. C’est pas de tes affaires et t’as pas à posé de questions. Et puis, ça te fait rien à toi si elle consomme, en fait si, ça te fait quelque chose, de l’argent dans les poches.

Mais t’es pas tant à l’aise, t’as pas l’habitude de rencontrer tes clients sur la plage, d’être aussi proche de l’eau, alors tu te tient le plus loin possible des vagues, la plupart de tes clients viennent te voir à l’Ambush, cet endroit où tout ce qui est vice semble prendre vie.T’aime pas mal plus ça quand c’est à l’Ambush qu’ici. Et même si t’aime bien regarder la mer, t’aime pas ça t’en approcher, t’as jamais aimé ça t’approcher de l’eau, ta nature profonde t’as toujours tenu loin des courants de l’étendue bleue qui s’étendait devant toi. Et elle est en retard, comme toujours, alors tu t'assoit sur le sable et tu contemple la nature à l’oeuvre. T’aime pas ça attendre, t’aime pas ça que les gens soit pas à l’heure, ça te fait perdre ton temps et même si ton temps est pas si précieux, parce que t’as plusieurs vies à vivre devant toi, tu serait peut-être partit faire un tour sur ton engin à deux roues, celui sur lequel t’avais presque l’impression de voler.

Tu lui feras sûrement le commentaire, parce que ça te mets les nerfs en pelote que l’on te fassent attendre. Ce serait peut-être pas si pire si tu pouvais te prendre une bière ou encore si t’étais pas si proche de l’eau. C’était sûrement l’eau qui te stressait autant. T’étais pas trop sûre de comprendre ce raisonnement par contre, t’étais pas trop sûre de comprendre pourquoi tu détestait tant l’eau, t’évitais comme la peste les endroits pluvieux et trois fois de suite tu t’était retrouvé dans l’un des pays les plus pluvieux au monde. On peux dire que toi, t’en as de la chance. Tu t’allume une clope, parce que ça te calme ce mouvement répétitif d’inhaler et d’exhaler. Y’as pas trois milliard de dealer dans une ville comme celle-ci. Et même si tu pourrais vivre dans le palace de ta magicienne, t’as pas tant envie de vivre si près de la vieille bique. En fait, t’as même envie de mettre le plus de distance entre elle et toi, au moins ça te permets d’avoir un semblant de liberté. Et t’entends des bruits de pas, doux dans le sable, tu relève même pas la tête, tu sais que c’est elle.

‘’Si tu veux continuer à avoir ta dope, j’te conseille de t’acheter une montre.’’
   
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J'étais à Bray depuis un peu plus de 4 mois et malgré le fait que c'était une ville beaucoup plus petite que Dublin, je m'y sentais plutôt bien. Mon travail n'était pas extraordinaire, mais il convenait aux études que j'avais faite, n'ayant donc pas l'impression d'avoir brassé de l'air pendant deux ans pour rien. Il me permettait de gagner ma vie correctement. Je ne roulais pas sur l'or, mais vu que je suis seule, cela me va parfaitement, je n'ai pas besoin de me priver ... enfin ça c'était quand ma cousine vivait encore avec son mari. Depuis qu'elle a eu la brillante idée de divorcer, je me retrouve à devoir l'héberger parce que selon ma famille "c'est important d'être là quand un membre de la famille est en difficulté". Vivre uni ... mon cul wouhai. Ce n'est pas que je la déteste, je n'irais pas jusque là, mais elle ne fait aucun effort. Madame se prend pour la reine du monde et ça me saoule un peu. Elle ne bosse pas parce qu'elle n'a jamais eu à bosser de sa vie et compte bien continuer comme ça et évidemment, si ce n'est pas son mari qui paie, ce sera moi. Vu que son ex a fait faillite, elle peut s'asseoir sur la pension alimentaire. Il va donc falloir qu'elle trouve un nouveau pigeon. Mais je ne doute pas un instant qu'elle en trouvera un. J'ai beau lui trouver très facilement plein de défauts, je ne peux nier qu'elle est très belle et qu'elle sait comment faire tourner la tête aux hommes.

Mais pour le moment ce n'est pas de savoir quand est-ce qu'elle va mettre le grappin sur un mec friqué qui m'inquiète, que ses nouvelles fréquentations. Ma cousine a toujours été une grosse fêtarde. Déjà quand nous étions adolescente elle prenait plaisir à faire le mur pour sortir s'amuser. Depuis qu'elle est célibataire, elle n'est quasiment jamais à la maison, je ne m'en plains pas, bien au contraire, moins je la vois, mieux je me porte. Elle se débrouille pour se faire payer ses consommations, ce qui m'arrange aussi parce que je ne suis pas la banque. Par contre cela fait quelques jours que je la trouve bizarre et que de l'argent disparaisse sans qu'elle me dise pourquoi. Ce n'est pas son genre de faire des mystères, en général elle s'en fout. Du coup ça m'inquiète. J'ai fais ma fouine et j'ai découvert son petit secret. Depuis quelques semaines, elle paie pour de la coke. Madame a besoin d'un coup de fouet pour tenir toute la nuit et c'est tellement IN cette merde. J'ai pété un câble quand j'ai appris ça. Parmi toutes les conneries qu'elle a pu faire, je crois que celle-ci c'est la pire. Evidemment elle m'a envoyé chier et m'a dis que ça ne me regardais pas, qu'elle me rembourserait. Ce qu'elle ignore c'est que ce n'est pas l'argent le problème, j'ai pris l'habitude qu'elle me taxe. Mais ruiner sa santé, sous mon toit, ça non, je ne suis pas d'accord. Je suis responsable d'elle, que vont dire nos parents s'ils apprennent que j'étais au courant et que je n'ai strictement rien fais pour l'en empêcher. Du coup j'ai décidé d'agir, que ça lui plaise ou non.

Attendre qu'elle aille prendre une douche pour prendre son téléphone, un vrai jeu d'enfant. Je connais son code, ce qui est assez pratique, je savais qu'un jour ça me servirais. Je ne mis pas longtemps pour trouver le numéro de son dealeur et je lui ai envoyé un message pour lui donner rendez-vous ce soir. Elle sort et au vu de ses derniers messages, elle a récupéré sa dose il y a deux jours. Elle doit en avoir encore, je ne crains pas grand chose. Je lui donne rendez-vous sur la plage, juste au cas où il ne voudrait pas m'écouter, lui foutre la trouille sera une belle revanche sur cet enfoiré. Il est assez réactif, il accepte le rendez-vous, visiblement elle n'est pas une cliente très réglo vu qu'elle ne paie pas toujours ses doses. Après je ne lui rends pas la vie facilement, elle n'arrive pas toujours à me soutirer de l'argent et depuis que je sais qu'elle se drogue, je fais encore plus attention. Satisfaite, j'efface nos messages, je remets son téléphone en place et je rejoins le salon. Je l'ignore quand elle tente de me parler pour faire sa gentille, elle comprend le message et s'en va. Quand 23h arrive, je tente de prendre mon courage à deux mains. Ce type ne pourra rien me faire, je serais proche de mon élément, si la situation se dégénère, il tâtera de la colère d'une tempestaire. Armée de courage, je rejoins la plage, à la bourre mais visiblement c'est aussi dans les habitudes de ma chère cousine, il ne trouvera pas ça suspect. Je finis par voir une silhouette, proche de chez moi, je vais donc dans sa direction, assez nerveuse.

‘’Si tu veux continuer à avoir ta dope, j’te conseille de t’acheter une montre.’’

Pas de doute, c'est lui. Je ne le vois pas distinctement mais vu le ton qu'il emploie et ses propos, ce serait difficile de se tromper. Je m'arme de tout mon courage et je décide qu'il est grand temps que tout ça s'arrête.

"Ca tombe bien, c'est justement pour que t'arrêtes de lui refiler ta merde que je suis ici ..."
   
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‘’Ça tombie bien, c’est justement pour que t’arrêtes de lui refiler ta merde que je suis ici…’’ T’as bien failli en faire tomber ta cigarette, tu t’étais pas attendu à ça, tu t’attendais toujours à l’impatience des junkies, à leurs rages, à leurs tremblement, mais tu t’attendais pas à ça. Pas que y’as jamais eu des amis ou des parents qui venaient te voir pour t’ordonner d’arrêter, mais habituellement il retournait de bord assez rapidement quand il te voyais. T’étais pas un enfant de coeur, et ça paraissait. T’aurais pu simplement lui cogner dessus et t’en aller, mais t’en fait rien, au lieu, t’as un drôle de sourire carnassier qui se dessine sur tes lèvres, parce que tu trouve ça toujours drôle quand on te confronte, ton rire qui éclate, ce rire froid, glaciale, un peu dément. Ce serait beaucoup plus simple pour elle si elle allait confronter ta cliente au lieu de venir te voir. Et puis, même si t’avais la décence d’arrêter de lui vendre sa came, elle irait trouver un autre dealer. Je faisais que leurs donner ce qu’ils voulaient, à la fin, ce qu’ils faisaient avec, ça te passait dix pieds au dessus de la tête.

‘’Tes parents t’ont pas appris à demander gentiment et à dire merci?’’


Tu te lèves lentement, écrasant ta cigarette avec ton pied, et tu lève la tête pour voir ton interlocutrice. Son visage, il te dit vaguement quelque chose, mais t’es incapable de mettre le doigt dessus, mais tu t’en fait pas trop avec ça, tu te dit qu’elle as du être un coup d’un soir, et sûrement pas si bon si t’était incapable de te rappelez d’elle. Mais en même temps, tu prenais jamais vraiment le temps de regardez les visages quand tu baisait, t’aimais pas ça rendre ça trop intime. Non, pour toi le sexe c’était un peu sale, un peu dure, mais jamais intime, t’avais pas fait ça depuis 400ans, depuis … Non. T’iras pas là, t’iras pas dans le passé. Tu vas la laissé reposer en paix et ne pas la déranger, parce que t’es incapable de te pardonner, et surtout t’es incapable de pensée à Elle. Alors tu boucle ça au fond de ton être,  très loin.

‘’C’est elle qui vient à moi. T’as qu’à l’attacher dans ton sous-sol si tu veux pas qu’elle consomme, tu pense réellement que si j’arrête, elle va pas en trouver ailleurs?’’

L’idée est risible, et t’as encore envie de rire, parce que quand les humains sont accros, ils ne sont plus capable de se contrôler, ils feraient tout pour avoir leurs came, ils te lécherais les pieds si tu leurs demandait. Et t’aimais ça avoir ce pouvoir sur eux, t’aimais ça être leurs dieu. Et t’arrêterais sûrement pas parce qu’une jolie blonde te le demandais, et pas très gentiment d’ailleurs.

‘’Vous pouvez pas réglez ça entre vous au lieu de toujours venir m’embêtez avec vos putains de problèmes’’


Parfois tu te demande s’ils ne te prennent pas pour un psychologue, ils sont toujours là à déblatérez leurs problèmes, et toi tout ce que tu demande c’est l’argent qu’ils te doivent, si c’était pas des gens inquiets pour leurs proches qui venaient t’embêter, comme elle, c’était les junkies qui te racontaient leurs vies, mais t’en as vraiment rien à faire de leurs vies, et t’arrêteras pas de dealer parce qu’eux viennent te le demander. Et puis, t’étais pas le seul dealer en ville, t’avais pas beaucoup de compétitions, même toi tu voudrais pas être ta compétition, mais t’en avais quand même. Ça te faisait bien rire qu’ils pensent tous que t’avait un coeur, loin, caché, mais t’en avais pas, t’étais aussi froid qu’un bloc de glace, et c’était une pierre qui pompait ton sang.
 
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On ne pouvait pas vraiment dire que j'y voyais grand chose. Je voyais le bout de sa cigarette rougir quand il tirait une latte et je l'entendais surtout. J'avais la sensation d'avoir déjà entendu cette voix quelque part, mais de là à dire où exactement, ce serait peut-être un peu trop m'en demander. Ca pouvait-être au boulot, même si je doutais qu'un type dans son genre puisse venir manger à l'Ambrosia sans se faire remarquer. Ca pouvait-être dans un café, dans la rue, à la salle de gym, dans une soirée au bar ... bref, ça pouvait être ici ou ailleurs, je ne saurais trop vous dire, mais sa voix me semblait vaguement familière. "Et toi, tes parents ne t'ont jamais dis de ne jamais toucher ou vendre de la drogue ?" Parce que des leçons on pouvait être deux à en donner à ce compte là Monsieur le malin. Parce que bon niveau politesse, je veux bien faire un effort mais à un moment donné, il ne faut pas trop me prendre pour une conne. Il ne veut quand même pas que je le remercie pour les "services" rendus à ma cousine, ce serait le comble. Les gens de nos jours, c'est incroyable comme ils sont culottés. J'ai définitivement bien fait de lui donner rendez-vous sur la plage, je sens que je vais finir par avoir besoin de mon pouvoir, ce type n'a pas l'air d'être très sympathique.

Quand il finit par se lever, je reste surprise de découvrir son identité. On ne va pas dire que je le connais, ce serait un peu abusé, mais nous avons malgré tout passé une nuit ensemble, même si visiblement je suis la seule à m'en souvenir. Ce n'est pas bien grave, ce n'est pas la fin du monde, je ne suis pas ici pour laver mon honneur ou lui faire des reproches sur sa mémoire de poisson rouge, j'imagine qu'à force de vendre sa merde, elle a finit par lui détruire le cerveau, surtout s'il la teste pour vérifier la qualité. Je reste donc impassible, je ne tomberais pas dans un schéma stupide du genre "Mais Hunter, tu ne me reconnais pas ? N'ai-je donc été qu'un coup d'un soir, rien de plus ?" D'une ce n'est pas mon genre de balancer ce genre de chose, je trouve déjà la situation assez perturbante et gênante pour en rajouter une couche. S'il ne se souvient pas de moi tant mieux, je n'aurais pas à rougir d'être le genre de filles qui apprécie aussi les coup d'un soir de temps en temps. Il était plutôt sexy et je n'aurais pas dis non pour un second round, pour être honnête, mais maintenant que je sais qu'il est dealeur, ça refroidie un peu mes ardeurs. "Mais quelle idée brillante ... attacher les gens dans mon sous-sol quand ils ne font pas ce que je veux ... Je paris que tu es le genre de mec à battre une fille parce qu'elle ne te dit pas oui ou ne répond pas au moindre de tes désirs ... charmant personnage." Je ne compte pas me laisser intimider, même si je me souviens très bien qu'il avait de la force. Je suis la plus forte ici, je ne crains rien, s'il tentait de lever la main sur moi, je saurais riposter avec mon pouvoir. "Je m'occupe de ma cousine et toi tu arrêtes juste de lui fournir ta merde, c'est quand même pas compliqué. J'ai pas la sensation d'en demander trop. Je suis persuadée que tu trouveras sans problème d'autres accros pour compenser cette perte." Comme diplomate, je pense qu'on aura vu mieux. Parce qu'en théorie, je devrais lui proposer une compensation pour diminuer ses pertes mais là j'avoue que ça me tape sur le système.

Bon là il me gonflait par contre Roméo. Je n'avais pas appelé les flics alors que j'aurais largement pu lâcher l'info sur sa présence sur la plage, je pense qu'il va rapidement baisser d'un ton le blondinet. Je le fixe sans sourciller, je n'ai pas peur de lui, alors que sincèrement je devrais. Mais je pense que la colère est bien trop présente pour que je puisse ressentir autre chose. "Je suis parfaitement consciente que je ne suis pas en face de Miss Morale et grand bien t'en fasse. Si détruire la vie des autres te fais triper, j'en suis ravie mais je préférerais que tu ne t'approches plus de ma cousine. Je te paie ce qu'elle te doit et à l'avenir, si elle t'envoie des messages, tu l'envoies chier. De toute façon c'est moi sa banque, sans mon argent, elle ne pourra jamais te payer ses doses et tu te retrouveras baisés. Alors part du principe que cette histoire nous arrange tous les deux ..." Je croisais les bras, j'étais déterminée à obtenir gain de cause et ça se voyait. S'il pensait que je le faisais chier maintenant il n'avait rien vu. Je n'étais pas une personne des plus courageuse. Je ne savais pas franchement me battre et si je prenais un coup, j'aurais très certainement très mal, mais j'étais hyper protectrice envers ma famille et même si elle me tapait sur le système les trois quart du temps, si elle devait souffrir, ce ne serait que de ma main.
   
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T’as pas envie de t’obstiner avec elle, et t’as encore moins envie de te faire chier à lui expliquer que t’as pas d’ordre à recevoir de personne, encore moins d’une nana avec qui t’avais du coucher une fois de trop et qui maintenant t’en voulais parce que tu l’avais pas reconnu, mais tu l’as replaçait maintenant, oh oui. Et tu revenais sur tes pensée, elle avais pas été une mauvaise baise, oh non. Tu t’en rappelle très bien maintenant, et ta ce sourire carnassier qui revient étirer tes lèvres. Tu lui dirais pas non si elle te sautait dessus une deuxième fois. Même si en ce moment, tu te retenais pour pas l’envoyer paître.

‘’Ah! Mais ils ont dû me le dire, avant de les envoyer six pieds sous terre’’

T’as pas tuer tes parents, t’as même jamais eu de parents, mais t’as jamais été contre un petit mensonge si c’était pour voir les yeux s'agrandir sous la peur, pour ressentir ce pouvoir que t’avais sur les autres, pour sentir leurs terreurs vibrer sous leurs peau. T’as toujours aimé ça faire peur, t’as toujours aimé carburé sur la peur des autres et t’avais aucune honte à le faire. T’es même pas sûre d’avoir eu déjà honte de quelque chose, en fait, si, mais ce souvenir il ne remontra pas à la surface, ce souvenir, il est interdit, passé qui n’as aucune chance de revoir la lumière du jour. Mais cette femme devant toi, elle commençait à te faire chier royalement. Et puis, t’aimait pas vraiment taper sur les filles, c’était pas du jeux quand ton adversaire avait aucun moyen de se défendre, mais t’avais jamais rien eu contre une autre sorte de jeux jouer à la dure, du genre qui te rends trempé de sueur, le coeur à mille à l’heure, la peau moite, la respiration de cours, jeux que tu avais partagé avec elle, t’en était maintenant persuadé. Tu pouvais pas oublier ses cheveux blonds, et d’un sens, ils t’avaient fait pensé à Elle, elle aussi les avait eu blonds et court, avec la même texture. Tu repousse le souvenir, loin, l’embarrant de nouveau. T’aimais pas ça. Elle faisait remonter le pire de toi.

‘’Oh, mais à mon souvenir, t’avais rien contre rendre la chose un peu rough, je me trompe?’’

T’aimais ça faire rougir les femmes, tu trouvais ça presque adorable. Pour un temps. Tu finissait toujours par te lasser de toute manière, y’avais pas grand chose que t’avais pas expérimenter depuis les siècles que tu existait, mais t’aimais l’ardeur, et celle-ci en manquait pas. C’était rare que les femmes ne partaient pas en courant lorsque tu commençait à être énervé, t’avais tendance à faire un peu peur.

‘’Chérie, si t’es coincée comme ça parce que t’es en manque de sexe, t’avais juste à le dire.’’

T’as envie de rire, d’éclater de rire devant son ardeur. Elle avait du cran la petite, tu pouvais au moins lui donner ça, mais t’avais jamais été très bon pour calmer les esprits affolés et en fureur, en fait, t’avais plutôt le don pour accentuer la fureur des jolies dames. Pas que t’en avais quelque chose à faire, en général, quand l’une d’entre elle te cognait ou se fâchait, t’avais tendance à éclater de rire, et de la renvoyer au plus vite avant de te fâcher, mais elle, elle venait te dire quoi faire et ça t’aimais encore moins ça.

‘’Quand on se mêle de mes affaires, ça ne m’arrange jamais. Et puis, c’est pas une femme aussi insignifiante que toi qui va me dire quoi faire.’’
   
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Ok donc ce type était un gros malade. Formidable, les cousines Maddox avaient vraiment l'art de bien s'entourer. Moi au moins j'avais eu la décence que de coucher avec lui, une seule fois, ma cousine elle le côtoyait régulièrement pour prendre sa dose. La connaissant elle devait vouloir faire sa transaction dans un endroit isolé, afin que personne ne les voit ensemble. Mais je la connaissais bien, avait-elle tenté de négocier les prix ? D'offrir quelques faveurs pour avoir moins cher ? Elle n'avait aucun respect pour son corps et elle aimait les beaux mecs musclés, un peu brute de décoffrage. Hunter rentrait parfaitement dans cette catégorie, tout comme Finn... Je dois avouer que je ne sais pas trop quoi répondre à sa phrase, je fronce les sourcils, je sens que c'est un gros mito, mais après ça ne me permets pas de me sentir plus à mon aise. Qu'est-ce qu'on peut répondre à ça, en dehors de ... "Ahah ... très drôle !" D'un ton pas des masses rassuré. Pourtant je ne voulais pas lui montrer qu'il avait un je-ne-sais-quoi d'effrayant et que je ne me sentais pas vraiment à mon aise. Je ne pourrais pas prétendre ne pas l'avoir remarqué le soir où l'on s'est rencontré et c'est certainement ça et sa belle gueule qui m'ont attiré. Les mauvais garçons, c'est toujours ça qui plait aux filles, même si ça ne dure pas longtemps.

Ok donc là je suis contente qu'il fasse nuit. Je vais pour faire une objection, mais j'avoue que rien ne sort et j'ai l'air encore plus conne. Non mais sérieux mec ?! ... D'abord tu ne me reconnais pas et maintenant qu'on parle de pratique un peu limite, type SM, tu te souviens de moi et tu me le balances à la tronche, sans aucune gêne ? Et c'est moi qui est un problème relationnel ... Je vois que Monsieur est pire que moi, j'ignore si je dois rire ou pleurer. Ma gêne se lit peut-être un peu sur mon visage, mais ce n'est pas tant que mes goûts me dérange, que le fait qu'il me le balance, presque comme une excuse. Ce n'est pas parce qu'il est vrai que j'aime bien quand c'est un peu brutal, que forcément j'accepte de voir les autres souffrir autour de moi. En plus ce ne sont que des jeux sexuels, rien de plus, on ne joue pas nos vies, alors que lui joue avec celle des autres, sans vergogne. Je ne vais pas me laisser démonter par un type qui m'a sauté une fois et qui prétend me connaître par coeur. Certainement pas. "Ca n'avait pas l'air de te déplaire non plus ... et puis là n'est pas la question. On était consentant tous les deux ce soir là et tu n'avais pas l'air de t'en plaindre ... Ce n'est pas pour ça que je vais attacher ma cousine dans ma cave parce que tu ne sais pas lui dire non ..." M'en suis-je bien sortie ? Franchement je l'ignore, il me perturbe un peu, je préférais quand il ne se souvenait pas de moi, j'étais beaucoup plus à l'aise. Pourquoi ma cousine ne pouvait pas se fournir chez quelqu'un d'autre que lui, sérieux ?

Et comment je suis censée prendre cette réplique moi ? C'est assez perturbant et troublant. Parce qu'il me sortait définitivement par les yeux. Avec ses airs de gros loubards et son numéro de gros dur. Mais en même temps je me souvenais très bien de notre nuit ensemble et comme je l'ai dis plus tôt, bordel je ne dirais pas non pour un second round ... Mais non, Scylla, reprend tes esprits, ce n'est qu'un pauvre type qui repourvue sa came à ta cousine, tu es là pour défendre ses intérêts, même si elle ne veut pas et les tiens. Fort heureusement la suite refroidie instantanément mes ardeurs, ce qui est plutôt une bonne chose. Même si, il faut bien l'avouer, j'étais prête à me sacrifier pour gagner ma cause. Je le foudroie du regard, ça ne se voit pas des masses, mais il me court sur le haricot. "Je suis peut-être une femme insignifiante ... mais c'est moi qui est l'argent, elle, elle n'a que l'addiction. Ca va te servir à quoi de continuer à la fournir si elle ne peut plus te payer ?" L'énerver ne servira à rien, sauf peut-être à me prendre une droite, un vent ou à finir noyer ... et ça, ce serait le comble. Et puis je vois bien que plus je m'énerve et plus il s'énerve et ça ne fais pas avancer notre problème. Je lui tourne le dos quelques instants pour rassembler mes idées. Je dois me calmer et reprendre la discussion. Si je l'agresse, il ne me donnera rien et je serais perdante. Je respire un bon coup, je dois me calmer, je suis trop nerveuse et à cran. Quand je me retourne, je suis à peu près calmer. Je ne dis pas que je ne suis pas d'un tempérament explosif, mais pour le moment ça va. "Bon ... on n'a mal commencé la discussion ... c'est ma faute ... Désolée, je veux juste ... aider ma cousine. Je suis sûre qu'on peut trouver un terrain d'entente. " Peut-être que si je ne lui hurle pas dessus, il va se calmer et être moins ... borné ? On peut toujours rêver non ?
   
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Hunter A. Campbell a écrit:
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T’aime ça embarrasser les autres, surtout les femmes, principalement parce que t’aimais ça voir le rouge leurs monter au joues, t’aimais ça les voir timides autant que t’aimais les voir féroce. Et elle, c’était tout ça. Elle pouvais passez de la jeune fille rougissante à la bête enragé, et même si la peur passait dans son regard, même si tu pouvais sentir sa terreur d’ici, elle restait campé devant toi, sans bouger. Et t’avais vu des hommes fort et mature tourner le dos pour moins que ça, parce que t’avais cette lueur de folie dans les yeux qui faisaient frissonner ceux qui n’étaient pas comme toi. Mais toi, t’aimais ce pouvoir, t’as toujours aimer le pouvoir, une des raisons que t’avais pas tant de problème à subir la douleur physique de ton état, parce que le pouvoir que t’avais sur les autres était mieux. Alors tu lui sourit de nouveau, montrant tes dents cette fois, sourire féroce, sourire vorace. Parce que tu te rappelais des draps emmêlés et de la sueur, mais surtout tu te rappelais du goût divin de sa peau, tu l’aurais pas repousser si elle t’avais sauté dessus.

‘’J’ai dit que ça m’avais déplu? Attends, laisse moi voir. Non, au contraire.’’

Et même si la proximité de l’eau te rendait visiblement mal-à-l’aise et que tout ton être te poussait à partir de là le plus rapidement possible, ça ne te jasais pas trop, en fait, t’aimais plutôt cette confrontation, ça t’amusait de la voir se fâcher pour quelque chose sur laquelle elle n’avait aucun pouvoir. Parfois, il fallait choisir ses guerres et moi je choisissait celle-ci, en plus d’apparaître en femme en colère et sexy, elle te faisait bien rire. Du coup, t’avais juste envie de mettre de l’huile sur le feu, de voir cet éclat de colère dans ses yeux. Et t’éclata de rire.

‘’Oh. Ça me plaît de t’enrager. Et maintenant que je sais que ça, ça t’enrage, je pourrais même le lui donner gratuitement si c’est pour te sortir de tes gonds comme ça.’’


Oh. T’étais un enfoiré, tu l’avais jamais caché à personne, pas même à elle. Si elle avait la mémoire sélective, t’en avais rien à battre. T’était pas un enfant de coeur, tu l’as jamais été, mais t’aimais pas ça frapper les femmes sans défense, elles te faisaient beaucoup trop plaisir en général pour que tu t’abaisse à les tabasser. Et puis, t’avais beau être effrayant, étrangement, ça l’attirait un certain genre de fille, comme celle-ci devant toi. Elle te tourne le dos, un moment, t'as presque l'impression qu'elle va se sauver, mais elle se retourne tranquillement, la lueur de colère éteinte, enfin, presque. Ce sourire, apparaissant de nouveau sur tes lèvres.

‘’Mais tu sais, si j’arrête de fournir ta cousine, va bien me falloir une compensation, si tu vois ce que je veux dire.’’

T’étais pas du genre à mêler travail et et plaisir, en fait, ça te dégoûtait même un peu de coucher avec les filles qui consommait ta drogue, principalement parce que tu savait qu’elles n’étaient pas toute là quand elles le faisaient, et t’aimait ça quand elles étaient consentantes, c’était plus amusant que de le faire avec une étoile de mer parce que tu l’as fournissait dans sa dépendance. Et puis, c’était pas les filles qui manquait à ta porte, t’en avait rien à foutre de celle qui voulait coucher avec toi pour leurs doses. Une putain? Non, merci. Et puis, ça ne t’apportait pas grand chose de donner de la drogue contre quelque chose que tu pouvais avoir gratuitement et sans trop de difficultés. Mais cette fois, ce serait pas un problème, elle n’avais pas l’air dépendante, en fait, elle avait même l’air plutôt contre, tu te doutait que tu vas sûrement te ramasser une gifle, mais dans tout les cas, qu’elle te dise oui ou non, t’en avais rien à battre, t’était quand même gagnant.
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Voilà pourquoi je n'aime pas socialiser, parce que les gens me mettent mal à l'aise. Comment voulez-vous que je reste calme et sérieuse avec un type comme lui en face de moi. Au début il ne me reconnait pas, mais maintenant qu'il se souvient qu'on a couché ensemble, il ne lésine pas sur les détails. Oui bon ben ça va, on a compris le message, on va peut-être passer à autre chose... C'est une des raisons pour lesquelles je ne reste pas le matin et je ne m'engage pas dans une relation sérieuse, parce que je refuse qu'on me rabâche que j'aime quand c'est un peu sportif, que je suis une coquine ou je ne sais quoi encore. Ca va, c'est bon on a compris le message. Il n'empêche qu'ils ne s'en plaignent pas trop quand ils sont avec moi. Et maintenant lui qui me dis qu'il a aimé ... Qu'est-ce que tu veux que je réponde à ça ? Chouette gars ? Merveilleux ta vie ? Contente pour toi ? "C'pas la question j'ai dis ..." Il va m'en faire perdre mon latin à ce rythme là. Sur qui je suis tombée encore ? Pourquoi je ne rencontre que des malades ? Je sais que je suis un peu étrange, mais je ne pensais pas à ce point là. Est-ce que ma vie est si routinière que j'ai ce besoin inconscient de la rendre fun en rencontrant des gens louchent ? Comment ça se passe au juste ?

Bon là c'est évident, il me cherche ... Je le déteste, mon dieu que je le déteste. La prochaine fois que je vois un gars dans un bar qui me plait, je l'évite, je l'oublie, je me tire, parce qu'au vu comme j'ai l'art de les choisir, le prochain sera un psychopathe qui voudra me transformer en poupée de cire ou je ne sais quoi encore. Je le foudroie du regard, j'aimerais ... oh mon dieu j'aimerais l'étriper ... J'aimerais le rouer de coup, l'étouffer, lui planter un couteau dans le corps genre, une centaine de fois pour lui dire "Et là, tu aimes ?" ... Oh mon dieu que je le déteste. "t'es ... Putain t'es qu'un sale con !" Bon visiblement je m'assois sur le respect et la politesse, heureusement que mes parents ne sont pas là, ma mère ne serait pas très fière de l'éducation de sa petite fille. Non mais là, il me cherche aussi. Il veut vraiment me voir sortir de mes gongs. Mais je n'ai pas envie de lui faire ce plaisir et pourtant, je me retiens, mon dieu que je me retiens et ça se voit. Je ne veux pas lui faire ce plaisir mais c'est difficile et même ma phrase va l'amuser, je le sais et ça me rends encore plus dingue. "t'as pas intérêt ..." Oulalala, quelle menace, j'ai l'air vachement crédible. Une brindille qui menace un arbre, c'est épique. Même moi je n'y crois pas, ça ne tient pas debout trente secondes. Et je vais lui faire quoi ? Une pichenette ? Bon cela dis j'ai toujours mon pouvoir, s'il me cherche trop, peut-être que ...

Bon là plus de doute, il était très clair dans ses propos, quasiment même pas besoin de lire entre les lignes. La famille Maddox va briller ces prochains jours, entre une toxico et une catin, ça va y aller ... Mais non, je ne peux pas accepter. Déjà parce que même si l'idée m'avait traversé l'esprit, je n'accepte pas que ce soit lui qui propose cette solution. Ensuite parce que mon honneur était en jeu, je n'ai pas beaucoup de respect pour moi-même mais quand même, il y a des limites. Et puis j'aime beaucoup ma cousine, mais je ne compte pas me vendre à un type, aussi sexy qu'il puisse être, pour sauver les fesses d'une ingrate. Non il doit y avoir une solution... "Tu veux dire d'ordre financière ?" Jouons à la sainte nitouche qui n'a rien compris à la vie, ça sera très bien. Je fais semblant de réfléchir ... enfin pas si semblant que ça, parce que s'il saute sur l'idée, il faudra bien que je trouve une solution. "Je ne roule pas sur l'or mais je pourrais couvrir sa dette ... et si j'emprunte ... peut-être couvrir ton manque à gagner pendant quelques temps " Ca me fait mal au cul d'en arriver là. Franchement. Maintenant que je vois cette possibilité, je me dis que ça me fais chier de devoir emprunter et donc rembourser pour une putain de toxico qui va aller en trouver un autre pour sa dose. C'est dans ces moments là que je me dis que finalement, on a déjà couché ensemble, qu'est-ce que ça changerait qu'il y ait un intérêt derrière maintenant ? Après tout, il a beau être un sale con, il reste méga sexy et ce n'est que temporaire, le temps de trouver une solution... Ma pauvre Scylla, tu es tombée bien bas ....
   
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Au fond de toi, t’as cet éclat de lumière qui s’allume alors que tu la voit se débattre avec ses sentiments, avec ses émotions, avec ses choix. Elle aurait pu rester sagement chez elle, ne pas se mêlé de ce qui ne la regarde pas, mais elle as décidé de venir, de te tendre un piège, d’essayer de te convaincre de faire lâcher la drogue à sa cousine. Mais c’était con comme plan. Tu te connaissait, tu lâchais jamais quand t’avais la chance de faire enragé quelqu’un, tu lâchais jamais quand t’avais rien en retour. T’était comme ça, t’avais pas un grand coeur, t’avais même pas vraiment de coeur, celui que t’avais était emprunté, en vrai, t’étais même pas un être de chair et de sang, tu savais même pas si t’avais une vraie forme. Alors, non, t’avais pas de coeur, t’en as jamais eu, t’en auras jamais un. C’était dommage pour les ceux qui allait resté dans les ravages que tu laissais derrière toi, mais dans le fond, t’en avais rien à faire des dommages collatéraux. Si t’avais aucun bénéfice à laissez tomber, tu laisserais pas tomber. Et puis, t’avais aucun problème à la refilé gratuitement à sa cousine si c’était pour la voir devenir rouge de colère comme elle était.

‘’Oh. T’es pas très original. On me l’as dit souvent celle-ci, essai de faire un peu mieux la prochaine fois.’’

T’en avais entendu de toute les sortes. T’avais toujours aimé les femmes, ça c’était un fait. T’avais toujours aimé les femmes nues dans ton lit, ou sur n’importe quelle autre surface en fait, et tu t’en était jamais privé. Mais t’avais aussi eu droit à la fureur, aux coups, aux insultes. Étrangement, les humaines avaient tendance à penser que ce qui se passait au lit devait automatiquement être un ressorti de sentiment et d’émotion. Mais toi, t’avais vécu une seule fois ces émotions, et elle était morte de ta main. Tu mis ta main sur ta tempe, effaçant le passé pour l’espace de quelque secondes, regardant la femme devant toi. Elle n’en menait pas large, sa peur ressortait par tout les pores de sa peau, mais elle restait là, me fixant de sa colère, elle ne me faisait pas peur, elle devait s’en douter, mais j’appréciais cet ferveur et surtout le fait qu’elle ne se soit pas échappé en courant malgré cette peur qui lui vrillait l’estomac. Elle était soit folle, soit suicidaire, mais tu optais plus pour la première option. Mais t’avais jamais été contre un brin de folie dans ton lit.

T’as envie d’éclater de rire. D’ordre financière? Elle devait se foutre de ta gueule. Elle pouvait pas être aussi prude. Tu l’avais vu à l’oeuvre, elle n’était pas prude. Soit elle jouait un jeu, un jeu dangereux soit dit en passant, soit elle cherchait la guerre.

‘’C’est pas d’argent que j’ai envie’’

Oh non, l’argent t’en avais à revendre, t’était pas riche, tu vivais pas dans l'opulence, mais t’était loin d’être pauvre, et puis, tu demandais pas de palace, si t’en avais voulu un, tu habiterais avec ta magicienne. T’as un frisson de dégoût rien que d’y penser, le plus loin que tu pouvais être de cette chipie, le mieux tu te portait. Mais toi, tu pouvais être heureux avec un toit sur ta tête et ta moto. Surtout ta moto. T’aimais la vitesse, ça te faisait penser à quand tu te transformais en oiseau, t’avais presque l’impression de voler, d’être libre sans jamais vraiment l'être. Tu t’approchais d’elle, lentement, assez pour que ton corps ne touche pas le sien, ce sourire toujours sur ton visage alors que t’approchait ta bouche de son oreille, murmurant, chuchotant. Et tu savais qu’elle en rougirait, parce qu’elle restait tout de même un peu prude, tu l’avais bien vu. Mais toi, t’avais vue une autre facette d’elle et tu espérais bien là revoir.

‘’Chérie, je te veux dans mon lit. Nue et gémissante.’’

Oh. T’aimais ça voir cet éclat de rage dans ses yeux, t’aimais ça la voir peser le pour et le contre, alors que tu faisait un pas derrière. La contemplant derrière tes cils, allumant une nouvelle cigarette. Tu espérais qu’elle accepte, et qu’elle garde cette rage en elle. Ça faisait longtemps que t’avais pas eu cette excitation du jeu, que t’avais pas autant anticipé les répliques de ton adversaire.
 
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Essaie de faire plus original ... Il en avait des bonnes tiens. Je n'étais pas ici pour faire dans l'original. Je ne souhaitais faire plaisir à Monsieur. Ce que je voulais c'est qu'il me fasse plaisir. Qu'il comprenne que ce qu'il fait c'est mal ... qu'il est un soupçon de conscience ... Non en fait ce n'est pas vrai, au fond je m'en fous qu'il est une conscience ou non et je fous qu'il vende de la drogue à des gens. Je suis un être égoïste, il faut que je l'assume jusqu'au bout. Si ça n'avait pas été ma cousine, je m'en serais foutue aussi de cette conne. Mais c'est ma cousine, une Maddox et elle vit sous mon toit. Si je dois découvrir son corps un beau jour inerte, juste parce qu'elle aura fait une overdose, je vais me faire défoncer. Je ne veux pas que mes parents aient honte de moi. Je ne veux pas qu'ils sachent que oui, je le savais pour son addiction mais que je n'ai rien fais. Je veux rester la petite fille sage et sérieuse que j'ai toujours été. Je veux être leur fierté. Et je ne laisserais pas ma cousine gâcher tout ça, elle a assez fait de mal dans sa vie pour en rajouter une couche avec sa mort. Et puis même si j'ai beau la critiquer et prétendre que son sort m'indiffère au plus haut point, c'est faux. Cette peste reste ma cousine et mine de rien ça compte pour moi. Elle est ce qui se rapproche le plus d'une soeur et je suis fille unique alors d'une certaine façon, elle est un peu une soeur pour moi. Je suis trop protectrice envers les gens que j'aime et j'ai beau dire que je la hais, je l'aime quand même cette garce. Elle m'en fera voir des vertes et des pas mures. "Je suis sincèrement désolée de n'être pas venue avec ma panoplie d'insultes originales. Je l'ai laissé chez moi, mais promis la prochaine fois je ferais un effort, rien que pour te faire plaisir !" Tocard. Je ne suis pas d'humeur, par sa faute et je suis en colère. Alors certes, ce type me met mal à l'aise, j'ignore comment je dois agir avec lui pour ne pas m'en prendre une, mais ça ne m'empêche pas malgré tout d'être cynique et ironique quand l'occasion se présente. Mon père prenait plaisir à dire que j'étais le vers dans la pomme et je parfois j'étais pire qu'un serpent quand je m'y mettais. Que sous mes paroles mielleuse se cachait du poison et là pour le coup mon venin, je le lui crachais en plein visage. Mais il s'en remettrait, il n'avait pas l'air d'être du genre à se soucier des autres de toute façon et de ce qu'ils pensent.

Non évidemment, il ne parlait pas d'argent. Il n'était pas de ceux qui se faisaient avoir facilement. Bon certes je n'étais pas si sournoise et habile que j'aimerais le croire, mais il était évident que même si j'y avais mis plus d'ardeurs, j'en serais rendue au même endroit. Je ne peux m'empêcher de glisser mon regard bleuté jusqu'à son visage, tout en laissant errant quelques instants mes yeux sur son corps. Non, c'était évident qu'il ne parlait pas d'argent. Il se rapprocha, lentement, suffisamment prêt pour que je sente son souffle dans ma nuque et son odeur dans mes narines, mais pas suffisamment pour que nos peaux se touchent. Ok, je détestais profondément ce mec, mais mon corps lui n'aspirais qu'à lui sauter dessus. Saleté d'hormones, c'était pas le moment. Mon souffle court, je finis par arriver jusqu'à son visage et plus précisément ses lèvres. Je ne me sentais pas des masses à mon aise, pour être honnête. Je me détestais, je devais ressembler à une pauvre jouvencelle qui découvrait les affres du plaisir, alors que ce n'était pas vrai, il n'était pas mon premier coup d'un soir, ni même mon plan cul. Pourtant je n'ai jamais été à l'aise avec tout ça, pas tant dans l'acte, que dans les mots. Le faire ok, en parler, très peu pour moi. Quand il finit par reculer, j'en suis plutôt soulager. Je me sentais pas très à mon aise, les joues en feu, un désir grandissant, à l'instar d'un profond dégoût, pour lui, pour moi, pour ma cousine, pour cette situation. En soit ce n'était rien, qu'un plan cul avec benefit, mais pour être honnête c'était aussi un peu dégradant et il le savait. Je finis par relever totalement le regard, fière telle une amazone. Je n'ai pas pris ma décision, mais on sait tous les deux que je le déteste de me mettre dans cette situation. Je m'y suis mal pris, j'avoue, mais je ne pensais pas tomber aussi bas. "Mais qui me dis que tu tiendra ta promesse ? Que tu feras ta part du marché ?" Je gagne du temps, je n'ai pas envie de donner ma réponse. Je préfère me retourner et fixer cette masse sombre qu'est mon élément. Scylla ... pauvre Scylla ... Bête Scylla ... dans quoi vas-tu t'embarquer ? Vas-tu coucher avec tous les dealers de la ville pour soigner l'addiction de ta cousine ? Ma pauvre fille, es-tu tant en manque d'attention et de sexe pour sauter sur le premier venu qui t'en propose ?  
   
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