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 just get ready for work (hélios&rome)

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Hélios & Rome
just get ready for work
La jeune femme versa le café-caramel-lait dans son gobelet qui conservait la chaleur, le referma et attrapa son sac à main. Vérifiant qu'elle avait tout avec elle, elle se décida enfin à quitter l'appartement, claquant la porte bien fort derrière elle, espérant de tout son cœur que ça réveillerait Jägger. Rome s'était réveillée du pied gauche, ce matin, et elle sentait que la journée allait être longue. Grâce à Jägger - elle lui devait beaucoup, beaucoup trop de choses, ça l'énerve au plus haut point - elle avait obtenu ce poste de secrétaire dans un cabinet d'avocats visiblement très réputé dans le coin. Dès qu'elle était sortie de cette sombre cave dans laquelle elle avait été enfermée, et après quelque chose à fixer le vide et à s'occuper de menus détails comme ses papiers, elle s'était donné un coup de pied au cul en décidant que son argent liquide n'allait pas durer éternellement même s'il lui en restait vraiment beaucoup, même après avoir payé ses faux papiers, et qu'il lui fallait un travail au moins jusqu'à la rentrée. Jägger l'avait vue fouiner dans les annonces et l'avait présentée à ce cabinet où elle avait été embauchée. Une paye qu'elle jugeait correcte - mais qu'en savait-elle véritablement, au fond ? - et un job pas trop compliqué, ça lui allait très bien. Cela ne faisait pas encore quinze jours qu'elle y travaillait mais elle avait déjà pris ses marques. Comme par exemple ramener un jour sur deux des pâtisseries qu'elle cuisinait elle-même, quand ce n'était pas l'avocat principal qui le faisait.

Mais ce matin, rien de tout ça, juste elle et sa bonne humeur qu'elle allait devoir mettre correctement de côté pour sa journée de travail. Un faux sourire qui l'énervait rien que par sa présence sur son visage, Rome pénétra dans les bureaux et s'installa à sa place habituelle, derrière un assez grand bureau en acajou. Dès qu'elle eu salué ceux qu'elle devait saluer, elle reprit sa mine renfrognée et alluma l'ordinateur pour consulter ses mails et entamer sa journée. Longue journée en perspective, se dit-elle pour la millième fois depuis qu'elle s'était levée.

Environ une demi-heure plus tard, la porte d'entrée s'ouvrit pour laisser entrer Hélios Campbell, l'avocat principal de ce cabinet, qu'elle salua vaguement, levant un instant les yeux de son écran. Bonjour monsieur Campbell. Puis elle retourna à la lecture de son mail.
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Just get Ready for work
A. Rome Wellington & Helios Campbell

Au pas de course, Helios rejoint son appartement, pressé de prendre une douche, de se changer et, bon sang, de se rendre au boulot. Il va en retard, il le sait, et ça le met encore plus en rogne. Non pas que qui que ce soit ira s’en plaindre, ses supérieurs l’aiment bien et se fiche de ses heures du bureau du moment que le boulot est fait. Mais il déteste être celui qui montre un mauvais exemple, il a, après tout, des exigences, surtout envers lui-même, et n’aime pas ne pas atteindre ces exigences. Autant dire que la journée s’annonce très mauvaise, et que les autres ont tout intérêt à le laisser tranquille. Pour cause, se réveiller dans le lit d’un inconnu, avec une gueule de bois du tonnerre n’est pas la meilleure façon d’entamer la journée. L’avocat ne serait même pas fichu de donner le nom du type, alors il ne s’est pas attardé au réveil, et s’est barré vite fait, avec un vague au revoir lâché entre deux grognements. Surement que le brun avec qui il a couché n’a pas dû apprécier, mais Helios ne peut pas s’en soucier moins, ce n’est pas comme s’il allait le revoir de toute façon. En fait, s’il n’avait pas autant bu la veille, dans l’espoir d’oublié un certain infirmier dont le regard le hante, il se serait barré bien avant pour rentrer chez lui plus tôt.

En l’état actuel des choses pourtant, il ne peut que se dépêcher de prendre une douche et de s’habiller, n’ayant même pas le temps de prendre un petit-déjeuner. En quinze minutes il est prêt et retourne dans sa voiture, crispé, conscient qu’à cette heure les rues seront encombrées, ce qui va le mettre encore plus en retard. Les dents serrées, il supporte les ralentissements et les mauvais conducteurs, jusqu’à ce qu’il puisse enfin se garer dans le parking du cabinet. Quand enfin il arrive, il se permet un détour par la machine à café l’accueil – ça ne vaut pas ce qu’il boit d’habitude, mais à défaut de théine, il a besoin d’un minimum de caféine pour la suite de sa matinée. Enfin il pousse la porte de son étage. Déjà installée, Rome sa secrétaire jusqu’à la rentrée, le salue avant de retourner à son écran. Au quart de tour, Helios réagit, même si la part sensée de son esprit lui rappelle que la jeune femme n’est pas la cause de sa colère, en lui répondant : « Bonjour Mlle Wellington. Sachez, au cas où vous ne le sauriez pas que c’est Maitre Campbell, comme on se doit d’appeler un avocat. Et j’apprécierais que vous m’apportiez quelque chose à manger, je vous prie. ».

Après tout c’est bien ce à quoi sert une secrétaire, en plus de répondre au téléphone et prendre les rendez-vous, apporter de quoi boire et manger, se dit Helios. Bien entendu, en temps normal, ce n’est pas le genre de pensée qui traverse son esprit, Helios se montrant un peu plus respectueux des autres et de leurs emplois. Mais aujourd’hui la colère le rend égoïste et suffisant, un peu cruel même sur les bords.

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Hélios & Rome
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Abasourdie, Rome écouta son patron l'incendier copieusement sur sa manière de lui dire bonjour et exiger ensuite qu'elle lui apporte à manger. La jeune femme resta interdite une seconde ou deux, le temps de reprendre ses esprits, se demandant si la planète entière s'était levée de mauvaise humeur où s'ils étaient les deux seuls. Sentant la moutarde lui monter au nez face au comportement de l'avocat, la jeune femme se leva pour lui faire face et planta son regard dans le sien. Veuillez me pardonner, Maître Campbell. Mais sachez que c'est Madame Wellington, n'avez-vous jamais entendu parler du sexisme ordinaire ? Elle ne savait pas trop d'où elle tenait ça, même si les nombreux articles qu'elle lisait depuis qu'elle était chez Jägger avait rappelé à son bon souvenir les combats féministes de la société actuelle, mais elle trouvait que c'était la bonne occasion pour le rappeler à son patron.

La brune veillait malgré tout à garder un ton des plus affables qui contrastait parfaitement à son regard noir lançant des éclairs. Contournant son bureau, elle lâcha un Si le Maître veut bien m'excuser, je vais aller lui chercher de quoi se nourrir. légèrement acide sur la fin et s'engouffra dans la pièce qui servait de salle à manger pour les employés. Rome ouvrit le frigo dans un mouvement violent, ne pouvant s'empêcher de marmonner dans sa barbe diverses imprécations à l'encontre de son patron, suffisamment bas pour que personne ne puisse comprendre ce qu'elle disait. Attrapant le première truc qui lui passait sous la main, à savoir une banane qui devait traîner là depuis plusieurs jours au vu de la gueule qu'elle tirait et retourna derrière son bureau, posant brusquement le fruit dans la paume du jeune homme. Voilà, bon appétit. Et étouffe toi avec ou tombe malade à cause de la moisissure, pensa-t-elle intérieurement. La journée s'annonçait vraiment plus longue que prévue.
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Just get Ready for work
A. Rome Wellington & Helios Campbell

Comme il aurait dû s’y attendre la remarque ne passe pas – ou alors une part de lui s’y attendait et espérait que ses paroles mettraient le feu ou poudre. Dans tous les cas, la réaction de la jeune femme ne se fait guère attendre. Celle-ci se lève, son regard brûlant de rage planté dans celui d’Helios, sa langue bien pendu se mettant à l’ouvrage, une réflexion sur le sexisme ordinaire venant se glisser dans la conversation. Si l’avocat n’était pas si de si mauvais poil, nul doute qu’il en aurait ri. C’est bien la première fois qu’on l’accuse de sexisme. A la place, il rend son regard noir à sa secrétaire, et répond du voix agacée : « Je suis avocat Mme Wellington, vous ne m’apprenez pas ce qu’est le sexisme ordinaire. Il ne s’agissait pas de sexisme mais de galanterie, je saurai désormais m’abstenir d’en faire usage avec vous puisqu’elle est si mal interprétée. ».

La brune ne relève pas, se contentant d’annoncer qu’elle va lui chercher de la nourriture, ses yeux toujours aussi furieux. Alors qu’elle contourne, il s’avance pour rentrer dans son bureau, déposant son attaché-case sur le meuble en bois, assez content de lui, de manière assez stupide aurait-il convenu s’il était d’humeur normal. Avant qu’il ne ferme la porte derrière lui, la jeune femme apparait, posant de force une banane en partie noire dans la main de l’avocat, un « bon appétit » sortant de ses lèvres. Helios ferme la mâchoire, insatisfait de la situation, se retenant les premiers mots qui lui passent par l’esprit. Lentement il lâche un long soupir, qui le calme – un petit peu. « Merci, Madame Wellington. C’est très généreux de votre part. Mais dites-moi, qu’est-il arrivé aux douceurs que vous deviez nous apporter aujourd’hui ? ». Parce qu’il est hors de question qu’il se contente d’une banane à moitié pourrie. Surtout avec tout le travail qu’il l’attend. Il regrette presque de ne pas avoir pris sa journée, prétextant être malade. Mais il n’aime guère mentir de la sorte, surtout qu’il est entièrement responsable de son état – ce qui le met encore plus en rogne bien entendu. D’ailleurs à propos de travail … « Apportez le dossier O’Donell je vous prie, Mme Wellington. ». Quels que soient ses états d’âme, s’il ne veut pas mettre en péril sa carrière, il ne peut pas se permettre de perdre du temps à se prendre la tête avec sa secrétaire – ce qu’il fait malgré tout.

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Hélios & Rome
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Rome était douée pour une foule de choses : la médecine, la littérature, la culture en général, les jeux… mais l’une des choses dans lesquelles elle excellait, c’était avoir toujours raison. De base, la jeune femme détestait perdre mais ça incluait aussi les joutes verbales, comme celle qu’elle tenait actuellement avec son patron. Une des règles pour avoir toujours le dernier mot - et mon dieu qu’elle aimait l’avoir - c’était d’être de mauvaise foi, subtilement bien évidemment, et d’appliquer l’adage “j’ai toujours raison, même quand j’ai tort j’ai raison”. Alors quand elle revint avec sa banane pourrie qu’elle déposa sans douceur dans la main de son patron et que celui-ci l’appella Madame Wellington, elle se retourna vers lui, sur le pas de son bureau, et lui adressa son plus grand sourire. Voyons, Maître ? Et la galanterie ? Ce sera mademoiselle, pour vous.

Puis, sur ces mots, elle le laisse seul dans son immense bureau pour se rendre au sien et lui amener le dossier demandé. En prenant, bien sûr, plus de temps qu’il n’en faut pour cette tâche, sans trop abuser évidemment. La brune en profita pour terminer son délicieux café qui la remit un peu d’aplomb puis, l’épais dossier entre ses bras, elle retourne voir l’avocat. Voici le dossier O’Donell, Maître. dit-elle d’un ton parfaitement neutre, non sans appuyer légèrement sur le dernier mot malgré tout. Pour information, la partie adverse appellera sa femme à la barre, ils affirment qu’elle est un témoin clef. Pour eux. En général, la jeune femme n’aimait pas spécialement être annonciatrice de mauvaises nouvelles, elle préférait quand ils étaient ceux qui gagnaient les affaires, bien que ça ne fasse que quelques semaines qu’elle travaillait ici. Mais ce matin, si elle pouvait lire de l’amertume dans le visage du Campbell et bien… tant mieux ? Et concernant les douceurs que je devais apporter aujourd’hui, j’ai tout mangé ce matin. Ce n’était pas vrai. En fait elle les avait laissées à l’appartement, de trop mauvaise humeur pour faire plaisir à qui que ce soit, mais en imaginant Jägger s’en repaître, elle se dit que ça n’était finalement pas une bonne idée du tout. Puis-je faire autre chose ? Sous-entendu : dois-je encore régler un de vos caprice ou est-ce que je peux enfin retourner à mon bureau.
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Just get Ready for work
A. Rome Wellington & Helios Campbell

La réponse de la jeune femme, lui indiquant de l’appeler Mademoiselle Wellington le laisse en rage, la mâchoire serrée. Elle se moque de lui en plus ! Il dût se concentrer sur la somme des dommages et intérêts qu’il lui devrait s’il s’en prenait physiquement à elle pour se calmer. Et aussi sur la réputation que ça lui ferait. Pourtant il n’est pas du genre violent, et encore moins avec les femmes. Mais là, elle le met vraiment hors de lui. S’il était honnête avec lui-même, il devrait admettre qu’il est fautif. Sauf qu’il n’a pas envie d’être honnête, il a juste envie de se défouler sur quelqu’un. Et puisqu’elle n’hésite pas à répondre, Rome est le parfait exutoire. Lorsqu’elle quitte le bureau pour aller chercher le dossier, Helios pose sa banane sur la table, se débarrasse de sa veste et s’installe derrière la table en verre. Il n’est pas sans remarquer qu’elle met anormalement du temps pour récupérer ce fichu dossier et il grogne, agacé. La luminosité de la pièce commence même à diminuer quand Helios le remarque et se calme d’un coup. La lumière redevient normale, et l’avocat s’admoneste pour son manque de contrôle.

Heureusement Rome ne revient qu’après son écart, le dossier en main, appuyant sur le « Maitre » en le lui donnant. « Merci Madame Wellington. ». Au diable la galanterie, au moins elle ne peut pas l’accuser de sexisme ainsi. Au d’autre chose pour peu qu’elle soit de mauvaise et motivée à ruiner sa carrière – ce qu’il ne la croit pas capable de faire, mais il vaut mieux éviter de présumer de sa loyauté. L’annonce suivante de sa secrétaire lui plaît encore moins. Pourquoi diable la partie adverse veut faire témoigner l’épouse ? Un élément lui manque, et il n’aime pas ça. Il fallait qu’il trouve ce qu’elle a à dire qui soit si néfaste pour son client. Déjà perdu dans ses réflexions teintées de ressentiment, c’est à peine s’il entend la suite de ce que lui dit la jeune femme. Comment ça pas de douceur. De nouveau il crispe sa mâchoire, de mauvais poil. Alors qu’il lui demande si elle peut faire autre chose, il réfléchit une minute, laissant volontairement les secondes filer pour la mettre mal à l’aise, se demandant ce qu’il peut se permettre de faire ou non. En théorie, lui faire chercher son petit-déjeuner est too much, mais il a un dossier important sur les bras qui s’annonce plus compliqué que prévu, et la banane qui se trouve en face de lui ne donne guère envie. Un sourire perfide sur les lèvres, il lui dit : « En fait oui, vous pouvez faire autre chose. Il faudrait que vous alliez au Starbucks le plus proche et me preniez un Youthberry en Venti, et deux Cinnamon Rolls, vous pouvez faire passer le tout en note de frais, je m’arrangerai. Et je vous rappelle que vous avez du travail à finir ici avant de rentrer chez vos ce soir, alors je vous déconseille de prendre plus que le temps nécessaire. Mais c’est à vous de voir Madame Wellington. ». Helios se doute que la jeune femme a d’autres tours dans la poche et trouvera un moyen de le lui faire payer, mais ça en vaut la peine, juste pour qu’elle soit aussi en colère que lui.

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Hélios & Rome
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C’était le jeu, malheureusement. Rome ne pouvait que se montrer fairplay étant donné qu’elle avait sciemment décidé de ne pas laisser couler la mauvaise humeur de son patron et de lui rentrer dedans. S’ils étaient engagés là-dedans, c’était clairement parce qu’il n’avait pas su gérer son matin compliqué - ou sa nuit difficile, pour ce qu’elle en savait - mais il fallait être de mauvaise foi pour ne pas admettre qu’elle avait envenimé les choses. Manque de bol, elle était de très mauvaise foi. Retenant un juron mais pestant en son for intérieur, la brune lui sourit aussi faussement que possible et le salue avant de tourner les talons. Bien Monsieur Campbell. Puisqu’il l’a clairement appelée Madame après sa petite botte dont elle était plutôt fière, elle aussi allait s’en tenir à une autre appellation. Rome avait complètement ignoré sa remarque perfide sur le temps nécessaire que devais durer cette mission - de la plus haute importance - mais elle garda bien dans un coin de son esprit qu’elle ne devait pas non plus traîner des masses si elle ne voulait pas rentrer chez ell… chez Jägger trop tard. Elle referma la porte du bureau dans son dos, lâchant au passage, de manière parfaitement audible : Il ne permettra jamais à Dobby d’être libre. Peut-être comprendrait-il la référence, peut-être pas, elle s’en fichait mais un fin sourire étira ses lèvres alors qu’elle attrapa sa veste, demandait la carte bleue du cabinet, et quittait les lieux pour se rendre au Starbucks.

Le chemin lui laissa tout le temps nécessaire pour échaffauder une vengeance. Une subtile vengeance. Elle hésite longuement à cracher dans son Youthberry truc mais Rome n’était pas une peste et le respect était bien trop ancré en elle pour qu’elle se permette de faire ceci. Arrivée dans la petit boutique, elle commanda le Youthberry en Venti comme exigé par son patron ainsi que deux Cinnamon Rolls dont la simple vue lui provoqua des gargouillis dans le ventre. Dieu qu’elle aimait ces pâtisseries. Le serveur lui demanda un nom pour le gobelet et avec un sourire parfaitement réjoui, elle épela. Caliméro. C.A.L.I.M.E.R.O. Oui, c’est ça. Puis le jeune homme se détourna pour préparer sa commande quand une idée germa dans son esprit.

Une quinzaine de minutes plus tard, Rome marchait d’un pas enjoué vers son lieu de travail. Non, décidémment, elle n’avait vraiment plus besoin de cracher dans le gobelet du boss. Quand elle pénétra dans le cabinet, un coup d’oeil rapide lui appris qu’aucun client n’attendait, alors elle ne se gêna pas pour faire grand bruit. Pénétrant dans le bureau de la comptable, elle lui rendit la facture et lui tendit un gobelet. C’est le patron qui offre, régalez-vous ! Devant l’air réjoui de l’employée, elle se dit qu’en plus d’énerver son patron, elle avait fait une bonne action. C’était décidemment royal. Elle effectua le même petit manège dans le bureau du deuxième avocat qui travaillait là, déposa une boîte pleine de pâtisseries sur la table basse, pour de potentiels clients, déposa son café à elle sur son bureau - sa boîte mail clignotait, elle se nota mentalement de la consulter au plus vite - et, enfin, la tête haute, un petit sourire en coin, elle retourna dans le bureau du Campbell, sans frapper, son gobelet dans une main, un cinnamon dans l’autre, le deuxième, à moitié entamé, coincé entre ses dents. Rome déposa la pâtisserie et le thé sur le bureau de l’avocat puis attrapa le cinnamon qu’elle était entrain de déguster pour pouvoir parler. Voilà ce que vous avez demandé, Monsieur. Et merci pour le cinnamon, c’était trop aimable de votre part de m’en offrir un en sachant que je n’avais pas petit-déjeuner. D’ailleurs, tout le bureau vous remercie chaleureusement de votre générosité. Sur ces derniers mots, elle avala le dernier bout de son cinnamon qui lui restait.
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A. Rome Wellington & Helios Campbell

Les paroles de l’avocat sont accueilli par un grand sourire de façade qui ne le laisse pas dupe, mais voir sa secrétaire contenir sa frustration et sa colère est suffisant pour qu’il soit content de lui. Alors il ne dit rien, pas même quand elle l’appelle Monsieur Campbell au lieu de Maître. A ses yeux il vient de gagner un round – de façon puéril, peu digne de son statut, devrait-il admettre s’il se montrait raisonnable. Alors qu’il va pour relire son dossier, il entend la voix de la jeune femme de l’autre côté de la porte. Dobby, réellement ? Il ignore qu’elle était aussi maltraitée. Certes, il ne s’est pas montré des plus agréables ce matin, mais elle est tout à fait capable de se défendre, sinon cette dispute n’aurait pas autant empiré. Enfin, à l’occasion il faudra qu’il songe à lui balancer une chaussette la pauvre. L’idée, bien que très drôle serait parfaitement déplacée, aussi l’enterre-t-il dans un coin de son esprit. A la place il reporte son attention sur le dossier qu’il a fait quérir, conscient que cette affaire va être plus compliquée que prévue. Après quelques minutes de réflexion, il décide de passer un coup de fil.

Dix minutes plus tard, il raccroche, satisfait d’avoir mis un enquêteur privé à la recherche des raisons qui pousse l’autre partie à faire témoigner l’épouse de mon client. Une des clés d’un procès réussi, c’est d’avoir toutes les informations en main. Son regard se pose sur la banane qui est encore posé sur le bureau et une moue dégoûté apparait sur son visage. Sans y penser deux fois, il la jeta, avant de se pencher à nouveau sur son dossier, préparant une liste de questions supplémentaires à poser à son client. Ce qui l’occupa suffisamment longtemps pour qu’il ne voit pas le temps passer et que sa secrétaire revienne. Sans même faire preuve du minimum de politesse, elle entre en terrain conquis dans le bureau. Même s’il a toujours un peu mal à tête et que sa journée a mal commencé, il ne peut que reconnaitre que la situation dans laquelle il s’est mis est assez cocasse – même s’il ne l’admettra pas à haute voix. C’est donc à moitié agacé, à moitié déridé qu’il attend le nouveau tour que lui a joué Rome. La première partie de son discours ne l’étonne pas. Il est même presque déçu – il a fait exprès de commander deux cinnamon rolls en sachant qu’elle en mangerait sans doute un.

Alors qu’il attire la boisson et la pâtisserie à lui toutefois, le reste de son discours se fraye un chemin dans son esprit. Comment ça tout le bureau le remercie ? Elle n’a pas osé … Quelle question, bien sûr qu’elle a osé. Envolé le calme qu’il a pu récupérer depuis son arrivée. Il serre les lèvres, s’empêchant de sortir des insanités, et respire à fond. Il ne va pas pouvoir passer ça en note de frais, il en est parfaitement conscient. Il va devoir payer de sa poche. Dans l’absolu, ça ne pose pas de problème, un avocat dans un cabinet comme celui-ci gagne bien sa vie, et il peut se le permettre. Il la regarde avaler sa pâtisserie avec enthousiasme, visiblement contente d’elle. Toujours en colère, il dit entre ses dents : « Merci Madame Welligton. Vous pouvez reprendre vos activités pour le moment, je n’ai plus besoin de vous. ». Après tout il est supposé avoir un travail sérieux, il n’a pas de temps pour ces enfantillages. Quand sa secrétaire quitte la pièce, il pousse un soupir à moitié fatigué, à moitié énervé et attrape le gobelet en plastique. Sa main s’arrête à quelques centimètres de son visage, son regard se posant sur l’encre noir appliqué sur l’emballage de sa boisson. Caliméro. Elle a fait écrire Caliméro sur son gobelet. Il lâche un grognement et avale un peu de thé, se promettant de lui rendre la monnaie de sa pièce plus tard, avant de se remettre au travail.

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