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 N°25 + Rome&Jägger&Alix + I can't help but want you

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I can't help but want youRome & Jägger & Alix Cela faisait trois jours déjà que j'étais rentré à Bray. Et ça me tuait de ne pas avoir pu voir Jägger. J'avais emménager chez ma mère pour le moment. Je n'affectionnais pas forcément cette idée, à mon âge, je n'avais pas envie que ma mère soit toujours là à regarder ce que je faisais. Mais je n'avais pas trop le choix, puis j'aimais ma mère, je lui étais reconnaissant de m'être venu en aide. Il y avait donc eu le temps que je m'installe, que maman me raconte tout ce que j'avais raté durant mon absence, que je lui raconte tout ce qui m'était arrivé. Bref, ça avait déjà pris pas mal de temps. Et après j'avais repris le travail direct. Se retrouver avec une tonne de nouveau cas et de nouveau dossiers, ce n'était pas évident et pour une fois j'avais du même faire une exception et ramener du travail à la maison pour ne pas me retrouvé largué.

Tout ça nous menait à aujourd'hui, mon premier jour de repos depuis mon retour. Je n'avais donc pas hésiter bien longtemps. Rendre visite à Jägger était la première chose d'inscrite sur ma liste. J'aurais pu lui passer un coup de téléphone avant. Mais après tout ce temps, je me sentais bien trop coupable et je me disais qu'il valait mieux que j'aille le voir directement. Et j'avais envie de le voir aussi. Ce n'était pas un point négligeable. Je ne vous raconte pas la tête que j'ai fait lorsque ma mère m'a demandé comment Jägger avait prit ma perte de portable/Ordinateur/etc. Alors que je lui avais demander à elle de la prévenir. Cela faisait donc des semaines que mon petit-ami n'avait plus aucune nouvelle de moi et n'avait aucune idée de ce qu'il c'était passé.

J'étais stressé autant que j'avais hâte que ces retrouvailles aient lieu. Ma mère m'avait indiqué l'adresse de Jägger (j'ai aucune idée comment elle savait ça, mais je ne me pose plus trop e question à force). Je m'y rendis sans attendre. Je n'avais rien préparé. J'avais aucune idée à quoi m'attendre. Je lui aurais volontiers sauté dans les bras, comme dans un film romantique vous savez. Mais connaissant Jägger, ça risquait d'être plus complexe. S'il existait une personne plus rancunière que moi, c'était bien lui. Et j'en avais déjà fait les frais. Mais je ne perdais pas espoir, je savais que peu importe les disputes, nous arrivions toujours à surmonter ça. Puis de quoi j'avais peur hein ? J'avais confiance en Jägger. Il finirait bien pas comprendre. Ce n'était pas comme si j'avais vraiment voulu que tout ça arrive non plus, bien au contraire.

Cependant, tout ce qui aurait pu se passé lors de cette retrouvaille, je ne m'attendais sans doute pas à ça. Je venais de frapper à la porte de Jägger. A priori, c'était le bon endroit, il y avait son nom. J'attendis patiemment qu'on vienne m'ouvrir. Mon coeur battait si fort que j'avais l'impression qu'il allait s'arracher de ma poitrine. J'avais l'impression qu'il mettait une vie à répondre. J'hésitais à frapper de nouveau. Mais est-e ce ne serait pas être un peu trop insistant. Je m'armais de patience et attendit encore un peu. Puis la porte finit par s'ouvrir. Bien évidement, je m'attendais à voir la tête brune de Jägger, mais non. Ce fut une jeune femme qui m'était totalement inconnu qui m'ouvrir.

- Euhm… Bonjour. Excusez-moi mais… Jägger est là ?

Je me sentais bête de demander ça. Est-ce que je m'étais trompé d'appartement ? Jägger avait peut-être déménagé soudainement. Ou alors c'était sa voisine ? Ou sa sœur ? Non je connaissais la sœur de Jägger, elle ne lui ressemblait pas. J'étais encore plus mal qu'à mon arrivée. Qui diable était cette fille ? Jägger n'avait tout de même pas refait sa vie avec quelqu'un d'autre ? Non ça ne pouvait pas être possible, nous étions toujours ensemble, je me faisais des films. Il fallait que j'arrête de paniquer bêtement et que je garde mon calme.
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Alix & Rome
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Inspiration. Expiration. Les yeux fixés sur ses mains, Rome remarqua qu’elles tremblaient. La sensation dans son ventre avait grandie, s’était étirée jusqu’à, en quelques secondes à peine, emplir tout son corps, son corps qui tremblait maintenant, tremblait d’une envie de violence qu’elle n’arrivait pas à contenir. Ça la dévorait, l’enflammait, le moindre centimètre carré de son corps était à vif, ses sens étaient sur-sollicités et elle se tint la tête presque à s’en faire mal, cherchant à faire disparaître cette sensation des plus étranges. Un grognement étouffé lui échappa, un grognement presque animal qui lui fit froid dans le dos en même temps qu’il fit naître une chaleur diffuse dans sa poitrine. Rome avait l’impression de perdre tout contrôle sur son corps, comme si une force grandissait en elle et s’emparait de ses os, de ses muscles, de toutes ses fonctions vitales.

La brune su qu’il était là avant qu’il ne lui demande si tout allait bien. Sa voix fit refluer la sensation de chaude violence qui s’était emparée d’elle et un petit soupir, soulagé presque, lui échappa. Est-ce qu’elle allait bien ? Sa réaction l’étonnait, l’inquiétait même. Elle pouvait être surprise d’avoir appris que Jägger était gay et en couple, rien de plus normal, elle vivait avec lui depuis plusieurs semaines et rien ne lui avait donné un seul petit indice lui permettant de penser que c’était le cas. Donc surprise, oui. Mais ça… Ces griffes qui lui lacéraient l’estomac et la bile qui lui montait au bord des lèvres… C’était tout, sauf normal. Elle ne l’expliquait pas, ne voulait pas l’expliquer, en voulait à Jägger de créer cette sensation chez elle.

Alix avait suivit Jägger vers la porte de la salle de bain, ça aussi elle le savait bien avant qu’il ne parle, propsant de l’examiner. Non, elle n’avait pas besoin qu’on l’examine, au pire, elle pouvait le faire elle-même, comme elle l’avait fait avec Jägger de nombreuses fois depuis qu’ils vivaient ensemble, dès qu’il rentrait d’une enquête un peu amoché, ou bien plus. Non non non. Ils ne vivaient pas ensemble. Elle squattait juste chez lui. Jusqu’à trouver mieux.

Rome se redressa, délaissant la porte pour s’approcher du lavabo. Elle ouvrit l’eau, se regarda un instant dans le miroir avant de remplir un verre d’eau, de le vider d’une traite, et se passer rapidement un coup de frais sur le visage. Ouvrant la porte, elle se retrouva face à face avec les deux garçons et sentit la sensation prête à la submerger à nouveau. Tout va bien, j’ai juste failli m’étrangler avec mes lasagnes. Son estomac lui criait de retourner s’attabler et de terminer de manger, après tout son repas était délicieux et ça la faisait chier comme pas possible de le stopper, mais elle n’avait aucune envie de se retrouver prise entre des retrouvailles de couple, de ce couple qui plus est. Je crois que je vais vous laisser, hein, je vais aller… chez Maverick comme ça vous serez plus tranquilles pour… discuter et rattraper le temps perdu ! Merde quoi, ses lasagnes… Bon elle allait pouvoir boire une bière avec son meilleur ami et se changer les idées, c’était aussi bien, mais ses lasagnes putain… Par contre vous me laissez des lasagnes. Ne pensez qu’à la bouffe pour ignorer cette sensation griffue dans sa poitrine, maintenant. Ouais, ne penser qu’aux lasagnes dont la dégustation allait être repoussée.
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I can't help but want youRome & Jägger & Alix Même si je faisais de mon mieux, c'était déjà trop tard. Mon esprit se faisait déjà la liste de tous les pires scénarii possible. Et je ne préfère pas tous vous les raconter, juste histoire de ne pas finir interner. Mais dans un des pires on a un Jägger devenu une femme mais qui n'ose pas me l'avouer et… Et je vais m'arrêter là, c'est déjà bien assez. Je crois que j'ai bien trop d'imagination dans ce genre de situation pour mon propre bien. Je m'impressionnais moi-même d'être capable de penser à autant de truc en si peu de temps, croyez-moi. A croire que mon esprit aussi frôlait l'hyperactivité. Et je n'étais pas sûr là que quelques séances de sport réglerai grand-chose. Quoique un peu de méditation peut-être… Mais je savais bien que je ne réussirais jamais à tenir en place très longtemps.

Bref, moi qui comptait sur la présence de Jägger pour me rassurer, c'était raté. Et c'était même pire maintenant. Pourtant j'avais un bon contact avec les gens en général. Je n'étais pas assistant social pour rien non plus. Mais là, la présence de cette fille chez Jägger, c'était suspect. Enfin elle n'avait pas l'air méchante non plus. Et heureusement d'ailleurs ! Je voulais bien comprendre qu'elle soit un peu méfiante, mais apparemment, pas plus que ça. Je n'étais pas le seul à chercher Jägger ? Certes, je savais que ce dernier était détective privé, qu'il recevait beaucoup de monde venu de partout. Mais rarement chez lui tout de même. Enfin, quand nous vivions ensemble, tout du moins, il évitait que ça arrive un maximum. Et là dessus je le comprenais parfaitement. Ce n'était jamais bon de mêler vie professionnelle et personnelle.

D'un sens, ça m'arrangeait quand même que la demoiselle ne soit pas trop méfiante non plus. Sous le choc, je devais avoir l'air con à ne rien dire. Je m'étais contenté de hocher la tête bêtement et de la suivre à l'intérieur. On allait aller loin si je restais dans cet état tient. Heureusement, je me repris vite. Je ne pu m'empêcher un petit sourire en reconnaissant certaines des affaires de Jägger. Mais je ne me réjouit pas trop en remarquant qu'il y avait des affaires qui traînaient qui devaient être à la jeune femme présente. Perplexe, je n'allais tout de même pas rester à attendre éternellement sans rien dire. Surtout que Jägger n'avait pas vraiment d'heures de travail fixes. Il rentrait quand il estimait avoir fini et pas avant. Ou quand il avait envie. A vrai dire, je ne sais pas trop. Et vu que je n'avais plus son numéro, c'était beaucoup moins facile pour lui demander. En attendant, tout ce que j'avais c'était cet appartement et la brunette qui semblait loger ici aussi.

- Excuse-moi si c'est indiscret de ma part… Mais tu vis ici n'est-ce pas ? Et tu es… ?


C'était plutôt simple, mais un bon début non ? Apparemment ça n'avait pas l'air de la soucier plus que ça de savoir qui j'étais. Donc ça m'était pas trop venu à l'esprit de me présenter avant non plus. Sincèrement, cette histoire m'inquiétait. Je n'avais pas l'impression que Jägger était du genre à accueillir n'importe qui chez lui non plus. Enfin pour une nuit, dépanner un pote ok. Mais là, cette jeune femme avait l'air bien installée ici… La preuve, elle était en train de cuisiner avant que j'arrive. Tout du moins je sentais quelque chose qui cuisait dans le four, sûrement. Et je doute qu'un pote qui reste pour une nuit se permette de faire la cuisine. Quoique, je n'étais jamais très gêné pour me servir des affaires des autres quand j'étais chez eux non plus. Tout du moins, pas chez mes amis, je savais qu'ils ne m'en voudraient pas.
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Alix & Rome
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Le jeune homme la suivit à l'intérieur de l'appartement et Rome referma la porte derrière lui. Elle l'observa quelques secondes pendant qu'il inspectait les lieux, se demandant s'il était déjà venu ici ou si c'était la première fois qu'il posait les pieds dans l'appartement, n'arriva pas pas à trancher et retourna dans la cuisine, son territoire, là où elle se sentait à l'aise. Dans le four, les lasagnes prenaient une jolie couleur à vue d’œil et l'estomac de Rome faisait des gargouillis d'envie. Puisque l'inconnu était là, et qu'il semblait être là pour un petit moment, et que Rome n'avait aucune envie de faire patienter son repas, elle décida mentalement de manger avec lui. Il n'avait pas l'air méchant, peut-être un peu paumé, et s'il était venu voir Jägger il pouvait bien patienter ici avec elle. Si ça se trouve, le détective privé n'avait aucune envie de voir ce mec et elle allait se prendre des regards furieux et se faire passer un savon une fois qu'ils seraient seuls, mais ça lui était égal, si ça pouvait mettre Jägger en rogne, tant mieux. Elle adorait le mettre en colère, parce qu'elle n'avait pas peur de lui, et puis que ça l'amusait au plus haut point, et que ça permettait d'atténuer un peu le ressentiment qu'elle avait envers lui et qui n'était pas, elle en était consciente mais aurait préféré que ce ne soit pas le cas, du tout justifié. Pas du tout. La question du jeune homme lui arracha un petit sourire. Elle ne s'était même pas présentée et ne lui avait même pas demandé son prénom, à lui. Quelle idiote. Pardon, moi c'est Rome, et toi ? Autant la brune était capable de se méfier de quelqu'un du premier regard et de garder cette méfiance au creux de son être, autant quand son instinct lui soufflait qu'elle n'avait rien à craindre de la personne en face d'elle, elle pouvait en perdre les bases élémentaires, comme, par exemple, demander son prénom à son interlocuteur.

Dans son dos, un ding retentit, lui annonçant que le plat était prêt à être avalé tout rond. Torchon en main, elle sortit les lasagnes du four. Ça n'avait pas être bien dur de deviner qu'elle vivait ici, entre ses affaires éparpillées un peu partout et le fait qu'elle cuisine comme si elle était chez elle... Ça faisait déjà plus d'un mois qu'elle vivait là, et il est vrai qu'elle avait rapidement pris ses marques, se sentant... oui, se sentant comme chez elle. Jägger et Rome, même s'ils se prenaient souvent la tête et se couchaient tout aussi souvent énervé l'un contre l'autre, passaient également de très bonne soirée tous les deux. La brune pouvait bien lui reprocher tout ce qu'elle voulait, avec toute la mauvaise foi du monde, les faits étaient là : Jägger l'hébergeait et prenait soin d'elle, au point qu'elle repoussait le moment où elle allait se chercher un appartement à elle. Oui, effectivement je vis ici. Petite sourire, et rien de plus. Rome n'avait pas envie de s’appesantir sur le sujet et d'expliquer au jeune homme que Jägger l'hébergeait gracieusement depuis qu'il l'avait sauvée des mains d'un psychopathe et qu'elle n'avait aucune envie de quitter ce logement pour un autre. Certes, il lui semblait sympa, mais pas à ce point là.

J'ai fais des lasagnes, tu restes manger ? Je sais pas si Jägger va rentrer bientôt mais bon... Avec un petit sourire d'invitation, elle déposa tout le nécessaire sur la table, rajouta des bières et s'installa en face du blond qui semblait nager en plein brouillard. Décidément, tomber sur elle le perturbait vraiment, mais ça voulait dire que Jägger ne parlait pas d'elle sous tous les toits, et ça lui convenait bien. Bon alors, tu connais bien Jägger ? demanda-t-elle, tout en le servant.
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I can't help but want youRome & Jägger & Alix C'était étrange, cet endroit me semblait familier et pourtant je ne m'y sentais pas du tout à mon aise. Je n'avais aucune idée si c'était parce que je me sentais coupable de ne pas avoir vu Jägger depuis autant de temps ou si c'était la présence de cette jeune femme qui me dérangeait, mais c'était d'autant plus perturbant de ne pas arriver à analyser ce sentiment. Pourtant, je ne pouvais pas vraiment faire autrement que patienter et advienne que pourra. C'était trop tard pour faire demi-tour. Puis j'étais toujours autant déterminé à voir Jägger. Mine de rien, il m'avait trop manquer pour que je puisse songer à fuir alors que je suis sur le point de le revoir. Ce serait bête tout de même, se débiner quand on est si proche du but. Je n'étais sûrement pas le plus courageux de tous les hommes, mais ce n'était pas mon genre de fuir devant la difficulté.

La jeune femme se présenta. Son prénom était original. Je n'étais pas sûr d'avoir déjà rencontré une Rome avant. Si ce n'était la ville Italienne évidemment. Je hochais la tête. Contrairement à moi, elle paraissait parfaitement dans son élément et n'était aucunement intimidé par ma présence. D'un sens, tant mieux pour elle. J'étais presque sûr qu'elle n'avait rien à se reprocher de toute façon. Si elle vivait il devait bien y avoir une raison. Puis en général, j'étais le genre de gars qui inspirait plutôt confiance. Un certain avantage vu mon travail. Ou alors c'était à cause de mon travail que j'avais développé cette sorte d'aura ? Aucune idée. A vrai dire je ne m'étais jamais posé la question.

- Alix.

C'était sommaire comme réponse, mais je me voyais pas lui faire toute un monologue alors que la question était simple. J'adressais un petit sourire à mon interlocutrice. Elle semblait adorable comme fille, c'était difficile de lui en vouloir pour quoique ce soit et de ne pas répondre à ses sourire. Puis j'étais quelqu'un de souriant en règle générale aussi. Elle me confirma vivre ici tout en sortant ce qui me semblait être des lasagnes, du four. Ca sentait horriblement bon. Avec toute ces histoires, je n'avais pas pensé à manger avant de venir. Et je me sentais un peu mal de demander à Rome de partager son repas, mais elle proposa d'elle-même tout en mettant la table et sortant des bières… Comment vouliez-vous que je ne cède pas ?

- Mmh… Et bien, si ça ne te dérange pas plus que ça… Sinon je peux repasser plus tard…

Mine de rien, je ne voulais pas jouer les piques-assiettes non plus. Rome s'installa en face de moi et entama la conversation. C'est vrai qu'ici le sujet qui s'imposait c'était Jägger. Et je sais pas si je devais m'inquiéter du fait que le brun ne lui ait jamais parlé de moi. Après, je savais que Jägger n'était pas du genre à raconter sa vie non plus. Donc il ne lui aurai pas parlé de moi si elle n'avait pas demandé… Ou même si elle avait demandé en fait, il n'aurait sûrement rien dit. Je hochais la tête.

- Depuis des années, ouais. On s'est connu au lycée. Et on a vécût ensemble à Cork pendant pas mal de temps. Et toi ? Ca fait longtemps que vous vous connaissez ?

Je n'osais pas rajouter ne jamais avoir entendu Jägger me parler d'elle. Mais il devait y avoir une raison à ça. Puis s'ils c'était rencontré récemment, ce serait assez normal aussi que je ne soit pas au courant.
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Alix & Rome
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Alix. Un prénom aussi bizarre que le sien. D'accord, peut-être un petit moins bizarre. En plus, elle, elle avait choisi son prénom donc elle n'avait pas d'autre choix que de l'assumer. Ceci dit, c'était tout de même le deuxième prénom qu'on lui avait donné à la naissance et le premier, Alisha, n'était pas vraiment plus courant. La jeune femme ne se rappelait aucun détail concernant ses parents, mais ils devaient avoir soit un humour douteux soit aimer énormément l'originalité. Elle ne le saurait probablement jamais. Quand elle était seule, la nostalgie la reprenait parfois. Est-ce que c'est ses parents qu'elle fuyait ? Est-ce qu'ils étaient horribles au point qu'elle préfère être amnésique plutôt que de risquer qu'ils ne la retrouvent ? Ou alors fuyait-elle quelqu'un d'autre et ses parents, sa famille n'étaient que des dommages collatéraux ? Parfois, elle enrageait de ne pas savoir mais la plupart du temps elle était soulagée, soulagée d'être ici, cachée, à l'abri. Et c'est parce que cette impression dominait qu'elle n'avait pas encore ouvert une seule fois l'ordinateur pour chercher des informations avec son vrai nom et sa ville d'origine. Elle se plaisait dans cette petite bulle, priant pour qu'elle n'éclate pas.

Alix accepta de partager le repas avec elle. Elle balaya d'un geste de la main sa proposition de repasser plus tard. J'avoue que je ne sais pas du tout quand il va rentrer, mais reste au moins manger. Rome adorait avoir de la compagnie et puis, une idée germait dans sa tête : si Alix connaissait bien Jägger, peut-être pourrait-elle lui soutirer des informations importantes ? Hé, mais je peux lui envoyer un message, si tu veux ? La brune n'avait pas vraiment le réflexe d'utiliser son téléphone à la première occasion. Elle en avait pourtant rapidement acheté un après sa séquestration, surtout parce que Jägger avait pas mal insisté, arguant que ce serait plus pratique. Après tout, elle vivait chez lui et il pouvait avoir besoin de la contacter. Rome avait levé les yeux au ciel, attendu deux trois jours pour la forme, mais avait fini par en acheter un, parce qu'il avait raison, c'était bien trop pratique, même si elle oubliait la moitié du temps qu'elle en possédait un.

Les lasagnes servies, Rome décapsula une bière chacun et en tendit une au jeune homme avec un petit sourire. Elle espérait qu'il aime les bières et qu'ils allaient pouvoir vider le stock de Jägger. Mais sinon, ils avaient du jus d'orange. Oh je vois ! Un ami d'enfance. Vous étiez colocataires à Cork ? Pour l'université ? Oui, elle était curieuse, curieuse d'en savoir plus sur le passé de Jägger et curieuse de savoir quel facette du Hamilton Alix connaissait. Secouant la tête, elle souffla rapidement sur sa fourchette avant de répondre : Non, pas très longtemps en fait. Rome n'alla pas plus loin, ne souhaitant pas approfondir sa rencontre avec Jägger.
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Sayanel Z. Pritchard
Sayanel Z. Pritchard
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RACE : Humain
MÉTIER/ÉTUDE : Mercenaire / Vigile au DH / Chasseur de Surnaturels


Alix & Rome
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Tu commences à avoir une vie bien rangée Jäg. Y a quelques mois, c'était normal pour toi. Tu rentrais du boulot, tu mangeais avec Alix, tu laissais pas tes affaires en cours te toucher une fois que t'étais rentré. Depuis qu'il t'a quitté, ou plutôt depuis l'engueulade, t'as repris ce rythme que t'avais eu toute ta vie. Tu te levais plus tôt que la moyenne, quand tu réussissais à dormir, tu fumais comme un pompier, et tu découchais dès que possible. Comme dit Alex, c'est ton état naturel, et même si tu te bats contre lui, il finit toujours par revenir quand quelque chose ne va pas dans ta vie, t'es comme ça. T'as cherché à compenser l'échec de ta vie amoureuse en te plongeant dans le boulot et les seuls trucs qui en ressortaient, c'était des meurtres à profusion, le genre qui te donnaient presque la gerbe, et pourtant t'as vu ton lot de cadavres dans ta vie. Mais y avait une différence entre ceux que tu prenais pour des animaux et que tu tuais de sang froid et les autres. Tu préfères pas te rappeler des horreurs que t'as eu devant les yeux au risque de perdre les quelques heures de sommeil que t'arrives à gratter.

Mais maintenant, c'est différent. Maintenant, y a Rome chez toi, et tu te l'avouerais jamais mais ça te plaît de la retrouver là tous les soirs, tu te sens utile à quelqu'un. Même sans ça, t'aimes le challenge, t'as besoin de quelqu'un qui te dit pas oui dès que t'ouvres la bouche, quelqu'un avec qui tu te bats tout en sachant que de toute manière elle t'abandonnera pas. Tu t'en veux de te dire que c'est peut-être ça, entre vous, parce que t'aimerais la détester pour tout ce qu'elle te fait subir, parfois tu te disais que t'aurais pu regretter de l'avoir sauvée, mais c'est pire qu'un mensonge. Tu te vois pas sans elle, rien que ça, et tu sais que tu t'effondrerais encore. Tu dois avoir de sales problèmes d'abandon, si on regarde bien, Hamilton. Alors là, tu rentres chez toi, presque avec lassitude de savoir qu'elle est là, mais au fond t'as une pointe de bonheur, parce qu'elle t'attend chez toi. Tu sens la nourriture bien avant de passer la porte, ton ventre grogne presque déjà, alors que tu pensais avoir abandonné l'idée de manger. Tu parles avant même d'ouvrir la porte. " J'espère que t'as un peu débarrassé tes affaires, c'était un vrai bord..."...el ce matin. Mais le reste de ta phrase se noie dans ta gorge, parce qu'il est là, dans ton appartement. Alix.

Et pendant l'espace d'une seconde, t'oublies que Rome est là aussi, tu le vois juste lui, qui te regarde. Le temps semble s'arrêter pendant que tout te revient, tout ce passé que vous avez en commun, et cette idée que jamais plus tu le verrais, parce qu'il avait préféré plus te donner de nouvelles plutôt que d'assumer la rupture. Tu sais pas vraiment quoi faire alors t'attend dans l'embrasure de la porte, tu sais même pas pourquoi t'avances pas, peut-être parce que tu saurais pas où te foutre ensuite, quand bien même t'es chez toi. Ta voix se fait sourde, incertaine. " Qu'est ce que tu fais là?" T'as jamais été aussi décontenancé, et ça te fait pas du bien. Tu comprends rien, t'as même peur d'halluciner. Deux secondes de plus sans que personne ne dise rien, et tu penserais même que Saleem te joue des tours.
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I can't help but want youRome & Jägger & Alix Ce n'était pas commun de se faire inviter à manger de la sorte, mais pourquoi pas. Puis jusque là, Rome avait été des plus sympathique. Puis quitte à attendre autant trouver un moyen de faire passer le temps. Et quel genre d'Irlandais je ferais à refuser un repas avec de la bière hein ? On ne se connaissait pas depuis assez de temps pour qu'elle le sache, mais avec de la bière en stock, Rome ne me verrait pas lui refuser grand-chose. Bon, j'abuse peut-être un peu. Mais pour vous dire à quel point j'aime cette boisson. Dans le même temps, la jeune femme me proposa d'envoyer un message à Jäg pour le prévenir, je fit un signe de la main pour décliner son offre.

- Ne te prend pas la tête, il finira bien par rentrer un jour.

Puis je ne voulais pas que Jägger me fasse le coup de ne pas rentrer parce qu'il savait que j'étais là. Il faut dire que la dernière fois qu'on c'était parlé… Ca n'avait pas très bien fini et c'était évidemment pile à ce moment que je m'étais trouvé sans moyen de lui répondre. Si j'avais été moins con, je n'aurais pas attendu plus de quelques jours avant d'aller me faire pardonner. Mais en même temps, qui aurait cru que je me ferais tout pirater comme ça ? D'un coup ? C'était du grand n'importe quoi cette histoire, j'en avais bien conscience. Le reste de la conversation tourna autour de Jägger encore. Visiblement, je n'étais pas le seul à vouloir trop en dire. Ca ne faisait pas si longtemps que Rome et Jägger vivaient ensemble, mais j'en n'en saurais apparemment pas plus.

- Euh… pas vraiment en fait on…

J'allais commencer à raconter plus ou moins notre histoire avec Jägger. Ce n'était plus vraiment un secret pour personne. Mais à ce même moment la porte s'ouvrir et le brun fit son entrée. Il n'était même pas arrivé dans la cuisine, qu'il commençait à parler à Rome et s'arrêta net en me voyant. Il y eu quelques secondes de silence, comme si tout c'était soudainement arrêté. Je fixais Jägger du regard, mais sans vraiment savoir quelle attitude adopter. Ca faisait tellement bizarre après tout ce temps. Cependant, j'avais l'impression que ça me faisait un bien fou aussi de le savoir là. Jägger me demanda alors ce que je faisais là. Et ayant retrouvé une part de ma confiance en moi, je répondis :

- Je suis venu aider Rome à vider ton stock de bière.

Ce n'était pas du tout pour cette raison, évidemment. Il y a quelques minutes encore, je ne connaissais même pas Rome. Je me levai avec un sourire aux lèvres et commençai à m'approcher de Jägger.

- Je suis venu m'excuser de ce qu'il est passé. Je n'aurais dû attendre autant de temps, mais j'ai eu… Plein de complications. Enfin, je voulais t'appeler pour m'excuser, mais un connard a piraté mon portable et mon PC, j'ai tout perdu. J'ai appelé ma mère du bureau pour la prévenir, je lui avais demandé de te mettre au courant aussi, mais elle m'a mal comprit et elle pensait que je l'avais fait… Bref, plein de complications. Du coup je suis rentré plus tôt que prévu.

Normalement, je ne devais pas être de retours à Bray avant au moins un mois ou même plus, parce que, niveau job c'était un peu compliqué. Mais vu que situation devait hors de contrôle, il me semblait que ça devenait une urgence de quitter Cork. Je me permis de glisser une main sur sa hanche et déposai un léger baiser sur ses lèvres avant de reprendre :

- Je suis désolé babe… Vraiment… Si tu savais à quel point ça fait du bien de te revoir…

J'étais sincère. Evidemment, je n'étais du genre à mentir comme gars de toute façon. Puis Jägger n'allait pas douter qu'il ait pu me manquer non plus. Pour le coup, j'avais aussi totalement oublié la présence de Rome. La pauvre, elle n'avait sans doute pas envie de se retrouver entre nous deux.
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Alix & Rome
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Le repas était entamé, Rome se délecta avec plaisir des premières bouchées de lasagnes tandis qu'Alix s'apprêtait à lui parler un peu plus de Jägger. Ils vivaient ensembles depuis plus d'un mois et, pourtant, parfois, elle avait encore l'impression de côtoyer un parfait inconnu. Certes, elle ne le connaissait pas autant qu'un ami d'enfance par exemple, mais en un mois elle aurait pu en apprendre plus sur lui... Alors, certes, elle connaissait maintenant son caractère sur le bout des doigts et comment faire pour l'énerver ou, au contraire, passer une soirée agréable avec lui. Mais tout ce qui concernait son passé, c'était un grand vide. Saoirse comblait un peu la curiosité de la jeune femme en lui racontant des anecdotes d'enfance mais là aussi, Rome ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle ne connaissait rien, rien du tout sur Jägger. Pourquoi est-ce qu'elle voulait en connaître plus ? Simplement parce qu'ils vivaient ensemble, rien de plus. Rien du tout. Enfin, Alix allait lui permettrait, elle l'espérait, d'assouvir un peu sa curiosité quand ce fut la voix de Jägger qui retentit, la porte à peine entrouverte, pour l'engueuler, comme d'habitude. Sauf qu'il se coupa net lorsque que son regard se posa sur Alix. Étonnée, Rome, qui continuait de manger, se demanda ce qui se jouait sous ses yeux. Elle aurait aimé être une petite souris, pour ne pas déranger mais pour observer la scène malgré tout. Elle en était réduite à rester assise et à faire le moins de bruit possible pour pouvoir observer tranquillement ce qui mettait Jägger dans un état pareil.

Alix s'était levé, se détournant de la bière et des lasagnes pour se rapproche de Jägger. Ouuuh, il y avait eu une embrouille entre ces deux là ? Rome était définitivement très curieuse d'en savoir plus. Pourtant, une sensation étrange lui serrait le ventre. Le regard d'Alix, son sourire, sa manière de s'approcher de Jägger, pourquoi les mots amis d'enfance sonnaient-ils si faux ? Et pourquoi son ventre se tordait-il de cette manière, pourquoi cette appréhension soudaine ? Quand elle le vit prendre Jägger par les hanches, l'embrasser et l'appeler "babe", son cerveau ne mit pas longtemps à faire un plus un égal deux. La brune avala de travers et ses toussotements pour pouvoir respirer normalement ne passèrent pas inaperçu. Pliée en deux, la tête tournée pour qu'ils ne voient pas son visage, elle réussit à reprendre son souffle et se leva précipitamment. Je... vous laisse tranquilles. souffla-t-elle, la voix encore rauque. Faut que je boive un coup. Et elle s'éclipsa, ni une ni deux, dans la salle de bain, se laissa glisser le long de la porte refermée, et fourra son visage dans ses mains, quelques toussotements agitant encore son corps.

L'appartement n'était pas grand, elle pouvait encore entendre les voix des deux garçons mais elle était trop préoccupée par cette sensation étrange, dans le creux de son ventre, qui s'étirait, prenait toute la place, lui laissait un goût amer en bouche. Jägger avait un mec. Elle ne savait pas ce qui la laissait le plus sur le cul. Qu'il soit en couple ou qu'il soit gay. L'amertume lui étira les lèvres en un pauvre rictus. Elle était bien là, elle n'avait aucune envie de bouger même si l'air frais lui ferait du bien, et ferait peut-être disparaître cette sensation dérangeante.
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Sayanel Z. Pritchard
Sayanel Z. Pritchard
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Alix & Rome
i can't help but want you
Tu sais pas trop ce qui se passe dans ton esprit maintenant. T'as envie qu'il s'en aille, c'est ton premier réflexe. Tu penses que t'es guéri de tout ce que t'as ressenti, tu penses que t'as enfin surmonté la rupture, et il se pointe là, devant toi, comme si de rien n'était, comme si ça avait été facile pour toi d'accepter que ce soit fini. T'as envie de lui dire de repartir comme il était venu, d'arrêter de te faire souffrir et de plus jamais mettre un pied chez toi. Mais en même temps tu détestes le fait que tu sois heureux qu'il soit là, comme soulagé, parce que t'as jamais eu les adieux que t'espérais. Toute ta vie, tu l'as remise en doute pour lui, et un coup de fil c'était beaucoup trop demandé pour mettre fin à ce que ça représentait. Tu te souviens des nuits que t'as passé à nier l'évidence, à tout ce que t'as fait et dit pour qu'on évite de t'associer à Alix, tu te rappelles de sa mère, qui, elle, n'a jamais cessé de croire que tu pouvais accepter cette partie de toi. C'est pas évident, tu l'as compris ça, parce que toi, t'as toujours beaucoup plus apprécié les formes féminines que masculines, et pourtant ... Pourtant ton premier amour, c'était un homme. Et il t'a brisé le coeur. Tu pensais, clairement, ne plus avoir à le regarder dans les yeux, parce que c'était trop difficile. Tu pensais que tu réussirais à faire comme si, ne plus jamais le croiser parce que tu savais que t'aurais du mal à te faire à l'idée que ce serait la fin. Et là, maintenant, là tu ressens, tu revis, enfin, mais pas pour lui. Mais en même temps, aussi pour lui. C'est tellement le bordel que t'as la tête qui tourne, tu sais plus trop ce que tu dois dire ou faire, alors tu le laisses s'approcher de toi et tu réponds pas.

Toi aussi t'aurais bien besoin de vider quelques bières, pourtant tu sais pas ce qui pourrait déclencher le fait que tu t'effondres. Alors tu bouges pas. Tu le laisses te toucher et ce contact, il t'électrise en même temps qu'il te met mal à l'aise tellement il t'a manqué, tellement t'en as perdu l'habitude. Des complications. Tu veux pas croire que c'est aussi simple qu'un hack, que t'as tiré des conclusions trop rapidement alors que t'aurais pu y faire quelque chose. C'était beaucoup plus rapide de se dire que c'était lui le coupable et qu'il était trop lâche pour te quitter en bonne et due forme alors que t'as tout donné pour lui. Tu l'as même suivi à Cork. Ouais c'est ce que tu te disais. Mais est ce que tu peux vraiment t'arrêter à ça maintenant? J'aurais pu venir te voir mais je pensais que t'avais décidé de finir et plus me donner de nouvelles alors j'ai même pas essayé. Tu t'excuses pas parce que tu sais pas vraiment comment faire, mais il te connait, il sait que c'est le plus proche des excuses où tu pourras jamais aller. Et juste parce que tu te retenais de le faire depuis le début, tu posais réellement tes lèvres sur les siennes, juste pour te prouver qu'il n'y avait que ça, qu'il n'y avait plus que lui et faire mentir toutes les sensations contradictoires que tu ressentais.

Mais la toux soudaine de Rome te fait reculer, tu t'éloignes d'Alix en quelques secondes pour rejoindre la porte de la salle de bains, réellement inquiet. Mais t'as juste besoin d'air, c'est beaucoup trop pour toi, d'une échappatoire. " Rome, tout va bien?" Tu en profites pour respirer, mais toutes les questions qui te traversent l'esprit te donnent seulement encore plus envie de partir en courant.
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