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 Quand un chat ne retombe pas sur ses pattes FEAT Hope A Forrest

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Quand un chat ne retombe pas sur ses pattesFt. Hope A. Forrest




Pour une fois dans sa vie tout se passait bien. Il n'y avait pas de drames comme il en vivait à Salem, il n'avait pas de meilleur ami surprotecteur qui l'empêchait d'être lui et mentalement ça allait plutôt bien. Il était sûr qu'en venant à Bray il aurait pu être libre, pouvoir se transformer pratiquement quand il le voulait et où il le voulait sans que personne n'essaye de le tuer. Ça ne lui avait jamais traversé l'esprit que des chasseurs auraient pus entendre parler d'un endroit où se trouvait beaucoup d'êtres surnaturels.

Auparavant, même s'il avait été imprudent quant à sa nature de métamorphe, jamais on avait essayer de le tuer avant aujourd'hui. Au moins, il avait été sous sa forme de panthère noire et il y avait des chances pour que celui qui lui ai tiré dessus ne connaisse pas son visage humain. Kaleb savait que l'autre lui avait tiré dessus parce qu'il était un métamorphe, tout simplement parce qu'il l'avait dit.

''J't'aurais le méta!!''

Avait été les paroles du chasseur alors que Kaleb le fuyait. Il n'avait pas tout de suite remarqué qu'il était blesser. Pour l'instant, s'était l'adrénaline qui avait pris la place, il ne ressentait donc pas encore les effets de la blessure. Tout ce qu'il voulait s'était de se distancer le plus rapidement possible de celui qui voulait intenté à sa vie juste parce qu'il n'était pas ''normal''.

Après un long moment à courir, Kaleb commença à ralentir un peu. Une douleur atroce faisait rage près de ses côtes. Il s'arrêta donc et remarqua enfin la blessure. Le chasseur l'avait atteint par balle au niveau des côtes du côté droit. La nature plutôt calme de Kaleb partit d'un coup. Il était maintenant complètement paniqué à l'idée de mourir, surtout qu'il se trouvait loin de la ville dans ses montagnes. D'accord, étant encore sous sa forme de panthère noire il pouvait peut-être courir rapidement jusqu'à la ville ou du moins jusqu'à chez lui pour revenir sous sa forme humaine et appeler une ambulance. Le seul problème était que sa blessure lui faisait vraiment mal et qu'il perdait beaucoup de sang. Il commençait à voir des tâches noires danser devant ses yeux, mais étant déterminé à vivre il recommença à courir, mais beaucoup moins vite. Il réussi à garder une bonne vitesse, mais alors qu'il arrivait près d'un chemin il fonça dans une jeune fille qui passait par là. Il tomba alors lourdement sur le sol et se plaignit de sa douleur.

Il essaya de se relever, y arriva, mais retomba pratiquement immédiatement. Il posa alors son regard de chat sur l'inconnue qui semblait effrayé par lui. Il faut dire que ce n'était probablement pas tous les jours qu'une panthère lui fonçait dessus ou qu'elle voyait une panthère tout court. Au début, il lui en voulu de s'être mis sur son chemin, mais fini par se dire qu'elle pourrait bien l'aider. Devait-il alors reprendre sa forme humaine maintenant ou attendre qu'elle réagisse? Il devait se décider vite, car il continuait à perdre de son sang. Il la supplia alors du regard de l'aider, mais est-ce qu'elle le ferait?


© Jawilsia

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Quand un chat ne retombe pas sur ses pattes...


« Nous ne pouvons aider tout le monde, mais tout le monde peut aider quelqu'un... » Ft. Kaleb Woodbane



Errant dans les rues, les bras croisés sur ma poitrine, je ne pouvais chasser les frissons qui parcourraient mon échine. Je regardais les bâtisses, lapées par les flammes de l’enfer, dont il ne restait rien ou très peu. Notre demeure avait été épargnée mais je ne pouvais m’empêchés de penser tristement à ceux qui avait tout perdu ce jour-là… au-delà de leurs biens, un ou plusieurs membres de leur famille… Une fille de ma classe avait essayé de sauver sa mère, des flammes qui avaient rongés leurs appartements, sans y parvenir. Elle avait perdu connaissance et un pompier l’avait sauvé in extrémiste. Elle était pourtant bruler sur quatre-vingt pour cent de son corps et demeurait dans le coma… Si jamais elle se réveillait, elle se trouverait défigurée à vie, seule, sans maison, sans famille… La vie est belle parait-il… cela dépend quand… cela dépend pour qui…

J’eus le cœur brisé en voyant sur le trottoir d’en face une pauvre vieille femme anéantis par le fait que son cher assureur ne la dédommage pas de ce qu’elle avait perdu car sa maison n’était pas aux normes électrique… qu’importe puisqu’il s’agissait d’un incendie criminel m’avait avoué mon oncle, membre des forces de l’ordre… « Malheureusement un contrat est un contrat » lâcha l’homme froidement avant de monter dans sa belle voiture et de disparaitre en trombe. J’eux l’impression qu’elle l’allait s’écouler au sol, ses jambes ne la portant plus par le désarroi. Je me précipitais pour la soutenir alors qu’elle me prit dans ses bras pour laisser aller sa peine.

Tout d’abord immobile de stupeur, je refermais les bras sur ses épaules secoués par les sursauts chronique due à ses larmes. Je ressentais sa peine, mon éternel empathie avait été mise à rude épreuve ses derniers jours. La femme au visage ridé releva la tête à l’appel d’une voix. Sa fille, puisqu’elle l’avait appelé « maman ». Je desserrais mon emprise pour qu’elle puisse se libérer et se jeter sur sa fille. Je disparaissais dans le silence. Je n’aurais été qu’un visage inconnu qui aurait apporté un peu de réconfort, je ne prétendais pas à plus et n’avais pas l’audace d’attendre un merci. J’avais aidé quelqu’un et par ces jours funestes il fallait se montrer solidaire plus que jamais !



J’avais besoin de quitter ses lieux de désolation, prendre l’air. Je marchais jusqu’à ce que mes pas m’amène à ma délicieuse foret. Elle n’avait pas changé et restait magistralement la même. Merveilleuse, royale ! Une source intarissable de beauté et de bien-être. Je pouvais y errer des heures sans jamais m’en lasser. Je l’avais découverte alors que je me promenais pour découvrir les environs à mon arrivé. C’est dans la prairie attenante que j’ avais découvert ma pauvre renarde qu’un piège avait failli amputer d’une patte. Quel genre de monstre pouvait bien laisser ce genre d’immondice dans pareil lieu ? Un monstre sans nul doute ! Il avait même pris le temps de graver un symbole sur ce piège… Fier de son travail artisanal sans doute… Depuis ce jour je faisais attention qu’aucun autre objet horrifique de ce genre souille le sol de cette foret et ces alentours et ne puisse mutiler un autre animal… ou même un humain qui sait !

Je fermais les yeux et humais avec délice la douce odeur de mousse humide encore de la rosée du matin. Il n’y avait aucun doute, ce lieu avait un effet réellement salvateur sur moi. C’est alors que le bruit sourd de la course effréné d’un animal parvint à mes oreilles. J’eus à peine de temps d’ouvrir les yeux, et de me tourner vers le bruit qui se rapprochait, que quelque chose de noir vint me percuter de plein fouet et me fit basculer en arrière. Je tombais lourdement sur le sol. Ma tête évita de peu une grosse pierre qui aurait pu me causer bien plus de dégâts que quelques hématomes… Le choc m’avait tout de même coupé le souffle si bien que je passais ma main sur mon visage, mollement, pour reprendre mes esprits.

Toujours allongé le regard perdu vers la cime des arbres,  je recentrais ma concentration. C’est alors que je perçu un souffle sonore rapide et saccadé à ma gauche. Je me souvins alors que quelque chose m’était rentré dedans et cela n’avait rien de petit ! Très lentement je me mis en position assise et tournait le regard dans la direction du souffle. Un vertige s’empara de moi alors que je découvrais une panthère noire couchée. Je faillis prendre mes jambes à mon cou… en même temps qui ne l’aurait pas fait face à pareil bête ?! J’entrepris d’ailleurs le geste de me relever pour me mettre à courir. Alors que je pivotais, posant le main au sol pour me remettre sur pied, je fixais mon regard sur les feuilles ou reposais mes mains. Un rouge vermeille les recouvrait. Mes yeux s’écarquillèrent quand je compris qu’il s’agissait de sang ! Le choc avait été rude mais pas assez pour me blesser au point de me causer des plaies…. Et si ce n’était pas moi…


Sans geste brusque je me retournais une nouvelle fois vers l’animal et enfin je pus remarquer les détails… Sa gueule entre ouverte laissait s’échapper quelque peu une langue qui cherchait désespérément à ventiler cette amas de muscle paniqué. Mon regard continua de glisser sur la panthère telle une caresse pour découvrir une plaie béante sur son flanc d’où s’échappait beaucoup, trop, de sang ! J’eus l’impression de revoir ma belle renarde au pelage de neige. Mon cœur se serra. Que pouvais-je bien faire ? Ce superbe animal avait besoin d’aide, mais même s’il faisait partie de mes espèces préférés, félins et fauves, cela ne l’empêcherais pas de me bouffer !!!! Avais-je le temps d’aller chercher du secours ?

Quand mon regard croisa le sien alors que je l’avais cherché, comme s’il avait pu me donner une quelconque réponse, je fus complètement ému. Suppliant de l’aider, j’eus l’impression qu’il avait un regard bien plus humain qu’il n’aurait dû. Mon instinct me hurla alors de ne plus rester inerte face à cette appel au secours. Je me mis debout sur mes jambes tout de même chancelante et me posa à genou à son chevet. Je fermais les yeux, alors que j’étendais un main tremblante vers lui… Il lui suffisait d’un bon coup de patte vif pour m’arracher la vie. Si j’étais suicidaire ? Sans doute ! Mais mon empathie et mon amour des animaux m’interdisait de ne pas agir. Si j’avais du mal avec le genre humain, de par mon manque de confiance et mon manque de confiance en eux, j’étais en revanche proche de toutes ces « petites » bêtes qui ne pouvaient feindre un sentiment, une envie, un besoin… Ils étaient tout simplement vrais, sans mensonge…

- Pitié ne me bouffe pas la main…

Cette supplique que je voulais intérieur avait été formulée malgré moi à haute voix alors que je passais ma main sur sa tête. J’ouvris de grands yeux ronds stupéfaite par la douceur de son pelage. Je l’avais toujours imaginé rêche… Mais pas lui… Mon rève de caresser pareil créature était assouvie… Me laisserait-il vivre assez longtemps pour jouir de ce plaisir ?

- Adrenalean 2016 pour Bazzart

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Quand un chat ne retombe pas sur ses pattesFt. Hope A. Forrest



Quand Kaleb avait heurter de plein fouet quelqu'un il avait pensé pendant un instant qu'il s'agissait du même chasseur que plus tôt qui l'avait retrouvé, mais il ne s'agissait que d'une jeune femme effrayé et surprise par ce qui venait de lui arrivé Pas étonnant.

Alors qu'elle le fixait, Kaleb se demanda si elle pourrait vraiment l'aider. Elle était de petit gabarit et ne pourrait certainement pas l'aider. Allait-il alors mourir? Aussi simplement que ça et aussi stupidement. Tout ça parce qu'il n'avait pas fait attention et qu'il n'avait pas remarqué le chasseur qui le traquait. D'ailleurs, s'il restait tous les deux là, le chasseur n'allait-il pas les retrouver? Kaleb ne savait pas comment ils étaient et vu qu'ils tuaient autant, peut-être toucherait-il à l'inconnue qu'il avait heurté. Tout en pensant à cela, son regard ne quitta pas celle près de lui. Elle semblait vouloir le fuir et le métamorphe avait même vue son début d'élan. C'était compréhensible. C'est alors qu'elle s'arrêta dans son élan et qu'elle se retourna tranquillement vers lui. Elle hésitait. Une petite lueur d'espoir prit place dans les yeux de Kaleb. Puis il la vit venir à lui et s'asseoir auprès de lui.

« Pitié ne me bouffe pas la main… » fut les mots qu'elle lui dit tout en posant sa main tremblante sur le pelage noire de Kaleb.

Sa main dégageait une chaleur paisible et Kaleb avait presque envie de dormir,il était si bien et ne sentait pratiquement plus la douleur... Il avait même commencé à fermer les yeux. C'est alors qu'il se rendit compte que s'il fermait les yeux, il ne les ouvriraient plus jamais. Il resta donc concentrer pour les garder ouvert et bougea doucement la tête pour essayer de voir où il était rendu. Il reconnu très facilement le chemin pour l'avoir emprunter plus d'une fois. Il s'agissait du sentier près de chez lui. Il était donc tout près.

Ce fut donc avec un effort surhumain que Kaleb se releva péniblement. Il commença ensuite à marcher vers chez lui. Sa maison se trouvait à environ 300 mètres. Il ne pouvait pas vraiment il aller seul. Il tourna donc la tête vers la jeune inconnue et lui fit signe de la suivre. D'accord, ce n'était pas subtile puisqu'il montrait qu'il agissait plus comme un humain, mais il aurait besoins de l'aide de quelqu'un pour le panser.

Sans savoir si elle le suivait, Kaleb continua d'avancer, péniblement, mais il avançait tout de même à un bon rythme. Cela lui prit un petit moment avant d'arriver chez lui, mais il y arriva. Une fois sur place il passa par une fenêtre à moitié ouverte. Non, ce n'était pas malin de laisser une fenêtre ainsi, mais il se disait que s'il se faisait voler il pouvait toujours retrouver les voleurs grâce à leurs odeurs.

Une fois qu'il fut à l'intérieur, le jeune métamorphe reprit alors sa forme humaine et un cri de douleur, ni trop fort ni trop faible, passa ses lèvres. Sa main vint immédiatement sur sa plaie et il alla dans la salle de bain non loin de lui. Une fois là, il pris une serviette et se cacha l'entre-jambe au cas où l'inconnue l'avait suivit. Si elle l'avait suivit, elle allait découvrir sa véritable nature, mais bon, c'était sois ça sois il mourrait vidé au bout de son sang. Une fois la serviette mis en place, il sortit une trousse de premier soin, mais l'échappa. Il n'avait plus beaucoup de force. C'est alors qu'il entendit quelqu'un entrer. Elle l'avait donc suivit.

© Jawilsia

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Quand un chat ne retombe pas sur ses pattes...


« Nous ne pouvons aider tout le monde, mais tout le monde peut aider quelqu'un... » Ft. Kaleb Woodbane



De ma bouche, entre ouverte, s’échappa un petit gémissement de plaisir alors que mes doigts suivaient le sens de pousse des poils de la tête de l’animal. Mon dieu je vivais un véritable rêve éveillé. N’avait-on jamais vu merveille d’une telle splendeur, sauvage et souveraine. Je la caressais avec tout le respect que je devais lui témoigner. Elle restait là, statique, presque abandonnée à ma caresse. Peut-être tout simplement trop car elle failli perdre connaissance. Elle avait besoin de soins mais que pouvais-je donc faire. Mon impuissance m’était littéralement insupportable.

Tout à coup la bête se releva et je tombais en arrière de stupeur, sur ma croupe encore douloureuse de la chute précédente. Elle commença à s’éloigner tant bien que mal. Ce fut d’ailleurs en le voyant de dos que je pus distinguer que c’était un mâle. Pour un connaisseur il aurait été sans doute facile de s’en rendre compte sans avoir à scruter ses petits génitales, mais pour une novice je ne pouvais me référer à sa taille ou que sais-je d’autre… Ainsi, j’étais fixée même si au final, que ce pauvre animal blessé soit un mâle ou non avait peu d’importance. Je repris place sur mes deux pied alors que, tout en avançant, il tourna sa tête en ma direction et là… Je fus bien heureuse que ma mâchoire fut aussi bien accrochée à ma tête car elle tomba béante alors qu’il me fit un signe pour que je le suive. Mon dieu, le choc que j’avais eu devait avoir été plus violant que je ne l’aurais cru… Peut-être n’avais-je pas évité cette fameuse pierre et je devais être inconsciente encore au sol, en train de rêver ce moment.

Toujours la bouche ridiculement ouverte, alors que je fixais toujours la beauté noire sauvage, je me pinçais des plus violemment, ce qui eut pour effet de m’arracher un « aoutch » de douleur. Je n’y étais pas allée de main morte mais il fallait vraiment que je sache si tout de ceci était réel… ça l’était… J’étais à la fois : effrayée, intriguée, perdue, curieuse, émerveillé… et c’est tout naturellement que je me mis à suivre l’ombre féline qui se trouvait maintenant à plusieurs mètre de moi. Je ne pouvais le laisser… Je regardais autour de moi, ayant peur de voir le canon d’un fusil, ou que sais-je encore, car la panthère avait bel et bien été touchée par une balle. Mon oncle travaillant dans les forces de l’ordre je sais discerner certaines blessures. L’animal ne parviendrait pas à se retirer le bout de métal qu’il gardait peut-être en lui. S’il était ressortit, se serait vraiment plus facile à soigner mais si jamais la balle demeurait à l’intérieur, je devrais aller la cherche et vite et je ne pense pas que ce mâle apprécie… Il m’arracherait sans doute un membre ou deux… Pourtant si cela était nécessaire, je n’hésiterais pas à prendre le risque… pourquoi ? Parce que j’étais la seule en mesure de le faire dans les environs dans un temps compté !

Je le suivais donc ainsi sur plusieurs centaines de mètres… trois cent ou quatre cent pour dire vrai je n’avais pas vraiment fait attention. Toujours est-il que maintenant nous nous rapprochions d’une demeure à la lisière de la prairie attenante à la foret. Je le savais, cette panthère devait appartenir à quelqu’un ! Un voisin peu contant de cet animal de compagnie, illégale sans doute, avait dû penser que s’en débarrasser serait la meilleur solution… voilà, tout devenait plus clair maintenant, c’était quelque peu rocambolesque mais c’était possible après tout…



Sans ralentir la « victime » se dirigea vers une fenêtre à demi ouverte ou elle se glissa avec la plus grande dextérité. Pourtant blessé, il n’en perdait pas son incroyable agilité. Je m’approchais de la fenêtre à mon tour. Je n’avais rien dans mon champ de vision à par l’intérieur d’une maison des plus agréable. Ah si ! L’animal était là-bas au fond de la pièce et il se dirigeait vais une autre pièce mais… Un cri de douleur humanoïde s’échappa à l’abri de ma vue. Un cri qui se muait en un gémissement de douleur… Mon dieu, l’animal avait-il blessé quelqu’un… Sans plus réfléchir je me hissais par la fenêtre du plus silencieusement que je le pus. A pas de chat, je me dirigeais vers la porte grande ouverte que le blessé, à quatre pattes, venait d’emprunter. C’est là que je le vis… Un homme à demi nu assis sur le rebord d'une beignoire. Il venait de lâcher une trousse de soin au sol. Il devait essayé de se soigner une blessure faite par la panthère !!!

Instinctivement je me jetais au sol pour me saisir de la trousse et pris sa main ensanglantée pour essayé de la pousser.

- Oh mon dieu, il vous a attaqué ? Il vous à griffé ? Mordu ? Laissé moi voir, j’ai l’impression que vous perdez beaucoup de sang et…

Quand je parvins à avoir la blessure en visuel, il ne s’agissait ni d’une griffure, ni d’une morsure mais… d’une blessure par balle… par balle !!! Abasourdie, je relevais lentement le regard vers le visage du jeune homme. Quand enfin je croisais son regard je cru défaillir…

- Mais… c’est impossible…

Murmurais-je à peine audiblement alors que je reconnaissais ses sublimes yeux noisette identique à ceux de l’animal. Ils avaient la même intensité ! Pour moi les yeux sont les miroirs de l’âme. Même quand les gestes et les mots ne sont que mensonges, eux ne peuvent mentir et dévoilent bien plus de choses que nous voudrions en confier…  Il n’y avait aucun doute pour moi… même si cela pouvait sembler totalement fou, et ça l’était sans doute, mais lui et l’animal n’était… qu’un ?!

Mes yeux virent se poser de nouveau sur la blessure et je repris silencieusement le sens des priorités ! Ce qui comptait avant tout, et que je sois devenu folle ou pas, c’était de s’occuper de ce trou suintant, de liquide rougeâtre ! je regardais dans son dos brièvement.


- Bien ,il semblerait qu’aucun organe vitale n’ait été touché. Vous avez peut-être un ou deux côtes cassées du au choc de la balle. Je pense donc que vos jours ne sont pas compté en revanche j’ai deux mauvaises nouvelles…

Dis-je alors que je me faufilais sous son bras, de son côté valide, pour faire un soutient et l’aider à marcher.

- La balle n’est pas ressortie…  le dos est intact… ce qui veut dire que je dois aller la chercher… la blessure n’a pas l’aire très profonde. Elle aurait pu tout de même vous être fatale par la perte de sang.



Je me faisais violence pour supporter le corps chancelant de l’inconnu qui ne détenait plus guère de force. Nous allions jusqu’au canapé que j’avais vu en entrant ou je l’aidais à s’allonger.

- La deuxième mauvaise nouvelle c’est que votre canapé sera certainement foutu !

Je laissais échapper un sourire chaleureux et rassurant. Le malheureux vivait un moment difficile, autant y ajouter une touche d’humour… légère tout de même !

Une fois mon patient allongé, je fouillais dans la trousse et y trouvait de l’alcool…bien… Je m’en servais pour me nettoyer les mains. Je laissais le tout se déverser sur le sol mais, dans l’urgence, je ne pouvais me permettre de me soucier du canapé ou de souiller le sol !

- Bien, vous ne me connaissez pas mais je vous donne le droit de m’insulter pendant les prochaines minutes, courage !

Dis-je alors que je déversais de l’alcool sur sa plaie ce qui arracha un cri presque bestial à l’anonyme. Je l’avais prévenu… je n’avais pas le temps d’expliquer chaque étape… « Attention je vais mettre de l’alcool ça va surement piquer… à mort même ! » du blablabla inutile qui m’aurait fait perdre du temps… Aussi devait-il se sentir quelque peu mal mené… Moi qui suis la douceur incarnée en temps normal, cela me changeait vraiment de mes habitudes… Mais quand on a une vie entre les mains, on s’adapte…  Certes rien de vital n’avait été touché mais si je tardais il se viderait de son sang, et vu l’état de faiblesse dans lequel il était, je devais allez au plus vite !

«  pflieurk » le bruit de mes doigts s’enfonçant dans sa chaire fut absolument immonde… Je me dis alors que les films d’horreur desquels j’étais particulièrement friande était vraiment bien foutu quand même ! Pareil le bruit ! Bref… Quand j’avais trouvé la renarde dans la prairie j’avais du courir l’emmener à la maison car je n’avais pas les compétences pour lui soigner sa patte qui était à deux doigts d’être amputée… Mais ça, ce n’était pas compliqué… La balle étant rentrée il fallait qu’elle ressorte ! Si mes parents adoptifs me voyaient en ce moment précis il ne se priverait pas de me dire qu’il n’y avait pas de doute, que j’étais faite pour ce métier… Ils me rêvaient chirurgien… moi j’avais d’autre rêves…

- Winnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !

Laissais-je échapper alors que je brandissais, victorieuse, le bout de métal meurtrier ! Je le laissais tomber au sol bruyamment.  Alors que je faisais un point de compression sur la blessure.

- Bien, un bandage ne suffira pas, il faut faire des points de suture ! Il me faut du fil et une aiguille, vous avez ça ? sinon une très grosse agrafeuse…

Yeurk ! J’avais l’impression de faire choisir à ce pauvre homme entre la peste et le choléra… Mais je ne voyais que ça pour fermer la plaie en urgence…


- Adrenalean 2016 pour Bazzart

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Quand un chat ne retombe pas sur ses pattesFt. Hope A. Forrest



Kaleb n'avait pas du tout entendu la jeune fille entrée et pensait pendant un instant qu'il allait y passer cette fois. C'est alors qu'il vit quelqu'un aux longs cheveux roux passer le cadre de la porte. Finalement elle l'avait suivit.  Une fois qu'elle le vit elle vint reprendre la trousse que Kaleb avait laissé tombé et l'aida à mettre de la pression sur sa blessure.

«- Oh mon dieu, il vous a attaqué ? Il vous à griffé ? Mordu ? Laissé moi voir, j’ai l’impression que vous perdez beaucoup de sang et…  »
-Non...

Dit-il tout bas. Elle n'avait donc pas encore fait le lien entre lui et la panthère, mais ça n'allait pas t'arder. Bon, il ne pouvait pas vraiment parler, puisqu'il n'en avait plus vraiment la force, mais lorsqu'elle verrait qu'il était blesser par balle, elle allait probablement deviner et cela arriva quand elle enleva la main de Kaleb de sur sa blessure pour voir son état. Pas une morsure ni une marque de griffure, juste un simple trou par lequel tant de son sang avait déjà passé. Le jeune homme s'attendait presque à ce qu'elle le fuit, mais quand il posa son regard sur son visage il ne vit que de la stupéfaction et non de la peur, une réaction tout même normal. Leurs regards finirent par se croiser. Celui de Kaleb n'exprimait pratiquement aucune émotion, mais il avait le même regard que quand il l'avait fait signe de la suivre plus tôt dans la forêt.

«- Mais… c’est impossible…»

Cette phrase à peine audible fut entendu par les oreilles fines du métamorphe. Impossible? C'était ce qu'il s'était dit après s'être transformé pour la première fois à l'âge de 15 ans et à vrai dire il n'en revenait toujours pas. Il se demandait très souvent comment s'était possible et il avait beau se renseigner il ne comprenait toujours rien à sa nature, mais il avait fini par s'y faire.

Ce fut le silence entre les deux pendant un court instant avant que sa sauveuse ne revienne à elle. Son regard revint alors sur sa blessure qu'elle examina rapidement, regardant si la balle était ressortit ou non et ce n'était pas le cas. Elle se trouvait encore présente dans l'organisme de Kaleb et cette nouvelle le déplus puisqu'il faudrait retirer la balle, ce qui n'allait pas être une partie de plaisir. Il apprit bien vite qu’apparemment aucun de ses organes n'avaient été touchés, mais qu'il avait probablement des côtes cassés. Ça, il le savait. Il sentait très facilement que certains de ses os étaient brisés, mais ce n'était pas le plus important pour le moment.

Alors qu'elle l'aidait à se relever Kaleb ne put s'empêcher de gémir un peu. Se lever étirait ses muscles et étirait donc la blessure par laquelle plus de sang était sortit sur le coup, mais pas beaucoup. Malgré qu'il était à moitié mort, il tint toute fois la serviette qui cachait sa nudité. Il n'était pas pudique, mais ne voulait pas être nue devant une inconnue. Une fois suffisait.

Il marcha difficilement jusqu'à son canapé, laissant dans son sillage plusieurs goûtes de sang qu'il devrait nettoyer plus tard. Il était un peu ailleurs ce qui fit qu'il n'entendit que la deuxième mauvaise nouvelle.

«- La deuxième mauvaise nouvelle c’est que votre canapé sera certainement foutu !»

À cette réplique, Kaleb ne pu s'empêcher de rire malgré la situation.

-T'inquiète, c'est pas grave...

Dit-il tout en se couchant sur son canapé qu'il devrait probablement jeter après que cette mésaventure ne se termine. Il observait tous les moindres faits et gestes de la jeune fille et la voyant se désinfecter les mains il devina la suite des événements. Elle allait retirer la balle avec ses petits doigts fins. Est-ce que ça allait faire mal? Très certainement. Elle enfonça alors ses doigts dans la chaire de Kaleb et une fois de plus il ne pu retenir qu'un cris de douleur ne s'échapper ses lèvres.

Après un moment de torture qui paru interminable pour le métamorphe, la balle fut retirer de son corps. Ce fut comme une libération, mais il devait encore recoudre sa plaie. Alors qu'elle faisait une compression contre sa blessure, Kaleb se releva un peu tout en mettant sa main sur la sienne pour mettre un peu plus de pression.

-Désolé..

Dit-il pour s'excuser de mettre encore plus de sang sur sa main. Il prit la trousse de premier soin et fouilla un peu dedans. Il trouva bien vite le file et une nouvelle aiguille. Il passa le file dans le petit trou de l'aiguille, enleva doucement la main de la jeune fille et se mit à se recoudre lui-même. Il lui était souvent arrivé de s'ouvrir une partit du corps parfois s'était quand il faisait des rénovations et parfois parce qu'il avait des mésaventures dans la forêt.

Se recoudre n'était pas une partie de plaisir et faisait quand même assez mal, mais il y arriva. Il prit ensuite un peu d'alcool pour nettoyer sa plaie et se fit un bandage avec l'aide de l'inconnue dont il ignorait encore le nom. Puis il fini par se recoucher. Kaleb n'avait encore qu'une simple serviette sur le corps et alors qu'il avait les yeux fermés, il prit la couverture se trouvant sur le rebord du canapé pour caché un peu plus sa nudité. Un long silence plana alors entre eux-deux jusqu'à ce que Kaleb ne le brise.

-Merci...merci de m'avoir aider à la place de me fuir...

Dit-il en ouvrant les yeux et en plongeant son regard dans celui de la rousse.

-Je sais ce que tu as vue... n'en parle à personne, d'accord..?

Malgré sa voix sans un gramme d'émotion, son regard était très différent. Il avait un peur qu'elle en parle à quelqu'un et qu'un chasseur ne tente encore de l'éliminer.

-Moi c'est Kaleb..

© Jawilsia

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Quand un chat ne retombe pas sur ses pattes...


« Nous ne pouvons aider tout le monde, mais tout le monde peut aider quelqu'un... » Ft. Kaleb Woodbane



Non, il vrai que je n’étais pas médecin et je devais mon savoir à bon nombres de documentaires et films à caractère horrifique. Comme quoi la plus étrange de mes passions avait finalement son utilité ! Toujours est-il que ce jeune homme était réceptif à mon trait d’humour pour son canapé. J’entendis d’ailleurs, à peine audiblement , le timbre rauque et très masculin de sa voix. S’il m’avait parlé avant, je ne l’avais pas entendu… Toujours qu’il se trouva rapidement allongé, mes doigts parcourant hâtivement sa chaire. Je fus des plus heureuse et soulagée de trouver la balle rapidement. J’entendais mon « patient » gémir de douleur mais avec tout de même une certaine retenu. Il était certain qu’il prenait beaucoup sur lui. Beaucoup auraient beuglé comme des veaux et pleuré la présence de leurs chères mères…  Il était du plus courageux surtout après ce qu’il avait vécu et ce qu’à mon tour je lui infligeais.

Le bout de métal était retiré mais tout ceci n’était pas fini pour autant, il fallait maintenant fermer cette vilaine blessure ! Je me hâtais de faire un point de compression avec une compresse propre et imbibée d’alcool. Quand la main de l’inconnu vint se presser sur la mienne pour m’aider à maintenir le pansement éphémère. À ce contact je frémis tout en posant mon regard sur le visage blanchâtre du blessé. Je n’avais pas encore eu le temps de vraiment le regarder tant la situation était grave mais à présent je le voyais… je le voyais vraiment… Un visage aux traits mystérieux qui cachaient un certain vécu. Il semblait avoir traversé bien des choses dans sa vie. Ces yeux, hypnotique, était d’un savant mélange entre le vert kaki et le marron noisette légèrement pailleté d’or. Une couleur qui était magnifique et des plus rares. Ses traits étaient fins et doux non dénués d’une certaine virilité. Ces cheveux en bataille lui donnait un air délicieusement arrogant et rebel… quant à ses lèvres, elle était subtilement charnue, une indéniable tentation pour quiconque posant les yeux dessus… Je devais bien admettre que l’homme qui me faisait fasse était des plus attirant.

Je failli sursauter quand sa voix résonna de nouveau, pour s’excuser. Hein… quoi ? Ho… il avait le regard fixé sur sa main reposant sur la mienne, m’entachant un peu plus de vermeille ma peau de porcelaine. Délicate attention, il s’excusait de me mettre du sang partout alors qu’il était blessé et n’y pouvait absolument rien! Un sourire s’afficha de nouveau sur mon visage, rassurant.

- Ne t’en fait pas pour ça…

Je rougissais alors que je me surprenais à regarder enfin le corps qui s’offrait, pratiquement entièrement, à mon regard. Il n’avait absolument rien à envier au mannequin pour sous-vêtements que l’on trouvait dans les magasine… Il semblait avoir été coulé dans un moule minutieusement réalisé avec la plus grande perfection. Je ne pus cacher ma gêne car le rouge me montait facilement aux joues… J’avais besoin de faire diversion et vite, aussi lui demandais-je s’il avait de quoi le recoudre. Je devais me reconcentrer sur mes priorités, même si un petit coup d’œil rapide ne faisait pas de mal…hum… bref… les priorités !

Ce fut par les gestes qu’il répondit à ma question alors qu’il se penchait quelque peu pour récupérer la trousse et en sortir du fil et une aiguille. Du fil résorbable semblait-il et une aiguille incurvée, spécialement conçu pour ce genre de pratique… Il n’y avait pas à dire, il était étrangement bien équipé ! Il s’affaira de mettre le fil dans le chas de l’aiguille avec une dextérité impressionnante ! Cela pouvait paraitre anodin mais personnellement, je n’arrivais jamais à bien viser du premier coup et il m’arrivait souvent de m’énerver après mon bout de fil de couture récalcitrant…



Enfin, il se saisit délicatement de ma main pour se libérer de sa compression. Encore un geste rapide mais qui restait délicat. De sa main libre il pinçait sa peau de part et d’autre de sa blessure afin de former un petit bourlé de chaire. Il n’allait tout de même pas de recoudre lui-même ? Il était dans un position délicate qui devait probablement lui tirer affreusement sur sa blessure… je ne sais pourquoi j’eus l’image d’un chat en train de faire sa toilette, après tout ils sont assez souple pour s’asseoir, lever leur patte arrière et se lécher le… le… vous voyez ce que je veux dire… Si cet homme était cette panthère noire, gardait-il sa souplesse animale ou regagnait-il celle d’un humain ? Une simple curiosité intérieure que je me garderais bien de formuler à haute voix. Enfin… Il piqua sa chaire et referma peu à peu le trou béant et encore suintant.

Dans le plus parfait silence, ponctué parfois de gémissement sourd qu’il laissait échapper entre ses mâchoires solidement serrés. Je fouillais dans la trousse pour lui donner un ciseau ou n’importe quoi qui aurait pu sectionner le fil… malheureusement il n’y avait rien, et cette position qu’il gardait le faisait de plus en plus peiner visiblement… Sans réfléchir d’avantage, mon instinct me guida. Je me penchais sur son corps et me saisit du fil entre mes dents. Je le fis glisser entre mes deux canines trois fois avant qu’il ne cède. Il faudrait le couper de nouveau un peu plus court plus tard mais au moins, le beau ténébreux était libre de ses mouvements. Je me relevais enfin pour me saisir de la bouteille et la lui tendre afin qu’il ne se désinfecte. Je n’avais pas remarqué que sur mon nez trônait une trace rougeâtre du sang de l’anonyme.  Je n’avais même pas réfléchis au faite que de porter ce fil souillé à ma bouche aurait pu être dangereux pour ma santé… Cela me vint à l’esprit quand le gout de fer de l’hémoglobine se fiit persistant sur ma langue. Mon impulsivité me jouera sans doute un très vilain tour un jour… Mais je ne supportais pas la souffrance des autres que voulez-vous…

J’aidais maintenant la chanceuse victime à bander sa plaie. Il fallait protéger un maximum sa cicatrice. Enfin il put retrouver une position allongé avant de se couvrir d’une couverture qui trônait sur le côté de son futur ex sofa… C’est à ce moment-là que je réalisais qu’il était vraiment quasiment nu !! Je rougissais de nouveau à cette pensée. Non je n’étais pas à ce point prude, mais étant une jeune femme timide, introvertie, peu sur d’elle et ce, d’autant plus avec la gente masculine et de plus inexpérimenté sexuellement… Cela me donnait droit, je pense, à rougir un certain nombre de fois ! Je gardais le silence, gêné d’avoir pensé à ce que j’aurais pu accidentellement entre voir… Quand l’inconnu me fit légèrement sursauter en brisant le silence.

Je n’attendais pas spécialement un merci de sa part. Il avait besoin de moi et j’avais été là. C’était pour moi, normal. Mais j’avoue que c’était toujours agréable de l’entendre. Le fuir… j’avais failli soyons honnête quand j’étais tombé nez à nez avec ce gros amas de muscle sauvage… Je compris que ce n’était pas de la bête en elle-même qu’il voulait parler mais de ce qu’il était… mais qu’était-il donc d’ailleurs ? Je me noyais dans son intense regard qu’il avait mêlé au mien alors qu’il m’avouait savoir ce que j’avais vu et me demandais de n’en dire mot. Je pus discerner la peur dans ces yeux, celle que j’aille raconter son secret. Il se présenta enfin à moi qui restais toujours muette.

Ainsi donc l’inconnu se prénommait Kaleb. Je trouvais cela très jolie, mystérieux et poétique… Cela lui allait fort bien. Il fallait que je prenne mon courage à deux mains maintenant pour lui répondre. Précédemment dans le feu de l’action cela avait été instinctivement très facile… Mais là, les yeux dans les yeux, c’était plus difficile, surtout pour moi…

- Je… je m’appelle Hope…



Bien, c’était déjà un bon début… on va essayer de faire un peu mieux car le présentation à la «  je s’appelle Groot » c’était pas folichon et n’allait à merveille qu’à ce personnage végétal de fiction . Ce dont il avait besoin c’était d’être rassuré car il avait été obligé par la force des choses de partager un secret qu’il ne pouvait décemment pas crier sur tous les toits de peurs d’être soit traité de monstre ou de finir cobaye de laboratoire… il risquait la mort… peut-être était-ce même déjà à cause de ça qu’il avait failli perdre la vie aujourd’hui. Je posais une main compatissante sur son bras.

- Je ne dirais rien de ce que j’ai vu rassure toi … je ne sais même pas ce que j’ai vue… Pour être franche je n’ai rien vu…

Je m’approchais un peu plus de lui pour fixer de nouveau ses yeux.

- Tu… tu es lui n’est-ce pas ?

Même si je connaissais la réponse j’avais vraiment besoin de l’entendre… Sans réfléchir je passais une main dans sa chevelure de la même manière que je l’avais fait sur le tête l’animal un peu plus tôt. Les yeux clos, avec ce respect identique. Je ressentais cette même douceur, cette même force… J’ouvrais les yeux… Ils étaient remplis de questions… Il fallait que je saches.

- Je te promets de garder ton secret… après tout se baigner dans le sang de quelqu’un… ça crée des liens nan…

Dis-je en laissant échapper un sourire complice avant de reprendre mon sérieux.

- Je te promets de garder ton secret Kaleb mais… j’ai besoin de savoir tu comprends… Pour m’assurer que je ne suis pas folle… Qui es-tu ? comment fais-tu ? Celui qui t’a blessé… il essayait de te tuer n’est-ce pas ? Est-ce de la magie ?

J’avais enchainé toute mes questions en prenant à peine le temps de respirer. Je marquais une très courte pause pour calmer ce torrent de question qui se déversait en moi. Bien sur que je voulais des réponses mais était-ce raisonnable de lui demander de les avoirs tout de suite. Il avait failli perdre la vie et était très faible.

- Mais avant de tout savoir, tu as besoin de faire une pause. Tu as grand besoin de repos. Dors maintenant. Je serais toujours là à ton réveil rassure toi. J’ai vu que tu avais un téléphone fixe puis-je m’en servir pour prévenir mon oncle que je ne rentrerais pas ce soir ? et mon travail que je ne serais pas présente non plus. Tu vas avoir besoin qu’on refasse ton pansement, il faut le désinfecter régulièrement et évité de trop bouger. Je sais que tu aurais préféré ne pas partager ton secret et que tu n’as pas vraiment confiance en moi, aussi je ne quitterais pas encore cette maison. Je serais là à ton réveil comme je te l'ai dis je t’en fais la promesse. Est-ce que ça te va ?

Il avait besoin de repos mais je savais qu’il hésiterait à s’endormir en ayant peur que j’en profite pour prendre la fuite et le trahir… Ce pourquoi je lui avais fait ce discourt et cette promesse. Me ferait-il assez confiance pour dormir quelques heures… de toute façon il n’avait pas trop le choix, il en avait vraiment besoin !


- Adrenalean 2016 pour Bazzart

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Quand un chat ne retombe pas sur ses pattesFt. Hope A. Forrest



Est-ce que Kaleb était pudique? Alors là, pas le moins du monde. La nudité ne le dérangeait pas du tout, rien de bien étonnant puisqu'il passait le plus clair de son temps sous forme de panthère noire dans la forêt et donc nu dans un certain sens. Il avait bien vu par contre que cela gênait un peu la demoiselle à ses côtés et il ne put s'empêcher de sourire un peu en coin. Que voulez-vous, il aimait plaire physiquement aux autres.

Lorsqu'il eu fini de se recoudre il eu l'intention de prendre la paire de ciseau qui se trouvait dans un autre meuble, mais tout qu'il s'en allait se lever qu'il vit la jeune fille se pencher et mordre le file. Elle le fit à plusieurs reprise pour finalement couper le file. Un peu de sang se trouvait sur son nez. Même lui qui n'était pas dédaigneux n'aurait jamais penser faire ça, qui sait ce qui se trouvait dans le sang des autres... Enfin bref. Avec son pouce il essuya le sang qu'elle avait sur le nez.

-Tu n'étais pas obligé de faire ça... mais merci quand même. dit-il en souriant un peu.

Puis, elle l'avait aidé à bander sa plaie avant qu'il ne puisse se recoucher. Bien sûr il aurait voulu se lever et continuer sa journée, mais toute cette mésaventure l'avait complètement vidé de ses forces, mais il ne voulait pas dormir et laisser ue inconnue chez lui. Elle avait beau lui avoir sauvé la vie, cela ne voulait pas dire qu'elle se trouvait de son côté. L'attributif ''d'inconnue'' s'enleva toutefois bien vite lorsqu'elle se présenta à lui sous le nom de Hope. Un bien jolie prénom voulant dire ''espoir'', elle avait été d'ailleurs son seule espoir de s'en sortir, une drôle de conincidence. Si elle n'avait pas été là, Kaleb serait mort à l'heure qu'il est.

-Enchanté Hope..

Bon, il savait son prénom maintenant, mais il n'était pas toujours pas en confiance. Elle posa alors sa main sur son bras et Kaleb ressentit la même chaleur que précédemment dans la forêt quand elle l'avait caressé. Il avait tellement envie de lui faire confiance, mais se le refusa pour le moment, et ce, même si elle lui disait qu'elle ne dirait rien puisqu'il ne s'agissait là que de belles paroles.

«Tu… tu es lui n’est-ce pas ? »

Elle avait posé cette question après avoir plongé son regard dans le sien. Il était certain qu'elle avait déjà fait le lien entre lui et la panthère noire, mais elle devait quand même vouloir en être certaine et c'était comprenable. Pourtant Kaleb ne répondit pas tout de suite et la laissa passer ses doigts dans ses cheveux. Instantanémment, Kaleb bougea un peu la tête, très subitlement, comme un chat sous ses doigts. Sa mère avait souvent fait ce geste avec lui quand il était petit et qu'il allait dormir et que Hope le fasse maintenant lui fit se rappeler ses petits moments passé avec elle. Elle n'avait été que sa mère adoptive, mais il l'avait tellement aimé.

«Je te promets de garder ton secret Kaleb mais… j’ai besoin de savoir tu comprends… Pour m’assurer que je ne suis pas folle… Qui es-tu ? comment fais-tu ? Celui qui t’a blessé… il essayait de te tuer n’est-ce pas ? Est-ce de la magie ? » avait-elle rajouté par la suite.
-Oui.. je suis cette panthère de la forêt... Je.. je suis ce que l'on appelle un métamorphe et certaines personnes, comme ce chasseur qui m'a tiré dessus, veulent me tuer parce que je suis différent d'eux. Je ne sais pas du tout comment ça se fait que je puisse me transformer en cet animal, c'est un mystère pour moi depuis des années..

Cela avait beau faire 7 ans qu'il avait connaissance de sa nature qu'il ne savait rien du pourquoi ni du comment ça se faisait. Peut-être une mutation génétique? Ou tout simplement une autre branche de la race humaine? Il n'en savait rien et ça faisait 7 ans que sa curiosité était piqué par toutes les questions qu'il se posait.

« Mais avant de tout savoir, tu as besoin de faire une pause. Tu as grand besoin de repos. Dors maintenant. Je serais toujours là à ton réveil rassure toi. J’ai vu que tu avais un téléphone fixe puis-je m’en servir pour prévenir mon oncle que je ne rentrerais pas ce soir ? [...] Je serais là à ton réveil comme je te l'ai dis je t’en fais la promesse. Est-ce que ça te va ?»

Pour avoir besoins de repos, il en avait besoins et même s'il ne voulait pas dormir, ses yeux commençaient à se fermer tout seul. Il ne savait toujours pas s'il pouvait lui faire confiance, mon son instinct lui disait qu'il pouvait et il ne se trompait jamais.

-Oui, tu peux l'appeler, il n'y a aucun problème et oui.. ça me va..

Il lui sourit doucement puis lui tourna le dos pour dormir un peu et dès qu'il eu fermé les yeux qu'il sombra dans un sommeil pratiquement comateux. Il laissa donc la jeune femme, seule dans sa maison. Une maison aux allures quelques peu victorienne vue de l'extérieur et dont l'intérieur était chaleureux avec quelques poutres en bois vernis qui se trouvait à divers endroits dans les lieux. Si l'on regardait un peu partout on pouvait voir que plusieurs carnets, petits comme grands, se trouvait dans chaque pièce. Il s'agissait là de carnet de croquis comme d'écriture. Deux choses qui le passionnait vraiment beaucoup, ainsi que la lecture. D'ailleurs, depuis le salon, on pouvait voir ce qui se trouvait dans la pièce à l’autre bout du couloir, il s'agissait de sa bibliothèque dont la pièce était la plus grande de la maison. Les sujets des livres passaient de la fiction à l'information sur divers choses.

Comme à l'extérieur de la propriété, il y avait à l'intérieur plusieurs plantes et fleurs. Il y avait d'ailleurs une serre que l'on voyait depuis une fenêtre de la cuisine. Plusieurs photos se trouvaient également un peu partout. Montrant Kaleb avec son meilleur ami devant l'université de New York et dans d'autres lieux, ainsi que des photos de lui et de ses parents. Le jeune métamorphe était toujours souriant sur ses photos, beaucoup plus qu'il ne l'était aujourd'hui. Il faut dire que perdre ses parents pouvaient déprimer ceux à qui ça arrivait.

Il y avait également une autre pièce quasiment aussi immense que sa bibliothèque et qui se trouvait joint à celle-ci. Il s'agissait de son atelier de peinture où plusieurs toiles reposaient, fini comme non-terminé. L'une d'entre elles se trouvait près de la fenêtre, la toile était immense et s'était voulu ainsi pour que celui ou celle qui la regarde ressente l'immensité de l'univers. Enfin, c'était le sentiment que voulait Kaleb que les autres ressentent, mais s'il ne comptait pas montrer l'une de ses toiles à quelqu'un.

© Jawilsia

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Quand un chat ne retombe pas sur ses pattes...


« Nous ne pouvons aider tout le monde, mais tout le monde peut aider quelqu'un... » Ft. Kaleb Woodbane



Etait-il réellement enchanté ou n’était-ce ni plus ni moins qu’une formule de politesse de sa part ? je présume que l’on est toujours plus ou moins sincère quand on vient de vous sauver les miches d’une façon totalement désintéressé. Toujours est-il que je me décidais à échanger plus qu’une présentation hasardeuse. J’en vins même à lui promettre de ne pas bouger de sa demeure le temps qu’il prenne un peu de repos, dont il avait grandement besoin. Certes je l’avais aidé mais cela ne l’obligeait en rien au point de vue confiance à mon égard. Je n’en restais pas moins, comme lui pour moi, une étrangère.  Pourquoi donc lui témoignais-je cependant autant d’intérêt et d’inquiétude. Après tout je ne lui devais rien. Je l’avais déjà beaucoup aidé… Je n’étais pas de ceux qui, après avoir fait leur BA de la journée, repartait à leur vie sans sourciller. Mon empathie légendaire ne me permettait pas de l’abandonner derrière moi. Il avait besoin d’aide pour ces pansements et pour ses prochains jours en général. Le temps qu’il prévienne quelqu’un qui pourrait lui offrir cette aide, je la lui fournirais…

Peut-être étais-je bien trop naïve, qui me dit que cet homme m’avait donné son vrai prénom et pire encore, qui pouvait être le témoin qu’il s’agisse en réalité de quelqu’un de bien. A cette pensée je me remémorais le regard félin qu’il m’avait offert… Son âme pure et si belle m’avait alors été montrée, présente, comme s’il m’était presque permis de la toucher ! Immobile, j’attendais réponse. Je lui avais demandé s’il était cet animal. J’en étais pratiquement persuadé mais je voulais l’entendre de sa bouche. J’écarquillais les yeux alors qu’il m’avouait être un métamorphe… Un métamorphe, j’avais déjà lu cette appellation dans bon nombre de mes lectures sur le folklore irlandais et de bien d’autres pays. Mais c’était impossible… Cette « espèce » existait-elle donc vraiment ? Ha moins qu’il ne s’agisse d’une araignée radioactive qu’il ne l’ai piqué… j’eux une petite moue nauséeuse… Beurk beurk beurk je détestais les araignées… quoi de plus normal pour une arachnophobe… fort heureusement il ne sembla pas voir ce dégout sur mon visage, qui avait été, par chance,  fort subtile !

Après bien des années il ne comprenait toujours pas ce don qui lui avait été offert… Un don, ou une malédiction… Il était sans doute facile de se poser la question quand bien des gens voulaient votre mort…

- Bon nombre du genre humain et ce, depuis des décennies, veulent la mort de ce qui est diffèrent d’eux…  Ce que l’on ne connait pas peut faire peur c’est vrai… Malheureusement beaucoup ne sont pas assez ouvert d’esprit pour justement apprendre, comprendre… et vous juge coupable car diffèrent… Diffèrent d’eux qui se stipulent normaux… Depuis quand la différence est reconnue comme mauvaise chose d’office ! Mais où est la normalité ? Qui un jour à dit, tu es normal et toi non… qui a le droit d’en décider ? Ils pensent s’en doute chasser un monstre… Mais au final… les monstres se sont eux…

Je ne pus m’empêcher de l’assaillir de question mais redevins plus raisonnable quand je lui dis que les réponses attendraient et qu’il devait se reposer. S’en suivi cette fameuse promesse. Même si celui lui en coutait sans doute, il accepta d me donner suffisamment de confiance pour fermer les yeux après m’avoir autorisé à appeler. Il ne fallut guère de temps pour sombrer dans un sommeil profond aux limites de l’inconscience. Bienveillante, je posais délicatement une main sur son front, bien il n’avait pas de fièvre, c’était une très bonne chose. A son réveil, la faiblesse un peu dissipé, il aurait vraiment besoin d’anti douleur, cela ne serait vraiment pas du luxe !

Je rassemblais tout le matériel utilisé, la trousse au complet, et me leva pour me diriger vers la salle de bain. J’ouvrais le robinet et regardait l’eau couler sur mes mains, faisant disparaitre péniblement le sang qui les souillaient. S’en trop savoir pourquoi, mes jambes chancelèrent et je tombais assise sur la baignoire, complétement abasourdie. Je me laissais alors aller à quelques larmes… J’avais beau eut savoir ce que je faisais à chaque instant, je n’en avais pas eu la peur au ventre tout le long. J’avais eu, sans prévenir, la vie d’un homme entre les mains… Si je n’avais fait assez vite, si je n’avais fait assez bien, il aurait pu mourir… j’avais beau ne pas manquer de courage, je n’en étais pas moins une jeune femme complétement inexpérimentée ! On dit toujours que l’erreur était humaine, mais dans ce cas précis, je n’avais aucunement droit à l’erreur ! Fort heureusement cela c’était plutôt bien passé, je pouvais maintenant laisser retomber un peu la pression. J’étais seule, ce pourquoi je m’étais, aussi volontiers, laissé à ses larmes…

Quelques minutes plus tard, enfin calmé et plus légère de quelques litres d’eau, je me relevais pour finir la tâche que j’avais commencé. Une fois mes mains propres je rendais peaux neuves aux ustensiles que j’avais utilisés, eux aussi souillés. Je séchais enfin le tout. Je me retirais mes jolies yeux de panda par un mascara faussement nommé waterproof et ressortie, fraiche comme une rose, de la salle de bain pour me diriger vers le téléphone. Une fois mon travail et Alaric prévenu, j’entrepris d’essayé de quérir des médicaments un peu plus fort que ceux dans le placard de la salle de bain. Seul placard que je m’étais autorisé à ouvrir. Je n’étais pas ici pour m’immiscer dans la vie privé du jeune homme. Il me faisait confiance et je n’étais pas du genre à en profiter pour fouiller partout. Je parcourais cependant la maison en évitant de trop toucher à ses affaires personnelles.

- Oh put…

La main que je plaquais sur mes lèvres empêcha le juron de sortir de ma bouche. Juron d’admiration certes mais putain de juron à la con quand même !!! Alors que je venais d’entrer dans une nouvelle pièce, je découvrais pour mon plus grand plaisir une bibliothèque. Je sais que je m’étais promis de ne pas trop touché mais là… c’était comme mettre  une fontaine d’eau devant un assoiffé dans le désert… c’était plus qu’une envie… c’était littéralement un besoin ! Je ne pouvais me résoudre à le pas prendre un de ses romans dans ma main… « non ce n’est pas bien Hope tu ne devrais pas toucher » me sermonnais-je alors que m’on corps de m’obéissait déjà plus et que je passais la main sur une rangée de livre délicieusement placé de manière à ce qu’aucun ne dépasse plus qu’un autre… Mon regard fut inévitablement attiré par une étagère ou des livres plus anciens trônaient, des livres reliés par une ouverture de cuir qui trahissait une valeur et rareté certaines. Ce jeune homme ne se contentait pas de les lire, il les aimait !

Je fus mentalement projetez dans la maison familiale Forrest à New-York. Mon dieu que ma bibliothèque me manquait… Je n’avais pas les moyens de m’acheter trop de livre ses temps-ci. Le peu que je gagnais me servait pour mes études… Tant que je ne rentrerais pas aux près de mes parents adoptifs en leurs disant que je suivrais la vois qu’il avait tracé pour moi, je ne pourrais point jouir de leur fortune ! Cela ne m’avait pas vraiment été présenté comme ça, mais c’était tout comme… Je sortais de mes pensées alors que je me concentrais enfin sur les titres des livres. Les univers était si divers et varié que je ne pouvais m’empêcher de sourire. Il semblait tout aussi curieux que moi sur l’univers. On en apprend toujours beaucoup par les choses qu’une personne aime, par les choses qui le passionnent…


Je quittais enfin la pièce à contre cœur pour finir ma visite improvisé. En revenant dans le salon je pu enfin apercevoir un carnet de croquis clos. Maintenant que j’y pensais il y en avait absolument partout. Cependant je ne pouvais me résoudre à les ouvrir. Ce genre de carnet ne pouvait être ouvert que par leur détenteur… Je veux dire qu’il n’y avait qu’eux qui pouvaient vous inviter à les regarder. Sinon cela reviendrait comme à violer un jardin secret du moins c’est ainsi que je voyais les choses… Je n’aurais pas aimé qu’on ouvre les miens sans invitations.

Je m’attardais en regardant les photos qui s’offraient à mon regard. Beaucoup de visage m’étaient bien naturellement inconnu. Tiens le jeune homme avait étudié à New York… Nous avions donc bien plus en commun que la lecture. Ce qui était sûr en voyant ces photos, c’est que j’avais l’impression qu’il était bien plus épanoui dessus que quand je le regardais. Bien sûr il était dur de semblé souriant et heureux de vivre quand on c’était manger un bout de métal dans le bide… Mais ses yeux… ses traits semblaient devenu plus dur… Comme s’il avait vécu bien des drames depuis…

Alors que j’allais me rendre dehors, je passais devant une pièce que je n’avais encore pas vue… J’évitais à revenir la voir après mais quelques chose me poussait à y entrer maintenant. Écoutant toujours mon instinct, j’étais bientôt à l’intérieur et là… ce fut dans ma tête et mon cœur un véritable raz de marée alors que je découvrais de sublimes toiles certaines achevées et d’autres en création… Mon regard fut indéniablement attiré par la plus grande. Je pus en apprécier toute la splendeur en reculant un peu. Elle était tout simplement magnifique avec des couleurs harmonieuses et mélancoliques… Je me sentis alors insignifiante par la grandeur du monde qu’il y avait représenté. J’étais réellement ému. Je ne pus m’empêcher de sortir et me rediriger vers lui. Il reposait sur son canapé, profondément endormis.

- Mais qui es-tu…

Dis-alors que je me saisissais de mon sac en bandoulière en sortant mon propre calepin de dessin et ma boites de crayons de différente intensités. Je prenais place sur le fauteuil en fasse et commença à le dessiner, tellement beau dans son immobilité… Quand mon œuvre fut fini je la laissais sur la petite table basse entre le canapé et le fauteuil et décidait de prendre un peu l’air dehors. Je devais me remettre les idées en places… Je venais tout de même de rencontrer un homme capable de voguer entre son apparence humaine et celle d’un fauve en un claquement de doigt… Cela remettait en cause bien des choses… sur ce qu’il était possible de trouver dans ce monde ou pas… Ma tête sur le pont d’exploser, j’avais vraiment besoin de faire un petit tout dehors, sans allez trop loin.


- Adrenalean 2016 pour Bazzart

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Quand un chat ne retombe pas sur ses pattesFt. Hope A. Forrest



Kaleb s’était assoupi avec les paroles de la jeune fille, en se disant qu’elle avait raison. Les monstres s’étaient eux, eux qui chassaient les personnes différentes en pensant qu’ils étaient le mal alors qu’ils n’avaient peut-être rien fait. Il s’était également dit qu’heureusement que son meilleur ami n’était pas comme eux, ni comme le reste de sa famille. Repenser à lui le fit se sentir mal, puisqu’il lui manquait. Son cher Alec, celui qui avait toujours été là pour lui et qui l’avait protégé de sa famille… Il aurait tant aimé qu’il soit avec lui et se dit qu’il allait l’appeler une fois reposé. Cela faisait un moment qu’ils ne s’étaient pas vu ni même parlé, car après la mort de ses parents adoptifs, Kaleb s’était beaucoup renfermé sur lui-même et avait coupé les ponts avec tout le monde. Alec, bien sûr, avait tenté de le revoir à de multiples reprises, mais Kaleb avait toujours refusé de le voir. Il avait accepté de le voir une fois et ce fut lors de cette rencontre qu’Alec avait parlé de Bray à Kaleb. Celui-ci l’avait visiter une fois et était tombé en amour avec la ville, le seul hic était qu’il avait vite remarqué qu’il s’agissait d’une ville où ne vivait pratiquement que des êtres surnaturels. Il s restaient pour la plupart discret, mais certains s’adonnaient parfois à certaines activités dans d’autres villes qui avait beaucoup déplus au jeune homme.  À cause de ses ‘’activités’’, Alec avait dû réagir et traquer ses quelques êtres surnaturels, mais il avait également traqué des humains pendant son voyage, d’autres chasseurs qui avaient tué des adolescents métamorphes. Il était comme ça, tu tue sans bonne raison, il te tue. Alec chassait donc autant les humains que les êtres surnaturels.

Même si Kaleb était extrêmement fatigué, son sommeil ne fut pas de tout repos. Divers cauchemars étaient passés en boucle dans sa tête et ça passait du meurtre de ses parents au chasseur qui le traquait. Le jeune métamorphe fini donc par se réveiller en sursaut. Une douleur atroce se fit sentir au niveau de ses côtes, ce qui lui fit se rappeler qu’on lui avait tiré dessus un peu plus tôt dans la journée. D’ailleurs, qu’elle heure pouvait-il bien être? La lumière du soleil semblait avoir baisé en intensité, mais pas trop. Le soleil était donc entrain de se coucher. Il n’était probablement pas loin de 18h. Il avait donc dormi pendant plus de 7 heures. Est-ce que Hope était resté tout ce temps? Kaleb ne s’attarda pas trop à cette question et se leva tranquillement de son canapé sur lequel se trouvaient plusieurs énormes taches de sang maintenant sec. Il jura un peu en les voyants, mais encore une fois, il ne s’attarda pas plus à cela et se leva tranquillement en tenant la couverture qui cachait ses parties génitales. La tête lui tourna alors atrocement et  la douleur à ses côtes s’intensifia alors. Des antidouleurs. Voilà ce qu’il lui fallait. Il savait qu’il lui en restait dans sa chambre et se mit donc à gravir les marches une à une, lentement, mais sûrement. Il fini par y arriver et dès qu’il les vit il les prit. Il se prit alors deux cachets et les avala d’un coup. Cela prendrait un peu de temps avant de ressentir les effets, mais au moins il aurait moins mal. Kaleb alla s’asseoir sur son lit un court instant en attendant que sa tête arrête de lui tourner. Puis, il regarda son bandage qui était un peu souillé par son sang, il devrait donc le changer, mais avant, il devait aller prendre une douche. Il était tellement sale à cause de cette mésaventure qu’il se compara un peu à un porc. Il se releva donc et se dirigea vers la salle de bain sans une fois se demander où était passé Hope. Il entra donc dans sa douche et ouvrit l’eau chaude sur lui. Malgré la douleur de sa blessure, l’eau lui fit un bien fou et il se lava doucement sans accrocher sa plaie. Une fois sa douche prise il alla s’habiller. Il mit alors un jean noir et une chemise à carreaux bleu et blanche après avoir changé son bandage. C’est à ce moment que Hope lui revint en tête. Cette jeune fille qui lui avait sauvé la vie le matin même et qui avait promis d’être là à son réveil. Alors, où était-elle passé?

Kaleb redescendit donc au rez-de-chaussée pour retourner au salon, c’est là qu’il vit un dessin de lui sur la table. Il prit donc dans ses mains et l’examina un moment. La jeune fille était vraiment douée, ça, il ne pouvait le nier. Pour l’avoir dessiné avec autant de précision, elle devait l’avoir beaucoup observer dans son sommeil. Étrangement, ça ne le dérangea pas alors qu’habituellement il détestait ça, parce qu’il trouvait ça trop bizarre. Il garda le dessin dans ses mains tout en cherchant Hope dans la maison. Il passa donc par sa bibliothèque et remarqua que l’un de ses livres avait été déplacé. Elle était donc passée par ici. Kaleb n’aimait pas que l’on touche à ses livres, mais encore une fois, il laissa passer et continua de chercher la jeune femme. Il passa pas son atelier, puis alla dans sa cuisine, sans la trouver. Toutefois, alors qu’il se trouvait dans la cuisine, il aperçu par la fenêtre que la porte de sa serre était ouverte. Il mit donc ses soulier et sortit dans la cour pour se diriger ensuite vers sa serre qu’il affectionnait temps, peut-être que Hope serait là. Cette serre, d’ailleurs, abritait diverses fleurs exotiques comme celles que l’on pouvait trouver un peu partout, mais également des plantes grimpantes. Kaleb s’en occupait tous les jours et faisait attention à chacun des végétaux qui s’y trouvaient. Il ne voulait surtout pas que quiconque les abimes, mais il sentait que la jeune fille ne l’avait pas fait.

Il eu d’ailleurs raison de penser qu’elle y serait, puis qu’il la trouva près des fleurs dans le fond de la serre. Il s’approcha alors d’elle en souriant doucement.

-C’est donc ici que tu te cachais..?


© Jawilsia

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Quand un chat ne retombe pas sur ses pattes...


« Nous ne pouvons aider tout le monde, mais tout le monde peut aider quelqu'un... » Ft. Kaleb Woodbane



Depuis l’enfance, j’avais pris pour habitude de dessiner toutes les choses qui éveillaient en moi de grandes émotions. La joie, la colère, la peur, la tristesse et ce que je dessinais à ce moment précis était le croquis d’un homme dont je ne savais presque rien. Depuis que j’étais à Bray tellement de choses avaient changés, moi la première. J’avais pris de l’assurance, oui, si peu… Mais « peu » n’est-il pas le mieux de « rien » ? Depuis que j’étais ici j’avais ressenti bien des choses inexplicables et vécu bien plus de péripéties en trois semaines que je ne l’avais fait depuis ma naissance !

Et voici qu’aujourd’hui j’étais là, assise à dessiner les courbes du visage d’un homme qui n’aurait surement pas survécu sans mon aide. Moi, le doute incarné je venais de faire preuve d’une assurance sans faille alors que je pratiquais des gestes sûrs pour extraire une balle qui baignait avidement dans la chaire qu’elle meurtrissait. J’avais coupé de mes dents le fil qui avait servi à le recoudre. J’avais su déterminer les priorités. Jamais je n’aurais pensé un jour jouer au apprenti chirurgien et pourtant…

Ainsi, la mine de mon crayon finissait de former les ombres de la couverture qui recouvrait farouchement la nudité du jeune homme. Qui était-il, d’où venait-il… oui bien sûr il s’appelait Kaleb et avait le don de se métamorphoser d’où l’appellation de son « espèce », métamorphe… Hier encore j’aurais cru pareil chose impossible et pourtant. Si dame nature avait engendré pareil créature, qui sait ce qu’elle pouvait encore me cacher… nous cacher à nous les ignorant de ce monde… Devais-je commencer à avoir peur de le découvrir ? Mon dessin fini, je le posais enfin sur la table basse alors que je décidais de prendre l’air.

Je sortais donc d’un pas léger. Quand enfin les rayons d’un soleil pointant à l’horizon me caressèrent chaleureusement la joue, je tressaillis. Je repensais à ce dicton « rien de nouveau sous le soleil »… Sous le mien, tout l’était… Je ne savais pas encore comment le gérer mais ce que je savais c’était que de toute manière, je devais aller perpétuellement de l’avant, avec bien plus de questions que de réponses certes, mais de l’avant tout de même ! Mon regard s’attardait sur le paysage de la cour quand je distinguais une serre qui semblait regarder tout une collection de fleurs et plantes aux couleurs étourdissantes. J’eus envie de retourner chercher mon calepin que j’avais abandonné derrière moi mais il me languissait de humer le parfum de toutes ses merveilles. Sans plus attendre je faisais donc mon entrée dans le lieu de verre.

J’ouvris la porte et une tornade de senteur envahis mes sens. Je ne pus me retenir de fermer les yeux en humant avec délice le délicat parfum exotique qui s’offrait généreusement à moi. Impatiente, je passais le pas de la porte et mon cœur fit un bon en voyant de plus près les fleurs couleurs de l’arc-en-ciel. Intenses. Je marchais lentement me délectant à la vue de chacune. Il n’y avait aucun doute, celui qui s’occupait de ses merveilles le faisait avec la plus grande des délicatesses. Elles étaient toutes absolument merveilleuse je ne doutais pas que celui qui les traitais avec le plus grand des respects n’était nul autre que le brun ténébreux qui reposait dans le salon.

En observant l’ensemble de sa maison j’en avais appris énormément sur son « moi intérieur ». Il était indéniable qu’il soit d’une grande générosité mais très exigent avec lui-même, sans doute trop d’ailleurs. La vie l’avait énormément blessé et ne cessait encore de le faire aujourd’hui. Il était très introvertie un peu comme moi et avait bien du mal à demander de l’aide ou à se mettre en avant. S’il avait beaucoup de mal à se tourner vers les gens et à leur offrir sa confiance, la nature était pour lui un éternel refuge dont la beauté était inépuisable. Il devait se sentir bien mieux dans sa peau de panthère que dans sa peau d’homme. Tel une armure… bien sur peut-être que tout ceci était faut, peut-être que je me faisais une mauvaise idée de lui, mais c’est en tout cas ce que j’avais cru comprendre en voyant sa maison, ses livres, ses œuvres, ses plantes…

Je n’eux guère le temps d’y réfléchir davantage alors que je fis un bon en arrière en entendant du bruit dans mon dos. Je fus soulagé de voir que ce n’était que Kaleb. Mon soulagement ne dura que quelques secondes alors que je le voyais propre et habillé. Il m’avait cherché semblait-il. Je me dirigeais vers lui avec hâte et les yeux d’une mère inquiète prête à sermonner son enfant.

- Bon dieu mais qu’est-ce que tu fais ?

Dis-je en le désignant de la main.

- Tu ne devrais pas être debout… et…

Je levais les yeux au ciel.

- Tu aurais encore moins du te laver et t’habiller seul… tu es d’une imprudence déconcertante ! Tu aurais pu tomber ou te faire sauter des points de sutures !

Pourquoi me m’étais-je en colère ? Avais-je le droit de faire preuve d’autant d’inquiétude pour un inconnu. Je n’avais rien à lui dire, nous étions chez lui… Mais le fait d’avoir tout donné pour qu’il s’en sorte me permettait d’émettre certaine réserve cependant ! Je me calmais et prenais un ton plus diplomate.

- Tu es un grand gaillard mais montre toi plus prudent tu veux bien ?

Ma voix était plus douce alors que je lui désignais un siège pour s’asseoir choisissant de me poser sur celui qui lui faisait fasse.

- Je me suis permis suite à ton accord de téléphoner. Je resterais ici ce soir… non pas que je veuille m’incruster mais, même si tu sembles robuste car déjà debout… ce qui est je dois dire incroyable, mieux vaux quelqu’un présent.

Dis-je posément avant de poser mon regard sur les merveilles qui nous entouraient.

- Elles sont vraiment magnifique… C’est toi qui t’en occupe n’est-ce pas ?

Demandais-je même si j’étais quasiment certaine de la réponse qu’il m’offrirait.
- Adrenalean 2016 pour Bazzart

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