Fitz ♠ La main armée fait toujours mal

Mes parents m'ont appelé Fitz Caitlin MacTwombli ! Je suis né le 19 Aout 1989 à Bray, Irlande. Je suis un élément de 26, presque 27 ans. Pour plus de précisions, je suis hétérosexuelle et présentement célibataire. Je suis fier de dire que je travaille en tant que policière, hackeuse et mains armés pour l’O.B.C.M., ça m'aide à payer mes factures. Je suis d'ailleurs plutôt riche On me dit souvent que je ressemble à Chloe Bennet, mais en mieux, quand même. Une dernière chose, je fais partie du groupe Etre de l'eau, et plus précisément je suis une sirène.

Les réponses aux questions se feront au minimum en sept lignes chacune. Essayez de bien développer.

1 - Racontez-nous votre meilleur ainsi que votre pire souvenir.

On va commencer par le pire souvenir, si cela ne vous dérange pas bien sûr. Je me souviendrais toute ma vie de ce jour-là. J’étais à l’école mais j’étais malade et la maitresse m’autorisa à rentrer chez moi. J’avais alors onze ans et j’étais capable de rentrer toute seule chez moi. Une fois à la maison, je tombais sur ma mère encore occupée à délirer sur la vie extra-terrestre mais je ne voyais pas un seul signe de mon chien, un petit Westie de seulement quelques semaines, cadeau de mon père. D’ordinaire, il venait toujours me faire la fête mais ce midi rien du tout. J’eus beau questionner ma mère, cette dernière était toujours en train de délirer. Je savais qu’elle était malade mentale, qu’elle était atteinte de bipolarité mais je ne m’attendais pas à ce que j’allais découvrir. Je montais donc à l’étage, pour rejoindre la salle de bain quand je fis un tour par la buanderie, chose que je faisais de temps en temps. La machine à laver était terminée et je savais que ma mère n’allait jamais étendre le linge qu’elle avait mis à tourner alors je décidais de m’en occuper. J’ouvris la machine mais ce n’était pas du linge qui m’attendait : ma mère avait tout simplement mis mon chien dans la machine à laver, le tuant. Je savais qu’elle était malade, que ce n’était pas sa faute mais je la rejoignis en hurlant et je me mis à la frapper. A l’époque, j’étais déjà ceinture marron de karaté, 3e kyu, et je réussis à la mettre au sol avant de la frapper de toutes mes forces. Heureusement, mon père arriva à ce moment précis et m’empêcha de commettre l’irréparable. Il appela les secours pour ma mère et pour moi-même. Après une expertise psychiatrique, ma mère fut emmenée dans un asile.

Mon bon souvenir, je dois dire que je n’en aie pas beaucoup… Mais si je devais en choisir un, je dirais que c’est le jour où j’ai nagé dans l’océan, allant plus bas que n’importe quel sous-marin, découvrant les fonds marins comme jamais je ne les avais vus. Mon père m’en avait toujours parlé mais je n’avais jamais osé aller y faire un tour, préférant les eaux autour de l’Irlande. Mais j’ai profité de mes vacances pour aller jusqu’aux caraïbes et nager dans des eaux bleus turquoises et dans le triangle des Bermudes. Un souvenir que je n’oublierais jamais.

2 - Quel est votre plus grand rêve, le but ultime de votre vie? Et vos plus grandes peurs?

Avant, j’avais un rêve, un rêve magnifique. Mais il a été détruit en même temps que ma conception du mot amour. Je ne crois plus en l’amour après ce que ma mère a fait. Pourtant, j’aime mon père et je sais que lui m’aime. Mais malgré tout, je ne crois plus en l’amour qui peut pousser un homme et une femme à s’unir. C’était ça, mon rêve. Avoir une famille à moi, un mari, au moins deux enfants, une grande maison où nous pourrions vivre heureux… Mais ma mère a tout gâché, comme souvent d’ailleurs. Sa maladie m’a longtemps fait craindre que je ne sombre moi aussi dans la folie, malgré les expertises psychiatriques dont j’étais été la cible pendant des années à la suite du drame qui a conduit ma mère à l’asile. Longtemps, cette crainte fut ma pire peur, celle qui me faisait me réveiller en sursaut la nuit, le corps trempé de sueur et hurlante, si bien que mon père se réveillait pour venir me réconforter. Et puis, il y a eu ce jour où avec mon école, nous sommes allés dans une mine du Connemara. Je me suis retrouvée piéger sous terre avec d’autres de mes camarades, nous avions eu le malheur de nous éloigner du groupe. Nous sommes restés sous terre pendant plusieurs heures avant d’être retrouvé. Et aujourd’hui, ma pire peur, c’est ça : me retrouver coincer quelque part sans pouvoir en sortir, être obligé de regarder l’humanité s’éteindre sans pouvoir rien y faire et attendre que la mort ne me prenne.


3 - Quel est votre métier / études et comment en êtes vous arrivé à l'exercer où à vous diriger dans cette branche? Quel a été votre parcours professionnel?

Aujourd’hui, je suis agent de police. A seulement 26 ans, c’est déjà pas mal. Rien ne me destinait petite à entrer dans la police. Je voulais devenir princesse puis vétérinaire et enfin avocate. J’ai d’ailleurs fait deux ans de droits pour le devenir. Je voulais de tout cœur devenir avocate mais j’avais vingt ans quand une de mes amis fut assassinée sans que son meurtrier ne soit retrouvé. Aujourd’hui encore, il court toujours. J’ai longuement été interrogé par la police et j’ai fait la rencontre d’un inspecteur qui aujourd’hui encore est mon modèle. Sa gentillesse, sa droiture et son empathie m’ont toujours donné envie de donner le meilleur de moi-même et je savais qu’avocate ne me permettrait de n’en faire qu’une partie. J’ai donc décidé d’être là au pire moment pour les familles, sachant qu’avec ce que j’avais vécu, je pourrais leur être d’une bien meilleure aide qu’en étant avocate. J’ai donc stoppé mes études de droit pour entrer à l’école de police. Je n’ai pas été accepté tout de suite à cause de ma forme physique. J’ai donc mis toute les chances de mon côté pour réussir le concours d’entrée et c’est ce que j’ai fait l’année d’après, à 21 ans. Après une année à l’école, j’en suis finalement ressorti diplômé avant de pouvoir demander mon affectation au poste de police de ma ville natale, Bray. Voilà désormais quatre ans, pratiquement cinq que je suis policière dans ma ville. Je compte gravir les échelons pour devenir inspecteur et pouvoir mener mes propres enquêtes.

Et croyez moi ou pas, mais je compte bien me servir des compétences que j'ai acquises sur un ordinateur pour y arriver. A mes heures perdues, je suis hackeuse. Mon pseudo internet est "Python", un petit clin d’œil à ma condition de sirène mais aussi au cavalier blanc, le défenseur de la juste cause. Je m'attaque principalement aux organisations criminelles que l'on peut croiser sur internet, que je m'amuse à faire remonter jusqu'au service de cybercriminalité. J'aime tout particulièrement entendre mon pseudo dans les journaux télévisés. Personne ne sait pour le fait que je suis une hackeuse bien que je ne me sépare jamais de mon ordinateur portable.


4 - Etes-vous au courant de l'existence du surnaturel? Si oui à quel degré ? Et que pensez-vous des autres espèces présentes en ville?

Si je suis au courant de l’existence du surnaturel? Bien sûr. Depuis que je suis en âge de m’en souvenir, j’ai toujours su que des créatures extraordinaires existaient. Mes parents en étaient et donc, j’en suis une également: je suis née dans une famille de tritons et de sirènes. Je n’ai pas eu besoin de découvrir seule, mon père me l’a toujours dit. Il a toujours été pour ne rien me cacher alors que ma mère ne voulait jamais rien me dire. Elle m’a toujours interdit de faire les choses que j’avais envie de faire. Elle m’a d’ailleurs toujours dit de me méfier des autres créatures présentes à Bray et je l’ai toujours écouté. J’ai d’ailleurs une très grande peur vis-à-vis des êtres de l’air, une peur que je ne peux pas expliquer mais qui m’a certainement été inculquée par ma mère dès mon plus jeune âge. Je n’ai jamais rencontré l’un d’entre eux réellement, me méfiait toujours de quiconque se trouvant à mes côtés. Mes rares amis sont des humains tout ce qu’il y a de plus normal quoi que je ne sois réellement sûr de rien. Je n’ai pas beaucoup d’amis pour tout vous avouer. Tout ce que je sais du monde extérieur et surtout, du monde surnaturel, ce sont mes parents qui m’en ont parlé.


5 - Faites-vous partie d'une Organisation? Si oui, laquelle ? Pour quelle raison avez-vous rejoint cette organisation et que vous a-t-elle apporté? Si vous ne faites partie d'aucune organisation, de laquelle vous sentez-vous le plus proche et pourquoi?

En arrivant à Bray, j’ignorais tous des organisations présentes en ville. Mais lors d’une enquête, je fis la rencontre d’un membre de l’organisation OBCM. J’avais été témoin d’une rixe dans une ruelle sombre de la ville alors que je n’étais plus en service. Mais étant donné que j’étais toujours armé où que j’aille, je décidais de donner u coup de main à la personne victime de la rixe. Je ne savais pas qu’en faisant cela, je me ferais remarqué par une organisation. J’avais fait cela juste pour aider mais quelques jours plus tard, la personne que j’avais aidée me retrouva chez moi avec une autre personne et ils me demandèrent de les suivre. J’eus les yeux bandés et je fus conduite jusqu’à un bâtiment. Lorsque je pus regarder devant moi, je me rendis compte que j’étais entrée dans le quartier général d’une organisation, celle de l’OBCM. Je passais plusieurs examens avant d’entrer définitivement au sein de l’OBCM, en tant que main armée. En quelques sorte, si j’ai bien compris, une combattante pour la cause des créatures surnaturelles, pour que nous puissions vivre heureux dans ce monde, sans craindre la mort.