-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

 

 Guess I'll sleep when I am dead | AIP ft. V. Shura Bäckähäst

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4
avatar
Invité
Elle le sondait à présent, délaissant du regard le téléphone qu’elle tenait pourtant fermement au creux de son poing. L’air grave, les yeux plissés - comme si cela allait l’aider à percer un secret qu’on lui faisait miroiter soudain. Rien de tout ceci ne la concernait. Que pouvait lui importer une bande d’extrémistes dans un pays qui n’était pas le sien, un monde auquel elle n’était en aucun cas relié pour n’en avoir jamais même entendu parler. C’était comme découvrir le synopsis d’un roman dans lequel on était encore moins qu’un figurant. Mais rester en marge de ce qu’il y avait d’intéressant, c’était une source d’irritation pour la Moscovite. Vlasi en savait probablement bien davantage que ce qu’il daignait lui dire - mais tout aussi peu disposé à lui apprendre ce qu’elle désirait savoir. Alors elle sondait - elle sondait de son mieux mais sans succès, tout ce que cela avait pour conséquence, c’était qu’il était toujours plus empressé de partir et de la planter là avec ses interrogations. Elle ne pourrait pas faire grand chose, s’il lui prenait l’envie de lui arracher le téléphone des mains et de partir en courant.
Mais tout à la fois, elle pensait aux éventuels moyens de pression qu’elle avait encore sur lui. Mine de rien, elle était au fait de son effraction, de sa tentative de cambriolage - elle savait également qu’il répéterait sa tentative le lendemain ou dans les jours à venir. Elle savait aussi qu’il était concerné par ces extrémistes dont elle ne savait encore que trop peu de choses. Bien sûr, des informations délicates qu’elle n’aurait pu utiliser n’importe comment, au risque de se mettre dans le pétrin également - mais c’était toujours une opportunité non négligeable pour parvenir à ce qu’elle souhaitait. Pendant ce temps qu’elle réfléchissait, lui s’était remis à parler tant bien que mal, d’une voix éteinte et pétée qui devait lui être très probablement douloureuse. Mais elle ne lui laissait pas le choix, et d’ailleurs n’avait pas sincèrement pitié, en tout cas pas assez pour lui rendre son bien et le laisser répondre de façon plus confortable.

Ses mots avaient du sens, on ne pouvait leur donner tort. Cela dit, ce n’était pas parce qu’elle n’était pas concernée qu’elle ne voulait pas tout savoir du début à la fin. Si cela représentait un danger, elle aurait du le remarquer soi-disant - sans vouloir passer par le point Godwin, l’on aurait pu dire la même chose pour certains autres événements dans le monde à une époque encore contemporaine, et que l’ignorance ne rendait pas une chose moins vraie ou moins importante. Si elle était en face de lui ce soir à discuter du sujet, c’était peut-être, au fond, que ces faits avaient leur petite importance. « J’en conviens », répondit-elle finalement pour ne pas le contrarier plus que nécessaire, même si la sympathie s’était quelque peu éteinte par rapport à précédemment. Elle ne lui était pas hostile pourtant, loin de là, mais peut-être davantage méfiante. « Je vais te le rendre. Nous en reparlerons, ce serait dommage que je sois relâchée dans la nature avec des informations incomplètes sur ce qui te relie à ces organisations. Je pourrais avoir le malheur de l’interpréter comme il ne faut pas, d’atterrir face à la mauvaise personne et que cela se sache. Ce qui serait dommage, compte tenu du fait que je n'ai pas envie d'être en mauvais termes avec toi. »
Tandis qu’elle ne le quittait pas des yeux, le téléphone encore en sa possession, elle quitta l’application ouverte et tapota machinalement sur quelques touches - y répondit une sonnerie un peu lointaine, de son propre téléphone, et qui s’arrêta après quelques secondes. Elle lui rendit son téléphone alors, avec un léger sourire. « Je ne te retiens pas plus, je vois que tu es pressé. A bientôt Vlasi Bäckähäst, je te souhaite bonne chance pour ton cambriolage de demain soir, et un bon rétablissement pour ta gorge enflammée. » Ces derniers mots étaient comme une dernière pique, histoire de lui rappeler qu’elle savait toujours quelque chose de trop et que cela ne serait pas plus mal qu’il l’exauce dans les plus bref délais. C’est qu’elle voulait savoir, la vilaine, et elle détestait être maintenue dans le secret. Peu lui importait d’avoir dans son carnet d’adresses une ribambelle d’individus peu fréquentables qu’elle couvrait par son silence, pour peu qu’elle puisse en tirer un avantage et quelques connaissances pour satisfaire sa curiosité.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité



GUESS I'LL SLEEP, WHEN I'M DEAD.
aleksandra & shura

Il avait poussé sur sa voix, avant tout pour se défendre. C’était désagréable, déplaisant, mais pas plus que les questions d’Aleksandra. Elle lui en demandait de trop, ou bien pas suffisamment pour éviter de se faire des films. Shura ne savait pas ce qui se tramait là-haut. Si elle était intéressée, ou bien si elle avait une idée derrière la tête. Et de toute façon, il n’était pas sûr de vouloir savoir. Il avait suffisamment d’ennuis comme ça. Il n’avait pas envie de rajouter sur la liste des intéressés pour le tuer une vieille consœur à qui il avait rendu service plus d’une fois. Ça serait dégueulasse, mais qui ne l’est pas dans ce monde ? Lui-aussi avec une part plutôt grosse de “connarittude” : ce n’est pas les anges qui vendraient la mort en plante verte ou en cristal pour arrondir les fins de mois. Alors il restait vague dans ses réponses. Kochtcheï ne cherchait pas à s’enfoncer dans les détails, encore moins à lui dire clairement qu’il faisait partit de ces anormaux. Qui sait ce qu’elle ferait en l’apprenant ? Il sondait son regard, ses airs. Il cherchait un indice et jetait un œil sur son portable. Ça serait sympa qu’elle lui rende. Le slave ne comptait pas s’égosiller jusqu’à point d’heure dans une maison qui n’est même pas la sienne. Aleksandra semblait accepter sa proposition et surtout, de le laisser partir. Tant mieux, il n’allait pas cracher sur sa décision. Vlasi était même ravit de l’apprendre. Tellement que son visage s’était déridé un peu pour reprendre le téléphone en silence. Il relevait le regard à ses mots, peu sûr de vouloir accepter un second rendez-vous. Pourquoi pas, tant qu’elle lui laisse le temps de méditer sur les informations qu’il pourrait lui donner sans avoir à risquer sa vie.
Il avait lancé un regard sur le côté en entendant la sonnerie retentir. D’accord, donc elle en avait profité pour enregistrer son numéro. Il pourrait la bloquer une fois son portable de nouveau entre ses mains. Il pourrait faire en sorte de ne jamais lui laisser la possibilité de le contacter. Mais d’un autre côté, il ne voulait pas. C’est du moins ce que disait la moue qu’il tirait. Elle était pleine de doutes et de réflexion. Il y avait bien plus à lui expliquer qu’une histoire de deux gangs qui se battent en duel dans l’ombre… « Merci… » fit-il simplement en remettant son téléphone dans sa poche interne. De toute façon, ce n’était plus nécessaire de passer par ce biais maintenant qu’il avait prouvé qu’il pouvait user de sa voix.
Il n’avait rien rangé derrière lui. Pas même la tasse qui lui avait servi pour le thé. Tout était resté en plan et il avait pris la direction de la fenêtre qui lui avait servi d’entrée. Autant repartir par où il était passé. Il avait enfilé sa capuche et s’était recouvert le visage avec son écharpe. Pendant qu’il remettait ses gants, il avait tout de même rouvert la bouche pour dire quelques mots. « Si tu t’aventures plus loin là-dedans, j’pense que tu vas rester sur le cul. Parce que ce n’est pas des malades mentaux qu’ils traquent/protègent… Plutôt des fées, des sirènes, ce genre de conneries. Allez, à plus ».

Petit malin, il avait craché le morceau qu’une fois qu’il était assuré de pouvoir s’en aller juste après. Le slave avait mis les pieds dans le jardin et il reprenait le chemin du retour les mains dans les poches une fois la palissade passée. De toute façon, il n’avait rien volé ce soir, donc il n’avait rien à cacher. Pas d’inquiétudes à avoir, ni raisons de se précipiter. Il n’y avait que sa toux qui brisait le silence de la rue. Cette même toux qui ne l’avait pas empêché de sortir une cigarette pour s’en griller une. Enfin ! Avec cet échec cuisant, elle était la bienvenue pour se détendre. Il avait attrapé son téléphone pour prévenir tout de même ses clients que ça ne sera pas pour ce soir et qu’ils devaient attendre encore 24H. Ce n’est pas la mer à boire 24H. Ils sont grands. Ils allaient bien trouver quelque chose pour s’occuper en attendant. La fatigue commençait à se faire sentir, tout comme sa gorge qui avait du mal à suivre le rythme de ses cigarettes. Faut vraiment s’en foutre de sa santé pour fumer avec une extinction de voix tout de même. Elle allait pouvoir s’en remettre tranquillement. Il n’était pas du genre à causer tout seul avec son chat, sauf quand il avait besoin de “l’engueuler”.
Revenir en haut Aller en bas
 
Guess I'll sleep when I am dead | AIP ft. V. Shura Bäckähäst
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 4 sur 4Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4
 Sujets similaires
-
» I guess that means you trust me - ft. Rod
» V. SHURA BÄCKÄHÄST
» You know nothing Tobias... Or not. [V. Shura Bäckähäst]
» L'art de se faire tabasser feat. V. Shura Bäckähäst
» But that's okay I'll just avoid the holes so you sleep fine (Mav)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
► URBAN LEGENDS :: Archives de UL V3 :: Ecrits :: Les écrits-