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 Azraël&Hazel ∆ Comment vas-tu depuis le temps ?

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Comment vas-tu depuis le temps ?
Tu sentais de ton lit la bonne odeur du café et du pain grillé, ton ventre te forçait à quitter la chaleur de tes draps. Malgré le fait que tu n’en avais rien à faire de ce gars, tu appréciais quand même les efforts qu’il faisait. Tu ne comprenais pourquoi est-ce qu’il était aussi attentionné avec toi alors qu’au fond il devait se douter que tu te moquais royalement de lui. Tu profitais réellement de lui, mais au fond tu avais besoin de quelqu’un pour tenir, pour avoir de la chaleur humaine, de l’attention.
Tu te dirigeais vers la cuisine, le repas était posé sur la table. Comme d’habitude il y avait une effusion de nourriture. Manger autant était encore difficile pour toi, ton estomac devait avoir rétrécie et il n’acceptait plus beaucoup de nourriture. Tu grignotais un peu par ci par là, Will ne te lâcherait pas avant qu’il estime que tu ais assez mangé. Depuis Cork il n’avait pas arrêté de suivre les règles qui t’étaient imposées. Ta mère appréciait beaucoup qu’il continu à prendre soin de temps même maintenant. En fait, elle l’appréciait même beaucoup trop selon toi, elle t’avait fait des remarques discrètes comme quoi il était « bon à marier » « qu’il ne fallait pas trop tarder à avoir des enfants » et d’autres encore. Au fond tu pouvais la comprendre, il n’était pas dangereux comme Azraël, elle n’avait pas à s’en faire pour ta sécurité avec lui.
« Dis ma puce, ça te dirait d’aller faire un peu de shopping ? » Du shopping ? Sincèrement non tu n’en avais pas réellement envie. Tu aurais voulu peaufiner une chorégraphie. « Oui si tu veux. » Dans le ton de ta voix on voyait très bien que tu n’étais pas emballée. Pourquoi avoir dit oui ? Pour qu’il te lâche la grappe après cette sortie.

Le centre commercial de Bray était immense. Tu venais souvent au cinéma avec tes amis lorsque tu étais au lycée, tu avais tellement de souvenirs ici. William te traînait contre ta volonté dans les magasins, il adorait vraiment faire du shopping, toi non. « On doit acheter à manger, il n’y a plus grand chose dans le frigo. » Pour lui plus grand chose te permettait de tenir 2 semaines en mangeant correctement mais tu cédais à sa demande encore une fois. Tu savais pertinemment que s’il était content il te laisserait partir pour la salle de danse. Tu faisais donc les courses avec lui. Tu revoyais pas mal de tes connaissances, cela te faisait plaisir de parler un peu avec les gens de Bray pendant qu’il se chargeait de remplir les sacs de nourriture. Une fois à la caisse tu hallucinais devant la qualité de nourriture qu’il avait achetée. Heureusement que l’école de danse marchait bien pour pouvoir payer toutes ces dépenses colossales.
« Ho excusez moi monsieur, j’ai confondu mon sac et le votre. » William le parfait boulet que tu trainais avec toi. Tu riais souvent des situations dans lesquels il se mettait, il n’y avait que lui pour être capable de faire ce genre de choses. Ton sang ne fit qu’un tour quand tu reconnus la voix qui lui avait répondu. Pourquoi est-ce que tu n’avais pas pris la caisse d’à côté, ou même pourquoi ne pas avoir fait les courses un peu plus tôt ? « Will, tu peux aller déposer les courses dans la voiture ? J’ai quelque chose à faire, je n’en ai pour pas longtemps. » Tu préférais qu’il ne soit pas là pour ta première confrontation avec Azraël depuis votre séparation.
Elle remontait à 5 ans certes mais tu n’avais pas réussi à passer le cap. Tu te retournais, il était là, ses traits paraissaient un peu plus matures qu’avant mais sinon il n’avait pas changé. Des images, des souvenirs remontaient. Tu essayais tant bien que mal de ne pas te laisser submerger. Tu soufflais un bon coup. « On m’avait dit que tu étais revenu en ville, je vois que c’est vrai. » L’ambiance était étrange. Vous étiez tous les deux là au niveau de la caisse du supermarché à vous regarder dans le blanc des yeux sans savoir trop comment réagir, quoi dire. « Tu vas bien ? Ça fait un moment qu’on ne s’est pas vu. Je suis désolée pour William, il est un peu boulet. » Ton cœur battait vite, tu avais très chaud, tes poings étaient tellement serrés que tes ongles entraient sous ta peau. Tu souffrais de le revoir, tu pensais que ce serait plus facile mais au final non.
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Comment vas-tu depuis le temps ?
C'est mon jour de repos, mon réveil ne sonne pas, c'est un vrai délice. Dommage que je sois programmé, me réveillant malgré tout à l'heure où je me lève d'ordinaire. Mais à la différence d'un jour où je taffe, là au moins je peux flemmarder quelques instants de plus sans me soucier du temps qui passe. Quand je rejoins la cuisine, ma mère est là, sirotant son café en lisant un livre. Je sais ce que beaucoup diraient « Comment peux-tu vivre encore avec ta mère ? Il faut savoir couper le cordon. » et je ne saurais être plus d'accord avec eux, mais c'est la vie. J'ai quitté la maison après mes études pour prendre un appartement. J'ai volé de mes propres ailes sans pour autant laisser de côté ma famille ou mon devoir. J'avais juste un chez moi, où je ne vivais quasiment jamais parce que je passais le plus clair de mon temps chez Hazel. Tout le monde trouvait ça stupide, quel intérêt de prendre un appartement si on n'y vit jamais. Mais j'avais besoin d'un chez moi, d'un endroit où je pourrais stocker mes armes sans l'effrayer elle. Un endroit où je pourrais réfléchir tranquillement à une stratégie, où je pourrais étaler mes notes et mes plans de bataille. Un endroit à moi où parfois je boirais à m'en saouler et où elle ne me verra pas en mode épave. Il nous arrivait aussi parfois de nous disputer, nous n'étions pas différents des autres couples et c'était plus commode de pouvoir claquer la porte et rentrer dans mon appartement plutôt que de retourner chez mes parents. Bref, j'avais plusieurs chez moi, un plus confortable et accueillant que l'autre, c'était évident. Et puis Lilith est morte et tout est parti en cacahuète, moi le premier. J'ai perdu Hazel, j'ai perdu foi en l'amour et goût en la vie. Ma famille est partie totalement en live et j'ai dû me reprendre pour pouvoir les protéger et les aider à avancer malgré la perte. Notre fuite nous a aidé malgré tout à nous reconstruire, loin des souvenirs que nous avions avec Lilith, nous avons pu avancer, tous à notre façon. Mon père a disparu dans la nature, mon frère ainé est devenu plus fou qu'il ne l'était déjà, mon petit frère est devenu plus fragile et de moins en moins convaincu parce que nous faisions et ma mère … elle faisait bonne figure pour m'aider mais elle était dévastée par la perte de sa fille et de son époux. Alors oui, je vis toujours avec mes frères et ma mère à 28 ans, mais nous avons des circonstances atténuantes qui nous excuses et si vous n'êtes pas content, passez votre chemin.

Bal' n'émergea pas avant midi, il était rentré tard et je n'avais pas très envie de savoir ce qu'il avait fait de sa soirée. Je ne vis pas Gaspard, qui devait encore être enfermé dans sa chambre, sur son ordinateur. Ne voulant pas penser à cette enquête qui n'avance pas, je préférais me sacrifier pour partir faire les courses. Je déteste ça d'ordinaire, mais c'est toujours plus agréable que de se faire harceler de questions par sa famille sur le pourquoi du manque d'avancement sur l'enquête sur ma sœur. Avais-je vraiment envie de retrouver le coupable ? En avais-je les capacités ? Je ne devais pas perdre mon temps avec les futilités de ma double vie, ne devant pas faire mon job de flic puisqu'au fond, je ne l'étais pas. Mais comment leur faire comprendre qu'en agissant de la sorte, je ne ferais qu'éveiller les soupçons sur moi et que je risquais de me griller bien avant d'avoir clôturé l'affaire. Je ne peux pas me permettre un tel comportement, alors je ferme ma gueule et je joue mon rôle jusqu'au bout. La vérité c'est que ce n'est pas toujours chiant à mourir, parfois on a des affaires funs. Je prends un sac, mes clés et je sors de la maison. Je profites quelques instants de la douceur du temps avant de me diriger vers le supermarché du coin. Je prends le strict nécessaire, pas besoin de bourrer mon sac à ras-bord si ce n'est pour ne plus arriver à le porter ensuite. Une fois mes courses finies, je me rends à la caisse et au moment où je vais pour payer, un parfait inconnu se trompe de sac et se rend compte de son erreur. « Ho excusez moi monsieur, j’ai confondu mon sac et le votre. » Je vais pour me retourner, afin de lui dire que ce n'est pas grave. J'ai pas envie de polémiquer quinze ans sur cette histoire et sincèrement je m'en contre-balance totalement. Mais au lieu de le voir lui, mon regard est directement attiré par la personne qui est à ses côtés. Elle. Je n'en crois pas mes yeux. Le choc me bloque la respiration. Je ne lui réponds pas, de toute façon il n'existe plus à mes yeux, il n'y a qu'Elle. Elle lui dit quelque chose, j'avoue que je suis trop sidéré pour réagir et j'ai bien du mal à finir de payer mes courses. Malgré tout, je réussis cet exploit et en me retournant, je me retrouve en face d'elle. Hazel, en cher et en os. Elle n'a pas changé, sauf peut-être la coupe de cheveux, plus courte. « On m’avait dit que tu étais revenu en ville, je vois que c’est vrai. » Tien donc, on lui avait parlé de moi ? Et elle était malgré tout restée … Etrange. Elle sait pourtant que je sache les créatures dans son genre et que je connais son secret. Je trouve ça étrange mais j'avoue que sur le coup, mon cerveau ne fonctionne pas des masses, la surprise a tout déconnecté. « On s'est bien gardé de me dire que tu étais revenue ... » Et heureusement. Savoir qu'elle était de nouveau dans la même ville que lui et accompagnée qui plus est … non désolé, ça ne va pas être possible. Est-ce que ma famille était au courant de son retour ? Mes frères je ne sais pas, mais si quelqu'un doit être au courant, c'est bien ma mère. Elle va certainement prétendre que c'est pour me protéger mais je m'en contre fou, je déteste les surprises. Elle ignore pourquoi on n'est plus ensemble, tout ce qu'elle sait, c'est que ça m'a détruit cette rupture et qu'elle ne souhaite certainement pas que je replonge dans cette histoire … Dommage, trop tard. Trop de souvenir renaisse rien qu'à sa vue. Son sent son parfum et BOUM, j'ai des milliers d'images qui me viennent à l'esprit. Ma poitrine me fait mal, mon cœur aimerait s'en échapper mais il ne le peut pas, alors il tambourine comme un malade et moi je reste là, à souffrir. Pourquoi après tout ce temps, ça fait encore si mal ?

« Tu vas bien ? Ça fait un moment qu’on ne s’est pas vu. Je suis désolée pour William, il est un peu boulet. » William ?! Sérieux ? Elle n'aurait pas pu trouver mieux qu'un type qui s'appelle William. Non mais au delà du nom de toute façon, rien ne va chez lui. Il ne lui correspond tellement pas. Il est fade, insipide, très certainement totalement épris d'amour pour elle. Est-ce que c'est ça qu'elle recherche ? A rendre totalement accro un type avant de lui bousiller sa vie ? Est-il au courant pour son petit secret ? Il n'a pas la carrure d'un chasseur, c'est certainement encore une chochotte … Qu'est-ce qu'elle peut bien lui trouver ? « Je vois que tu ne sais toujours pas choisir les hommes de ta vie ... » Homme de ta vie, mon cul, jamais je ne pourrais le considérer comme ça. Certes elle mérite mieux que moi, même si une part de moi me hurle que c'est une créature magique et qu'elle ne mérite pas de vivre. Je suis déchirée entre l'envie de la prendre dans mes bras, sentir sa peau sur la mienne, le parfum de ses cheveux chatouiller mes narines, entendre encore une fois son rire caresser mes oreilles ... Une autre part crève d'envie de lui faire du mal, de l'entendre hurler à la mort, de l'entendre me supplier de l'épargner, de pouvoir la vider de son sang, de la voir souffrir, encore et toujours et de continuer jusqu'à son dernier souffle de vie. Je veux être la dernière image qu'elle aura de cette vie et que ses derniers instants, elle les passe avec moi. Je veux qu'elle souffre comme elle m'a fait souffrir. J'esquisse un léger sourire, mais on ne sent pas de la joie dans ce geste, mais bien au contraire tellement de peine. Putain j'ai envie de crever de tant l'aimer, même après tant d'années. Bordel qu'est-ce qu'il ne va pas avec moi ?« Je ne pensais pas que tu reviendrais dans le coin ... » Je ne réponds pas à sa question, je n'en ai pas envie. Pourquoi lui dirais-je si je vais bien ou mal, ça ne la regarde pas. Ca ne la regarde plus depuis longtemps...
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Comment vas-tu depuis le temps ?
Tu sentais l’atmosphère du centre commercial te peser. Tu n’aimais pas particulièrement fréquenter des lieux aussi bondés. Surtout lorsque les enfants couraient partout et qu’ils faisaient n’importe quoi. Tu aimes les enfants mais tu détestes l’éducation de la plupart d’entre eux. Tu sais très bien que lorsque tu seras mère, tes enfants ne feront pas ce genre de chose, ils ne crieront pas en courant de partout, ils seront calmes et ne dérangeront pas les autres. Tu arrivais sans aucuns problèmes à gérer les enfants mais là tu ne pouvais pas intervenir, tu ne donnais pas un cours ou quelque chose comme ça.  A vrai dire tu avais hâte d’avoir des enfants, tu voulais un ou une mini-toi mais ce n’est pas avec William que tu allais en avoir. Tu continuais la pilule alors qu’il essayait de te la faire arrêter pour que tu tombes enceinte. Tu ne t’imaginais pas du tout avec ces enfants à lui, tu avais toujours vu des petits Blackwood lorsque tu y pensais.

William, ton pot de colle ambulant était parti te laissant seule avec ton ex-cher et tendre Azraël. Tu affichais un grand sourire mais il était archifaux. Il ne t’avait jamais vu dans tes mauvais jours, dans ta période d’alcoolisme et de dépression et tu ne voulais pas lui montrer ce qu’il avait pu engendrer chez toi comme comportement. Le voir faisait remonter à la surface tous les sentiments que tu avais enfouis depuis des années, les sentiments contre lesquels tu avais essayé de te battre mais depuis tu avais lâchement abandonné. Tu savais à présent être forte et malgré la difficulté de la situation tu ne lâcherais pas, tu ne fondrais pas en larme ou tu laisserais pas tomber le sourire radieux qui était accroché à ton visage. Tu l’aimais encore, mais tu ne voulais pas lui montrer le mal qu’il t’avait fait en te laissant seule il y a des années de ça.
Ta confiance en toi tombait en miette au fur et à mesure où tu redécouvrais ces traits. Tu aurais voulu toucher son visage, voir s’il était le même qu’il y a quelques années, voir si ta peau se rappelait de la sienne. Il n’était pas au courant de ton retour ? Tant mieux, il n’a donc pas eu l’occasion de fuir encore une fois. « J’ai rencontré ta mère pourtant il y a quelques jours. Mais au moins en ne le sachant pas tu es resté. » Pourquoi avais-tu cette habitude de dire tout ce que tu pensais ? Il allait maintenant croire que tu étais contente qu’il soit encore là alors qu’il faisait ressortir en toi ce qu’il y avait de pire. Il était un danger pour ta santé mentale et physique. Tu te demandais comment il avait évité l’information de ton retour. Il était pourtant chasseur, il aurait dû être au courant de l’arrivée, enfin dans ce cas le retour, d’une proie potentielle pour lui. Même si tu ne l’avais jamais considéré comme un danger à ce niveau là. Tu avais toujours vu le meilleur de lui et tu savais qu’il n’était pas capable de te faire du mal et encore maintenant tu le pensais. Malgré les années passées, tu n’arrivais pas à penser qu’il pourrait un jour te faire du mal à cause de son métier de chasseur.

Pourquoi avais-tu abordé le problème William, enfin tu ne pouvais pas non plus le cacher maintenant qu’ils s’étaient vu. Tu avais peur de la réaction d’Azraël et surtout tu avais peur de son côté impulsif qui aurait pu le pousser à sortir son arme là tout de suite et tuer William s’il le voulait. Et le reproche te fit un peu mal, tu avais du mal à encaisser ce qu’il te disait. Tu n’avais pas eu beaucoup d’hommes dans ta vie et certes Azraël était dangereux.  « Au moins William ne pourra jamais me faire de mal pas comme le précédent. » Tu n’arrivais pas à sortir la phrase que tu voulais, tu n’arrivais pas à prononcer « pas comme toi. » Tu savais très bien qu’il allait tout de suite percuté que tu parlais de lui. Tu ne cherchais pas à être subtil, au fond tu espérais qu’il avait mal, que cela le faisait souffrir. La barrière entre l’amour et la haine depuis votre rupture s’est énormément affinée. Tu aurais voulu qu’il se sente mal comme tu l’as été, tu as toujours imaginé qu’il avait passé le cap de votre rupture très facilement même si ce n’était pas forcément le cas. « On peut marcher un peu jusqu’au parking si tu veux. » tu entamais le trajet, il allait te suivre, il y avait toujours ce truc entre vous. « Ta famille ça va ? Je n’ai pas eu de retour de la part de ta mère quand je l’ai croisée la semaine dernière. Je me suis inquiété après votre départ. » Le stress t’avait rongé après la mort de la sœur d’Azraël, en partie parce que tu t’inquiétais mais aussi parce que tu avais peur qu’il relève ta nature à sa famille et qu’ils te traquent. « Au fait, merci de n’avoir rien dis à propos de ma famille Azraël. J’apprécie énormément. »
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Comment vas-tu depuis le temps ?
« J’ai rencontré ta mère pourtant il y a quelques jours. Mais au moins en ne le sachant pas tu es resté. » Cela me faisais étrange de la voir devant moi, pourtant depuis mon retour j'ai la sensation de la voir partout. Peut-être qu'au fond, mon inconscient savait qu'elle était là et tentait de me lancer des petits messages pour me prévenir. Malheureusement mon conscient n'étant pas prêt pour ça a préféré fermer les yeux sur cette information. Elle s'est coupée les cheveux, cela lui va bien, même si, au fond de moi, elle serait magnifique avec n'importe quelle coupe. Je la déteste tellement. Je devrais la haïr profondément de m'avoir menti sur sa véritable nature alors qu'elle connaissait la mienne. Je devrais vouloir lui faire payer, la traquer et la tuer. Au lieu de ça je tais l'information à ma famille et je reste sans voix devant elle. Je suis faible, si faible devant elle, je la déteste. Elle sait ce que je suis pourtant elle n'a pas peur, cela tend à prouver qu'elle sait que je ne lui ferais jamais de mal. Je suis pourtant un chasseur redoutable, mais comme tout être humain, j'ai une faille, une faiblesse et la mienne, c'est elle. Elle m'apprend qu'elle a croisé ma mère et au fond cela ne m'étonne même pas. Elle va entendre parler du pays quand je vais rentrer, même si je sais pertinemment pourquoi elle n'a rien dis. Elle ne déteste pas Hazel, je crois qu'elle se reconnaît d'une certaine façon en elle. Mais ma mère est soulagée que nous ne sommes plus ensemble, elle connaissait le futur d'Hazel et elle ne voulait pas la voir souffrir en suivant le même chemin. D'une certaine façon elle veut nous protéger tous les deux. Mais même en sachant ça, je suis en colère contre ma mère d'avoir gardé l'information. Elle était consciente que tôt ou tard j'allais la recroiser, mais elle a certainement préféré que ce soit le plus tard possible. « Elle était soulagée de nous voir rompre, il faut croire qu'elle s'est dit qu'en ne me disant rien, je passerais à côté de ton retour … Et pourquoi veux-tu que je quitte la ville ? Je n'ai aucune raison de le faire, toi par contre ... » J'étais un beau salaud sur ce coup-ci, mais j'assumais. Elle m'avait brisé le cœur et j'avais mis des mois pour m'en remettre … bon je mens, je ne m'en suis toujours pas remis, mais ça elle n'a pas besoin de le savoir. Je préfère jouer les gars détaché, qui s'en moque de rencontrer son ex au supermarché alors qu'elle est accompagnée de son nouveau petit ami. Alors qu'au fond, j'ai envie de le planter pour oser poser ses mains sur Ma Hazel. Oui je suis encore jaloux et possessif et ce n'est pas notre rupture qui va changer ça. Je joue sur les apparences, ça me permet de garder ma fierté. Qu'elle se soit remise avec quelqu'un ne m'étonne pas, elle est jolie et à tout pour plaire, pourquoi ne l'aurait-elle pas fait ? Elle a dû pleurer quelques jours sur notre couple brisé et s'est remis avec le premier venu. Je ne suis qu'un con a être resté fixé sur elle. Mais je ne peux pas revenir en arrière, alors je joue les abrutis finis pour lui donner une bonne raison d'avoir tourné la page. Elle pourra se dire en rentrant au bras de son copain, qu'elle a de la chance de n'être plus avec moi, que je suis un crétin et qu'elle ne regrette pas un instant de n'être plus avec moi...

« Au moins William ne pourra jamais me faire de mal pas comme le précédent. » Ah ça y est, on y est. Je taille son petit-ami alors elle le défend bec et ongle. Je la reconnais bien là. Elle n'a pas totalement tort, ce n'est pas ce gay refoulé qui va lui faire du mal. Mais la rend-t-il heureuse pour autant ? J'en doute. J'ai envie de frapper sur quelque chose, parce que cette réflexion me rend un peu fou et je pense que ça se voit dans mon regard, mais au lieu de ça je préfère éclater de rire, d'un rire bien jaune. « Ca c'est sûr que c'est pas cette gonzesse qui va pouvoir te faire du mal. Même toi tu arriverais à le blesser …  » Dis-je dans un premier temps d'un ton provocateur. Il ne va pas falloir trop me chercher avec ce zigoto sinon il risque d'avoir un accident assez rapidement. « En tout cas le précédent n'a pas l'air si méchant que ça pour que tu sois encore ici aujourd'hui et visiblement... en pleine forme ! » Concluais-je en esquissant un léger sourire. Elle aurait beau me trouver tous les défauts du monde, ce soir là en dehors d'avoir rompu avec elle et d'avoir été en colère et de m'être senti trahie, je ne l'ai pas touché. Pourtant j'aurais dû, elle est une fée et je les tue, ça aurait été logique. Mais je n'ai pas pu m'y résoudre et je ne le pourrais toujours pas aujourd'hui. Tu me proposes de marcher jusqu'au parking. Nous avions terminé nos courses tous les deux et ton petit ami devait bien sagement t'attendre à votre voiture, il serait dommage de le faire attendre trop longtemps, pauvre petit chou. « Ca serait dommage de le faire attendre trop longtemps... » Je m'en fous qu'elle soit froissée par mon attitude, elle me connait suffisamment pour savoir que je suis ainsi. Je suis jaloux, je l'ai toujours été et le fait qu'on ne soit plus ensemble ne change rien à l'histoire. Je n'aime pas ce type, non pas tant parce qu'elle est avec lui aujourd'hui, mais parce qu'il peut lui offrir tout ce que j'ai jamais pu. Je ne pourrais jamais lui offrir une vie heureuse, des enfants qui grandiraient dans un monde sain et équilibré. Je ne pourrais jamais partir en vacances sans aucune arrière pensée, je continuerais à tuer alors qu'elle me demandera d'arrêter. Je suis un meurtrier, frôlant la sociopathie. Je sais que je ne le suis pas puisque je suis capable d'aimer, mais c'est assez limité, il y a elle et personne d'autre. Nous marchons tranquillement, elle me demande des nouvelles de ma famille. Visiblement ma mère n'a pas eu la force de lui raconter notre vie, je peux la comprendre. « Mon père s'est barré, Bal' est plus fou que jamais et je soupçonne ma mère d'aider Gas' a se barrer à son tour … Bref, tout va bien chez les Blackwood … Et toi ? Je paris que tes parents sont ravis de ne plus m'avoir dans leurs pattes, ils peuvent enfin imaginer une vie heureuse pour leur fille ...  » Ils ne m'ont jamais dis en face ce qu'ils pensaient de moi, mais je sais que ça doit ressembler à quelque chose comme ça. Je ne leur en veux pas, savoir leur fille avec un chasseur alors que c'est elle même une créature magique, ça doit être affreux. Ils devaient avoir peur que je me retourne contre elle, ils ont dû être étonné de constater que je n'ai pas pu le faire. « On sait tous les deux ce qui serait advenu de vous si je l'avais fais ... » Je ne la regarde pas, mais je sais que je n'ai pas besoin de le faire pour qu'elle devine la suite de ma phrase. Elle sait que je n'ai pas eu la force de la tuer ce fameux soir et que je ne l'aurais jamais. Si elle est restait si longtemps à mes côtés, c'est parce qu'elle était persuadée que jamais je ne pourrais lui faire du mal, alors la tuer … grosse blague.
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Azraël n’était pas du tout ouvert à la conversation. Comme à ton habitude tu cherchais toujours à essayer de le faire s’ouvrir. Tu aurais voulu que votre relation ne change pas mais votre séparation ne s’étant pas fait en bon terme il était tout à fait compréhensible qu’il soit distant et fermé à toute discussion avec toi. Tu espérais qu’avec le temps il s’ouvre petit à petit à toi, parce que oui bine sur tu comptais le revoir. Tu savais que ce n’était peut-être pas la meilleure des idées à cause de votre passé mais il t’avait tellement manqué que tu voulais profiter un peu d’être à Bray pour le revoir. « J’avais toujours cru que ta mère m’appréciait pourtant… Bon bah tant pis alors… » Tu adorais sa mère, elle avait toujours été aux petits soins avec toi et tu l’avais toujours imaginé en tant que super belle-mère et c’était la seule que tu appréciais réellement dans la famille Blackwood. Enfin la seule qui bien sur n’était pas en état de te tuer en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. « Tu avais quitté la ville la dernière fois, tu avais fui un peu. Mais je n’ai aucunes raisons de partir moi, je suis en sécurité ici. Tu n’as rien fait en l’apprenant, tu n’as rien fait quelques jours après le temps d’assimiler et de réaliser tu ne feras rien maintenant. Je ne fuirais pas. » Tu avais fui une fois tu avais eu beaucoup de mal à faire face à tes émotions et c’était la seule option que tu avais trouvé à ce moment. A vrai dire ce n’étais pas réellement le bonne option en y réfléchissant bien, à présent il fallait que tu affrontes les problèmes. Les éviter t’avais beaucoup trop détruit. Et surtout tu n’avais pas peur d’Azraël, il avait toujours été incapable de te faire du mal à l’époque où vous étiez ensemble. Tu imaginais qu’il en était toujours incapable. Tu espérais qu’il avait encore cette part d’humanité qui le poussait à protéger les personnes importantes ou qui l’ont été dans sa vie.
Il était parti sur William, tu savais que ton ex était de nature jalouse et tu aurais voulu le voir avant. Il aurait été préférable que tu lui annonces avant mais bon il le savait maintenant et il était trop tard pour regretter. Il commençait à être exécrable avec ton nouveau compagnon, même si tu n’éprouvais pas de sentiments amoureux tu ne laisserais pas Azraël le dénigrer de la sorte. « Les hommes ne sont pas forcément obligé d’être des grosses brutes qui veulent tuer tous ceux comme leur copine tu sais. » Tu aimais voir la jalousie d’Azraël s’exprimer de cette manière. Il ne supportait visiblement pas le fait que tu l’ais remplacé, mais tu aurais surement réagi de la même manière si tu l’avais vu en compagnie d’une autre fille. « Le précédent aurait pu tuer ma famille alors que William n’a aucunes raisons de le faire et ne le fera tout simplement JAMAIS. » Il te cherchait ? Tu ne te laissais pas faire s’il te cherchait, il allait te trouver à coup sur. Tu avais changé depuis la dernière fois et tu ne te laissais plus faire aussi gentiment qu’avant.
Vous vous dirigiez vers le parking, tu avais un cours dans quelques heures il fallait ne pas trop tarder dans le centre commercial. Tu ne relevais même pas la énième pique que ton ex lançait à propos de William. S’il voulait faire l’enfant et un concours de j’ai le plus gros zizi tant mieux pour lui. Cela te faisait intérieurement rire de le voir aussi jaloux et possessif envers toi. Tu esquissais un sourire discret de fierté. Lui non plus n’avait pas fait entièrement le deuil de votre relation et tant mieux ! Il y avait peut-être toujours un espoir après tout. Tu tombas un peu des nues lorsqu’il te raconta tout ce qui s’était passé dans la vie de sa famille depuis la dernière fois que vous vous êtes parlé. Tes parents ne t’avaient pas informé de tous ça. « Ho je suis désolée je ne savais pas tout ça. Ça va bien toi ? Ça doit être difficile à gérer. » Ton côté maternel et attaché à lui ressortait toujours très rapidement lorsqu’il te parlait de ses problèmes. « Mes parents bah, mon père est plutôt heureux oui mais ma mère regrette l’époque où nous étions ensemble. Enfin elle préférait la moi d’avant en tout cas… » La toi d’avant les soucis d’alcool et de dépression, en même temps c’était un peu normal qu’une mère préfère voir sa fille en pleine forme et heureuse que fausse comme aujourd’hui.
Tu lui devais la vie, Azraël avait tout en sa possession pour te tuer ainsi que les membres de ta famille. Tu étais reconnaissante pour ça. « Tu ne l’a pas fait mais tu ne le feras pas non plus aujourd’hui ? Je t’en voudrais de faire du mal à ma famille tu le sais. » Tu savais aussi très bien vers qui te tourner pour dénoncer des chasseurs et les faire partir de la ville. Malgré le fait que tu ne faisais parti d’aucunes organisations de créatures surnaturelles tes parents en faisaient partit. Leur connaissances étaient donc souvent des membres de l’OBCM aussi. « Tu n'apprécierais pas me tuer quand même si ?» Tu aimais le titiller pour voir un peu ses limites actuelles.

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« J’avais toujours cru que ta mère m’appréciait pourtant… Bon bah tant pis alors… » Elle est étonnée et c'est normal. Ma mère c'est toujours montrée correcte avec elle, voir même plus. Je sais qu'au fond elle la regrette, qu'elle savait qu'Hazel était bénéfique pour moi, pour ne pas devenir comme mon père ou surtout comme Bal'. Mais elle était aussi consciente que là où elle m'était nécessaire, moi je n'étais qu'un poids aux chevilles d'Hazel. Je ne faisais que la ralentir dans sa quête du bonheur. Oui, elle m'aimait et je l'aimais en retour, cela se voyait comme le nez au milieu de la figure mais pour quoi au juste ? Nous étions heureux pour le moment, mais le pire serait venu si nous avions eu des enfants. J'aurais voulu l'élever comme un chasseur et certainement pas elle. Et s'il était né fée, qu'aurais-je fais ? J'ai beau prétendre que je l'aurais éliminé sans une once de regret, je me rends bien compte que si je suis incapable de tuer la mère, comment pourrais tuer mon propre enfant ? Non évidemment je ne l'aurais pas pu, il serait devenu ma seconde faiblesse et j'aurais été dans une position délicate. Mon rôle de chasseur aurait voulu que je l'élimine, que je les élimine tous les deux, mais mon amour pour eux m'en aurait empêché. Qu'aurais-je fais ? Nous serions partis ? Nous nous serions cachés ? J'aurais assumé ouvertement la nature de ma femme et de mon enfant ? L'aurais initié à l'art de la chasse, malgré tout, alors que ce que je lui apprends c'est qu'il est une abomination à nos yeux, à l'instar de sa mère ? M'aurait-elle laissé faire ? Pervertir la vie de son enfant ? Non j'en doute. Elle aurait été une véritable louve avec lui, le protégeant de ma folie, tout en en voulant que je fasse malgré tout parti de leur vie. Non c'est mieux ainsi, c'est évident, nous n'aurions jamais pu continuer à vivre ensemble en connaissant sa nature … Mais alors pourquoi mon cœur s'obstine ? Ma raison elle a compris … « Oh c'est le cas, détrompes toi ! Elle t'a toujours vu comme une de ses filles … C'est pour ton bien qu'elle était soulagé de te voir partir, parce qu'elle savait la vie qui t'étais réservée si tu étais restée … la même que la sienne. Etre la femme d'un chasseur n'est pas une vie facile, ni même à envier … Tu es bien mieux loin de moi. » Et moi, suis-je mieux loin d'elle ? Ce qui est bénéfique pour l'un et toxique pour l'autre. Elle était mon équilibre, ma conscience. Au moins je peux faire mon boulot sans remord ni regret, même si je ne me suis jamais vraiment encombré de l'un ou de l'autre, pour être honnête.

« Tu avais quitté la ville la dernière fois, tu avais fui un peu. Mais je n’ai aucunes raisons de partir moi, je suis en sécurité ici. Tu n’as rien fait en l’apprenant, tu n’as rien fait quelques jours après le temps d’assimiler et de réaliser tu ne feras rien maintenant. Je ne fuirais pas. » Il est vrai que j'ai fui la première fois, non pas tant à cause de la douleur de la trahison, même si ça a contribué, mais parce que des chasseurs étaient à notre poursuite. Des chasseurs devenant des proies, on aura tout vu, surtout quand ceux qui vous traque ne sont rien d'autre que des membres de ta propre famille. Mais c'est ainsi chez les Blackwood, rien n'est logique, rien n'est simple. Est-ce notre faute s'ils n'assument qu'à moitié d'être des chasseurs ? Etre les protecteurs de l'équilibre ? Mais quelle blague ma parole, j'aurais tout entendu. On est né et formé pour les détruire, point, il n'y a aucun équilibre à protéger. Ce sont des abominations, ils doivent mourir. C'est quand même pas compliqué. « Je n'ai pas fui par ta faute … Je ne dis pas que ça ne m'a pas arrangé de partir, mais disons que notre … famille, ne nous a pas donné d'autre choix que de fuir quelques temps.  » Pourquoi lui dis-je tout ça ? Ca ne la regarde pas, plus en tout cas. Je crois que les bonnes vieilles habitudes ont la vie dure. Je n'ai jamais rien caché à Hazel, je lui ai toujours tout dis, il faut croire que 8 ans passés avec la même personne sont difficiles à oublier. J'esquisse un sourire, sa remarque me fais rire. C'est sur que ce n'est pas son Roméo qui va pouvoir lui faire du mal. Je suis persuadé qu'il ne sait strictement rien sur la nature de sa bien aimée. Est-ce une créature lui aussi ? Cela pourrait devenir intéressant, parce qu'autant je ne pourrais pas m'en prendre à Hazel directement, autant je n'aurais aucun scrupule de lui enfoncer mon couteau dans le cœur à ce type et même avec un grand plaisir et au diable la peine d'Hazel. Elle se croit peut-être invulnérable avec moi et d'une certaine façon c'est vrai, mais ce n'est pas parce qu'elle couche avec une créature que je dois l'épargner aussi. Je ne peux peut-être pas la tuer, mais je peux la blesser psychologiquement, comme elle a pu le faire par le passé. Je ne suis pas un ange, ni même un saint, elle le sait, elle ne doit pas s'attendre à moins venant de ma part et si ce n'est pas le cas alors c'est qu'au fond elle me connait bien mal. « Mais sait-il seulement ce que tu es Hazel ? En a-t-il la moindre idée ? Ah moins bien entendu qu'il soit comme toi ... » Me répondrait-elle sincèrement à mes questions ? Je l'ignore, je l'espère, j'ai eu confiance en elle durant 8 ans, je serais déçu de me rendre compte que je ne peux plus avoir confiance en elle depuis notre rupture. Alors certes cela va faire 5 ans que l'on ne s'est pas vu, mais les choses n'ont pas de raisons de changer, surtout qu'elle est en vie grâce à moi …

Hazel ignorait ce qu'il se passait dans ma famille depuis notre départ et c'est bien normal, elle n'a aucune raison d'être au courant. Sa sollicitude me touche, je la reconnais bien là, même si je crois que ça aurait été plus simple qu'elle s'en foute. Certes c'est dans son caractère de faire attention aux autres, de prendre soin des autres, c'est certainement ce qui m'a plu chez elle, mais c'est difficilement supportable quand tu n'as plus de lien avec elle. Elle ne devrait pas, certes elle les a connu et côtoyé, mais on sait tous ce qu'ils auraient fait d'elle s'ils avaient été au courant pour sa nature. Sauf peut-être Gas' – qui devient de plus en plus étrange – et ma mère, les autres l'auraient mise à mort sans ménagement. Mais malgré le fait qu'elle le sait, elle continue à s'inquiéter pour eux … pour moi, alors que nous ne sommes plus ensemble. Elle ne devrait pas, je sais que les vieilles habitudes ont la vie dure, mais elle ne devrait pas. « Tu me connais, je suis un vrai roc … rien ne m'ébranle …. » C'est faux, archi faux même et elle le sait, tout comme moi. Mais que puis-je dire ? La vie n'a pas été facile ces dernières années, en fait depuis la mort de ma sœur, plus rien ne tourne rond ? Oui c'est une évidence mais c'est ma vie, ma merde, ça ne devrait pas l'affecter, elle ne devrait pas s'en soucier. Je survivrais, je passerais au dessus, ça me détruira, à petit feu mais c'est mon problème. J'avoue que je suis étonnée de l'entendre dire que sa mère regrettait l'époque où nous étions ensemble. Non pas qu'ils ont toujours montré de la haine ou du mépris à mon égare mais ils devaient connaître ma nature de chasseur et savoir leur fille avec un Blackwood ne devait pas les enchanter. Pourtant visiblement sa mère aurait préféré la savoir encore avec moi, pourquoi ? Pourquoi parle-t-elle de la Hazel d'avant ? « M'en voilà bien surpris … Et elle a quoi de spéciale la Hazel de maintenant ? Pourquoi elle te préférait avant ? » J'avoue que là je ne pige pas trop. J'ignore ce qu'elle a fait durant toutes ces années alors bien évidemment je suis à mille lieux de comprendre que sa fille était plus heureuse quand elle était avec moi qu'aujourd'hui. Elle me demandait si je serais capable aujourd'hui de lui faire du mal, de leur faire du mal. Je suis presque vexé de la voir douter. Pourquoi soudainement aurais-je changer d'avis ? Pourquoi la laisser en vie toutes ces années pour finalement la buter ? Ca n'a pas de sens, même pour moi. « Déjà on sait tous les deux que si un jour je m'en prends à tes parents, tu ne seras déjà plus de ce monde pour m'en vouloir ou te venger … et puis pourquoi changer d'avis aujourd'hui ? A moins que ce soit ce que tu recherches alors dans ce cas là ça change tout ... » Même si je n'aimais pas son nouveau compagnon, je n'allais pas buter tout le monde pour me venger … lui suffira. « Tu connais déjà la réponse Hazel » Je la fixe, je n'aime pas qu'elle me pose cette question. Je n'aime pas qu'elle me mette face à mes faiblesses, qu'elle me nargue avec. Si elle se croit supérieure et invulnérable, elle a tort. Un seul mot de ma part à Bal' et elle ne sera plus de ce monde. Si un jour je devais le faire, ce serait vers lui que je me tournerais. J'espère juste ne jamais avoir à le faire ...
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Comment vas-tu depuis le temps ?


Tu n’avais jamais vu la vie d’Agatha Blackwood comme étant quelque chose d’horrible. Certes tu ne partageais en rien les idées de cette famille, ce qui était assez normal à cause de ta nature de créature mais tu n’avais jamais imaginé que la vie d’une femme de chasseur soit difficile. Lorsque tu passais du temps chez les Blackwood tu avais toujours eu l’impression que tout allait bien pour eux et tu espérais avoir plus tard la même vie de famille qu’eux. « Pourquoi ce n’est pas une vie à envier ? Il n’y avait rien que je n’ai pas apprécié lorsque nous étions ensemble. Cela ne m’aurais pas dérangé d’être la femme d’un chasseur malgré le fait que c’est dangereux. » Cela t’aurais dérangé si ce chasseur était quelqu’un d’autre qu’Azraël à vrai dire. Tu avais déjà imaginé ta vie avec lui et au fond elle t’aurait plu cette vie. Surtout qu’à présent qu’il connaissait ta nature tu n’aurais plus eu besoin de te cacher ou de faire attention à chaque fois. Tu rigolais intérieurement lorsqu’il dit que tu étais mieux sans lui. C’était totalement faux, il était devenu comme une drogue pour toi et malgré les années de sevrage tu étais toujours accro. « Je ne suis pas forcément mieux loin de toi tu sais… Enfin de toute façon maintenant c’est fait. » Tu avais pensé plusieurs fois à essayer de faire marche arrière, si seulement tu pouvais remonter le temps et annuler ce que tu avais fait pour pouvoir le retrouver et tout simplement vivre avec lui. Cela aurait été mieux pour tout le monde ! Si seulement votre couple avait pu être durable mais ce n’était pas vraiment le cas pour ton plus grand malheur.

Vous abordiez votre séparation ainsi que la disparition des Blackwood. Tu t’étais longtemps demandé pourquoi toute la famille était partie au même moment. Cela ne concernait certes pas forcément que votre histoire mais tu ne t’en es pas préoccupé très longtemps. « Qu’est-ce qu’il s’est passé pour que vous soyez obligé de partir comme ça ? Je me suis un peu inquiété, enfin au début… » Tu avais dû faire une croix assez rapidement sur tout espoir de revoir ton copain et amoureux. Mais tu n’avais pas envie de repenser à cette période noire de ta vie qui t’avais amené à partir de Bray pour certaines raisons qu’Azraël ignorait. Son manque t’avait tellement fait souffrir mais tu ne pouvais pas vraiment le lui dire comme ça de but en blanc.
La situation était assez étrange quand ton ex-copain dont tu étais encore amoureuse posait des questions sur l’homme qui partageait ta vie actuellement. « Il savait bien avant que je n’arrive à Cork, c’est un ami d’Aed. Mon frère lui a montré ses pouvoirs un jour où il lui a sauvé la vie. William est au courant pour notre nature mais c’est un humain normal disons un peu comme toi sauf qu’il ne veut aucun mal aux autres espèces. » Tu essayais de rapprocher les deux hommes pour qu’Azraël ne le prenne pas en cible pour une de ses futures chasses ou quelque chose qui y ressemblait. Malgré le fait que ton cœur n’était pas attaché à William après vos années de vie commune tu ne voulais pas lui attirer des problèmes surtout si les problèmes se résumaient à Azraël. SI seulement tu avais pu tâter un peu le terrain avant et que la rencontre ne se fasse pas de cette manière cela aurait été bien mieux pour tout le monde…

Le temps avait passé depuis votre dernière rencontre et tu avais pas mal de chose à rattraper sur sa vie comme Azraël sur la tienne. En sa compagnie tu avais l’impression de redevenir la Hazel d’avant, celle qui était aux petites attention de tout le monde. Mais ce n’était plus qu’avec lui à présent, il faisait toujours ressortir la meilleure partie de toi après toutes ses années et après tout ce que tu avais perdu. Et voir qu’il était toujours comme celui que tu avais quitté te faisais chaud au cœur. Il essayait avec peu de conviction de te faire croire qu’il allait très bien et que rien ne le touchait même si tu savais que derrière sa coque, son armure impénétrable il y avait un cœur qui ressentait tous ce que les humains ressentaient. « Tu veux m’en parler, enfin plus en détails ? Je connaissais plutôt bien ta famille, je peux essayer de comprendre ou juste écouter si jamais tu as besoin de faire sortir des choses tu sais. » Non très mauvaise idée mais ton côté mère poule ressortait avec lui, tu voulais le protéger, le serrer fort dans tes bras et qu’il se confie à toi comme il avait l’habitude de le faire auparavant. Tu appréciais réellement qu’il ai accepté de faire entrer dans son petit cocon lorsque vous étiez ensemble et tu ne voulais absolument pas perdre cette opportunité que tu avais eu il y a des années. Tu avais passé tellement de temps pour réussir à te faire accepter que tu ne voulais pas recommencer. Il te posait des questions à propos de la petite bombe que tu avais lâché, qu’est-ce qu’elle avait de différent de toi la Hazel d’avant ? Comment lui dire que tu n’avais jamais autant souffert que même après autant d’années tu n’avais pas pu t’en remettre totalement de cette rupture, comment lui dire que tu l’aimais toujours. Et surtout comment lui dire que tu avais eu des moments difficiles comme ta dépression, l’alcoolisme et d’autres que tu avais abandonné à ton frère. Tu ne pouvais pas lui en parler, ce n’était pas le moment adéquat pour te confier sur les années que tu avais passé loin de Bray et les conséquences que votre rupture avait eu sur ta santé mentale. « Hooo, disons que la Hazel d’avant était un petit peu différente de la Hazel de maintenant. Enfin rien qui ne t’intéresse vraiment je suppose donc je ne vais pas de détailler tous les évènements de ma vie de ces 4 dernières années. » Tous les éléments même s’ils te concernaient tous Azraël… Tu ne pouvais pas le lui dire, tu n’avais pas le droit il était encore trop tôt et tu ne savais pas comment il pourrait réagir, s’il allait fuir, entrer dans une colère noire ou quelque chose comme ça. Tu savais pertinemment qu’il faudrait un jour te confronter au problème Azraël et les 3 années de séparation entre vous mais tu n’avais pas le courage de le faire maintenant. Tu savais que tu allais le décevoir encore une fois et peut-être beaucoup plus que la première fois.
Pourquoi avais-tu abordé le sujet Hazel ? Tu lui faisais entièrement confiance il y a quelques années mais tu voulais vraiment la confirmation que cela n’avait pas changé en 4-5 ans. « Je suis désolée Az’, je te fais confiance mais je me suis dit que peut-être ton opinion avait pu changer ces dernières années. Je sais très bien que le Az’ que je connais ne fera rien de stupide et j’espère que tu es toujours celui-ci. » Tu regrettes d’avoir posé la question certes mais cela soulève un poids dans ta poitrine, tu sais qu’il est toujours le même à propos de toi, peut-être qu’il tient toujours autant à toi aussi. Si seulement. Tu sens son regard se poser sur toi, tu te renfrognais un petit peu, tu aurais dû réfléchir un peu avant de poser la question de cette manière aussi directe et froide. Cela ressemblait beaucoup trop à la nouvelle Hazel que tu tentais de lui cacher. « Je compte sur toi pour ne pas t’en prendre à un humain sans raisons si tu vois ce que je veux dire. Enfin non je compte sur toi pour ne pas t’en prendre à un humain. » Tu n’appréciais pas le fait qu’il tue des personnes comme toi mais connaissant Azraël, tu savais que William pouvait être sa prochaine cible.


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« Pourquoi ce n’est pas une vie à envier ? Il n’y avait rien que je n’ai pas apprécié lorsque nous étions ensemble. Cela ne m’aurais pas dérangé d’être la femme d’un chasseur malgré le fait que c’est dangereux. » Il doit être certainement plus facile de dire cela maintenant. Après tout plus rien ne la lie à moi. Elle peut prétendre avoir appréciée sa vie en ma compagnie et s'être imaginée pouvoir avoir un avenir avec moi et rentrer chez elle, au bras d'un autre. Ce que je dis c'est que je ne la crois pas menteuse, après tout je connais suffisamment Hazel pour savoir qu'elle a certainement aimé sa vie en ma compagnie, mais combien de temps cela aurait-il duré ? En général quand des enfants arrivent, ça change tout. Il faut se réadapter, prendre de nouvelles habitudes. Elle voudra protéger ses enfants, ce qui est normal, mais elle aurait dû les protéger aussi de moi. Parce qu'il est évident que je les initierais à la chasse. Nous sommes chasseurs de génération en génération, je n'aurais eu aucune raison de ne pas offrir l'entrainement que j'ai eu de mon père. C'est un cycle. Alors qu'elle aurait voulu les protéger, couper cet héritage une bonne fois pour toute et peut-être à raison. A l'époque j'ignorais qu'elle était une fée, aujourd'hui ça prendrait tout son sens. Mais même si je l'avais su et qu'on était resté ensemble, j'aurais malgré tout pris le parti de les initier à la chasse. Parce que c'est mon héritage et qu'elle n'a pas à m'interdire de le leur offrir. Je sais que ce n'est pas sain, mais si elle est capable de m'aimer malgré tous mes défauts et mon déséquilibre, elle serait capable de les aimer aussi. Mais tout cela appartient à un futur hypothétique qui ne verra jamais le jour. Nous deux c'est terminé depuis longtemps et elle a refait sa vie. Je doute de refaire la mienne, même si j'ignore ce que me réserve l'avenir. Peut-être que dans quelques années je serais mariés et père de famille, peut-être serais-je un chasseur solitaire en quête d'une nouvelle victime. « Ca ne te posais aucun problème que je chassais d'autres créatures ? Des gens comme toi ? Et aurais-tu été aussi ouverte d'esprit avec nos enfants ? Parce qu'il était évident que si nous en avions eu, je les aurais initier à la chasse, que cela te plaise ou non. C'est le seul héritage que je pourrais leur offrir, en plus de mon nom... » Elle paraissait si mystérieuse que j'avais bien du mal à la suivre. Il y avait des signaux qui ne trompaient pas, des propos qui tendaient à prouver qu'elle regrettait la vie d'avant, la vie avec moi. Sauf que c'était stupide puisqu'elle était en couple et qu'elle devait avoir une vie beaucoup plus équilibré aujourd'hui qu'elle ne l'était avant. J'avoue que j'ai du mal à la suivre, je ne sais pas trop quoi répondre. Etait-ce de la pure nostalgie de sa part ? Un réel regret ? Une envie de reprendre là où on en était juste pour voir ce qu'aurais été notre vie ensemble ? Mais pour quoi faire ? Etait-ce parce qu'il l'avait demandé en mariage ou qu'il voulait avoir des bébés et ça la faisait flipper ? Elle cherchait donc une solution pour fuir ce destin ? Une bonne excuse ?

« Qu’est-ce qu’il s’est passé pour que vous soyez obligé de partir comme ça ? Je me suis un peu inquiété, enfin au début… » Que c'est-il passé ? C'est une excellente question. Beaucoup de choses à vrai dire. La mort de Lilith a été le début de la fin, une longue descente aux enfers. Je suis quelqu'un de très prudent quand je chasse en général, mais après la mort de ma sœur, j'ai été plus téméraire, moins attentif et ça a failli me coûter la vie. J'ai ensuite découvert la vraie nature de ma petite amie, nous avons rompu et arriva sur ces entrefaits deux tueurs, deux cousins qui n'aspiraient qu'à une chose, nous détruire tous. Nous avons beau être sur-entrainer, nous ne sommes pas des machines, ni des dieux. Nous avons choisi la fuite pour sauver nos vies. L'un est mort durant notre fuite, au Cap Vert et l'autre court toujours. J'imagine que ma cousine, la survivante, a très très envie de nous retrouver pour nous faire la peau. Après tout nous avons tué son frère et même si c'était de la légitime défense, elle ne voit pas les choses de cette manière. Elle est extrêmement douée, c'est une chose que l'on peut lui accorder. Il faut croire que les filles de notre famille sont meilleures que les hommes, mais je pense que ça provient du fait qu'elles doivent constamment donner le meilleur d'elle-même pour exister à nos yeux. « Disons que deux de mes cousins ont décidé de venir nous chasser. Des chasseurs se faisant chasser par d'autres chasseurs, je parais que tu n'en avais jamais entendu parler hein !! Ils ne plaisantent pas trop dans ma famille avec le respect des lois, saches le, et ils ne nous portent pas des masses dans leur cœur... » Je ne doute pas un instant de voir débarquer ma cousine, je doute qu'elle est abandonnée la chasse. Peut-être arrivera-t-elle avec du renfort, j'en doute personnellement, je crois qu'elle va prendre cette histoire très au sérieux. Nous sommes sur sa black-list et elle ne compte pas arrêter avant de nous avoir tous dénicher. Le sujet dévia sur son cher et tendre. Humain soit disant, connaissant la nature d'Hazel. Tant mieux pour elle, au moins elle n'a pas à lui mentir, elle peut-être elle-même. Ce n'était pas notre cas et pendant 8 ans elle a du me mentir, ça doit la changer d'être honnête avec une personne. Sa petite pique ne passe pas inaperçue, mais je préfère passer au dessus, ça ne sert à rien de rebondir dessus. Elle savait très bien dans quoi elle s'aventurait en sortant avec moi, alors si elle a quelque chose contre ma nature de chasseur, elle aurait dû y songer quand elle avait 15 ans, maintenant c'est trop tard.

Elle insiste, elle voudrait que je lui parle, comme avant. Mais c'est terminé cette époque, je n'ai rien à lui dire. Je l'aime toujours, c'est une évidence mais cela ne sert à rien de tourner autour de son ex juste parce qu'on a du mal à tourner la page. Je n'ai pas envie d'être ce genre de type et je ne veux pas qu'elle m'oblige à le devenir parce que ça lui plait d'avoir son ex à ses pieds. Cette situation est déjà suffisamment délicate comme ça, je préfère qu'on en reste là. Rien que la croiser dans la rue va m'être difficile, je ne veux pas qu'elle devienne une espèce de confidente, comme elle avait pu l'être par le passé. « Non, c'est gentil mais je n'ai pas besoin d'une psy, je vais me débrouiller tout seul. » C'est direct et certainement froid mais au moins c'est dit. Elle ne veut pas non plus rentrer dans les détails de son côté, pourquoi ferais-je cet effort du miens ? Je pense qu'il est mieux pour nous deux qu'on en reste là. Cette discussion n'a que trop durée et nous approchons de sa voiture. Je n'ai plus envie de replonger dans le passé, c'est déjà suffisamment dur comme ça de la voir. Qu'elle garde ses secrets et je garderais les miens. « Ca je ne peux pas te le promettre Hazel, désolé ... » Je ne le suis pas et elle le sait. Je ne compte pas lui promettre de ne rien faire à son petit-ami, fiancé ou je ne sais quoi encore. S'il se met en travers de mon chemin, il aura affaire à moi, point. Je m'arrête, je ne veux pas aller plus loin. Je vais poser mes courses et me poser dans un bar, j'ai vraiment besoin d'un verre. « Je pense qu'il vaut mieux que je te laisse ici … C'était agréable de te revoir mais ... » C'est fou comme ce n'est pas facile de dire ce genre de choses, alors qu'on a rêvé de la revoir depuis son départ. Mais il faut que je le fasse, pour notre bien à tous les deux. « Je crois qu'il vaut mieux qu'on s'évite pendant quelques temps. Tu as ta vie et c'est très bien, mais … pour le moment j'ai besoin de temps pour me faire à l'idée que tu as tourné la page. Ne cherches pas à me joindre, je ne répondrais pas. » Je fis un pas en avant et la pris quelques instants dans mes bras. Ce fut la plus grosse erreur de ma vie parce que du coup je n'avais plus envie de la lâcher. Je lui déposais un baiser sur le front avant de m'éloigner d'un pas. « C'est mieux pour nous deux, crois moi. Au revoir Hazel, portes toi bien. » Et je me détournais d'elle, résolu à ne pas me retourner et à ne pas revenir sur mes propos. C'était la première et la dernière fois que je la verrais, il le fallait …
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Est-ce que cela te dérangeait qu’il chasse d’autres créatures ? Dans un sens un petit peu mais tu savais que c’était dans sa nature, il était incapable de faire autrement. Tu n’étais pas capable d’arrêter la danse parce que c’était dans ta nature de fée. « Je peux admettre que tu ne peux pas faire autrement que chasser mais je ne l’apprécie pas particulièrement. Tu aurais pu tuer certains de mes amis à cause de leur nature, je ne vais pas dire que cela ne me fais pas difficulté mais j’aurais pu vivre avec. » Tu te crispais à l’entendre dire enfant. Tu n’aimais pas parler d’enfants en général mais spécialement avec Azraël. Tu lui cachais pas mal de secret à ce sujet et tu avais du mal à l’entendre parler d’enfants qui ait en père Azraël et en mère la petite fée que tu étais.  « Des enfants ? Je n’y avais pas pensé tiens. » Menteuse ! Si seulement Azraël le savait, mais tu n’avais pas l’envie de lui dire cela maintenant. Tu préférais rapidement changer de sujet et parler de sa famille et de la cause de leur fuite t’enchantais bien plus. Tu savais qu’à un instant il faudrait bien en parler, révéler ce que tu cachais mais ce n’était pas l’instant. Tu n’étais pas prête mentalement à lui dire et lui expliquer cette partie de ta vie que tu cachais à la plupart des gens. Si seulement Az’ n’était pas parti, si tu n’avais pas fui, si tu étais avec lui ces 4 dernières années, cela aurait été tellement plus simple. Les intéressés auraient surement bien mieux vécu ces années.
« Des membres de ta famille ??? Les familles de chasseurs… C’est vraiment un genre bien à part. Qui chasserait les membres de sa famille ? C’est insensé ! Ils leur manque pas mal de cases dans leur cerveau à eux ! » Tu ne savais pas ce qui se tramait en secret dans la famille d’Az’, tu n’avais peut-être pas assez d’éléments, plus de détails t’aurais permis de saisir les causes de ce différent.  Tu étais en partie heureuse de ne plus faire partie de la famille afin de ne pas être mêlés à leurs soucis. Dans quelle ambiance allait grandir le petit ? Tu avais peur de faire part de l’existence du gamin à cause de la part chasseur qui prenait une place capitale dans la famille d’Azraël et dans sa vie. Tu ne tenais pas à mettre la vie du petit en péril.  
Tu essayais de rentrer dans sa bulle, la bulle dans laquelle tu avais réussi à pénétrer après tant d’années et qui t’étais maintenant interdite. Tu avais espéré que rien ne change mais c’était rêver, il était difficile de penser que le lien qui te reliait à Azraël allait perdurer après ces cinq années sans se parler. Il se refermait à chaque pas que tu faisais vers lui, il ne te laissait plus rentrer dans sa sphère, il t’empêchait d’être près de ses sentiments. Tu le laissais te recaler à chaque tentative, il ne t’éviterait pas éternellement, pas après le grand aveu. Il te disait qu’il fallait éviter de se parler. « C’est vraiment ce que tu désires ? Je ne m’immiscerais pas dans ta vie, je te laisserais tranquille. » Tu mentais, tu te devais de lui dire, il devait apprendre cet aveu. Peut-être que ce serait la dernière discussion pour Azraël et Hazel mais il le fallait, pas de suite mais tu devrais le faire. « Pareil Azraël, j’espère que tu me parleras quand tu en auras l’envie. » Tu reviendras vers lui bien plus rapidement qu’il ne l’attend, tu le sais.

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