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 This is a secret → JEAN-CHARLY/ONDINE (PV)

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Le temps n’est pas très clément en ce moment et tout ce gris me rend encore plus mélancolique. J’ai besoin d’inspiration pour mes créations mais, rien ne s’y prête. Le soleil oui, le gris et la pluie, non. Ondine ? Pourquoi ne vas-tu pas en mer ? Je me redresse sur mon canapé et fixe ma mère qui semble prête à plonger. La mer est démontée et puis… et puis j’ai froid, je reste là. Elle entre dans ma chambre, chose qu’elle fait rarement et qui a le don particulier de me taper sur le système. Chérie, d’habitude, cela ne te dérange pas et tu découvre bien des choses intéressantes. Oui, d’habitude je serais déjà dans l’eau mais aujourd’hui, je n’ai pas envie. En plus, elle semble vouloir y aller et je ne veux pas qu’elle me colle aux nageoires. Je n’ai pas envie, c’est tout. Et puis, j’ai des choses à faire. Elle acquiesce et soupire avant de me laisser tranquille. Je me laisse tomber dans le canapé et envoie un message à Charly pour lui demander comment elle va et ce qu’elle fait. Charly, c’est un peu une grande sœur pour moi, et bien qu’au départ ce n’était pas simple, on a réussi à s’entendre en peu de temps. Après tout, cela ne fait que deux semaines que je suis à Bray. D’ailleurs, je suis étonnée d’avoir déjà quelques amis alors que je ne sors jamais, ou plutôt, que je sors très peu de ma chambre. Les humains me font peur parce que j’ai subi le pire de ce dont ils étaient capables avec Karl. Depuis, plus loin d’eux je suis, mieux je me porte. Bien sûr, Charly est une exception. Et puis il a d’autres personnes mais, elles sont du même monde que moi pour la plupart. Toujours est-il que, je commence à m’ennuyer sévère et j’ai faim. Je délaisse ma chambre et me dirige vers les cuisines pour fouiner un peu. Mademoiselle aurait-elle faim ? Je regarde le cuisinier. Oui, je meurs de faim… ; dis-je tristement. De quoi avez-vous envie ? C’est une excellente question. Eh bien, je voudrais un bon gros sandwich et des chips, plein de chips ! Je le laisse travailler et me dirige vers le pont du bateau. Le ciel s’est encore plus assombri, il ne faut pas que je reste dehors, au risque de me faire mouiller… ce qui arrive inévitablement. MERDE ! Oui, c’est sorti tout seul. Le cuisinier m’a semble t-il entendu crier puisqu’il accourt. Mademoiselle ! Attendez, je vais vous aider. Ne vous inquiétez pas. Géniale, franchement, cette journée est juste géniale. Je crois qu’on ne peut pas faire pire. Miss, il y a sur le quai une dénommée Charly. Elle est dans le registre. Dois-je la faire monter ? Bon okay, il y a pire. Oui, elle peut monter. Je vais dans ma chambre. Dites-lui juste où je me trouve, le reste, j’en fais mon affaire. Le cuistot m’entraîne à l’intérieur et je m’empresse de me recouvrir le corps. Tout va bien, après tout, elle ne verra rien, n’est-ce pas ?
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Jean se sentait très mal. Elle avait rarement le genre d'attitude que l'on pouvait regretter. Toute sa vie, ou du moins sa nouvelle vie, elle ne pouvait vraiment témoigner de celle qu'elle avait été avant son accident, elle n'avait eu de cesse d'essayer d'être la plus aimable, la plus agréable avec tous ceux qui l'entouraient. Et elle y réussissait plutôt bien. Il y avait très peu de fois où elle avait pu dire qu'elle ne l'avait pas été. Et en général, le seul témoin en était Naël et Adrian. Ce dernier, bien que plutôt jeune, le comprenait très bien et ne lui en voulait jamais vraiment. Le premier était son médecin, c'était sans doute la raison pour laquelle il arrivait si bien à la calmer, à l'apaiser. Ca ou autre chose ? Ce n'était pas vraiment la question aujourd'hui, même si elle avait tendance à énormément se la poser. Mais une crise devant une cliente ? Ce n'était pas comme si ça lui était déjà arrivé, non. Pour aucune raison particulière, elle avait presque refusé d'avoir quoique ce soit à faire avec elle sans doute avait-elle utilisé des mots qu'elle regrettait maintenant. Elle n'en comprenait même pas la nature. Ses expériences, et Naël, lui avaient fait comprendre que lorsque cela arrivait, il s'agissait surtout des manifestations de son passé, ou du moins ce que son esprit associait à son passé, cela pouvait être une senteur, un goût, et même des caractéristiques chez une personne qui lui rappelait celles qu'elle avait connu. Plus aléatoire que cela, ce n'était sans doute pas humainement possible.

Tout ça pour dire qu'elle s'en voulait à mort. Elle avait déjà téléphoné à cette fille, Ondine, mais ce n'était pas assez, elle avait besoin de s'excuser en personne, lui faire réellement comprendre qu'elle était désolée. Alors elle avait profité de son jour de congé, était passé à la boutique, avait mis des sous dans la caisse, et avait récupéré un petit bouquet. Le genre de bouquets qu'elle conseillait à ceux qui cherchaient à dire «  Désolé, j'ai mal agi, mais je m'en veux, pardonne-moi ». C'était un peu ça l'idée, après tout. Une fois cela fait, elle avait pris la direction de la plage, ou plutôt du port. Elle savait que la jeune femme habitait sur son yacht, chose qui lui avait paru étrange, mais pourquoi pas après tout ? Chacun menait sa vie comme il l'entendait, ce n'était pas à elle de juger des mœurs des autres, et elle ne le voulait absolument pas. Beaucoup pourraient en dire de même d'elle, qui habitait depuis deux ans maintenant avec son médecin psychiatre et son fils. Ce n'était pas comme si elle ignorait qu'elle soulevait rumeur sur rumeur.

Une fois qu'elle fut arrivée, elle fut éblouie par la majesté du lieu. Ne possédant pas beaucoup de moyens, elle était admirative de voir s'étaler la richesse de certains, que ce soit dans leurs maisons, leurs apparats, ou pour cette fois, leurs bateaux, et toute la sécurité qui tournait autour. S'approchant timidement de l'homme se trouvant devant l'accès, elle s'éclaircit la gorge. « Excusez-moi .. J'aimerais pouvoir voir Ondine … McAllistair. » Un peu sèchement, l'homme lui demanda son nom, ce à quoi elle répondit. La jeune femme ne se sentait pas vraiment à l'aise, voire même pas du tout, elle serait bien partie en courant bien loin, mais au lieu de cela, elle fit un sourire de remerciements à l'homme, puis lorsqu'il s'avéra possible pour elle de passer, s'engagea sur le pont du bateau. Suivant les indications qu'on lui avait donné, elle s'engagea dans les couloirs, pour finir à taper à la porte indiquée. Jean finit par entrer, pour trouver la jeune femme recouverte d'une serviette. « Oh, je suis désolée, j'espère que je ne dérange pas. » En vérité, elle ne savait pas vraiment où se mettre, ce n'était pas dans ses habitudes de débarquer à l'improviste. Ne sachant que faire, elle tendit le bouquet. « Je voulais juste … Tiens. C'est pour m'excuser de mon comportement, encore une fois. Je sais pas ce qu'il m'a pris. » Même si elle en avait une petite idée, c'était toujours mieux d'expliquer les choses ainsi.
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Je frotte nerveusement mes jambes pour faire disparaître mes écailles. Ce n’est pas chose aisée mais j’y parviens juste à temps alors que Jean entre dans ma chambre. Oh, je suis désolée, j’espère que je ne dérange pas. Je voulais juste… Tiens. C’est pour m’excuser de mon comportement, encore une fois. Je sais pas ce qu’il m’a pris. Je lui souris avec gentillesse et récupère le bouquet qu’elle me tend. Oh mais tu sais, ce n’est pas grave ! Ca peut arriver voyons. Je ne t’en veux pas. Merci pour les jolies fleurs. Je lui fais la bise et mets le bouquet dans un vase au moment où le cuisinier me rapporte ce que j’ai demandé. Voici ce que vous m’avez demandé. J’ai emmené quelques amuse-bouche et de quoi boire pour votre invitée. Je lui souris et le remercie. Est-ce que tu pourrais mettre de l’eau dans le vase ? Je ne voudrais pas que ces jolies fleurs fanent. Il acquiesce et quitte la chambre avec le vase fleuri. Assieds-toi, tu es la bienvenue sur le bateau. Je vais m’habiller un peu mieux… Je me dirige vers mon dressing, disparaissant dedans et vérifie que mes jambes sont bien là. Je souffle de soulagement et retire mes vêtements mouillés. Sers-toi de quoi boire si tu as envie ! Et à manger aussi ! J’enfile des sous-vêtements propres et une des chemises à carreaux de mon père. Je ne suis pas bien grande, on dirait que je porte une mini-robe avec ça. Je dénoue mes cheveux et les éponge un peu avant de les entourer dans une serviette éponge. Je rejoins Charly et monte un peu le chauffage. J’ai beau être une sirène, il m’arrive d’avoir froid parfois, comme maintenant. Je souris à mon invitée ; Comment vas-tu aujourd’hui ? Je suis contente de te voir. Je prends quelques amuse-bouche et les mange avant de boire un peu de soda. Mes parents n’étant pas là, j’avoue qu’un peu de compagnie n’est pas de refus.
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Jean était incroyablement mal à l'aise. Non pas pour ce qu'elle avait fait, le fait que la jeune femme soit aussi compréhensive avec elle faisait, en quelques sortes, s'évanouir la culpabilité. Elle la ressentait certes toujours mais n'avait pas l'impression de s'y noyer, c'était déjà ça de pris. Non, ce qui la mettait mal à l'aise était cette ambiance. La brune n'avait jamais fait partie de ce monde-ci, du même monde qu'Ondine. Elle ne connaissait rien ou presque de sa vie précédente, n'avait même pas réussi à mettre la main sur l'identité de ses parents, mais elle était certaine ne pas être issue d'un milieu aisé, bourgeois. Si elle pouvait faire des pronostics, elle dirait que vivre avec Naël était le maximum de fortune qu'elle n'avait jamais amassé, et ils vivaient plus ou moins normalement, sans trop d'excès - si l'on mettait de côté le fait qu'elle possédait un cheval qui avait dû coûter un bras à son psychiatre. Alors se retrouver sur ce yacht le faisait se sentir ... Pauvre. Elle n'avait jamais eu personne pour faire les choses à sa place, et elle avait tendance à trouver ça quelque peu anormal, même si elle ne le dirait jamais à voix haute. Elle ne connaissait que le fait de se battre pour avoir ce qu'elle voulait, travailler pour réussir, faire son ménage, sa cuisine soi même. Et au travail? Elle trouvait ça normal de couper, choisir, arroser ses fleurs elle-même, le fait même que Ondine confie cette tâche à quelqu'un d'autre lui prouvait qu'elles ne faisaient pas partie du même univers. C'était ça, lorsque l'on se confrontait à quelqu'un d'entièrement différent. Elle ne critiquait pas, loin de là, si elle était née avec une cuillère en argent dans la bouche, elle aurait sûrement mieux vécu, mais c'était comme visiter un musée où l'on est acteur.

Son interlocutrice partie s'habiller dans son dressing - sans le voir, Jean s'imaginait très bien la taille de celui-ci - la brune resta silencieuse, se contentant d'observer tout ce qu'il se passait autour d'elle. Elle était intimidée, c'était certain. Mais elle n'en montra rien, se contentant de sourire lorsque Ondine revint, désormais habillée d'une chemise qui ne semblait pas lui appartenir. Un petit ami peut-être? Quoi qu'il en soit, ce n'était pas vraiment ses affaires, aussi, elle se contenta de hocher la tête. " Oui, la boutique est en plein boum en ce moment avec la Saint-Valentin qui approche. Et toi comment vas-tu?" Elle avait, il était vrai, énormément de travail en ce moment mais elle ne s'en plaignait pas, loin de là, elle adorait le temps passé dans son échoppe, l'odeur des fleurs étant quelque chose qui l'enivrait très vite.

" La mer n'est pas un peu fraîche  à cette époque de l'année? Tu n'as pas peur de tomber malade?" La question était légitime, même elle n'allait à la piscine que très rarement en hiver, le temps extérieur la faisant assez frissonner lorsqu'elle était totalement sèche.
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Je ne sais pas pourquoi mais, j'ai la très nette impression qu'elle n'est pas des plus à l'aise ici. En fait, on dirait carrément un poisson hors de l'eau. Elle n'a peut-être pas l'habitude d'être invitée dans un bateau ? Si c'est le cas, je pense que je l'inviterai plus souvent. On évitera toutefois d'aller dans l'eau dans ces moments-là, je n'ai pas envie qu'elle pense que je suis un monstre. Je ne lui ferai jamais de mal. Elle est adorable avec moi alors je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas réciproque. Toujours est il que je continue de me restaurer pendant qu'elle me parle de sa boutique. Avant de la connaitre, pour être tout à fait honnête, je n'achetais jamais de fleurs. Pourquoi ? Eh bien parce que... je ne sais pas en fait... Mais maintenant, j'essaye d'y aller une fois par semaine pour lui prendre un bouquet ou deux. Je suis ravie d'apprendre que sa jolie échoppe fonctionne du feu de dieu. Elle a l'air d'être une véritable bosseuse contrairement à moi qui... Comment dire ? Fabrique des choses selon la demande. Justement, en parlant de ça, je pense que je vais lui offrir un de mes bracelets. Le plus joli cela va de soit. Elle le mérite. Et puis elle en vient à tout à l'heure, lorsqu'elle m'a trouvé encore trempée quand elle est entrée. Je ris doucement. Non, je n'étais pas en mer. En fait, je voulais aller en ville un peu et la pluie m'est tombée dessus et en quelques secondes j'étais trempée. Le temps ici, il est vraiment instable... Mon pays me manque. Et pas qu'un peu, évidemment. J'ai un petit truc pour toi, ne bouge pas ! Je me lève du lit et me dirige vers mon bureau. J'ouvre mon coffre à bracelets et en sors un aux tons bleutés et rouge. Oui, celui-là lui ira bien. Je reviens à ses côtés et prends gentiment son poignée pour y glisser le bracelet. Je l'ai fini hier et je voulais te l'offrir. Il te va très bien. Les coquillages viennent du coin de mer d'ici. Je vais me fournir directement à la source pour mes créations. Après je m'occupe de la teinture et de la fabrication. J'espère qu'il te plait... Je lui souris gentiment et reprends de quoi grignoter.
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Jean se demandait encore pourquoi elle était là, ne sachant pas très bien quoi faire alors que la jeune femme se changeait dans son dressing. Mais une fois qu'elle fut revenue, la conversation démarra ce qui permit à la brune de passer outre les sentiments qui la traversaient à la vue de la richesse d'Ondine. Il lui était bien plus à l'aise de parler de choses qu'elle connaissait sans faire attention à ce qui l'entourait et à ce qui pouvait sembler ostentatoire et inhabituel. Depuis son accident, elle avait beaucoup de mal à s'acclimater au changement, Naël le lui avait bien dit, il lui fallait un environnement stable. Et s'il y avait bien quelque chose en quoi elle croyait c'était la capacité du psychiatre à définir ce dont elle avait besoin. C'était son métier, et le coeur qu'il avait mis à l'aider à s'en sortir prouvait qu'il ne faisait pas cela seulement pour l'argent que l'hôpital lui fournissait. Elle n'habiterait pas chez lui si tel avait été le cas. Les changements étaient toujours difficiles pour elle qui n'avait pas encore réussi à pleinement se retrouver. Même en ayant des réponses sur son passé, elle doutait en être capable, ce n'était pas quelque chose que l'on pouvait commander, si elle trouvait les informations qu'elle cherchait, elle ne les verrait que comme le récit d'une vie qu'elle n'avait pas vécu. Ce qu'elle souhaitait plus que tout était que son passé lui revienne, que tout ce qu'elle avait traversé fasse de nouveau partie intégrante de sa vie. Et elle savait qu'elle avait traversé beaucoup, la cicatrice sur sa cuisse le lui prouvait, sans savoir réellement d'où elle provenait.  

La réponse de la jeune femme l'étonna mais elle ne dit rien. Elle avait pu facilement passer à côté d'une averse, il était vrai que le temps n'était pas des plus stables dans cette partie de l'Irlande, et elle avait passé la majorité de la journée enfermée, que ce soit chez elle ou dans la boutique. " Oh je vois ! Tu viens de quel pays?" Il était vrai qu'elle ne lui avait jamais posé la question même si le fait qu'elle soit arrivée il y a peu semblait plus qu'évident. Mais Jean ne se souvenait pas avoir su la réponse, aussi, elle était plutôt curieuse.

Ouvrant de grands yeux à la découverte du bracelet, la Rosenberg sourit de toutes ses dents. " Waow il est magnifique, tu as vraiment beaucoup de talents!" Le regard rivé sur le bracelet, elle en observait les moindres détails. Elle aurait bien été incapable de faire la même chose. " Merci." Si elle ne s'attendait pas à recevoir un cadeau, le présent lui faisait énormément plaisir bien qu'elle ne pense pas vraiment le mériter. " Tu les vends, tes bracelets?"
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