(anthéa) the ending is the most important part of the story

nom | Son nom de jeune fille est Desproges, mais cela fait presque trois ans qu'on l'appelle Ò Murchù.
prenom | Anthéa.
âge | 26 ans.
race | Sirène.
lieu et date de naissance | Le 23 septembre 1993.
orientation sexuelle | Hétérosexuelle.
statut marital | Mariée à cet abruti ─hum, pardon, par "abruti" elle veut dire Castiel.
metier/etudes | Représentante commerciale.
situation financiere | Beaucoup trop riche pour que ça soit possible juste pour les autres.
organisation | aucune.
ft | Britt Robertson (c) ilffy

Anthéa, manipulatrice dans l'âme pour son job. Grâce à ses capacités de sirène, elle sait les influencer dans leurs décisions, mais ça serait mentir de dire qu'elle n'a pas été élevé pour manipuler. Néanmoins, c'est seulement pour son job, car c'est moins drôle de séduire en ayant déjà une longueur d'avance. + Le sarcasme n'est pas sa seule défense, mais ça définit tellement bien son caractère. Heureusement, elle n'est pas que ça ; elle est énergique, ne supporte pas de rester statique à ne rien faire, elle est audacieuse ainsi qu'exigeante, autant avec les autres qu'elle-même.+ La fidélité, c'est pas son fort. Mariage arrangé, chose qui peut sembler tellement médiévale, n'éprouvant aucun amour, elle ne voyait pas l'utilité de lui être fidèle. Ça n'a jamais dérangé Castiel car il n'a pas fait mieux, c'est comme un arrangement qui leur convient. + Fille unique, elle devait évidemment être la meilleure et avoir le plus de capacités possibles. Ainsi, elle a fait des études en économie et sait jouer du piano ainsi que du violon, jouer aux échecs, même si elle déteste ça. Il n'y a que le piano qui l'intéresse. + Son mariage est une partie de sa vie qu'elle peut détester, mais pas tant que ça, au final. Déjà, ça lui permet de garder une bonne situation et un bon statut parmi les Sirènes et Tritons, et de ne pas être aussi seule au quotidien. A force d'être exigeante, on a pas forcément beaucoup d'amis qui arrivent encore à nous supporter. + Sa première intuition est souvent la bonne, si elle ne sent pas quelqu'un, elle doit avoir des raisons, déjà car elle n'aime pas parler pour rien dire, ensuite car elle est très observatrice. Chaque détail d'une scène sera enregistré dans sa tête et pourra totalement être utilisé contre vous. Elle analyse toute personne qu'elle rencontre. + Matérialiste, elle accorde de l'importance aux objets de valeur, et a particulièrement exposer les siens. Pas que ça ait une grande valeur sentimentale à ses yeux, mais autant profiter de sa richesse en l'exposant. + La blonde, elle déteste montrer ses sentiments. A quoi ça sert, les sentiments ? Elle a vu des gens se déchirer, elle s'est déchirée en deux pour ça. Aujourd'hui c'est différent, du moins, c'est ce qu'elle aime penser, mais c'est qu'un gros mensonge. Elle pourra jamais cesser de ressentir des trucs, sinon elle se serait barrée depuis bien longtemps. + Accro à Netflix, elle est du genre à attendre impatiemment chaque série dessus, elle regarde même la plupart avec son mari, et elle l'attend à chaque fois pour continuer ce qu'ils ont commencé ensemble. + En très mauvais termes avec ses parents. Anthéa préfère se tenir très loin d'eux, et ne leur parle qu'en cas de nécessité, elle fuit les repas familiaux plus que tout. + Il lui reste une petite cicatrice d'un accident de moto, avec son premier petit-ami, à sa cuisse. Rien de grave, juste un souvenir de cette période intrépide où elle réglait tout en s'évadant. + Petite, sa mère l'a forcée à faire de la danse, pour apparemment la discipliner, déjà elle déteste ça et en prime elle n'a aucune grâce ou encore aucune souplesse. + La blonde a un timing très précis, de 6h30 jusque 18h, tout est chronométré pour qu'elle puisse faire tout ce qu'elle veuille de sa journée, et surtout, tout ce qu'elle doit faire. C'est seulement après ça qu'elle prend vraiment le temps de se poser pour se relaxer (pas besoin de préciser qu'elle se relaxe devant Netflix, son ami depuis un certain moment). + Elle déteste les fraises. Boum, ça détruit tout le cliché de la femme enceinte qui veut des fraises avec du chocolat : elle adore ce dernier, mais déteste ce fruit, ça lui parait inconcevable d'en manger. A part ça, c'est une carnivore, elle est plus fan de viande qu'autre chose ─sauf le poisson. Déjà car elle trouve ça immonde, et puis, elle pense que c'est un peu dégoûtant quand on est une sirène.

(But, you see it's not me, it's not my family, in your head, in your head, they are fighting) Est-ce qu'on peut dire que la famille Desproges est une famille modèle ? Extérieurement, oui. Evidemment qu'à l'extérieur, toute famille riche est une famille modèle, mais c'est un peu comme chaque maison, on en voit la façade sans vie avant d'aller à l'intérieur, là où se passe toute la pagaille, la vie. Anthéa, elle est née d'une mère qui pouvait s'avérer dérangée et d'un père qui s'en foutait de sa femme. Autant sa fille est la prunelle de ses yeux, sa femme n'est qu'une femme parmi tant d'autres. Ils se sont reproduits, c'est fini. Papa qui trompe maman, maman qui lance des insultes et des objets à papa, puis papa qui vient consoler sa petite fille chérie, un jour typique chez eux. Ça explique peut-être les quelques problèmes de la blonde ? Mais en tout cas, elle était entre tout ça, et sa mère, un jour sur deux lui reprochait de lui avoir volé son mari, qu'à cause de sa naissance, il ne lui était plus fidèle. Elle s'en est prise, des gifles sans raison, venant de sa génitrice, et elle se souvient de chacun des coups, du bruit que ça a fait contre sa peau. Et toutes ses fois où son père lui disait qu'elle devait être la meilleure, quitte à être seule, car l'excellence se payait par la solitude. Il lui a appris à être au dessus des autres. Mais enfant s'ennuyant, seule, elle s'est faite un ami imaginaire, et elle a été prise pour une folle par ses parents. Elle devait endurer sans broncher la vie qu'ils avaient choisi.
(Baby we need to cry and if we do, I know it would be alright) L'adolescence, période presque aussi catastrophique que l'enfance pour les parents d'Anthéa. C'est à peine s'ils se regardent, et elle, elle s'en fout. Elle a rencontré ce gars, qui avait tout pour lui, et c'est son côté rebelle qui l'a faite craquer. Pas qu'elle croyait réellement en cet histoire, ses parents lui avaient trop de fois démontré que l'Amour avec un grand A n'existe pas, que ce n'est qu'un euphémisme parmi tant d'autres, mais en tout cas, il lui permettait de se libérer l'esprit, de se rebeller contre ses parents, avoir ce qu'elle désirait : une passion qui vous bouffe sur le moment, se laisser porter par l'envie du moment, s'en foutre de ce que les autres pensent et peuvent dire. Faire la fête toute la nuit, dire à ses parents qu'elle les emmerde, s'embrasser au point d'en dégoûter les autres, s'attacher plus qu'on ne l'aimerait. Peut-être que finalement, elle l'a aimé, ce gars avec sa bécane qui l'emmenait voyager n'importe où elle désirait, ou en tout cas, elle éprouvait assez de sentiments pour tout casser quand elle a appris qu'il avait juste fait ça pour se foutre de sa tronche. Car lui, il méprisait plus que tout les filles comme elle. Anthéa s'est bien vengée : moto détruite, rumeurs et histoires gênantes à propos de lui, un joli chant et tout était gobé. Un peu de chaos, ça ne tue personne.
(And I don't want the world to see me 'cause I don't think that they'd understand)  Après cette brève mais intense histoire, la p'tite blonde elle commence à travailler durement, de plus en plus, car elle trouve que ça à faire. Elle n'arrive plus à avoir cette adrénaline, ce brin de danger, et son père est toujours derrière son dos pour lui dire que toute une famille repose sur elle ─comme si ça l'intéressait réellement. La famille, c'est juste un beau nom créé pour ceux qui partagent un même ADN. Mais elle a un but : être la meilleure, quitte à être la pire pour les autres. Rabattre le clapet des gens en un regard. Et dans ses moments, elle adore sa nature de sirène, quelques belles paroles et un chant, et vous êtes prêts à lui donner le bon Dieu sans confession. Très vite, la manipulation, même sans sa capacité, devient son premier atout et son père sait déjà quel métier elle fera. Le truc, c'est qu'elle aimerait bien voyager, partir loin, et pas revenir dans cette petite ville où elle se sent piégée, mourir à petit feu, et son père l'en empêche. Son père lui dit qu'elle ne peut pas partir, qu'il a déjà tout de prévu pour elle, qu'elle aura un bel avenir, et elle était loin de se douter qu'il irait jusqu'à arranger son propre mariage. Plus aucun mot à dire ─en avait-elle déjà eu un au moins ?
(I don't want no scrub, a scrub is a guy that can't get no love from me) C'est exactement à cause de ce mariage arrangé qu'elle se retrouve coincée avec Castiel comme mari. Elle a plus envie de le taper brutalement qu'autre chose, ils ne sont jamais d'accord sur rien, à part pour le fait d'attendre le prochain épisode de leur série préférée Netflix. Ils sont aussi d'accord pour le fait de se tromper, c'est comme si c'était un contrat entre eux depuis le début ─ils font office de vrai couple seulement quand c'est nécessaire. Si seulement elle pouvait lui balancer moins d'objets et d'insultes à la tronche, et si lui pouvait arrêter de cramer ses vêtements, ça serait cool. C'est rarement l'entente entre eux, sauf quand il s'agit de coucher ensemble, entre deux orages, deux débris de verre, deux engueulades, et c'est là que vient une autre partie du contrat non-dit : pas d'enfant. Elle a rompu cette close, sans le vouloir. Elle ne se sent pas prête d'avoir un gosse, pas maintenant, pas avec lui, avec personne en fait, mais elle veut pas piéger un gosse dans la même vie qu'elle, sauf qu'elle est enceinte, et elle sait pas pourquoi ils ont décidé de garder cet enfant. Peut-être pour prouver qu'ils feront mieux que leurs propres parents. Puis elle commence à doucement changer d'avis à propos de Castiel, c'est clair que c'est pas encore gagné entre eux, mais il monte dans son estime, surtout cette fois où il l'a défendue alors qu'elle s'est faite agresser par son ex à lui. Les bonnes choses mettent du temps, apparemment.