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 Come with me, let's chase the Dragon ~ Hunter & Sirius

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Hunter & Sirius

Ce n'était pas souvent que je me retrouve à court, mais là c'était le cas, et je devais régler le problème, assez rapidement. J'avais déjà été face au manque et il n'était pas question que ça recommence. Pour rien au monde je ne voulais retenter l'expérience. Après avoir passer la journée à la boutique, à l'heure de la fermure, je laissais encore les lumières et la porte ouverte. J'attendais quelqu'un. Quelqu'un à qui j'avais demandé de venir à cette heure-ci, alors que tous mes voisins commerçants étaient chez eux, avec tout ce qui fallait. Ce qui représentait énormément de marchandise. Quand je dis que je suis un grand consomateur, ce n'est pas une blague. Et comme je ne voulais pas être en manque, je prenais toujours beaucoup d'un seul coup. C'était un budget conséquent, c'est vrai, mais bon, j'avais les moyens. Même si mon visiteur savait aussi que ça me faisait très mal de lui filer autant. La première fois que je l'avais payé, j'avais été réellement en proie à des douleurs, comme si une part de moi m'était arraché. Mais je lui faisais confiance. Déjà parce que sa marchandise, aussi diverse que variée, était de qualité, mais aussi parce qu'on faisait parti de la même catégorie d'Êtres. C'est sans doute stupide de la part de quelqu'un d'aussi parano que moi, mais ce n'était pas un détail quand même. Bon, certes, c'était un Djin, et les Djins sont des fourbes, pire encore que nous les leprechauns, mais j'avais déjà un pote Djin, donc bon. Bref, j'attendais Hunter avec impatience.

En l'attendant, je faisais le ménage, passant le balais dans toute la boutique et nettoyant les rayonnages. Je commençais à être sacrément creuvé avec les journées à la boutique, devoir m'occuper de mon père quand il arrivait à sortir de l'appartement et foutre le dawa en ville, plus... tout ce que je faisais le soir pour essayer d'oublier tois les boulets que je me traînais. À nouveau, l'idée de devoir employé quelqu'un me vint. Et elle n'était pas conne en soit, mais ça voudrait dire que je devrais confier mon bébé, mon argent à quelqu'un, et ça, c'était juste pas faisable. Même pas imaginable. Soupirant, je me redressais après avoir passer la serpillère et allais m'appuyer sur le comptoir, m'accordant un peu de répis. Je devais avoir une sale gueule, surtout depuis quelques jours que je savais que mon ex était de retour et qu'il voulait... me retrouver à ses côtés, on ne pouvait pas dire non plus que ça aidait. Quand Hunter allait arrivé, je savais déjà quel genre de remarque il allait me faire. Tellement prévisible. Moi, je parle de moi, bien entendu. En m'installant derrière le comptoir, je jetais un rapide coup d'œil à mon père dans son bocal, il s'amusait avec son chapeau haut de forme orné d'un trèfle à quatre feuilles, le faisant changer de couleur et de forme, faisant aussi apparaître des images de ce qu'il y avait dans la boutique. Il en était presque mignon comme ça, comme un enfant.

On ne va pas tarder à rentrer, Pa'. Patiente encore un peu.



Est-ce qu'il m'avait entendu ? Probablement, mais il décida de ne rien montrer, continuant son petit jeu sans m'accorder le moindre regard. Il était toujours vexé, mais il oubliera d'ici peu de temps. La raison de sa présence ici ? Une crise qu'il avait piqué le matin même, refusant que je le laisse tout seul. Il avait utilisé la corde ultra sensible en pleurant que je l'abandonnais, je n'ai pas pû céder. Et durant toute la journée, mon père avait fait énormément de caprices. Comme un enfant. Le dernier avait éclaté quelques minutes plus tôt, à propos de sa sortie du bocal. Ce que j'avais refusé, ne voulant pas repasser derrière lui alors que je faisais le ménage. Les pieds posés sur le comptoir, je me roulais un joint tranquillement, bien que je sente que tout mon corps fatiguait vraiment et que mes membres s'enchilosaient vraiment. Ce soir, une fois la transaction faite, je rentrerais directement sans sortir. Une bonne nuit de sommeil, aidé par beaucoup de substance, me ferait le plus grand bien. Le bruit de mon briquet résonna dans la boutique plongée dans le silence le plus complet. La première taffe m'arracha un long soupir d'aise et de bien être. Le repos. Enfin. Du moins partiel.

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Hunter & Sirius

CT’étais partit sur ta moto, tu respirais ta liberté, t’essayais d’en magasiner le plus possible quand tu le pouvais, tu savais que c’était qu’une illusion, que bientôt, tu recevrais du nouveau un appel de ta magicienne, que bientôt tu serais de nouveau obligé de lui répondre, de faire ce qu’elle te demandais. Et t’avais envie de lui démolir le portrait, mais tu pouvais pas. Alors, tu t’amusais, tu la regardais de haut, tu faisais de sa vie un enfer, mais ça ne fonctionnais pas, elle était trop fière, toujours trop fière. Alors t’étais pris sur terre et tu faisais ce que tu pouvais pour ressentir un semblant de liberté. Parfois tu volais, tu te transformais en faucon et tu partait à l’aventure, mais le plus souvent, tu prenais ta moto, tu prenais cet engin qui faisait un bruit d’enfer et tu roulais, le plus loin, le plus rapidement. Mais cette fois-ci, tu te rendais en ville. T’avais fait un long détour, au fond, tu t’en fichais pas mal d’être en retard. T’étais un peu hypocrite, autant t’était pas capable de blairé ceux qui arrivais en retard, ceux qui lambinais, autant t’avais aucun problème à le faire toi-même. Tu te disais que de toute manière, t’étais celui qui fournissait, t’étais celui qui se faisait payer. Et puis, t’avais du bon stock, tu t’assurais toujours d’avoir le meilleur, la crème de la crème. Pas parce que tu en prenais, pas plus parce que tu te souciais du bien être de tes clients, mais plutôt parce que tes clients semblaient vouloir rester, continuer à t’acheter leurs dépendance. T’avais beau être un sale con, tu vendais pas de la merde.

Tu rentrais dans le magasin, ton sac sur le dos, rempli de drogue, sa dépendance à lui. Lui, bon client, très bon client, et avec la quantité qu’il s’achetait c’était à se demandé comment il faisait encore pour tenir debout, pour être envie. Tu espérait qu’il claque pas, qu’il s’effondre pas, des clients comme ça, qui payait toujours, qui était à leurs affaires, qui achetait souvent et beaucoup, ça ne courrait pas les rues. Et c’était totalement égoïste, au fond de toi, t’avais même pas une once de pitié pour les êtres comme lui, s’il crevait dans la rue, et bah, tant pis, mais tu voulais pas perdre un client. Et même si la dépendance te dégoûtait, que les droguées en eux-même te révulsais, t’aimais pas perdre des clients, c’était pas très bon pour les affaires. Tu déposais le sac sur le comptoir, ton regard se promenant rapidement dans le magasin, pas de client, tu tendais la main.

‘’L’argent.’’

Tu passais pas par quatre chemins, t’était direct, un peu froid, un peu mauvais, mais tout ça, c’était ta business, ton boulot, et t’y tenais. Ça te permettais de foutre le trouble sans grands efforts. Surtout pour ta magicienne. Elle avais beau être la femme du maire, elle aurait pu t’interdire de vendre, mais t’aurais trouvé un moyen, t’aurais trouvé le moyen de le lui faire regretter et elle le savait. Alors elle se taisait, te laissait faire. Et toi, t’était devenu intouchable. Alors qu’elle, une hache se tenait au dessus de sa tête, un compte à rebours déboulant les secondes. Éventuellement, tu serais sa mort. Elle en avais peut-être conscience, peut-être que parfois elle regrettais son entêtement, peut-être que parfois elle se disait qu’elle allait te révoquer, s’éviter plus d’ennui, mais elle restait sur ses positions et toi sur terre. Ton regard qui s’arrête sur un bocaux, un drôle de bonhomme dedans, tu fais une pichenette sur le verre.

‘’Tu te promène avec un gnome? T'as besoin de médoc pour la schizophrénie?’’

T'aime bien te moquer des autres, et tu le sais bien qu'un jour ça va te revenir dans le visage, que tu devrais pas continuer, mais t'en as rien à faire. Parfois tu te dis que t’es un peu con pour un Djinn, mais t’as jamais été porté à en savoir plus sur les autres créatures, ce que tu sais, tu l’as appris pour survivre, pour accomplir des missions, mais t’es loin d’être un livre infini de connaissance, mais tu t’en fou un peu, t’es pas là pour tout connaître, en fait, si ce n’était que de toi, tu serais pas là, tu serais pas sur terre ou sinon, tu ferais brûler le monde entier. Ça t’aimerais ça.

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Hunter & Sirius

Quand la clochette en haut de la porte se déclencha, lorsque celle-ci s'ouvrit donc, je relevais les yeux pour voir Hunter arriver avec son look de motard américain sorti des séries américaines. Bon, en réalité, j'avais entendu sa moto, mais je ne voulais pas non plus avoir l'air d'une adolescente qui attends l'appel de son petit copain. Sitôt qu'il eut posé le sac devant moi, je me levais, plein d'énergie tout à coup, et j'ouvrais les fermetures pour pouvoir m'assurer de la marchandise. Avant lui, j'avais connu des dealers qui se foutaient bien de la gueule de leurs clients en leur refourgant de la merde ou tout simplement rien. Je savais que lui n'était pas comme ça, mais je préférais quand même être sûr. Mais en l'entendant réclamer son dû, je fis la grimace. J'aimais pas quand il jouait sa carte avant moi. Je fouillais la poche arrière de mon jean pour sortir les billets, mais je ne lui en donnais seulement la moitié.

Je vérifies que tout est bon, et t'auras le reste. Au moins, je suis sûr que tu vas pas te casser en courant.



Je posais la somme sur le comptoir et sortait quelques sachets pour les regarder à la lumière, mais surtout aussi pour les compter. Non parce que ça faisait cher et je tenais à avoir ma quantité précise. Une fois mon comptage fini, je rangeais tout, glissais le sac sous le comptoir et lui donnais le reste. Mon regard se posa sur le bocal qu'il observait et semblait jouer avec, mon père avait collé sa petite face sur le verre pour mieux voir ce qui se passait. Au petit coup, il lui tira la langue et se retourna pour le montrer son derrière, ayant évidemment pris le soin de baisser son minuscule pantalon de velour avant. Ce qui m'amusa, mais je guettais aussitôt la réaction du Djin, j'avais moyennement envie qu'il explose le bocal par terre, et mon père avec. Ce dernier s'était retourné et assis au fond de son petit habitacle, les bras croisés sur son bras, reprenant son attitude de boudeur, surveillant Hunter du coin de l'œil malgré tout.

C'est mon père, Sweeney Aquila. Je suis obligé de le garder là-dedans, sinon il fait des conneries. Mais par contre, si t'as des médocs, à petite dose, pour calmer les crises d'hystéries et de délires, je ne dis pas non. C'est pas pour moi, hein. C'est pour lui.



Alors non, je ne voulais pas shooter mon père à mort pour avoir la paix, bien sûr que non, je voulais juste pouvoir l'appaiser. Après ce genre de crises, il allait mal, je le voyais, en même temps, il se mettait dans des états démentiels, son cœur avait du mal à suivre souvent. Bref, si Hunter, enfin, ses pillules, pouvaient l'aider, je n'allais pas cracher dessus. Mais je ne voulais pas non plus tout lui expliquer. J'avais pas envie qu'il sache trop de trucs sur moi, ça pourrait devenir très problématique. Et de toute façon, vu le style du bonhomme, il pourrait aussi totalement s'en branler, donc c'était inutile. Le laissant avec mon père, j'allais faire un petit tour pour aller fermer l'atelier à clé, histoire de ne pas avoir à faire plusieurs tours, puis je retournais près d'eux, posant mes fesses sur le comptoir, tirant une nouvelle taffe sur mon joint, après l'avoir rallumer. Les yeux clos, je crachais ma fumée tranquillement. Effet totalement psychologique, mais je me sentais déjà plané, déjà beaucoup plus léger. En rouvrant les yeux, je vis que mon père s'était relevé et tapais contre les parois du bocal, exprimant ainsi son désir de sortir. Bon, au pire, s'il venait à se barrer, Hunter serait de corvé, il m'aiderait à le rattraper. Tendant le bras, je chopais sa prison de verre et dévissait le couvercle, en moins de deux secondes, mon paternel bondit pour se poser sur mon épaule, embrassa ma joue avec un "Merci, Siriri !", puis alla se poser sur la tête du Djin, penchant la tête vers lui, lui demandant "T'es qui, toi ?". La vision de mon lutin de père sur la tête de mon dealer me fit tellement rire intérieurement, me donnant aussi l'impression d'un petit alpiniste sur le sommet d'une montage qui cherche quelque chose.

Fais gaffe, il pourrait très bien te pisser dessus. C'est pas méchant, il perd la tête. Mais fais gaffe quand même.



Si je pouvais ne pas me prendr la tête avec Hunter, ça serait génial. J'avais plus l'âge de faire le tour des quartiers mal famés pour trouver un fournisseur digne de confiance. Mais en même temps, ça pourrait être très drôle. Enfin, il ne le fit pas, heureusement, et s'accrocha à ses cheveux pour descendre sur son épaule et testa son blouson de cuir pour être sûr que c'était mœlleux. Et posa son derrière, balaçant ses pieds dans le vide, attendant une réponse à sa question.

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Hunter & Sirius

CT’était un peu agacé, mais tu comprenais, t’étais pareil, tu faisait pas confiance à un nombre minuscule de personne, tu pouvais presque les compter sur les doigts de ta main. Et même là, t’avais tendance à tout vérifié, tout compter. La confiance aveugle? Tu ne connaissais pas et tu ne connaîtrais jamais. T’avais trop vécu, trop vu pour croire que l’espèce humaine avais d’autre priorité que leurs propres bien. Mais tu te disais que de toute manière, t’étais pareil. tu ne pensait qu’à toi, qu’à ton intérêt personnel. Même Findley, il te mettais sur un pied d'estale parce que t’avais tué ses anciens patrons et que tu lui avais offert un deal, mais t’avais fait ça dans ton intérêt. Si t’avais pu faire comme eux avait fait, si t’avais vu l’intérêt de le mettre à tes pieds et de le faire travailler sans jamais qu’il voit un sous de l’argent que tu faisait, tu l’aurait fait. Mais toi, t’avais beau être un enfoiré, t’étais pas non plus totalement con. Tu le sais bien qu’un homme sans liberté, ça ne travaille pas à son plein potentiel. Et toi, t’accepte pas de demi-mesure, t’accepte que la perfection, t’es exigeant, tu le sais, mais t’en as pas grand chose à faire de ce que les autres pensent de toi, tant et aussi longtemps qu’ils te donnent la perfection à laquelle tu t’attends, ils peuvent bien penser ce qu’ils veulent. Tu prends l’argent qu’il te donne, prenant ton temps pour le compter, toi non plus tu fais pas confiance. Et au fond, c’est peut-être mieux ainsi, dans ton domaine, ils sont plein à vouloir te passer des petites vite. Tu mis l’argent dans ta poche arrière et tu fixais de nouveau le petit bonhomme dans son bocal. Un Leprechaun. T’avais beau être un peu con, t’étais pas totalement inculte.

‘’T’en veux pour combien?’’

Toi, quand il s’agissait affaire, tu passait pas par quatre chemins. Au fond, tu t’en foutais un peu de savoir à qui ça allais, en fait, tu t’en foutais bien complètement. Tu vendais de la dope, pas des bonbons, tu savais que quelqu’un allais probablement ruiner sa vie avec, et au fond, c’était pas mal pour ça que tu vendais. C’était ton moyen de foutre le trouble d’une manière simple et efficace, et en plus, ça te faisait même un peu d’argent de poche. En fait, même si la plupart des drogué te répulsait, tu prenais ton pied à voir le trouble s’installer, toi ça te rendais heureux quand t’en voyais un devenir totalement accro, totalement dépendant, comme le jeune blond, le surfeur. T’aimais ça les voir se dégrader, les voir devenir des loques humaines. Ça te faisait bien rire au fond, tu comprenais pas, tu comprendrais probablement jamais, ce qui les poussais à se droguer au point d’être méconnaissable, principalement parce que t’avais pas d’attachement, t’avais pas de sentiments, ni de pité. T’étais simplement le genre de mec qui ne vivait que pour lui, que dans son intérêt. Et tu te disait que de toute manière, s’il avais fallut que tu ait des sentiments, comme ça t’étais déjà arrivé quelques siècles plus tôt, tu finirais éventuellement par tout faire exploser, par tout briser. Pas que t’aimerais pas ça aujourd’hui, mais t’avais encore tes limites, tes principes. Mais tu te connaissais, toi c’était tout ou rien. Tu sentis quelque chose t’escalader, sur ta tête. Et puis, la petite chose te parla. T’étais pas trop sûre si tu devais répondre ou pas, mais tu finis simplement par éclater de rire, de ce rire froid, sanglant qui te caractérisait.

‘’Ton pire cauchemar’’

En vrai, t’était réellement le pire cauchemar de bien des gens. Ceux à qui tu rendais des visites nocturnes, ceux que tu tabassais, ceux que tu tuais, ceux que tu menaçais, et surtout celui de Scylla, tu t’en doutais. Elle n’étais pas ravi de votre accord, mais encore là, toi t’en avais rien à faire, si elle ne voulais pas se retrouver dans cette situation, elle n’avais qu’à ne pas se mêler des affaires des autres. Tu pris la petite chose entre tes doigts, le déposant sur le comptoir. T’avais pas spécialement envie de te faire pisser dessus.

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Hunter & Sirius

A la réponse de Hunter, mon père fronça les sourcils, pour ensuite ouvrir la bouche, mais aucun son n'en sortit. Il ne savait probablement pas comment réagir, personnellement, je me disais juste que c'était l'humour du Djin en quelque sorte, que c'était sa façon de présenter. Ça n'avait pas de sens qu'il veuille du mal à mon père, ça ne lui rapporterait rien, un peu comme voler la sucette d'un bébé, c'est trop facile et ça ne rapporte pas grand chose au niveau satisfaction. Cependant, je ne pû m'empêcher de tiquer en le voyant prendre mon paternel entre ses doigts et le poser sur le comptoir, craignant qu'il ne souhaite l'écraser. Enfin, je me détendis alors que ce dernier, une fois posé, tira la langue en direction du blond, avec un magnifique son de flatulence, pour ensuite se jeter dans le chaudron miniature rempli de fausses pièces d'or. Il pouvait être un sacré gamin quand il le voulait. Rapidement, la question de Hunter me revint à l'esprit, pour combien de pillules je voulais pour mon père ? J'en savais strictement rien, je savais même pas si ça serait efficace ou non. Avec mon apparance humaine, j'étais sûr que les drogues et médocs avaient l'effet escompté, parfois plus rapidement, parfois c'était plus long, mais pour lui avec sa taille de Leprechaun, d'être surnaturel, est-ce que ça serait seulement utile ? Il y avait aussi le risque de surdosage, mais ça, c'était à moi de gérer, s'assurer la survie de mon père.

Euh... c'est pour un test, alors on va dire... juste de quoi rempli un tube de médocs. Pas trop fort. Ou que je puisse en faire des morceaux. J'sais pas si t'as ça, mais dans l'idéal, c'est ce dont j'ai besoin.


Ouais, le reste, c'était à moi de me démerder et d'assurer la bonne quantité du dosage. Pendant que je parlais, je jetais un rapide coup d'œil à mon paternel qui jouait avec les pièces, qui les lançait dans tous les sens, pièces qui une fois qu'elles touchèrent le sol, se multiplièrent en cinq. Et merde. J'allais avoir encore plus de rangement à faire avec le bordel qu'il était en train de foutre. Parfois, je maudissais mes idées, mes idées à la con. J'étais peut-être ultra défoncé quand j'ai inventé ces pièces. Soupirant, je me relevais pour aller les ramasser, les posant sur le comptoir. L'avantage c'était que pour le moment, elles ne pourraient pas se multiplées, elles nécessitaient un temps de recharge. En me voyant faire, Sweeney releva la tête et s'appuya sur le bord du chaudron, son menton sur ses bras croisés, il demanda avec son innocence qu'était la sienne "On va rejoindre Xion ? Il doit nous attendre !". Je contractais la mâchoire en m'arrêtant immédiatement. Bordel, pourquoi fallait-il qu'il oublie ce que je ne parvenais justement pas à rayer de ma mémoire ? Sans regarder Hunter, je pris une profonde inspiration avant de répondre :

Je t'ai dit, on ne va pas tarder à rentrer. Tiens toi juste tranquille.


Je m'étais tellement battu pour essayer de lui faire comprendre que mon ex était justement un ex, et qu'il n'allait sûrement pas nous attendre à l'appartement que maintenant je ne cherchais plus à le corriger ou quoi. C'était comme s'il... le faisait exprès.

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Hunter & Sirius

Tu regardais le petit bonhomme qui semblait un peu surpris par ta réponse. Rare était le gens aussi sanglant que toi, rare était ceux qui n’avais rien contre la violence gratuite, qui au fond n’était qu’une boule de haine et de méchanceté. Rare était ceux qui comme toi, était mort de l’intérieur, le vide. Un vide extrême, sans rien d’autre que la mort qui rôdait, la haine, la rage. Le vide qui ne faisait en sorte que tu n’éprouvais plus rien, la souffrance n’existait plus chez toi. Et ça l’aurais dû te faire réagir, ça l’aurait dû te rendre inquiet, mais t’étais rendu trop loin dans le vide, tu t’étais trop avancé sur cette voie pour être capable de reculer, pour être capable d’être autre chose que l’homme vide que t’était devenu. Si au fond, tu ne faisait jamais rien sans que ça ne t’apporte quelques chose, quite à simplement refroidir la rage qui parfois t’envahissait, il t’arrivait parfois de simplement vouloir faire souffrir, sans d’autres raisons, sans remord. C’était un peu ce que tu faisait avec la jolie blonde, tu l’as faisait souffrir sans aucune raisons valables, sans que ça ne t’apporte rien d’autre que la satisfaction de la voir souffrir. Elle n’avait pas le droit de lui ressembler tant, elle n’avais pas le droit de s’attribuer l’apparence d’une femme que t’avais tant aimer. Non, elle n’en avais pas le droit, et même si ce n’était pas une réelle raison, tu aimais la faire souffrir, tu aimais voir cette peur dans ses yeux, tu aimais voir que tu l’as contrôlais, que t’avais le pouvoir sur elle. Et c’était puéril, totalement enfantin, mais t’avais jamais dit que t’étais pas un putain d’enfoiré, t’avais jamais dit que t’étais rempli de maturité. T’avais ta maturité, mais en vrai, quand on avait vécu aussi longtemps que toi, parfois ça faisait du bien de retourner dans le comportements puérils et sanguinaires qui t’envahissait. Mais cette fois-ci, t’avais rien à gagner et tout à perdre. Sirius, c’était un bon client, un excellent client. Écraser son père sous ton pouce, ça ne servirais qu’à te le mettre à dos et t’en avais pas particulièrement envie. Pas pour l’instant du moins. Tu regardais le petit bonhomme, c’était pas ton premier leprechaun que tu rencontrait, encore moins le premier à qui tu vendais de la drogue.

“Si c’est pour lui, t’es mieux de lui en donner plus, ça l’as tendance à faire moins effets sur eux et lorsque ça fait effet, ça l’as pas toujours l’effet voulu”


Tu le savais bien au fond, c’était comme toi, créature surnaturelle que tu étais. T’en avais jamais pris, de la drogue, mais t’avais trouvé des sujets, t’avais trouvé des cobayes. Parce que toi tu te faisais un devoir de tester ta marchandise avant de la vendre, de tester l’effet que ça faisait sur les autres créatures. Et sous cette forme, tu le savais que la drogue, elle n’avais pas toujours l’effet voulu, que parfois c’était complètement l’opposé de ce que tu voulais avoir. T’aimais mieux prévenir, t’aimais mieux le lui faire savoir que ce qu’il prendrais, ça pourrais ne pas fonctionner, que ça pourrais ne pas faire ce que lui voulait que ça fasse, et que d’une manière ou une autre, il serait pris avec ce qu’il avait acheter. Tu ne faisait pas d’échange, encore moins de remboursement. Une fois dans ses mains, c’était à lui, il ferais ce qu’il voulais avec, mais ça ne retournerais pas dans tes mains à toi.

Tu te tournas vers le petits bonhomme qui semblait avoir bien de l’entrain et un désir de rendre les gens fous autour de lui, au fond, t’avais presque envie de l’écraser finalement, et tu te demandais comme Sirius faisait pour vivre avec ça à longueur de journée. Au nom de Xion, tu te retournais subitement, cette ville était décidément plus petite que tu ne le croyais. Ton compagnon de moto connaissait vraisemblablement ton meilleur client et vice-versa. Et assez pour que le petit démon le connaissent aussi. Tu ne soulevais pas, ne dit rien, ce n’était pas de tes affaires et d’une manière ou d’une autre, t’aimais pas ça crier sur tout les toits qu’au fond, tu l’appréciais bien Xion, que quand t’allais te promener avec lui, tout les deux sur votre moto, au fond, t’aimais sa compagnie. Tu pointais le petit monstre.

“T’es sûre que tu veux pas quelque chose de plus fort? Question de l'assommer pour de bon?”


Parce que toi, tu te serais pas encombrer d’un fardeau comme lui, en fait, même s’il s’agissait de ton père. Mais t’avais pas de parents, au fond, tu savais pas trop c’était quoi la relation parent-enfant, tu comprenait pas.

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Hunter & Sirius

Est-ce que ça faisait de moi un mauvais fils si j'avais songé, l'espace de quelques secondes, à assomer mon père à coup de médicaments pour être plus tranquille ? Non, je ne pouvais pas faire ça... Lui donner de quoi calmer ses crises ou du moins les réduire, oui, mais pas de quoi en faire un légume. Même si quelque part, j'en avais envie, je ne pouvais pas faire ça. Et puis, même s'il me faisait vivre l'Enfer par moment, je me sentirais seul s'il n'était plus là et s'il ne parlait plus. Je jettais un rapide coup d'œil à mon paternel qui se mettait à courir un peu partout sur le comptoir, répétant quelque fois le nom de mon ex, sans pourtant chercher à faire passer le moindre message, parce que oui, ça lui arrivait parfois, il le répétait là, juste comme ça. Sans doute parce que ça sonnait bien pour lui. Alors que ça me donnait envie de tout casser dans la boutique. Je reposais ensuite mon attention sur Hunter, les mains dans mes cheveux, comme pour m'éviter justement de me mettre à briser ce que j'avais durement conçu.

Non, rien de plus fort. Je testerai d'abord sur moi avant de les donner.


En supposant que le même dosage pour les deux aient les même effets, et concrètement, j'en doutais. Je me disais que si les illusions des Leprechauns, comme la poussière de Fée pouvaient être dangereuses pour les humains, avec la même quantité pour les créatures surnaturelles, elles ne l'étaient pas. En ce qui me concernait, c'était différent. Étant donné que mon sang était un cocktail plus qu'explosif avec tous les mélanges des diverses drogues que j'avais prise dans ma vie, mon corps était beaucoup plus sensible. Contrairement aux humains dont le corps réagissait à l'accoutumance, la moindre petit dose pouvait me permettre de planer. Ce qui me permettait aussi d'avoir une consommation régulière. Cependant, les effets étaient plus court. Si bien que parfois je prenais le double. Bref, je revenais à la réalité alors que mon lutin de père finissait par se poser sur la caisse enregistreuse, observant la boutique, ou du moins la porte à la façon dont un explorateur distingue son but au loin dans les montagnes après des heures et des heures de marche dans la broussaille. Je le laissais tranquille, puisque qu'il semblait complètement bloqué et tournais les talons pour aller dans la Réserve.

Tu veux une bière ?


Ce n'était pas dans les habitudes de Hunter de boire avec ces clients, de ce que j'avais compris, sauf que je n'étais pas vraiment sûr que ses clients avant lui aient proposé de boire un coup comme ça après une transaction. Il devait sans doute trop filer la trouille pour qu'on lui fasse ce genre de proposition. Mais j'estimais que je lui devais bien ça, surtout avec les doses qu'il se trainait pour moi, il risquait quand même gros. Pas autant que moi si on venait à découvrir ma propre réserve, mais quand même. Dans la Réserve, dans le petit frigo que j'avais installé où je mettais mes casse-croûte du midi et de quoi boire, je pris deux bouteilles de bière, je préférais les bouteilles aux cannettes et je rejoignis le Djin pour lui en tendre une. Tant pis s'il la refusait, je la viderais quand même.

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Hunter & Sirius

"Si jamais tu change d’avis, tu sais où me trouver.”

Vraiment, tu ne comprenais pas ce qui pouvais le pousser à garder ce drôle de bonhomme avec lui en permanence, constamment le surveiller, être certain qu’il ne ferais pas de bétises ou ne pisserais pas sur les gens, au fond, il était un peu sénile, mais surtout, c’était que tu ne t’attachais pas vraiment au gens, tu ne comprenais pas ce qui le poussais à le garder près de lui parce que toi, tu ne comprenais pas l’attachement, tu ne comprenais pas les sentiments humains. Tu n’étais pas vraiment humain après tout, n’est-ce pas? Tu n’avais aucune caractéristique dites humaines, tu n’avais pas d’empathie, tu riais du malheur des autres, voilà ce que tu faisais. Alors tu avais beau essayer, tu ne comprendrais probablement jamais, à moins qu’un ange venu du ciel te donnais de l’empathie du jour au lendemain, mais tu te doutais bien que ce ne serait pas le cas n’est ce pas? Que tu étais seul avec ta folie et tes idées noires, que personne ne viendrais t’aider, personne ne viendrais te sauver, mais accepterais-tu seulement d’être sauver? Au fond, tu te plaisais bien dans ta folie, tu te plaisais bien dans la noirceur de ton âme, depuis le temps que tu vivais, ces milliers d’années accumulés dans ton âme, elle te l’avais noircit à un point que tu n’étais pas réellement sûre de ce que tu devenais, mais tu savais seulement que tu t’éloignais chaque jour de l’humanité qui t’avais un jour caractérisé. Parce que tu n’avais pas toujours été un être froid et inhumain, non, fût un temps où tu avais aimé, adoré, tu avais cru trouvé l’amour de ta vie, et même si tu savais qu’elle aurais vieillit, qu’elle aurais finit par mourir, tu aurais eu le temps d’une vie avec elle, mais non, tu l’avais tué, pas par choix, parce que tu n’avais pas eu le choix, parce qu’on te l’avais ordonné, mais c’était ta main qui avais planté le couteau dans son coeur. Tu le vis partir à l’arrière, et toi t’en profitais pour fermer les yeux un instant, te frottant l’arête du nez entre ton pouce et ton index, essayant de revenir dans le présent, de laisser le passé là où il était. Tu ouvrais les yeux alors qu’il revenais, deux bières à la main, tu souris lentement.

“Je te dirais pas non.”

Tu pris la bière, l’ouvrant, prenant un gorgé, profitant du goût alors que l’alcool coulais dans ton gosier. Un sourire, ton regard parcourant le magasin vide. Tu te doutais qu’il devait être fermé, après tout, il n’aurais pas demandé à son dealer de venir lui vendre sa dope dans un magasin bondé, ça l’aurais été folie, pour lui comme pour toi. Tu regarda le mec face à toi.

“Ça fonctionne?”

Tu fis un petit geste avec la main, englobant le magasin. Tu n’étais jamais venu dans le coin alors que la boutique était ouverte, tu n’avais aucune idée de l’achalandage, mais tu te doutais quand même que ça devait fonctionner vu l’argent qu’il te donnais pour sa dope.

DEV NERD GIRL

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The red one is for your heart, the purple one is for your brain, the yellow one is for your stomac, and the blue one... for your dick.

Hunter & Sirius

Après lui avoir filé la bouteille, je m'affalais sur mon siège et bu une longue gorgée une fois la capsule éjectée du goulot. Une bonne bière après le boulot, ça faisait du bien. Jamais pendant. Ce qui était ironique puisque j'étais défoncé du matin au soir, je travaillais dans cet état, étant donné que c'était mon état naturel, mais je me refuse de boire en plus. Pendant le travail du moins. En même temps, je savais parfaitement ce que ce mélange explosif faisait sur moi, je savais que ce n'était absolument pas l'idéal pour faire des affaires. Certes, une bière ne faisait jamais vraiment du mal, mais quand même. La question de Hunter me fit tourner lentement la tête vers lui, surpris qu'il s'intèresse ainsi à la boutique. Croisant les chevilles et glissant ma bière entre mes cuisses, je pris une inspiration en regardant les rayonnages.

Je n'ai pas à me plaindre. Avec internet et les vidéos donnant aux abrutis des idées de blagues filmées à faire, la boutique fait vintage, mais la qualité de mes produits m'assurent une bonne clientèle. Un jour peut-être j'organiserai des livraisons pour que le monde entier puisse en profiter. Enfin, pour ça, il faudrait que je sois un petit peu plus sobre...


Un rire franchit mes lèvres alors que je le regardais dans les yeux. Moi qui baisse ma consomation, en plus d'être hautement ridicule, ça voudrait dire pour lui baisse des recettes. Et mon petit doigt me disait qu'il n'aimerait pas ça. Enfin, ce n'était pas demain la veille. Et je n'avais de toute façon aucune raison de diminuer. Même l'appât du gain n'était pas suffisant pour cela. C'était dire à quel point l'idée même était absurde.

Si jamais, juste comme ça, pour déconner, tu veux quelque chose pour emmerder quelqu'un vient ici. Il n'y a rien de dangereux réellement, m'enfin, je pourrais modifié quelques trucs pour toi.


Alors non, je n'essayais pas de le soudoyer, ni d'essayer d'avoir des remises, c'était une réelle proposition "innocente". On a tous besoin de se marrer dans la vie, c'était aussi ça mon.boulot. Je m'étirais sur mon siège et me relevais, la bouteille en main pour aller vers la caisse et m'assurer qu'elle était bien vide. Le soir, je la vidais entièrement et le matin, je glissais un peu de monnaie de la veille. On était jamais prudent dans le quartier.

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