Let's swim on land, it sure is hard ... Like me. *kiss emoji* ┼ Maellyan ┼

Mes parents m'ont appelé Maellyan Yang Liang, dites merci à mes origines ! ! Je suis né le 27 mai 1993 à Séoul en Corée . Je suis un élément de 22 ans. Pour plus de précisions, je suis Homosexuel et présentement Célibataire, ça ne m'a jamais tellement plu les étiquettes. Mais d'un autre côté, je collectionne les "amitiés" régulières. Je suis l'homme aux multiples relations, la polygamie c'est le bien.. Je suis fier de dire que je travaille en tant que étudiant en psychologie , ça m'aide à payer mes factures. Je suis d'ailleurs plutôt riche, c'est ça d'être fils unique que voulez-vous On me dit souvent que je ressemble à Ki Hong Lee, mais en mieux, quand même. Une dernière chose, je fais partie du groupe des êtres de l'eau, et plus précisément je suis un triton.

Je suis né à Séoul en 1993, rien d’extraordinaire, enfin, je ne trouve pas que c’est extraordinaire de naître coréen. Mes parents étant des avocats assez populaires dans le pays, ils n’avaient pas trop le temps de fonder une famille et pourtant ils m’ont eu, même si je leur ai mené la vie dure. Ils ont attendu cinq ans pour m’avoir, essayant tout le temps à toutes les occasions possibles, mais non, je ne suis arrivé que quand je l’ai décidé. Dès ma naissance, c’est une employée de mon père qui s’est mise à s’occuper de moi, son nom était Namsoyo et elle avait dans la vingtaine, elle avait été engagée typiquement pour s’occuper de moi, comme si j’étais le sien. Enfin, il ne fallait pas qu’elle soit trop familière avec moi, sinon elle allait en payer le prix, c’est pas comme si mes parents allaient m’autoriser de la tendresse … Non, loin de là, il faut que je sois dressé, comme un chien, strictement, on ne m’autorise rien. C’est pas que je les hais, ils restent mes parents mais j’ai beaucoup de mal avec eux, j’ai l’impression qu’ils ne m’aiment pas. Quoi ? Ils ne m’ont jamais montré d’affection … Même pas UNE fois, JAMAIS, et moi je DEVRAIS rester comme ça et écouter ce qu’ils me disent ?! Mais ils se foutent le doigt dans l’œil moi je vous le dis. Je suis maître de MA propre destinée et JE ferai ce que JE veux de ma vie, c’est pas la peine de vouloir tirer les ficelles comme ils le font toujours, moi j’en ai assez. Bien sûr, ils savent appuyer où ça fait mal pour me faire capituler, malheureusement pour moi. Mais j’expliquerai ça plus tard.

Enfin bref, Namsoyo s’est très bien occupée de moi, quand je pleurais elle était de suite à mon chevet, comme l’aurait dû être ma mère à l’époque. Mais non, il n’y avait qu’elle et en grandissant, je l’ai prise pour ma mère. Elle était très proche de moi, je pense qu’au final, elle s’est bien prise dans le rôle, moi je m’en fichais, elle était là et ma vraie mère ne l’était pas, c’était presque pareil pour moi alors je faisais comme si c’était pareil. Sauf qu’il a fallu que mes parents se mettent sur le chemin de mon bonheur, comme d’habitude. Ils le font encore aujourd’hui. Ils ont viré Namsoyo alors que je n’avais que six ans et devant moi, comme s’ils voulaient me donner une leçon à moi aussi, elle a pleuré, elle a supplié, elle a tout fait pour continuer à s’occuper de moi mais ils l’ont rejetée froidement et elle est partie en pleurs, les miens allant à l’unisson avec les siens. C’était vraiment une scène dramatique. Ils ont alors engagé Bae, un homme coréen dans la quarantaine, c’était un gros pervers sadique qui appréciait me voir souffrir, il prenait un malin plaisir à tout faire pour que je finisse par pleurer et j’avais l’impression que mes parents l’applaudissaient, comme si il faisait vraiment du bon boulot. Aujourd’hui encore ça me dégoûte et je ne suis pas une âme sensible. Il s’est occupé de moi jusqu’à ce que l’on déménage à Bray, c’est là que j’ai vraiment commencé à vivre et je peux remercier Castiel, sans lui je ne sais pas ce que je serai devenu aujourd’hui.

Mes parents ont ouvert un cabinet à Dublin mais ils ont décidé de vivre en dehors de la capitale et c’est à Bray que nous nous sommes installés alors que je n’avais que dix ans. Nous avons bien vite fait la connaissance de la famille Ò Murchù, ils font partie du Partie Triton et Sirène, un groupe dont je n’approuve pas la cause mais encore une fois, mes parents ont les moyens de me plier à leur volonté et je ne peux rien faire pour me sortir de cette situation délicate. Et puis j’ai rencontré Castiel, une personne que je n’oublierai jamais. Au départ on ne pouvait pas se blairer, on était toujours en compétition, pour les filles, même si pour moi ça sonnait faux, je ne savais pas pourquoi à l’époque, pour les notes, pour une place aux toilettes, pour les compliments, pour l’attention même. Mais ce qui a vraiment fait déborder le vase c’est quand on est entré au lycée, je voulais entrer dans l’équipe de basket, lui aussi, ça s’est mal passé, on s’est disputés, puis ça s’est tourné en bagarre, on a fini à l’hôpital. J’ai reçu un sermon de mes parents, comme quoi je n’aurai jamais dû toucher le fils de leurs associés et que ce que j’avais fait était irresponsable, que je n’étais pas digne d’être leur enfant, tout ce tralala, bien sûr à l’époque, ça m’avait touché profondément, j’attendais toujours qu’ils soient fiers de moi.

Je me suis retrouvé dans la même chambre que Castiel et on s’est expliqué, je me suis excusé et ça a fini par déraper, on s’est embrassé au départ, puis ça a fini en autre chose. J’ai beaucoup apprécié cette amitié naissante, on a fini par devenir inséparable. Au départ, ça se reproduisait assez rarement, et seulement quand il était un peu éméché et au final ça se faisait de plus en plus naturellement et j’avoue y avoir pris goût … Même un peu trop, je n’imagine pas notre relation autrement. Après le lycée, je ne savais pas trop quoi faire alors j’ai juste suivi Castiel dans ses études, il ne le saura jamais mais peut être que je ressens quelque chose de plus pour lui, je ne saurais pas l’expliquer, c’est pas de l’amour, mais c’est pas de l’amitié. Enfin, notre relation est fusionnelle … Mais mes parents ont encore tout cassé, parce que je ne peux pas être heureux, je ne peux pas être libre. Non, jamais. Ils m’ont annoncé que j’allais me marier avec la sœur de Cas’, un mariage arrangé. Au départ j’ai refusé catégoriquement et puis, qui voilà ? Namsoyo. Si je ne fais pas ce qu’ils disent, elle meurt et j’aurai sa mort sur la conscience. Mon cœur s’alourdit, je ne veux pas me marier avec Niamh, je ne l’aime pas et je ne l’aimerai jamais comme ça. J’aime les hommes, je ne l’assume pas complètement, surtout pas publiquement, mais je le sais au fond de moi. Qu’est-ce que je vais faire moi ?