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 What will I find, who will I meet? ft. Melody

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 You were a moment in life that comes and goes. A riddle, a rhyme that no one knows. A change of a heart, a twist of fate
Melody & Skye

Des pattes velu trottinaient dans la pièce. Le souffle court, les poumons en feu, mon âme en paix après une course à l’aube. Je me sentais mieux. Entière. Alors que toute les nuits, mon esprit se battait de cauchemar à cauchemar, il me semblait ne jamais avoir de répit. La nuit n’était jamais source de repos, toujours signe de combat. Sentir mon corps se transformer, jouir du sols sous mes pattes, de l’air froid contre mon museau, de la bruine contre mon poil, me revigorait, me rendait de nouveau humaine, sans le froid glacé qui m’entourais en permanence, sans cette saveur mortelle qui me brûlait la langue.

Mon corps de renard se pelotonna sur un large coussin qui me servait de divan. Cette chose moelleuse et confortable tant sous ma forme humaine que sous ma forme de canidée.  Ma large queue s’enroula et vint se poser avec douceur sur mon nez, mes yeux se fermant sur cette lumière qui commençait à teindre la pièce d’un or doré.

Un instant, un moment, ma patte redevint mains, pieds, mon corps se tendit. Mon esprit se tendait encore vers l’extérieur. Il se languissait encore de la nature, du doux bruit des vagues qui venait se jeter sur le sable, du cri des oiseaux qui plongeaient au large, du vent qui soufflais sans fin ni début vers un avenir incertain. Enfilant un morceau de tissus sur mon corps nu frissonnant, je me relevais, on fera la sieste plus tard.

Et le frémissements des vagues devinrent réalité alors que le sable réchauffer par le soleil écartait mes orteils, se faufilant dans la moindre craque, la moindre ouverture. L’air frisquet irlandais enveloppant mon corps. Et puis, je le vis. Brillant contre le soleil, cette douce chose, à la cheville d’une dame. Discrète, en argent, personne ne l’aurais remarqué sans cet éclat solaire. Je ne pu en détacher le regard, captiver. Le gris se teintais d’or alors que les rayons lui donnais forme, lui donnais vie.

Je ne pu m’empêcher d’approcher sa porteuse, cette personne qui te portait avec tant de grâce. De proche, on pouvais presque entendre ton frottement contre sa peau, cette musique métallique alors que le vent de faisait virevolter contre la peau nue de la cheville de ta maîtresse. Et je ne pu m’empêcher de penser qu’une personne qui portait une si jolie chose ne pouvais qu’être bonne. Ça n’avais aucune corrélation, rien qui définissait l’un par l’autre. Mais cette pensée trottait, s’imprégnait. Et malgré ma forte tendance asociale, je ne pu m’empêcher de t’approcher, de parler à cette personne qui te portait, pour être sûre qu’elle te méritait.

‘Rien de mieux que l’aube dorée pour sentir le sable sous nos pieds, n’est-ce pas?’

Un sourire, si une grimace peut être qualifier de sourire, envers l’inconnue qui te faisait étinceler sauvagement. Un semblant d’humanité, un semblant de sociabilité, tout pour toi qui me captive sans même un effort de ta part.
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Le pauvre type avait essayé de m'arnaquer, moi. J'avais bien évidemment dit non. Je l'avais suivi. Suivi jusqu'à un coin peu fréquenté. Là, je le plaquai contre le mur, surpris. Il ne put réagir bien vite, il comprendrait à ses dépens que je ne suis pas une personne qu'un type comme lui peut arnaquer impunément. Je l'avais battu à un jeu, il avait simplement refusé de payer la mise. S'il en était ainsi, je me servirais sur son cadavre encore chaud. Il essaya de me repousser d'un raffut au visage, ça m'arrangeait. Ses doigts, je n'aurais pas à aller les chercher, puisqu'ils étaient déjà là, à portée de mâchoire. D'une morsure vive et sauvage, son index et son majeur partirent dans ma bouche. J'empêchai le sang de gicler dans tous les sens en gardant les plaies à la bouche, tandis que ma main se porta à étouffer les cris de ma victime. Les doigts que je tenaient étaient coincés entre mes dents, mais n'étaient pas tout à fait arrachés. J'attendais que le flux de sang diminue, afin d'éviter d'en être éclaboussée. Ma deuxième main passa derrière la nuque de cet abruti tandis qu'il se débattait mais que, même si physiquement plus fort, la douleur au niveau de sa main était telle qu'elle le paralysait assez pour que je garde l'avantage. Alors sans hésitation, d'un mouvement sec des deux mains, sa nuque se retrouva brisée. à ce moment là, avec un mouvement de recul de la tête, les doigts furent arrachés de la main. Un sourire satisfait ornait mon visage alors que j'avalais la viande qui se trouvait dans ma bouche. J'en fis finalement pareil avec les autres doigts, puis, après m'être essuyée car c'était impossible de garder le visage propre comme ça, ainsi qu'avoir pris ce que je pouvais prendre dans les poches du cadavre -c'est mon gagne pain-, je repris ma route, cette fois, vers la plage.

Oui, j'avais besoin de me détendre. Cet homme m'avait rendue folle... Littéralement. Enfin, pas rendue puisque je l'étais déjà depuis un moment, mais bref, vous avez saisi l'idée. La police ne remonterait pas vers moi. J'avais des gants, aucune empreinte digitale ne serait exploitable. Je n'avais pas laissé de traces de morsure, juste des doigts arrachés, donc ce serait inexploitable également, et j'avais bien fait attention de ne pas marché dans le sang qui s'était écoulé sur l'asphalte. Une fois arrivée sur la plage, je pris bien le temps d'observer le lever du soleil, car j'avais passé une nuit blanche aux jeux. Quelqu'un qui arrive à reconnaître la fatigue le décèlerait facilement d'ailleurs. Soudain, alors que je ne m'y attendais pas,  une jeune fille m'aborda, sans bonjour, rien, elle me fit une remarque par à l'aube sur la plage. Assez poétique d'ailleurs. Ca m'amusa assez, et la jeune fille parvint donc à m'arracher un petit sourire.

- Vous faites de la poésie?

Cette fille était curieuse. Vêtue d'une jolie robe aussi légère soit-elle, la rousse avait un côté séduisant, mais aussi vicieux. Comme un renard. Tandis que j'étais vêtue de manière un peu plus classique, une veste, un haut lambda et un jeans, le tout dans des tons assez sombres, dans l'ordre du noir et du rouge. En arrivant sur la plage, j'avais bien sûr enlevé mes chaussures, pour profiter du sable sur la plante de mes pieds, piquée de temps à autres par quelques petits coquillages. Nous n'étions que deux sur la plage, peut-être était-ce pourquoi elle m'avait abordée, un peu de compagnie ne tuait jamais personne. Enfin, peut-être que si, en témoignaient ce que j'avais dans mon estomac, mais ça, moi seule le savais.

- Je m'appelle Melody.
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 You were a moment in life that comes and goes. A riddle, a rhyme that no one knows. A change of a heart, a twist of fate
Melody & Skye


Un sourire qui éclairait son visage, les cernes creusant de mince sillons contre le blanc de sa peau, la fatigue se creusait dans les traits de ta porteuse, joli trésor. Elle ne semble pas se plaindre, ne semble même pas s'en apercevoir, comme si le sommeil n'était que chose futile, que de temps perdu. De la poésie? Je penchais la tête de côté, n'étant pas trop sûre de quoi elle parlait. Je n'avais fait que décrire le moment, le paysage, la couleur du soleil, les grains de sable. Il m'avait alors semblé une manière polie de l'aborder. Peut-être m'étais-je trompé. Mais c'était de pareil moment qui me faisait pencher pour la lumière, qui m'empêchait de basculer, laisser à moi-même, à mon côté animal.

‘'On me nomme Skye''

La courtoisie voulait que je me présente,que je dise mon nom. Habituellement, je n'aurais rien dit, mais tu m'intrigues petite chose ensorcelé, et pour un instant j'oublierais mon passé, mon futur et ma noirceur pour jouir de ta présence, peut-être que je t'enlèverais de ta propriétaire, alors peut-être que je pourrais te garder, te regarder étinceler. Un cygne, tout de blanc vêtu, s'envola près de nous, une bref coup d'aile le fit monter dans les cieux. Mon regard le suivi, t'abandonna pour un instant.

‘‘On raconte qu'il y a longtemps, près d'ici, une femme jalouse de la relation de son mari avec les enfants de sa première femme, les as condamnés et transformés en cygnes pour 900 années. On les appellent les cygnes de Lir.''

Étrangement, ce mythe faisait échos en moi. Car même si mon histoire ne ressemblait pas du tout à celle des enfants de Lir, j'y voyais un rappel qu'un jour ces enfants seront libérés, qu'ils auront le droit à la liberté. Peut-être qu'un jour, moi-même j'aurais le droit à cette liberté, mon passé envolé, mes cicatrices effacées, mon coeur rafistolé.

Je devais quand même paraître étrange aux yeux de la jeune femme devant moi à déblatéré des idioties sans queue ni tête, mais tu sais trésor, les babillages et moi, nous ne sommes pas familiers. L'un et l'autre n'allons habituellement pas de pair, mais étrangement, depuis que je suis arrivé dans cette ville, tous semblent pressés de me parler, alors que je ne sais même pas quoi leur dire et comment dire le peu que je sais. Mais toutes ces attentions, tout ce babillage, me ramenait sur terre et je me sentais vivante. Plus que jamais auparavant. J'osais marcher pieds nus dans le sable, danser sous la pluie et surtout j'osais me transformer pour une activité aussi simple que courir ou dormir. Alors, je souris à cette fille qui te portait, je lui souris d'un de mes rares sourire sincère, non forcé.
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Donc, elle s'appelait Skye. Rares étaient les personnes qui s'en tenaient au langage soutenu, ou alors il s'agissait simplement de la politesse qui avait disparue. En outre, je me mis à penser que la jeune fille ne m'abordait pas pour rien, elle devait vouloir quelque chose sinon pourquoi tiendrait-elle la discussion sur de futiles choses comme des cygnes? Certes, un vol de cygnes était beau, mais elle fit référence à une légende, j'avais presque l'impression qu'elle se parlait plutôt à elle-même.

- Ce que je regarde dans la plupart des mythes, c'est qu'il y a un sous-entendu sexiste. A l'époque, la plupart des femmes qui osaient dire non où se révolter de leur mari violent étaient considérées comme des sorcières.

Oui, féministe je le suis je le reste. Mais sans doute que, même si je n'étais pas tout à fait objective, il y avait sans doute une part de vérité dans ce que je disais. Je n'avais pas vécu à l'ancienne époque, mais clairement je me dis... heureusement. J'ai déjà beaucoup de pulsions dans un monde comme celui ci, alors au Moyen-Âge... Non, au final, j'étais bien contente de vivre au XXIème siècle. Les droits des femmes s'étaient considérablement assouplis même si ce n'était pas encore tout à fait l'égalité parfaite. Mais bon, demain les femmes seront au pouvoir comme on dit.

- Mais si la manière dont vous parlez semble juste de la courtoisie, alors j'aime à croire que cette dernière n'existe encore que chez de rares personnes.

Rare, mais pas éteinte. C'était rassurant de savoir que certaines personnes avaient encore la clarté d'esprit de respecter son prochain - et même une femme. Dans les milieux que je fréquentais, la plupart respectaient leurs promesses mais étaient grossiers comme pas deux, cependant il y avait tout de même quelques perles rares, et je diminuais régulièrement la population des "cassos" au grand dam de ces abrutis, mais pour le bien de l'humanité. Je ne suis pas une criminelle en fait, je suis une justicière ! Oula Melody, ta fatigue affecte tes pensées je pense... Enfin bref, cette jeune fille avait tout pour séduire, mais je m'imaginais bien que j'allais pas me taper toutes les jeunes filles séduisantes, autrement je serais... c'est quoi le terme poli? Une catin? Enfin techniquement non puisque je serais pas payée mais bon, le message est là, coucher avec tout le monde n'était pas très bien vu. J'avais déjà couché avec Scylla il y a peu, je pense qu'on va pas sauter sur une inconnue, puis ça l'effraierait, c'est pas mon but. Je ne peux nier son charme apparent, mais je sais me contrôler là dessus.
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 You were a moment in life that comes and goes. A riddle, a rhyme that no one knows. A change of a heart, a twist of fate
Melody & Skye


Je me laissais tomber au sol près de toi, trésor. Mes mains étaient ainsi beaucoup plus proches de toi, mon regard aussi. Mais celui-ci était porté vers le large, vers les vagues qui montaient et descendais. Ce courant qui venait et partait, léchant le sable près de mes pieds nu. Et puis elle parla de féminisme, de révolte, de sorcière. Je laissais couler le sable de ma main, tel un entonnoir, filant au travers tu mince trou, tel un sablier. Ses paroles m’avaient laissé perplexe, les enfants n’avaient aucune notion de sexisme, et puis je pensais à mon enfance, mon père. Si les rôles c’était inversé, que ma mère m’aurais traité comme mon père l’as fait, aurais-ce fait une différence au yeux du monde ? À la fin, c’était toujours des enfants qui souffraient, criaient, sans espoirs. En quoi le féminisme enlevait la colère, la haine, la violence ?

‘Mais les enfants, n’avaient-ils rien à voir avec la colère d’une femme jalouse ? Même si l’histoire avait été celle d’un homme jaloux, ce serait tout de même eux qui en pâtiraient. Qu’est qu’ils ont fait pour mériter que l’on s’acharne sur eux ?’

Je ne croyais pas au féminisme. Du moins, pas celui d’aujourd’hui où les femmes se servaient du moindre prétexte pour crier au sexisme. L’égalité n’est pas parfaite, mais ce que les femmes d’aujourd’hui veulent, ce n’est plus l’égalité, c’est le pouvoir. Le pouvoir sur les hommes, sur le monde. Lorsque l’on cri qu’un homme ne peux se faire brutaliser par une femme, ne peux se faire violer, battre, n’est pas pire que lorsque l’on criait qu’elle l’avais mérité ? Je portait mon regard sur toi, près de moi, je te voyais mieux que jamais, si près, si beau. Et je ne pu m’empêcher de t’enlever rapidement de la cheville de ta maîtresse. Elle ne remarquerait pas que avais disparu, le mouvement si rapide qu’il n’avais pas été perceptible de si haut. Je t’enfoui dans le sable près de moi, marquant d’un x mental l’endroit où tu était. Je te changerais de place plus tard, lorsque ce sera moins compromettant.

Elle parla, me disant que ma manière de parler n’était peut-être que courtoisie, que cette dernière n’existait plus que chez de rare personne. Perplexe, mon regard sur l’horizon, ma tête pencher sur mon épaule, je ne compris pas tout de suite. Courtoisie ? Je n’avais jamais réellement parlé avec des gens de mon âge avant de rentrer dans l’armée, et même là, il fallait toujours respecter son supérieur, même si celui-ci était plus jeune. J’avais un bon grade, mais j’avais toujours un supérieur. Avant, je n’avais été qu’en bas de l’échelle, celle qu’on envoyait dans les missions suicides, celle qui était remplaçable. Oh, j’étais excellente dans ce que je faisais, mais n’importe quel enfant modelé si jeune serait devenu excellent, je n’étais pas une exception, je n’étais pas irremplaçable, je ne l’avais jamais été. Ma manière de parler n’étais alors plus que courtoisie, c’était devenu une normalité. C’était devenu moi. Je te pris dans mes mains, invisible derrière la peau, je te glissa lentement dans mon soutien-gorge, te rendant invisible au yeux de tous, mais soudainement très proche de mon cœur.

Je tapotais la place à côté de moi, invitant Melody à s’asseoir près de moi.

‘Si vous n’êtes pas pressé par le temps, vous pouvez toujours profitez du spectacle un peu plus longtemps’

Car malgré son air innocent, son aura de noirceur ne trompais personne. Peut-être étais-ce juste la fatigue, peut-être était-ce autre chose, peut-être que ma propre noirceur m’envahissait tellement que je la voyais sur d’autre, mais elle m’intriguait, non plus à cause de la chaine, maintenant en sécurité, mais pour elle-même.

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Le lever de soleil sur la plage était un spectacle magnifique de cette nature qui sait également faire des choses si hideuses. En définitive, il fallait donner la définition de ces termes... "hideux" ou "magnifique", c'était tout relatif, tout cela dépendait du point de vue. Chaque personne ne va pas forcément l'accorder aux mêmes choses.

J'ignorais que mon interlocutrice convoitait l'une de mes possessions, un bijou. Je ne remarquai même pas qu'elle me le déroba et qu'elle l'enfouit dans le sable. J'étais concentrée sur l'horizon, me frottant les yeux qui semblaient prêts à se fermer pour me laisser m'allonger sur le sable et prendre un repos réparateur. Mais je n'allais pas le faire, pas maintenant, pas en présence de la jolie rousse. Je le ferais quand je serai seule. Par courtoisie, autant que je lui rende la politesse ! Je la vis brièvement glisser quelque chose dans son soutien-gorge, mais je ne pus établir quoi. Peut-être n'était-ce qu'un bout de papier, ou alors peut-être replaçait-elle juste sa bretelle, enfin, tellement de peut-être, je n'étais sûre de rien, elle m'invita alors à m'asseoir auprès d'elle, ce que je fis. Mes jambes s'étendirent lentement en laissant le sillon de mes pieds dans le sable frais.

- J'ai tout le temps qu'il me faut, je n'ai pas dormi de la nuit alors je peux bien prendre encore mon temps !

Sans doute que je pouvais cacher ma folie pure, mais il n'était pas difficile de décerner que je n'étais pas saine d'esprit pour autant. Peu peuvent discerner que je suis une tueuse en série cannibale, mais la folie, ça... Et puis, on pouvait dire aussi que je dérivais du côté obscur, si on prend l'univers de Star Wars, j'étais plutôt Sith que Jedi. Tranquillement allongée, j'observais mon interlocutrice, si jolie, pure. Un ange? Peut-être.

- Qu'est-ce qui vous a amenée ici si ce n'est pas indiscret?
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Melody & Skye


Le sable sous mes pieds semblait se réchauffer sous le soleil qui prenait de l’ampleur dans le ciel, dissipant tranquillement l’or qui teintait la mer d’un bleu dorée. J’enfouis mes pieds sous le sable, les enveloppant dans un cocon tout chaud. Mon âme était heureuse, car il était prêt de moi, ce joli trésor. Pas que sa porteuse n’étais pas assez bien, non, je ne la connaissait pas, je ne pouvais dire, mais cet étincelle dans la lumière, ce morceaux d’or qui se balançais tranquillement, je ne pouvais m’empêcher, je n’aurais pu t’oublier.

‘’À Bray ou sur la plage? ‘’

La question pouvait être interprété de plusieurs manière, sachant que Bray accueillait de nouveaux arrivant presque tout le jours, moi-même n’y étant que depuis quelques mois. Et cette question, je n’allais pas y répondre, trop de pourquoi et de comment. Trop de passé dans une réponse qui ne pourrais pas être simple. Un moment, une lueur dans mon regard, le passé revenant à la charge. Mais je me ressaisit, fixant de nouveau les vagues léchant le sable à mes pieds. Je pouvais presque la touché, sentir l’eau sur mes doigts et l’air salin qui entrait des mes narines, ouvrant mon âme à la mer et à l’océan, au vagues, à l’eau et à l’étendu infini, à ces êtres qui vivait de liberté dans l’immensité bleu. Quant au pourquoi de la plage. Et bien. Pour toute ses raisons. La liberté, la nature, l’air.

‘’Pour le premier, parce que la ville me plaît. Pour le deuxième, parce que la mer m'emplit de liberté et que mon être en as bien de besoin. Et vous? ‘’

Une question posé par politesse, même si elle m’intrigue, cette femme près de moi. Je la fixe du coin de l’oeil, détaillant ses cheveux, son regard, cette lueur de noirceur qui y traîne, une trace de folie. Et d’une sens, je peux me voir dans ses yeux, dans son regard. Car cette même noirceur, cette même lueur de folie traîne dans le fond de mon propre regard, folie qui avais un jour, eu le dessus sur mon esprit.

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