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 Parce qu'il faut laisser son corps s'exprimer pour exister ...

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Parce qu'il faut laisser son corps s'exprimer pour exister ...
Scylla & Alix



La tension qui régnait à Bray était un peu pesante. Une jeune femme était morte et personne ne savait qui était le tueur. Cette mort suspecte et tragique ne rassurait pas des masses Scylla qui se demandait ce qu'elle faisait ici. Certes, il n'y avait pas qu'à Bray que des gens mouraient, mais elle s'attendait à ce que cette ville soit un peu moins agité que les autres, visiblement elle avait tort, encore une fois. La journée avait été difficile, son travail n'était pas réellement épanouissant ou passionnant mais il lui permettait d'avoir un appartement tout à fait correcte et elle pouvait se permettre de s'acheter régulièrement des habits quand elle en avait envie. Certains diront que c'est une fille et donc que c'est un comportement tout à fait classique, d'autres diront qu'elle compense son manque d'affection et d'attention par des objets sans grandes valeurs et chers. Sa vie ne se déroulait pas comme elle l'avait imaginé. Elle n'avait pas trouvé son prince charmant et commençait à douter de son existence. Au moins quand elle était petite, tout était beaucoup plus simple, elle avait planifié son mariage avec son père et ses parents et elle resterait à jamais ensemble ... Bon évidemment, à cette époque là, se marier avec son père ne revêtait aucun caractère sexuel particulier, elle était juste en plein dans son complexe d'oedipe. Aujourd'hui, même si elle aimait profondément ses parents et son père, jamais elle ne songerait un instant à se marier avec lui.

Il y avait eu un peu moins de clients que d'habitude au restaurant. Rien de bien dramatique, cela arrivait parfois d'avoir des périodes de creux. Il pouvait arriver qu'il n'y ait que quelques clients pendant un jour ou deux et une file d'attention trois jours plus tard. Le froid jouait certainement sur les humeurs des riches de Bray. Il faisait peut-être trop froid pour leur donner envie de manger dehors. Ils préféraient que leurs bonnes leur fassent à manger pendant qu'ils se prélasseraient devant leur grande et belle cheminée. Scylla n'ayant que très peu d'amis et ne connaissant personne de réellement riche n'avait aucun point de comparaison avec la réalité. Pour elle, la vie d'une personne riche se déroulait comme toutes les séries tv. Elle avait l'image d'un grand manoir, d'un énorme terrain et d'une grande cheminée. Elle imaginait une grande bibliothèque où il ferait bon de flâner et une grande salle à manger où les hôtes recevraient leurs invités durant des diners mondains ou des soirées. La réalité était peut-être tout autre mais cela lui plaisait d'imaginer cela. Une fois son service terminé, Scylla rentra chez elle pour récupérer ses affaires de sport. Elle avait besoin de se défouler un peu, sinon elle serait une pile électrique pour son service du soir. Attrapant son sac de sport, elle attrapa ses baskets et repartie en direction de la salle de sport de Bray. Le quartier n'était pas exceptionnel, mais au moins elle pouvait danser tout à son aise sans que ses voisins ne débarquent pour lui dire d'arrêter de sauter.

Sa tenue de sport enfilée, Scylla se dirigea dans une des salles de danse de libre. Elle attrapa un de ses cds sur lequel elle aimait danser et le mot relativement fort. Une fois la musique partie, il n'y avait plus de salle de musique, de Bray ou de monde extérieur, il n'y avait plus que Scylla et sa bulle. La jeune femme se trémoussa sur la musique sans chercher à savoir si ses gestes étaient harmonieux ou si la musique était trop forte. Tout ce qui importait c'était ses mouvements et son corps qui se sent enfin vivant. Seule, perdue dans son univers, Scylla était merveilleusement bien. Plus rien n'existait, plus rien ne comptait.

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Le récent meurtre d'un adolescente innocente à Bray avait secouer tout le monde. J'étais bien placé pour le savoir. En temps qu'assistant social, certain de mes clients m'en avaient longuement parlé. Je n'étais pas psychologue, mais je comprenais leur peine, surtout que certains étaient assez proche de la victime. En plus les fêtes arrivaient donc, je faisais de mon mieu pour bien faire mon travail et venir en aide à un maximum de personne. Quoique, c'est ce que je faisais toute l'année en soit, n'allez pas vous faire des idées non plus. Je n'étais peut-être pas le meilleur assistant social du monde, mais j'aimais penser que ce que je faisais était vraiment utile, même si parfois ce n'était pas toujours évident.

Ayant un dernier dossier à bouclé, je quittai mon bureau un peu plus tard que prévu. Et oui, si les fonctionnaires étaient réputé pour quitter le boulot plus tôt, de temps à autre nous étions bien forcé de le quitter plus tard. Et pour ma part, je n'aimais pas repartir chez moi sans avoir tout boucler. J'étais le genre de personne qui savait parfaitement dissocier sa vie privé de sa vie professionnelle, mais pour ça il ne fallait pas que j'ai encore en tête les dossiers qui attendaient à être bouclés. Puis c'était toujours mieux de rentrer chez soi avec la satisfaction de ne rien avoir à faire.

D'ailleurs, dès que je fut de retours à mon appartement, mon premier réflexe fut de me jeter dans mon canapé et de rester là quelques minutes sans rien faire. La journée avait été longue, mais je n'étais pas si crevé que ça en fait. Au contraire, j'avais bien envie de sortir et d'aller me changer un peu les idées. J'aurais pu aller me boire un bon café irlandais quelque part, mais j'avais vraiment envie de bouger. Du coup, la salle de sport me semblait une bonne option. Ca faisait un moment que j'y été aller et j'allais finir par me ramolir si je continuai ainsi. J'allais donc attraper mes affaires de sports avant de ressortir.

Il faisait un froid de canard dehors ce qui me motiva à faire le trajet jusqu'à la salle de sport en un temps record. Je n'aimais vraiment pas le froid. Je sais, ce n'est pas très viril, mais vous avez vu mon prénom aussi ? Je pouvais bien me permettre ça. Puis j'étais loin du stéréotype du gars ultra viril qui se promène toujours en débardeur, peu importe la température, la météo et l'endroit. Je trouvais même ça assez ridicule comme comportement. Comme si ça impressionnait quique ce soit de voir un mec faire son dur et défier la nature. Puis on peut très bien draguer en portaznt un pull en laine avec des rennes de Noël dessus ! C'est du vécût, croyez-moi !

Après un tour dans les vestaires, j'étais prêt à enchainer n'importe quel exercice, n'ayant pas trop d'idée de se que je voulais faire, je me dirigeai vers la salle de musculation. Cependant, en passant devant la salle de danse, une silhouette retint mon attention. Non, je n'avais pas l'intention de mater ou un truc du genre, c'était juste qu'il me semblait connaître cette fille qui dansait. Intrigué, je la fixais un instant avant de me souvenir. Mais oui ! Comment j'avais pu l'oublier ! Il s'agissait de Scylla, une demoiselle que j'avais rencontré à Cork quelques années plus tôt, je l'avais aidé à se débarrasser d'un imbécile qui tentai de la draguer à la terrasse d'un café. Je ne savais pas qu'elle vivait à Bray...

Sans hésiter trop longtemps, j'entrai dans la salle de danse en essayant de faire le moins de bruit possible. Je n'avais pas envie de déranger Scylla non plus. Personnellement, si j'étais autant dans mon truc qu'elle, ça m'aurait énervé qu'on vienne me déranger. Puis ce n'était pas comme si le spectacle était désagréable à regarder. Scylla était une très bonne danseuse. Oui, je n'étais pas forcément danseur moi-même, mais c'était un truc que les fées avaient dans le sang... La danse, les arts... C'était le genre de truc qui attirait facilement notre attention et j'avais beau essayer de la nier. J'adorai danser aussi. J'attendis donc patiemment que la musique se termine pour applaudir la demoiselle et prendre enfin la parole :

- Scylla ! Cette salle était bien le dernière endroit où je pensais te revoir un jour !

Je lui adressais un grand sourire en espérant qu'elle ne s'enfuit pas à toutes jambes. Et si elle ne se rappelait pas de moi hein ? Elle allait me prendre pour une sorte de stalker non ? J'aurais peut-être du penser à totu ça avant de rentrer dans la salle de danse. Enfin, c'était trop tard à présent. Il ne me restait plus qu'à attendre et voir ce que pourrait bien me dire Scylla. Quoique j'espérais que, même si elle ne se rappelait pas de moi, elle n'allait pas partir en courant. Si mes souvenir étaient bon, Scylla était une jeune femme assez timide...
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Scylla & Alix



Il y avait réellement deux moments où Scylla se sentait vivante et entière, c'était quand elle dansait et quand elle usait de son pouvoir. Malheureusement, il n'était pas toujours facile de pouvoir faire l'un des deux quand elle en avait envie, même si danser s'avérait plus facile. Après tout, même sans musique, Scylla pouvait se trémousser, rien ne l'en empêchait, sauf peut-être le regard curieux et parfois même inquisiteur des gens qui l'entouraient. Car oui, une personne qui danse ou chante n'importe où, ça faisait souvent mauvais genre. Pourquoi tant de haine ? Si les mouvements ne plaisaient pas, il suffisait de ne pas les regarder, c'était quand même simple comme bonjour. Scylla ne comprendrait très certainement jamais le monde qui l'entourait. Elle n'y avait pas été plongé depuis toute petite, vivant dans une bulle protectrice jusqu'à son 11ème anniversaire. Quand elle suivait l'école à la maison, aucun problème dans sa petite vie routinière et parfaite. Elle pouvait faire ce qu'elle voulait, quand elle le voulait sans avoir à subir des regards noirs. Au pire ses parents étaient amusés, mais rien de plus. Sa mère trouvait cela important de diversifier les domaines de connaissances, elle prenait donc grand soin de laisser Scylla se défouler sur de la musique pour sa motricité et la connaissance du rythme, elle la laissait également errer dans la campagne et à proximité de la mer pour lui faire découvrir la faune et la flore et bien entendu, son don faisant intégralement parti d'elle, il était essentiel qu'elle puisse l'utiliser pour apprendre à s'en servir.

Sa vie était régie par des règles, comme dans n'importe quelle société actuelle, mais elles étaient un peu différentes des autres. Elle n'avait pas à avoir honte de ce qu'elle était, elle pouvait poser toutes les questions qu'elle voulait sur son don, afin de mieux le cerner et mieux l'utiliser. Elle devait néanmoins rester prudente afin de ne pas mettre en danger les autres. Il fallait également que personne ne la voit s'en servir, sinon ils ne comprenaient pas. Jusqu'à récemment, elle avait suivi les instructions à la lettre, mais parfois, même quand tu suis les règles, ça part en cacahuète. Scylla avait besoin de se défouler, d'évacuer tout se stress qu'elle avait accumulé depuis plusieurs semaines. Son travail lui prenait beaucoup de temps et d'énergie. Il fallait constamment satisfaire des clients capricieux qui, parce qu'ils avaient de l'argent, se pensaient au dessus des autres. Elle devait aussi gérer le stress de la découverte de cette fille à Bray, mutilée. Tant de questions sont ressorties de ce meurtre. Qui en est l'auteur ? Pourquoi elle ? Pourquoi cette envie de médiatisation ? Y en aura-t-il d'autre ? Pourrait-elle être la première ? Scylla se rassurait en se disant que s'il l'attaquait quand elle était sur la plage, elle pourrait déchainer son pouvoir sur lui et il n'aurait aucune chance de survie. Elle pourrait débarrasser Bray de ce psychopathe et venger cette fille qu'elle ne connaissait pas. Mais combien pouvait-il avoir de chance qu'il l'attaque sur la plage ? Très peu, il fallait être réaliste.

Scylla dansait, encore et toujours, se défoulant jusqu'à épuisement. Elle aurait certainement continuait à danser si elle n'avait pas entendu quelqu'un applaudir. La jeune femme sursauta en se retournant. Une silhouette était dans la même salle qu'elle. Légèrement étourdie par la danse, elle dût prendre quelques instants avant de reconnaitre la personne qui lui faisait face .... enfin d'une certaine façon. Essoufflée, le coeur battant la chamade, la jeune femme dut se retenir de ne pas hurler ou de ne pas s'enfuir en courant. De toute façon l'homme qui lui faisait face lui barrait le chemin, ça aurait été compliqué. Il connaissait son prénom et l'intonation de sa voix soulignait de la surprise. La jeune femme écarquilla les yeux, ne comprenant pas. Ils se connaissaient ? Scylla arrêta la musique, tentant de ne pas paniquer. Sa nature sauvage lui hurlait de s'enfuir, de ne pas lui répondre, mais elle n'avait pas été élevé comme ça, si sa mère apprenait ça, elle lui hurlerait dessus, déçue très certainement de voir que sa fille ne faisait aucun effort de socialisation, comme elle le lui demandait depuis si longtemps.

"Heu .... excusez moi .... on se connait ?"

Lui demanda-t-elle, surprise, légèrement en panique et mal à l'aise. Scylla était tellement loin de se douter que l'homme qui lui faisait face l'avait aidé à se sortir d'une situation embarrassante il y a quelques années, à Cork. Pourtant elle n'avait pas une mauvaise mémoire des visages mais là, en cet instant, elle ne s'attendait pas à voir un fantôme du passé ressurgir sans crier gare.

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A voir la tête de Scylla, je doutais qu'elle m'ait reconnue. Mince, c'était ça l'inconvéniant d'avoir une bonne mémoire pour les visages. Il faut dire que, vu mon travail, je passait mon temps à rencontrer des gens, il valait mieux pour moi que j'arrive à retenir rapidement qui ils étaient. Mais dans une situation pareille, c'était un peu plus gênant. Je n'avais pas envie de passer pour un stalker ou quelque chose du genre. J'étais juste venu parce que ça faisait longtemps que j'avais vu Scylla et Bray était bien le dernier endroit où je pensais la revoir un jour. Puis aux dernière nouvelles, elle et moi nous nous entendions bien. Ou tout du moins, la seule fois où nous nous étions parlé, ça c'était bien passé.

Les premiers mots de Scylla confirmaient bien ce que je pensais. Elle ne se souvenais pas de moi. ou tout du moins pas à première vue. Il fallait dire aussi que j'avais un peu débarqué soudainement. Et si j'avais eu le temps de réfléchir à son propos, ce n'était pas son cas. Au moins, elle était restée polie, elle ne c'était pas énervé et elle n'était pas patie en courant non plus. C'était un bon début. J'essayais donc de ne pas paraître trop bizarre et de rester souriant et poli moi aussi. Quoique, j'avoues que j'étais un peu embarrassé pour le coup. Cependant, je ne perdis pas toute confiance en moi pour autant. Ce n'était pas mon genre de perdre totalement mes moyens face à quelqu'un. Ou tout du moins, il m'en fallait bien plus que ça.

- Oh... Désolé... Je débarque un peu soudainement. En effet, on se connait, mais ça fait bien longtemps qu'on s'est vus.

Je ne voulais pas aller trop vite histoire de laisser un peu le temps à Scylla de chercher dans ses souvenirs. Mais cela ne m'empêchait pas de l'aider à rappeler non plus. Je réfléchis donc un petit instant à la manière dont j'allais formuler ça et repris :

- On s'est rencontré à Cork. Ca fait quelque années maintenant, j'étais encore étudiant. C'était au café... C'était quoi le nom de ce café... Ah oui ! Le Black Cat ! Je vous avais aidé à vous débarrasser d'un homme un peu trop envahissant.

J'étais étrangement repassé au vouvoiement. L'habitude sûrement. De plus, je n'avais pas trouvé mieux pour décrire la situation dans laquelle nous nous étions rencontrés. Oui, un homme un peu trop envahissant, c'était le cas de le dire. Il était venu faire des avances à Scylla alors qu'elle ne lui avat rien demandé et j'avais bien vu que cela agaçait la demoiselle alors ça avait été plus fort que moi, j'étais venu l'aider. Tout en espérant bien sûr qu'elle n'allait pas penser que j'allais essayer de la draguer à mon tour. Scylla était loin d'être désagréable à regarder, mais ça aurait été mal de profiter de la situation alors que la demoiselle semblait déjà assez mal à l'aise comme ça. D'ailleurs je me demande si aujourd'hui Scylla gardait un bon souvenir de notre rencontre ou non...
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Elle devrait paraitre si débile en cet instant, Scylla s'en rendait compte mais ça ne suffisait pas à faire taire sa panique. Que pouvait-elle lui arriver ici ? Il y avait du monde de partout, s'il voulait lui faire du mal, il serait plus intelligent d'attendre qu'ils soient seuls pour ça. Après que la surprise soit passée, Scylla se focalisa sur le jeune homme. Il n'avait pas l'air bien méchant, mais il fallait toujours se méfier des apparences, on le lui avait toujours dis. Grand, blond, plutôt charmant, il avait un vague air de déjà vu mais pour savoir où et si ce n'était pas que le fruit de son imagination trop développé, il y avait encore un pas. Le jeune homme en face d'elle lui confirma qu'ils s'étaient déjà croisés. Scylla fronça les sourcils, ne voyant vraiment pas quand ni même où ils s'étaient déjà vu. Pourtant en effet, il lui disait bien vaguement quelque chose mais quoi au juste ? Il aurait pu être un client qu'elle avait servit au restaurant, une personne qu'elle a croisé dans la rue, qui lui a servit du café ... vraiment n'importe qui en somme. Pourtant le jeune homme avait vraiment l'air de la connaître, Scylla pouvait exclure les gens croisaient dans la rue ou les personnes servant un café. Même si parfois elle donnait son prénom, souvent elle préférait dire qu'elle s'appelait Bella pour ne pas qu'on écorche son prénom. Bella venait de Belladone, son deuxième prénom. Elle l'aimait beaucoup et prenait plaisir par moment à se faire appeler comme ça.

Le jeune homme revint à la charge. Elle vit commencer à réfléchir sur le comment il allait lui expliquer tout cela. Il était évident qu'il n'allait pas lui dire "Non mais j'ai peut-être dû me tromper", elle ne le croirait pas après tout, il l'avait appelé par son prénom. Il finit par reprendre la parole et lui resitua la situation. Ils s'étaient rencontrés à Cork ... ça remonte donc à un bail en effet, cela faisait longtemps qu'elle n'y vivait plus ou n'y allait plus. Ils s'étaient rencontrés dans un café, le nom lui disait en effet quelque chose, elle aimait bien s'y rendre quand elle était de passage, ils faisaient les meilleurs cafés de la ville. Il lui expliqua qu'il l'avait aidé à se défaire d'un boulet. Des boulets, elle en avait rencontré dans sa vie. Elle avait la malchance d'être jolie ... Alors en soit, être jolie n'est pas une tare, c'est même cool, qui n'aime pas plaire ? Mais le problème est que Scylla a de très gros problème de socialisation, il faut donc qu'elle prenne sur soi quand des inconnus viennent l'aborder. Parfois ils y vont en douceur et là, ça passe, mais parfois ils y vont comme des bourrins et ça ne passe pas du tout. Et pour le coup, ce fut le cas ce jour là. Après quelques instants de silence, le jour se fit dans l'esprit de la jeune femme. Elle se souvenait.

"J'étais de passage à Cork pour rendre visite à ma famille. Je m'en souviens maintenant, c'était quand je faisais mes études à Dublin ..."

Scylla se sentait un peu plus sereine. Pas totalement à l'aise, mais il y avait du mieux. Elle se souvenait de lui, elle n'avait pas vraiment son prénom, mais elle savait qu'il lui avait rendu un grand service ce jour là. Scylla n'avait pas pu compter sur l'aide de sa mère qui avait pris plaisir à regarder sa fille s'enfoncer dans un malaise profond. Elle tenait absolument à ce que sa fille fasse des efforts avec les gens et soit un peu plus aimable. Comme elle lui disait souvent "J'aimerais être grand mère un jour et avec toi, c'est pas près d'arriver si tu ne fais pas un peu plus d'effort Bella " Sa mère pense qu'en mettant un petit surnom à la fin de ses phrases aide à faire passer la pilule. Elle a tout faux mais pour le lui faire comprendre c'est une autre paire de manches.

"Je suis désolée, je ne suis pas sûre de me souvenir de ton prénom ... Alex ... Alec ... ou quelque chose comme ça ?" Lui demanda-t-elle d'un ton mal assuré. Elle aurait pu s'en souvenir, lui se souvenait bien du sien et c'était il y a longtemps. Bon après elle n'avait pas forcément la mémoire des prénoms et à ce qu'on peut constater, pas des visages non plus. "Alors ça ... ça va bien ? Qu'est-ce que tu deviens ?" Continua-t-elle d'un ton mal assuré mais vainement enjoué pour cacher son trouble et son stress. Scylla ... mon petit, fais un effort, il ne va pas te manger !!

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Mon attention n'était vraiment pas de mettre Scylla mal à l'aise. Pourtant si mes souvenirs étaient bon, cette demoiselle était quelqu'un de très timide et du coup, il était facile de la mettre mal à l'aise. Mais ce n'était pas la première chose qui m'était venu à l'esprit en la voyant. J'avais sûrement été un peu trop impulsif sur le coup. Il aurait peut-être été plus sage d'attendre qu'elle me reconnaisse et peut-être qu'elle vienne me voir d'elle même. Quoique, j'aurais sûrement attendu longtemps dans ce cas. Pusi c'était trop tard à présent, ce qui était fait était fait.

Heureusement pour moi, Scylla se souvenait de notre rencontre et mine de rien cela me rassurait grandement. Pendant un moment j'avais vraiment commencer à stresser bêtement, ce qui n'était pas mon genre. J'aimais beaucoup parler avec les gens, je n'étais pas assistant social pour rien. Mais ce n'était pas toujours réciproque et j'avais parfosi tendance à oublier que certaines personnes n'étaient pas aussi à l'aise que moi pour parler avec des étrangers. Ce qui était assez dommage en soit. Mais si tout le monde était comme moi... je crois que le monde netier serait assez flippant.

Scylla sembla se détendre un peu. Oui, je passai assez de temps avec des gens pour être capable de percevoir leur réaction. Mine de rien, j'étais devenu un plutôt bien observateur à force. Scylla reprit alors la paroles, s'excusant de ne pas se souvenir de mon nom. Ces petites tentatives me firent sourire. J'aurais volontiers rit, mais j'avais peur qu'elle ne pense que je me moquais d'elle alors dans le doute, je me contentai de sourire et la laissai poursuivre. Elle commença même à entamer la conversation pour prendre de mes nouvelles, ce qui fini de me rassurer.

- Tu y étais presque ! Mon prénom c'est Alix. Pas vraiment commun pour un gars, je sais.

Je me plaignais, mais j'aimais bien mon prénom. Ce n'était pas pour rien que je préférai utiliser celui-ci que mon premier prénom. Pourtant, Victor c'était plus masculin... Mais je n'avais jamais vraiment aimé Victor... Puis c'était devenu une habitude de me faire appeler Alix en fait. Mes amis m'appelaient comme ça, mes collègues aussi, donc voilà. Mes parents avaient un peu de mal encore. En fait, ils utilisaient un coup mon premier prénom, un coup le deuxième. C'était selon leur humeur en faite.

- Sinon ça va bien écoute ! J'ai fini mes études, maintenant je suis assistant social, c'était ce que je voulais faire alors on ne peut pas faire mieux ! Et toi ? Qu'est-ce que tu fais maintenant ?

Pour le coup, je n'étais pas sûr de me souvenir ce que faisait Scylla lorsque nous nous étions rencontré. Je n'étais même pas sûr qu'elle me l'ai déjà dit en fait. Il me semblait que c'était surtout moi qui avait monopoliser la conversation la dernière fois. Il faut dire que je pouvais être une sacré pipelette quand on me provoquait. Et je n'aimais pas laisser le silence s'installer alors en général, dans une conversation, dès qu'il y avait un blanc, je venais meubler en racontant tout ce qu'il me passait par la tête.
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Scylla & Alix



Sa mère aurait certainement eu envie de lui donner des claques et au fond, Scylla aussi aurait eu envie de s'en donner pour être ainsi. Etre aussi mal à l'aise en public, ce n'était absolument pas facile à vivre. On se sentait souvent stressée, on bégayait quand on se sentait pris au piège, on avait le coeur qui martelait sa cage thoracique et croyez le bien, ce n'était vraiment pas agréable. Mais voilà, c'était plus fort qu'elle, elle n'arrivait pas à se contrôler. Peut-être que si elle revoyait régulièrement le jeune homme, son trouble disparaitrait. Certainement qu'au début elle serait légèrement à cran, ne sachant pas quoi dire ou quoi faire mais l'habitude de le voir l'aiderait à passer au dessus et elle redeviendrait elle même. Scylla était une jeune femme plutôt drôle, adorant plaisanter et se cachant bien souvent derrière cet humour pour cacher un mal profond. Elle pouvait devenir violente quand elle se sentait vraiment oppressé et devenait une autre personne, un peu comme Docteur Jekyll et Mister Hyde. Scylla n'avait pas l'air comme ça au premier abord mais elle avait un tempérament de feu, explosant parfois un peu pour un rien. Il fallait s'y faire et laisser couler, bien souvent ça ne durait pas et ça n'avait pas une grande gravité.

Mais le jeune homme en face d'elle avait l'air gentil, aucune menace de transpirait de sa personne. Il s'appelait Alix, un joli prénom, certes pas très masculin comme il le soulignait, mais était-ce si grave ? Le sien remontait au temps des légendes Grecque et elle était une des rares à le porter aujourd'hui, elle n'en faisait pas tout un fromage et Alix, c'était joli. "Ah oui Alix, ça y est je m'en souviens .... 'fin non mais on va faire comme si !" Lui répondit-elle en faisant une pointe d'humour. L'humour, il n'y avait que ça de vrai, ça permettait de passer n'importe quelle situation sans trop prendre de risque. Il fallait juste savoir le doser et ça passait crème. Scylla esquissa un sourire, avant de baisser la tête pour rechercher du regard sa serviette. Elle la trouva là où elle l'avait mise, dans son sac de gym. Elle se pencha et l'attrapa pour éponger la sueur. Ce n'était pas très glamour, certes, mais elle venait de se défouler sur de la musique, il ne fallait pas s'attendre à autre chose. Il n'y avait que dans les films qu'ils ne transpiraient pas et ne faisaient jamais caca ...

Alix reprit la parole pour répondre à la question de la jeune femme. Il allait bien, ce qui était une bonne chose. Il allait vers d'aller, en tout cas physiquement mais c'était si facile de faire semblant de nos jours qu'on ne pouvait pas vraiment se fier aux apparences. Il avait terminé ses études et était devenu ce qu'il avait toujours rêvé être, assistant social. C'est classe ça quand on sait ce qu'on veut faire et qu'on fait tout pour l'obtenir. Scylla n'avait pas cette chance, non pas qu'elle n'aimait pas ce qu'elle faisait, ça avait ses avantages, comme le salaire à la fin du mois, mais il y avait mieux quand même dans le monde. Juste dire qu'elle était serveuse, c'était nase, ça démontrait qu'on n'avait pas cherché à faire mieux ou qu'on n'était pas foutu de faire mieux. Scylla avait quand même fait des études dans l'hôtellerie, ce n'était pas rien. "J'ai terminé mes études dans l'hôtellerie. Et aujourd'hui je travaille à l'Ambrosia. Je fais essentiellement des services et parfois je suis hôtesse d'accueil ..." Non, Scylla avait tout donné pour rendre ça classe mais ça ne fonctionnait pas. Pourtant le nom du resto où elle bossait était classe, un resto de bourges ou de quelqu'un qui avait décidé de sacrifier un mois de salaire pour se payer un repas ... Elle n'avait pas prononcer le terme de serveuse pour ne pas amoindrir ses fonctions mais au fond, c'était exactement ce qu'elle était. Alors certes, avec un standing supérieur à la serveuse d'un resto d'autoroute, mais on restait dans la même branche. Elle n'avait pas honte de ce qu'elle faisait, mais ce n'était pas le rêve de sa vie disons. Sauf qu'à la différence d'Alix, elle ignorait ce dont elle rêvait ... Difficile dans ces conditions de pouvoir faire son possible pour le réaliser. "Alors donc ... Bray ... ?!" Lui demanda-t-elle un peu hésitante, tellement d'ailleurs qu'on n'était même pas sûr que c'était une question.

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Je n'en voulais pas à Scylla d'avoir oublié mon prénom. Après tout, ce n'était pas comme si nous étions des amis de longues ou quelque chose de la sorte. Nous nous étions juste rencontré une fois à Cork et passé quelques heures ensemble autour d'un café. Rien de bien marquant en soit. Puis des rencontre dans des café, Scylla en faisait sûrement souvent. C'était une jolie demoiselle, elle devait forcément attirer beaucoup l'attention. A son grand malheur sûrement. Personnellement, j'adorai faire des rencontres et parler avec les gens. Cependant, Scylla était bien plus timide et parler à des étranger n'avait pas l'air d'être sa tasse de thé.

En attendant, j'essayai d'aider la demoiselle à se rappeler des circonstances de notre rencontre. Puis vu qu'elle semblait s'en souvenir un peu, elle changea le sujet de la conversation, ce qui n'était pas plus mal de mon avis. Parler pendant des heures du passé n'était pas des plus itnéressant. Enfin, personnellement, mes années en temps qu'étudiant à Cork n'étaient pas des plus passionantes. Oh ! J'adorai la vie d'étudiant hein ! Mais je doutais qe cela intéresse énormément Scylla. Surtout que j'avais déjà du lui en parler pendant des heuires le jour de notre rencontre. Même si elle ne se souvenait pas de tous les détails, autant ne pas reproduire le même schéma. Puis je ne me rappelais pas de tout non plus. J'avais une bonne mémoire, mais pas à ce point là non plus.

Scylla me répondit alors. Elle avait fini ses études elle aussi et elle travaillait à l'Ambrosia, soit un des restaurant les plus chic de la ville qui se situait à Eagle Street. Oui, évidemment que je le connaissais. Je n'y avait jamais mangé, mais je connaissais Bray comme ma poche et une restaurant pareil, il avait sa petite renommée en ville. Ce n'était pas rien de travailler là bas. Même pour y faire le service ou être hôtesse d'accueil. Je ne savais pas grand chose de l'hôttelerie, si ce n'était qu'il s'agissait d'un domaine des plus strict. Il s'agissait donc bien du genre de travail que je ne pourrais jamais faire. Enfin, je n'aurais sûrement aucun problème à bien m'entendre avec les clients, mais justement, je finirai sans doute par passer plus de temps à leur tenir la conversation qu'à les servir.

Bien qu'hésitante, Scylla m'interrogea alors que ma présence à Bray. Ca semblait assez étrange comme choix de ville après avoir fait des études à Cork. Mais pour moi, c'était assez logique. J'aiamsi beaucoup Cork, mais c'était sûrement trop grand pour moi. J'aimais bien trop Bray, ses habitants et son calme pour aller vivre autre part. J'étais peut-être un type assez extraverti. Mais je ne pouvais nier que j'avais mes petites habitudes et qu'il y a certaines choses que je n'aimais pas trop changer.

- Ouais, Bray... C'est vrai que ce n'est pas forcément la vilel dont on rêve quand on est gosse. C'est même pour ça que je suis aller faire mes études à Cork. Mais j'ai toujours vécût ici. J'ai un peu de mal à quitter cette ville. Il faut dire, je la connais comme ma poche et ma famille vit ici aussi...

A mon âge c'était peut-être bête, mais j'aimais ma famille et ça me rassurait de les savoir proche. Parce que oui, j'étais fils unique et ça j'allais régulièrement vori mes parents. Mon père était toujours professeur au lycée et ma mère tenait toujorus son petit marché bio en ville. Autant vous dire que je ne manquais que rarement de fruit et de légumes bio. Ma mère m'en donnait toujours dans l'espoir que je mange plus de vert. Je n'avais rien contre les légumes hein ! J'avais juste une certaine flemme de les cuisiner. Les pizza ça allait tellement plus vite à commander.

- Tu es ici depuis longtemps ?

Je doutais que Scylla soit originaire de Bray. Sinon, il y aurait eu de fortes chances pour qu'on se revoit avant aujourd'hui. Puis, ce n'était pas pour me vanter, mais je connaissais tout de même une bonne partie des habitants de cette ville. Enfin, plus précisément, mes parents les connaissaient presque tous et bien souvent c'était ma mère qui me parlait de un tel ou un telle qui avait fait ci ou ça cette semaine. Bref, des ragots quoi. En tant que commerçante, ma mère en savait un rayon là dessus et... Et elle aimait être au courant de tout aussi. J'étais d'ailleurs étonné qu'elle ne m'ai pas encore mitraillé de question sur le récent meutre qui avait eu lieux en ville.

- Oh ! Du coup, si tu as le moindre problème ici, n'hésite pas à me contacter hein !

Ce n'était pas une proposition pour qu'elle m'appelle souvent, mais vraiment une envie de l'aider en cas de problème. Oui, j'aimais aider les gens, je ne le cachait pas. En même temps j'étais assistant social. Heureusement que j'iamais aider les gens ! Sinon j'avais choisit la mauvaise profession. Et d'après ma mère c'était normal. Apparemment les fées aimaient bien aider les autres... Personnellement je ne savais pas trop ce que les fées aimaient particulièrement ou non. Enfin, si, je le savais. Mais je ne respectais pas trop les stéréotype du genre. Ou tout du moins pas directement.
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Scylla & Alix



Alix était originaire de Bray. Qui l'eut cru ? Scylla était loin de s'en douter mais en même temps pouvait-on vraiment lui en vouloir ? Leur rencontre datait d'il y a quelques années et déjà qu'elle ne se souvenait pas de son prénom, on ne pouvait pas forcément s'attendre à ce qu'elle se souvienne de sa ville d'origine. En plus rien ne laissait à penser qu'ils en avaient discuter. La jeune femme était retournée chez ses parent pendant les vacances et avait décidé de passer un petit moment complice avec sa mère à Cork mais Alix n'était pas censé savoir qu'elle était originaire du coin. Scylla savait qu'elle ne l'avait jamais vu avant, elle s'en serait très certainement souvenue s'ils avaient été dans le même collège ou le même lycée. Elle n'avait pas des tonnes d'amis mais elle avait fini par reconnaître tous les gens qui allaient dans le même établissement qu'elle, sans pour autant connaître leur prénom. Son visage ne lui disait rien et son petit accent n'était pas celui de Cork est des environs, ça tendait à prouver qu'ils étaient de deux coins différents de l'Irlande. Il aurait par contre très bien pu naître à Cork et y passer toute sa petite enfance là bas avant de déménager ailleurs. Scylla n'ayant pas été scolarisé avant le collège ne connaissait quasiment personne de son âge, en dehors de ses cousins et cousines qui, pour certains, étaient plus ou moins du même âge qu'elle.
Alix lui apprit donc qu'il était de Bray et qu'il était parti à Cork pour faire ses études. Sa ville natale devait lui manquer pour y revenir quelques années plus tard. Même si Scylla aimait bien son coin d'Irlande, ce n'était que pour les vacances et les grandes occasions, elle n'aspirait pas à finir ses jours là bas. Cela dit combien de temps comptait-elle rester à Bray ? C'était aussi la grande question. Pour le moment la ville lui plaisait mais des choses étranges s'y passaient et elle n'aspirait pas particulièrement être la prochaine victime du potentiel tueur en série. C'était quand même un comble de quitter la capitale pour venir se terrer dans une petite ville et que c'est dans ladite petite ville qu'on risque le plus d'y perdre la vie ...

"La vie à Cork ne te plaisait pas ?! " Lui demanda-t-elle sans arrière pensée. La question ne visait pas à critiquer ses choix ou à s'énerver pour une quelconque raison. Elle ne pouvait pas le blâmer de ne pas avoir eu envie de s'installer à Cork, elle non plus ne comptait pas y finir ses jours. C'était en tout cas amusant de voir qu'il était du Nord et qu'il était parti dans le Sud pour faire ses études supérieures et que Scylla avait fait l'inverse. Même si pour le coup, la jeune femme n'avait pas cru bon de revenir dans le Sud. Alix lui demanda si elle était ici depuis longtemps et elle répondit non de la tête. "Depuis un peu plus de 2 mois je crois. Je suis de la région de Cork, c'est pour ça qu'on s'est rencontré dans ce café, je venais rendre visite à mes parents. Je suis partie faire mes études à Dublin, mais je ne m'y plaisais pas vraiment... Ce sont mes parents en fait qui m'ont parlé de Bray. Ils m'ont dis que je pourrais m'y plaire et vu que je n'avais pas grand chose à perdre, j'ai décidé de venir voir ce qu'il en était ..." Les parents de Scylla tenant à ce que leur fille rencontre d'autres êtres dans son genre ont décidé de l'inciter à rejoindre Bray, sans pour autant lui révéler la vraie raison de ce déménagement. S'ils lui annonçaient qu'ils n'étaient pas les seuls avec un don, elle ne l'aurait pas cru, il fallait qu'elle le découvre par elle-même.

Scylla racontait sa vie comme si elle connaissait Alix depuis longtemps alors que même si leur rencontre remontait à loin, ils ne s'étaient vu qu'une seule fois. C'était assez étrange mais d'une certaine façon assez naturel. Le jeune homme en face d'elle était d'un naturel avenant, souriant, cordial et très sympathique, il donnait envie qu'on se confie à lui. Son ton était posé et sa voix agréable. Quand il lui dit d'un ton tout à fait naturel que si elle avait besoin de quoi que ce soit, il ne fallait pas qu'elle hésite à le contacter, elle trouva la proposition sympathique. En général, elle trouvait cela suspicieux, préférant esquisser un sourire en remerciant les gens. Bien souvent elle n'appelait jamais, elle prétendait qu'elle le ferait mais tout le monde savait qu'elle ne le ferait pas. Trop de pression, trop d'inquiétude, trop de peur pour la jeune femme. Et si je le dérangeais ? Et si il avait autre chose à faire ? Et si il ne se souvenait plus de moi ? Et si il m'avait dis ça juste par politesse et ne s'attendait pas à mon coup de fil ? Et le pire de tout : et s'il acceptait, je fais quoi ?! Mais en cet instant, pas de crainte, pas de doute, rien que l'envie de répondre par l'affirmative.

"C'est très gentil de ta part." Lui répondit-elle en esquissant un sourire. "Mais pour ça il faudrait que j'ai de quoi te contacter ..." Elle aura largement le temps de mourir de honte d'avoir prononcé cette phrase plus tard, quand elle réalisera qu'elle venait de la prononcer. Pour le moment elle avait juste envie d'avoir toutes les chances de côté pour le revoir, sans forcément avoir d'arrière pensée, mais il était si rare de trouver des gens biens de nos jours. La peur de Scylla était pour le moment en suspend, elle n'était pas loin, elle guettait le moment de revenir à la charge. Pour le moment elle se sentait bien, c'était comme de revoir un vieille ami et non plus être en face d'un parfait étranger.

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La première réaction de Scylla quand je lui dit que j'avais quitté Cork pour revenir ici ne m'étonna pas plus que ça. C'était d'ailleurs souvent la première question qu'on me posait. J'avais bien aimer mes années à Cork, mais sans plus. En fait, je ne saurais pas vraiment l'expliquer. Peut-être que c'était la taille de la ville ou les habitants et leur accent... J'en savais rien. Je me sentais juste mieux à Bray. Et dire que pendant des années j'avais hait cette ville et maintenant je n'arrivais pas à m'imaginer autre part. C'était un peu paradoxal. Mais j'aimais penser ça avait été ma manière en temps qu'adolescent de me rebeller. Et ça n'avait pas été la seule manière que j'avais utiliser en fait... J'avais été un ado particulièrement saoulant, je ne pouvais pas vraiment le nier.

- Cork est une ville géniale ! Mais je crois que c'était un peu trop grand justement. Puis je n'étais pas un étudiant super sage, alors en revenant ici c'étai un peu aussi un moyen de fuir quelque problème. Ou tout du moins futur problème.

Parce que oui, il durant mes années d'études je n'avais pas été un ange et au lieu de me trouver un job pour me faire un peu d'argent, je m'étais lancé dans le deal. C'est mal, je sais. Mais je n'étais pas un dealer invétéré qui ne faisait que ça. J'avais mes limites et je savais quand arrêter pour ne pas m'attirer trop de problèmes. Cependant, même si ça faisait longtemps que j'avais arrêter mes activité, je ne doutais pas qu'il existe un jour un petit malin qui cherche à me retrouver. Sait-on jamais, j'avais été prudent, mais on ne pouvait pas tout contrôler non plus.

Scylla me raconta alors son histoire. Ou tout du moins elle me raconta qu'elle était à Bray depuis deux mois. Ce qui était assez récent. Elle était donc de la région de Cork, mais avait fait ses études à Dublin ? Pourquoi pas. J'avais hésiter à partir pour Dublin pour y faire mes études moi aussi. Mais à cette époque j'avais vraiment envie de partir loin. Et même si mon rêve c'était les Etat-Unis, je ne pouvais pas me permettre un tel voyage finiancièrement parlant. Je gardais toujours à l'esprit ce rêve d'aller aux Etat-Unis un jour hein ! Mais pour le moment autant rester à Bray.

- C'est un peu étrange tout de même de la part de tes parents de te conseiller Bray... Ce n'est pas une ville très réputée pour quoique ce soit de particulier...

J'avais dit ça le plus simplement du monde sans véritable arrière pensées. La spécialité de Bray c'était d'accueillir un bon nombre de créatures surnaturelles, mais ce n'était pas poru autant que la ville était plus connue. Et personnellement, ce n'était pas un détail qui choquait tant que ça. Peut-être parce que j'avais toujours été entourés d'être de l'air, de l'eau et du feu... Enfin, cela ne m'interdisait pas de lui proposer mon aide en cas de problème. Et Scylla fit savamment remarquer qu'elle n'avait pas de moyen de me contacter.

- Oh euh... oui... tu as raison... Je te laisse mon numéro de portable si tu veux. Sinon, tu peux toujours appeler mon bureau et demander à me parler.

Trouver le numéro d'un assistant social ce n'était pas bien compliqué à vrai dire. Après peut-être que Scylla n'avait tout simplement pas de téléphone. C'était assez rare de nos jours, mais pourquoi pas. Enfin, Bray n'était pas une si grande ville que ça, donc nous serions sans doute amener à nous recroiser. Surtout que Scylla avait l'air de venir assez régulièrement aussi. Quoique, je n'en savait rien en fait. J'avais un abonnement à la salle de sport, mais je n'y venait pas très souvent alors c'était peut-être de même pour la demoiselle.

- Sinon tu viens souvent ici ?

C'était une question plutôt simple, et j'avais vraiment l'impression de poser beaucoup de question sur la jeune femme aujourd'hui. Mais au moins j'aurais une réponse claire. Puis je n'obligeais pas non plus Scylla à me répondre. Je pouvais bien comprendre qu'il y avait certaines choses qu'on préférait garder pour soit.
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