ZELDA BLAKE Δ that's rubbish.

Mes parents m'ont appelé Maëlle Blake mais for god’s sake, appelez-moi Zelda. ! Je suis né le 17 octobre 1989 à Los Angeles, ‘Meeerica ! . Je suis un élément de preeesque vingt-sept ans. Pour plus de précisions, je suis bisexuelle (pour deux fois plus de fun) et présentement mon cœur vous mets à l’épreuve. Okaaay, célibataire.... Je suis fier de dire que je travaille en tant que vendeuse chez Burberry , ça m'aide à payer mes factures et m’en mettre plein les poches. Je suis d'ailleurs plutôt richissime. Genre plus riche que riche. On me dit souvent que je ressemble à Karen Gillan, mais en mieux, quand même. Une dernière chose, je fais partie du groupe des êtres de l’air, et plus précisément je suis un leprechaun.

Je suis née dans une famille qui a toujours été Leprechaun. Il y a bien eu quelques maris qui ne l’étaient pas et quelques grandes tantes qui ont renoncé à leur espèce pour l’amour mais mes parents et grands-parents ont toujours préférés les ignorer. Ils ne faisaient pas partis des histoires de familles ou des contes que me racontait mon père. Comprenez, ma famille a toujours cru et m’a toujours transmit le goût d’un sang pur. « Si tu veux être honorable et porter chance à la famille, tu dois te marier à un respectable Leprechaun ». Transmettre l’espèce, avoir le sang pur, amener l’honneur. Tout cela c’était des histoires de bonne famille. A l’âge de 11 ans, mes parents m’ont fait rencontrer le garçon qui plus tard aurait dû être mon mari. Vu que je me suis enfuie à l’âge de 15 ans (spoilers ! ), ce mariage n’a jamais eu lieu. Je l’ai recroisé une fois seulement lorsqu’il était venu sur New York avec sa nouvelle fiancé. Autant vous dire que malgré ma fierté, j’ai laissé une autre vendeuse s’occuper de lui et je suis allée me planquer.

Bref, revenons à ma p’tite enfance parce que j’ai une petite histoire à vous raconter. Nous habitions une villa à Los Angeles. Comme je l’ai dit un plus haut, déjà petite je faisais les 400 coups avec mon groupe de copains. Oui, j’ai toujours préféré les mecs aux filles, c’est comme ça. Les filles entre elles, ça parle et ça critique. Les mecs entre eux, ça joue au foot et ça se cogne dessus ! Enfin, pas toujours mais parfois… Une fois une bagarre a mal fini et j’ai fini à l’infirmerie. C’est là que l’histoire du cœur commence. L’infirmière m’a occulté et lorsqu’elle a cherché mon cœur à gauche elle ne le trouvait pas. C’est alors que je lui ai dit que le mien était à droite. A partir de là, j’ai eu une idée et j’ai répandu la rumeur comme quoi je n’avais pas de cœur.


C’est à 15 ans que je me suis enfuie de chez moi. Vous savez, la quinzaine c’est le moment où on commence à comprendre que parfois les parents c’est envahissant. Tellement envahissant qu’ils risquent de gâcher le début de notre vie, les meilleures années. C’est pour cela donc, que j’ai repris contact avec la branche « impure » de la famille et que je suis partie à New York, de l’autre côté des Etats-Unis. Ma tante m’a accueillie et m’a envoyé dans une très bonne école privée. Elle était vendeuse dans une marque de luxe et ayant ça dans les veines, j’ai très vite commencé à travailler dans le même magasin qu’elle. Lorsque j’avais du temps libre, je créais mes propres vêtements. J’allais chercher du tissu et je cousais, je retroussais, je plissais, je froissais, je coupais… A l’âge de 17 ans, ma tante m’accompagna pour montrer mon travail à un haut manager de la marque et ils décidèrent de prendre quelques-unes de mes créations pour un de leur défilé. Vous n’imaginez pas ma joie !

J’ai travaillé pour cette marque pendant 6 longues années. A la fin, j’ai fini par me lasser. Les nouveaux articles que je leur proposais finissaient toujours par m’être volé. J’ai donc organisé mon coup et ait fini par leur détourner des petites sommes d’argent pour commencer, puis des plus grosses. Lorsque l’affaire a commencé à se savoir, je savais qu’ils allaient pouvoir revenir jusqu’à moi à un moment ou un autre. C’est donc à ce moment-là que j’ai décidais qu’il était temps pour moi de gentiment m’éclipser. Je n’avais jamais vraiment appris à correctement me téléporter et il était donc dur pour moi de prévoir où j’allais me retrouver. Je me rappelle que dans ma tête, tout ce qui m’importait était un pays loin, une ville isolée et un endroit où on parlerait ma langue. Et c’est comme ça que je suis tombée du ciel non loin de Sonny et Edward.

Allez-vous imaginer : rouquine, 21 ans, criminelle pleine aux as, perdue dans un endroit inconnu… Dans mon cas, vous ne feriez pas confiance non plus aux personnes qui vous croiseriez. Eh bien, arriva ce qui devait arriver… Sonny m’avait prise par surprise alors que j’essayais encore de me remettre les idées en place et je me souviens lui décocher un solide coup de pied droit dans les bijoux de famille. Au moins, comme ça les présentations étaient faîtes… Il savait à qui il avait à faire. Ou du moins pas vraiment puisque par protection je me suis présentée sous un faux nom. C'est à ce moment là que j'ai repris le nom de Zelda, nom que j'avais donné à un doudou que j'avais lorsque j'étais petite.

Il ne m’a pas fallu longtemps pour comprendre que ces deux gars-là n’avaient rien de méchant. Ils m’ont beaucoup aidé lors des premiers jours et puis je me suis rapidement faîte à Bray. Eventuellement, j'ai révélé à Edward par erreur que mon vrai nom n'était pas Zelda. Depuis il garde cela en secret et s'en sert contre moi lorsque je commence à dépasser les bornes ou qu'on est tous les deux.
Je dois vous avouer, à vous et rien qu'à vous que ma vie serait bien triste si mes boys comme je les appele ne m'avait pas trouvé ce jour là. Ils auront toujours toute ma reconnaissance parce que sans eux, je ne serais pas là où j'en suis maintenant. En effet, cinq ans après, notre collocation tient toujours sur pied. A part quelques poissons rouges (au grand désespoir d’Edward), personne n’est encore mort. Il y a juste le chat qui s’est enfuit après avoir été adopté 6 jours auparavant. Aaah… story of my life…