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 ALIX ► we are our choices

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Alix Caelya  Hamlet
« we are our choices »

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nom :
Hamlet, comme le personnage de la pièce de Shakespeare. En réalité, c'est loin d'être une simple légende, une simple pièce de théâtre. Mon ancêtre a bel et bien existé, et tous ces descendants portent comme nom le prénom par lequel on le désignait. " Le Prince Hamlet ". Et son histoire est celle que l'on raconte le plus lors des banquets de famille. Ça finit par en devenir ennuyeux.
prénom(s) : Alix qui était le prénom d'une de mes ancêtres. Vous l'aurez peut-être remarqué, mais mes parents sont très à cheval sur la généalogie. Alix de France, fille de Robert II, roi de France au milieu du XIe siècle. Oui, ils sont allés jusqu'au Moyen-Âge pour prouver leur descendance noble. Donc je suis liée à la famille des Hamlet par mon père, et à celle des rois de France par ma mère. Et Caelya. Non, inutile de remonter jusqu'en -500 avant Jésus-Christ, c'st un nom purement inventé. Même mes parents ne sont pas d'accord sur la manière de le prononcer. Pour ma mère il s'agit d'une écriture originale pour le prénom " Célia " et pour mon père on prononce mon second prénom comme ça " Ka - é - li - ya ". Comme je préfère cette dernière solution, c'est comme ça que je le présente à tous ceux qui le demandent.
âge : 25 ans, je suis née en 2525, le 6 février.
époque de naissance : Le futur. Même si concrètement c'est le présent pour moi. C'était. Bref. Le futur, c'est plus simple.
nationalité et lieu de naissance : Alors du coup je suis Française du côté de ma très chère mère et Allemande du côté de mon très cher père.
métier : Je fais partie de la police temporelle, mais mon véritable métier - qui leur est d'ailleurs bien utile - est UC
statut marital : Célibataire, libre comme l'air.
featuring : Astrid Bergès-Frisbey

en savoir plus

Avant de devenir un voyageur temporel, tout humain qui se respecte se doit de passer par un petit interrogatoire qui déterminera si oui ou non, vous êtes apte à voyager... Attention donc à vos réponses !

"Bien. Si vous êtes ici c'est que vous comptez nous rejoindre c'est exact ? Tout d'abord, la question primordiale est: connaissez-vous l'existence des voyages dans le temps et quel est votre avis sur la question? "
Si je les connais ? Bien entendu que je les connais. Combien de fois n'en ai-je pas fait moi-même. Je pourrais carrément écrire un livre qui s'intitulerais " Le petit manuel à l'attention des futurs voyageurs dans le temps ". Et ce que j'en pense... Cela dépend l'utilisation que l'on en fait. Je n'aime pas ça. Ils peuvent avoir des conséquences horribles et briser tellement de choses... et tellement de gens. Effectuer un voyage dans le temps sans y être préparé et sans avoir en tête toutes les conséquences que nos actes peuvent avoir est une mauvaise chose. Une très mauvaise chose.

"Quel est votre avis sur les Sauveurs et leur chef?"
J'en ai été une. Une Sauveuse. J'ai fait partie de cette équipe. Je ne peux pas les blâmer, pas entièrement. Parce que je sais qu'ils sont persuadés de faire le bien, de faire ce qu'il faut. Mais ils ont tort. Le Visiteur est dans l'erreur, il s'est laissé aveugler par la puissance que lui conférait sa machine à voyager dans le temps. Et il ne se rend pas compte, ils ne se rend pas compte des conséquences de leurs actes. Ils peuvent détruire des vies pour un idéal qu'ils ne savent même pas s'ils pourront l'atteindre un jour.

"Et sur l'action de la police temporelle?"
Heureusement que nous sommes là pour tenter d'atténuer les actions des Sauveurs. Je n'ai pas la prétention de dire que nous sommes les gentils alors qu'eux sont les méchants. Mais presque. Nous sommes pour la liberté de chacun, et le fait que les Sauveurs changent comme ça le cours des choses en influant parfois sur la vie des gens m'insupporte au plus haut point. Nous avons toute une équipe qui travaille d'arrache-pied afin de les arrêter.

"Décrivez-moi votre caractère."
Je suis très franche, même si j'ai tendance à m'excuser immédiatement après, surtout quand il s'agit d'une énorme bourde. Je suis loyale : quand j'aime c'est entièrement, mais si je suis déçue - et Dieu sait comment je l'ai été - c'est de manière tout aussi entière. J'ai énormément de mal à faire confiance à qui que ce soit. Je crois que je ne me suis jamais remise de la "disparition" de mon frère. Je suis, ou plutôt j'étais une idéaliste. Je voulais changer le monde, le rendre beau pour tout un chacun. Et puis je me suis sentie dépossédée de ce que j'avais le plus cher. Même si c'était une des clauses que je n'ignorais pas, cela m'a frappé de plein fouet. Je ne suis pas quelqu'un de lâche, mais là... Bref. Je rêve toujours d'un monde meilleur, un monde autre que 2550. Quelque part au fond de moi, je regrette de ne pas continuer à contribuer à son sauvetage. Je ne supporte pas l'inactivité et la lâcheté. Je suis peut-être un peu trop impulsive, j'ai tendance à distribuer des coups dès que l'on me cherche, mais ça me permet de me faire respecter, et un peu trop têtue également. Renfermée, c'est clair. Mes parents m'ont toujours dis que j'étais particulièrement intelligente et que j'étais "une vraie demoiselle". Je crois que c'est beaucoup plus complexe que cela. Ah, je suis une très bonne menteuse aussi. Et une fine psychologue : ça permet d'obtenir des résultats plus rapidement lorsque j'interroge un prisonnier. D'aucun me traiterait d'insensible, mais je suis loin de l'être. Face à la forteresse que je montre, je suis quelqu'un de très sensible. Le fait de ne plus vraiment avoir d'amis, de proches, d'avoir l'impression d'avoir trahi les Sauveurs... des fois j'explose, et je craque.


"Question pour les assurances : avez-vous des manies, tics, qui donneraient envie à vos collègues de vous pendre ?"
Je parle souvent à voix haute, mais je crois pas que ça dérange. Si ? Ça dérange ? Et j'ai tendance à distribuer les coups assez rapidement si on me cherche. Mais je suis sûre qu'ils apprécient ça. Non ?
Non, réellement, des tics, des manies... je joue souvent avec les styles BIC, et je m'amuse à changer les couleurs rapidement, c'est vrai que j'ai le droit à des claquements de langues agacés.


"Qui est votre modèle, votre héros, l'idole que vous admirez depuis toujours ?"
Personne. C'est bien simple, personne. Il y a une époque où j'aurais dit le Visiteur. Mais j'ai trop perdu à cause de ses actions pour pouvoir le dire encore aujourd'hui.



derrière ton écran

pseudo : genre ça devient obligatoire ts. Camsh. Ouais. Un problème ? ALIX ► we are our choices 1227800382
âge : noooooooooon pas cette question ALIX ► we are our choices 1654811518 J'ai 17 ans. Qui vous dit que c'est faux ? La voix dans l'oreillette ? Ok. J'en ai 19 ALIX ► we are our choices 1227800382
ville : puis vous voulez mon adresse et ma boîte aux lettres aussi ? :ange: : Naaan moi je vis entre Chambéry et Annecy, suivant si c'est la semaine ou le week-end.
comment as-tu connu ce forum ? par la fonda (relations, tavu ALIX ► we are our choices 1282174132)
Scénario, PV, PI ? PI
Code du règlement ? Validé par moi. Et ouais. I GOT THE POWER ALIX ► we are our choices 1282174132
Un dernier mot ? Love you guys

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Alix Caelya Hamlet
« After all, what's a life, anyway ?  »


raconte moi une histoire

Alix essayait de garder un visage impassible, mais plus les minutes passaient, plus elle avait du mal à se contenir. Parfois, elle se demandait si elle était vraiment née à la bonne époque. Quelle plaie d'être ici. Mais son frère n'avait pas l'air mieux loti. Elle l'apercevait là-bas, engoncé dans son costume de la Garde Royale. La brune détourna le regard pour éviter de pouffer de rire en pleine cérémonie. Déjà que ses parents allaient encore trouver le moyen de lui reprocher la façon dont elle se tenait, sa coiffure qui avait laissé s'échapper une mèche folle, et puis son regard qui ne restait pas assez fixé sur la Reine, et patati, et patata. Elle les entendait déjà et poussa un soupir intérieur.

Que faisait-elle ici ? Que faisaient-ils tous ici ? Enfermé entre quatre murs, dans ces vêtements ridicules, à faire comme si tout allait bien alors que ce n'était pas le cas. Dans les souterrains, les gens étaient pauvres et vivaient mal. A l'extérieur, ce n'étaient plus que des ruines hantées par des morts-vivants. Et eux trouvaient quand même le moyen de se réjouir. Alix avait toujours trouvé cela malsain, mais ses protestations avaient été étouffées dès qu'elles étaient prononcées. En plus sa coiffure la grattait. Comment sa mère arrivait-elle à faire tenir tous les cheveux de sa fille sur son crâne en cette coiffure si compliquée ? La Hamlet préférait de loin les cheveux détachés ou en queue de cheval. Pas la peine de mettre des milliers de rubans et de nœuds de papillon pour les rendre plus jolis. D'ailleurs, un des rubans lui chatouillait méchamment le cou, et Alix commença à se tortiller, tentant de réprimer un rire. Elle sentit soudain une main lui entourer le poignet, et les ongles de sa mère s'enfoncèrent dans son poignet. Message reçu, je dois rester stoïque comme une statue.

Il valait mieux pour elle qu'elle garde son sérieux le temps de cette réception, sinon elle allait entendre ses parents pendant des jours et des jours. Après des minutes qui lui parurent des heures, ils furent tous conviés à passer dans la salle d'à côté et à prendre place autour d'une grande table où avait été dressé le repas. Alix pris place. Son frère avait disparu de son champ de vision alors il devait sûrement être derrière elle. La trentaine de gardes royaux mangeaient avant, ou après, mais ils devaient toujours garder un œil sur les deux reines ici présentes. L'une et l'autre se faisaient face, d'un bout à l'autre de la table, tandis que les nobles étaient disposés autour d'elle selon leur importance. Ceux qui étaient au milieu – donc le plus loin des reines – étaient ceux avec le moins d'importance. Malheureusement pour la brune, elle n'était qu'à trois chaises de l'une des reines. Sa mère avait fait beaucoup pour qu'elle devienne une de ses courtisanes les plus proches, et Alix haïssait ça.

Aujourd'hui, il y avait un nouveau venu à la table. Son visage lui disait vaguement quelque chose. Comme si elle l'avait déjà aperçu. Normalement, s'il faisait partie de l'entourage des reines, elle aurait du le reconnaître. L'homme l'aperçu et vit qu'elle le fixait, aussi baissa-t-elle les yeux sur son assiette. Le reste du repas se déroula dans une longue monotonie pour la brune. Elle participa aux conversations mais son esprit était complètement ailleurs. A l'extérieur, parmi les ruines qu'elle n'avait vu que de loin, dans les souterrains où les gens étaient pauvres. Lorsque enfin le repas fut fini, Alix s'éclipsa dès qu'elle pu et rentra dans sa chambre pour pouvoir se changer et passer des vêtements un peu plus pratiques. Elle patienta une heure, trépignant dans sa chambre, tournant en rond, et lorsque Leo apparut enfin, elle ne lui laisse que le temps de se changer avant de l'entraîner hors du château.

« J'en peux plus, si tu savais ! » tandis que le frère et la sœur marchaient d'un pas rapide, alertes à la moindre menace, Alix se plaignait allègrement auprès de son frère. Pas de leur sort, oh non, elle n'avait pas le droit de se plaindre quand des centaines de personnes vivaient dans la misère. Mais de l'inaction des deux reines et de ces nobles incompétents. « Qu'est-ce que nous pouvons faire, Lix ? » La question était purement rhétorique. Rien. Ils ne pouvaient rien faire. Même si Leopold faisait partie de la garde royale, ceux-ci n'avaient aucun pouvoir et ne servaient qu'à surveiller que personne ne tente de planter sa fourchette dans le cœur de l'un des reines, histoire de prendre sa place. Ils s’entraînaient énormément, bien sur, et Alix avait eu le droit à des cours particuliers avec son frère – qu'elle battait désormais sur son propre terrain – mais à part ça, ils ne servaient pas à grand chose, qu'on se le dise. Et Alix... était une femme. Ce qui voulait tout dire pour les habitants du château, et encore plus pour ses parents, qui l'aimaient sûrement mais la voyait comme une bonne petite chose à marier et qui ferait une très jolie courtisane. Berk.

Ils marchaient dans les souterrains déserts – ou presque. Ils ne risquaient pas grand chose ici, même s'ils n'étaient pas à l'abri de quelqu'un qui chercherait à les détrousser. Cette personne regretterait rapidement de s'en être pris à eux, d'ailleurs. « Je les déteste, Leo ! Ils sont là à faire comme si de rien n'était alors que le monde est complètement ruiné ! Que des gens vivent dans la misère pendant qu'eux se pavanent dans des costumes, je... grrr. Ils m'énervent tellement, à faire comme si aucune menace n'existait. » Combien de fois avait-elle eu ce discours ?

Rageuse, elle donna un coup de pied dans une pierre. « J'aimerais pouvoir vivre dans une autre époque, où je pourrais être utile... Pas toi Leo ? Leo ? Leopold ? » Alix, fit plusieurs fois le tour sur elle-même, cherchant son frère des yeux. Il faisait sombre, et elle n'y voyait pas grand chose. Mais elle savait que son frère n'était plus à ses côtés. Elle n'avait rien entendu, où avait-il bien pu passer ? Est-ce que quelqu'un... ? Alors qu'elle cherchait désespérément à fendre l'obscurité, elle sentit quelque chose de dur et de fort heurter son abdomen. Le souffle coupé, elle se plia en deux. Un deuxième coup l'atteignit, au visage cette fois-ci, et elle sentit le sol froid lui râper la joue. Son esprit passa alors en mode survie : il fallait qu'elle se défende.

***

Épuisée, Alix se laissa tomber au sol, et attrapa difficilement la bouteille d'eau. Elle avala de longues gorgées, tentant de reprendre sa respiration. Un point de côté l'élançait douloureusement. Une ombre vint lui cacher la lumière. « Déjà fatiguée ? Petite nature va » La voix, railleuse, lui tira une grimace. « Ça va faire deux heures, tu crois pas que je mérite une pause ? » Caleb s'accroupit pour venir à la hauteur de la brune, toujours assise sur le sol. « Je sais pas » et il lui adressa son sourire railleur qui lui faisait pétiller les yeux et qui montrait clairement qu'il se moquait d'elle. Son sourire qui faisait littéralement fondre Alix.

Cela faisait près de six mois que la jeune femme avait subit une sorte d'épreuve test du Visiteur pour savoir si elle pouvait intégrer les Sauveurs. Si ce fameux soir elle n'avait rien compris à ce qui lui arrivait, aujourd'hui tout était très clair. L'homme qui apparaissait parfois aux banquets des Reines était le Visiteur, un homme qui avait le pouvoir de voyager dans le temps. Les Sauveurs, c'était son équipe. Et il pensait – Alix n'avait pas trop su pourquoi – qu'elle pourrait en faire partie Si elle avait réussit le test, la suite n'avait pas été facile. Elle devait s'entraîner tous les jours, et les premières semaines lui avaient apporté des dizaines de bleus sur tout le corps. Un jour, elle était revenue à Néo-Versailles avec un œil au beurre noir. Pour ses parents, qui voulaient faire d'elle la courtisane parfaite, ça avait été un épisode traumatisant. Heureusement, ils l'avaient cru quand elle leur avait dit qu'elle s'était pris une porte.

Une fois intégrée à l'équipe, on lui avait attribué un partenaire, plus âgé et plus entraîné, qui devait faire d'elle une parfaite machine à se battre. Caleb n'avait pas été tendre avec elle, mais grâce à lui, la Hamlet savait parfaitement donner et recevoir des coups. Et elle commençait même à lui faire des bleus. Mais cela avait été loin d'être facile, et la brune en avait bavé. Elle s'était battue et donnée à fond, parce que ce que lui avait dit le Visiteur l'avait complètement émerveillée : ainsi, il était possible de changer les choses afin de les rendre meilleures. Et peut-être que, à force d'efforts, 2550 pourrait finir par changer.

Caleb se leva, tirant Alix de ses pensées, et lui tendit une main pour l'aider à faire de même. Elle l'attrapa et se heurta au torse du jeune homme. La Hamlet sentit ses joues devenir rouges, et elle détourna la tête pour ne pas qu'il se moque à nouveau d'elle. « Bon, on arrête pour aujourd'hui, retourne voir ton frère. On se retrouve demain ! » Il passa sa main dans les cheveux de la jeune femme, comme il le faisait tout le temps, et l'embrassa sur la joue avant de partir, de sa démarche élégante et assurée. Alix l'observa un moment, avant de se détourner pour rentrer chez elle et faire part de sa journée à son frère. Lui n'avait pas été recruté par le Visiteur, et il avait dit à sa sœur qu'il n'en avait pas envie. Il ne se sentait pas le courage de le faire, préférant encourager sa sœur. Et puis, leurs parents auraient fini par mourir de tristesse si leurs deux enfants avaient disparus.

Car oui, si Alix n'en avait pas encore fait un seul, cela n'allait pas tarder : les voyages dans le temps allait représenter une grosse part de son travail, et elle ne passerait plus tout son temps à Néo-Versailles. La jeune femme soupira et chassa cette pensée, car elle ne savait toujours pas comment elle expliquerait ça à ses parents.

Claudiquante, car elle était courbatue de partout et chaque muscle - elle en avait d'ailleurs découverts énormément avec ses entraînements - lui faisait mal, elle rentra chez elle.

***

Hecate et Alix, se sourirent, fières d'avoir pu empêcher cette explosion, mais légèrement épuisées. Leur nouvelle mission avait été d'empêcher l'explosion d'une centrale nucléaire, et elles avaient brillamment réussit.

Quand Alix était entrée chez les Sauveurs, elle avait d'abord été en binôme avec Caleb, qui lui avait appris tout ce que, aujourd'hui, elle savait. Elle avait à peine dix-neufs ans, et avait passé deux ans à apprendre, comprendre, perfectionner ses techniques. Maintenant, lorsque tous les deux s'entraînaient, elle lui rendait chaque coup qu'il arrivait à lui porter. C'était avec lui qu'elle avait fait son premier voyage dans le passé, avec lui qu'elle avait réussit sa première mission. Et puis, il y a quatre ans, la Hamlet avait été jugée apte à se séparer de son coéquipier pour prendre une nouvelle recrue sous son aile : Hecate.

Les deux jeunes femmes se ressemblaient, même si elles avaient eu des parcours radicalement différents. De simple partenaire elle était devenue une amie chère. Elles savaient qu'elles pouvaient compter sur l'autre, et leurs missions étaient toujours couronnées de succès. De plus, elles partageaient le même idéal : rendre les choses meilleures.

Maintenant que leur mission actuelle était terminée, elles avaient le droit de rentrer se reposer un peu. De retour en 2550, Alix lui dit au revoir – elles se reverraient demain pour un entraînement, sûrement – et se dirigea rapidement jusqu'à chez elle.

Elle n'avait pas vraiment expliqué à ses parents pourquoi elle disparaissait inexplicablement pour des durées courtes ou longues. Mais elle leur avait clairement expliqué que c'était comme ça et pas autrement, et qu'ils devraient s'y faire. De plus, le Visiteur était intervenu auprès des Reines, qui avaient « gentiment » demandé à ses parents de la laisser tranquille. Même si leurs rapports ne dépassaient plus la cordialité obligatoire, ça convenait très bien à Alix, qui avait la paix.

La Hamlet poussa la porte de l'appartement, heureuse à l'idée de retrouver son frère. Elle le voyait beaucoup moins depuis qu'elle était une Sauveuse, mais elle prenait le temps de tout lui raconter dès qu'elle revenait. Rien n'avait changé entre eux, ils étaient toujours aussi proches, même plus peut-être. « Leoooooooooo ! Je suis rentrée ! » Alix referma la porte derrière elle. Les appartements semblaient déserts. Pourtant, ce jour là, Leopold aurait du se trouver ici. La brune fronça les sourcils, intriguée. Elle sentait une vague d'inquiétude sourde monter en elle, sans pouvoir l'expliquer. Silencieusement, elle poussa la porte de la chambre de son frère, et réprima un cri. Ici, tout était abominablement rose. Complètement rose. Une chambre de princesse, à l'opposé de la décoration de la chambre de son frère. La vague d'inquiétude montait en elle, étranglant sa respiration.

Haletante, elle retourna dans la salon, désemparée. Ses yeux se posèrent alors sur les quatre tableaux, qui représentaient respectivement ses parents, son frère, et elle-même. Sauf que celui de son frère n'était plus là. Il y avait maintenant les deux tableaux de ses parents, le sien, et celui d'une jeune fille qui lui ressemblait mais qui lui était inconnue. Alix tomba plus qu'elle ne s’assit dans un fauteuil. Une idée commençait à pointer le bout de son nez, mais elle tentait de la réfuter. Pourquoi Leo n'était-il pas là ? Pourquoi cette... fille était à sa place ?

La porte s'ouvrit dans son dos, et elle se leva immédiatement, les yeux pleins de larmes. C'était son père. Elle fit deux pas pour se rapprocher et demanda, d'une voix suppliante « Où est Leo ? » « Alix, tu es là ! Comment vas-tu ma ché... Leo ? Mais qui est-ce ? » Le cœur de la jeune femme se serra, incapable d'y croire. « LEO. MON FRERE. Où est-il ? » cria-t-elle. « Alix, je ne vois pas de qui tu parles, je... » La porte s'ouvrit à nouveau, laissant entrer une jeune fille, la vingtaine. Celle-ci afficha un immense sourire en voyant Alix. « Tu es rentrée ! » Elle paraissait réellement heureuse de voir la Hamlet, alors même que cette dernière ne l'avait jamais vu. « Hé bien, tu ne salues pas ta sœur ? » « Ma... ma sœur ? » L'air commençait à lui manquer. Elle refusait d'accepter l'idée qui revenait, persistante. Son père ne savait pas qui était Leo mais elle avait une sœur. Une sœur qu'elle ne connaissait pas.

Ses yeux se fermèrent, et une larme roula sur sa joue. Comment ses parents avaient-ils eu Leo déjà ? Ils s'étaient retrouvés dans un abri anti-atomique alors qu'une centrale menaçait d'exploser. Et, jeunes à l'époque, ils s'étaient occupés comme ils avaient pu. Et qu'avec don fait Alix aujourd'hui, avec Hecate ? Elles avaient empêché une centrale d'exploser.

Les liens se formèrent dans son esprit. Elle entendait son père lui parler mais ne comprenait pas ce qu'il lui disait. Rouvrant les yeux, sa vue devenue complètement floue, Alix poussa sans ménagement son père et l'inconnue, et s'enfuit en courant.

Des heures plus tard, elle actionna sa machine à remonter le temps et se retrouva en 2014.

Deux jours plus tard, elle allait voir la Police Temporelle pour les rejoindre.


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