Alix ~ On dit une ou un fée du coup ?

Mes parents m'ont appelé Victor Alix Sweetman ! Je suis né le 2 Avril à Bray en Irlande, ça vous dit quelque chose ?. Je suis un élément de 25 ans. Pour plus de précisions, je suis bisexuel et présentement célib. Je suis fier de dire que je travaille en tant que Assistant social , ça m'aide à payer mes factures. Je suis d'ailleurs plutôt modéré On me dit souvent que je ressemble à Evan Peters, mais en mieux, quand même. Une dernière chose, je fais partie du groupe les êtres de l'air, et plus précisément je suis une Fée.

Il n'y a pas grand chose de classe à dire qu'on vient de Bray je trouve. Pourtant, c'est bien de là que je viens. Je suis Irlandais à mon plus grand regret. Vous pouvez pas savoir le nombre de fois où j'ai harcelé mes parents en leur demandant pourquoi on était pas Américain. Tout semble tellement plus cool aux Etat-Unis. Mais j'ai finis par me faire à l'idée. On ne choisit pas sa nationnalité, ni sa famille... ni son nom d'ailleurs. Victor Alix Sweetman... Vous trouvez pas que ça ressemble à une mauvaise blague ? Et bien moi si. J'adore mes parents hein ! Mais ça... C'était juste pas possible.

Si ma mère est une fée et mon père un humain, cela ne m'a pas empêché de passer une enfance tranquille. Même si j'étais un peu différent des autres, je ne l'étais pas tant que ça non plus, donc tout se passait bien, autant à la maison qu'à l'école. En fait, la seule chose dérangeante était mon surplus d'énergie. En effet, j'étais un gamin très remuant et j'avais quelques problèmes d'attention aussi. Mes parents et mes professeurs me pensaient donc hyperactifs. Cependant, il s'avéra que je ne présentais pas tous les troubles de l'hyperactivité. J'étais juste trop énergique, c'est tout.

Evidemment, je ne peux pas ne pas vous parler de mon adolescence. Je crois que c'était un peu une des pire périodes pour mes parents. Je n'étais déjà pas le fils du siècle, mais là... En plus d'être super énergique, je m'attirai sans cesse des problèmes. Je battais assez souvent aussi... Ce qui déprimait ma mère qui était pacifiste au possible et un peu hippie sur les bords. A croire que défier l'autorité était devenu mon jeu préféré. Maintenant que j'y repense, j'étais vraiment un imbécile. Et c'est à cette époque que j'ai commencer à haïr ma ville natale ainsi que mon premier prénom aussi. Enfin en soit, Victor, ça va... Mais certains de mes camarades avaient pris l'habitude de me surnommer Vicky. Quand j'étais petit ça passait encore, mais en grandissant je me rendit compte du ridicule de ce surnom. Du coup, j'exigeais qu'on m'appelle Alix. Ok, ce n'était pas forcément mieux, mais au moins il n'y avait pas de surnom débile avec ça. Puis après c'est pas habitude que j'ai continué d'utilisé ce prénom tout simplement.

Etant donné que mon plus gros rêve était de quitter Bray, je ne me fis pas prier à la fin du lycée pour partir. Je voulais aller étudier aux Etat-Unis. Cependant, même si ils n'étaient pas démunis de tout moyens, mes parents ne roulaient pas sur l'or non plus. Il faut dire aussi mon père était un simple professeur de littérature de lycée et ce n'était pas vraiment le marché biologique de ma mère qui rapportait des masses. Je me suis donc rabattu sur le sud de l'Irlande, sur Cork précisément pour aller y faire des études dans le social. Au grand étonnement de tous d'ailleurs. Beaucoup pensaient que j'étais fait pour le sport à courir partout tout le temps. Et même si j'avais un bon niveau en hockey sur glace, je n'avais pas envie d'en faire mon travail. J'avais trop peur qu'à devenir sportif professionnel, je devienne dégoûté du hockey.

Mes années en temps qu'étudiants ne furent pas de tout repos. Loin de mes parents, je pouvais enfin faire tout ce que je voulais sans me faire réprimander tous les soirs en rentrant. Et je dois bien vous avouer que je ne me suis pas privé pour profiter de cette nouvelle libertée. Cependant, même si je sortais beaucoup, je n'en oubliais pas moins mes études. C'est à cette époque je crois que je commençai à développer cette faculté de savoir faire la part des choses. Mais cela ne m'empêchait pas de faire des bêtises. La pire fut quand même de me lancer dans le deal. Ecoutez, j'étais étudiant, j'avais besoin d'argent et je savais que la poudre de fée avait des effets bizarre sur les humains... Puis vu qu'il y a toujours des jeunes en quête de nouvelles sensations, j'avais pensé que ce serait un bon moyen d'arrondir mes fins de mois.

Evidemment, je ne vendais que de très petites quantités pour des prix assez exorbitant quand on y repense. Mais je suis pas la fée Clochette hein ! Il suffit pas qu'on me secoue pour que je perde de la poudre hein ! D'ailleurs je galérais un max au début. Mais je fini par dévelloper certaines technique et... Et cet période de ma vie fut un peu comme un remake de Breaking Bad, mais avec beaucoup moins de formules scientifiques et beaucoup plus d'adolescent débiles aussi. Evidemment, mes parents n'étaient pas au courant de mes activités. Non mais vous imaginez la réaction de ma mère si elle avait appris ça ? Heureusement qu'elle porte quasiment jamais de chaussure, sinon ce serait dans ma figure qu'elle auraient fini. Bon, pour le coup... Si elle apprenait ça aujourd'hui, je crois que je pourrais survivre si elle me lance ses chaussettes à la figure.

Mon petite marché qui n'avait rien de biologique pour le coup (quoique...) pris fin quelques mois avant celle de mes études. En effet, je commençais à devenir un peu trop populaire pour que cela n'éveille pas les soupçons. J'avais donc décider de me rétracter plutôt que je continuer. De toute façon je n'avais pas tant besoin d'argent que ça. Je fini donc mes études sans trop de problème et... Et je décidai de retourner à Bray. Je sais, pour quelqu'un qui rêvait des Etat-Unis, c'était un choix étrange. Mais finalement, ma ville natale me manquait, mes parents aussi, même si je ne voulais pas l'avouer. Puis à Bray je me sentais en sécurité. Je n'eus pas trop de mal à me trouver un poste en temps qu'assistant social, ce qui était exactement ce que je voulais. Puis, même si j'aime beaucoup mes parents, je ne pouvais pas continuer de vivre chez eux éternellement. Donc je me trouvais un appartement plutôt sympa et... Ca fait un an que j'y vis et je m'y sens bien.

Mais je ne peux pas vraiment vous quitter sans évoqué le récent meurtre de la jeune Tracy. Je ne pensais pas qu'un homme ou une femme... Ou quoique ce soit à avec un cerveau plus ou moins humain, soit capable d'une chose pareille. Tuer une innoncente ? Evidemment que je trouve cela scandaleux. D'autant plus que les journaliste s'en sont donnés à coeur joie pour raconter cette tragique histoire. Et dire que je pensais être en sécurité à Bray. A présent c'est un peu la panique en ville. J'essaye donc de faire du mieux que je peux en tant que petit assistant social pour venir en aide à ceux qui en ont besoin.