Isleen • C'est pas la faute des océans si les hommes plongent leur rêves dedans...

Mes parents m'ont appelé Isleen Ó Murchú ! Je suis né le 3 septembre 1988 à Bray, en Irlande. Je suis un élément de 27 ans. Pour plus de précisions, je suis hétérosexuelle, je suis une adepte de la gente masculine et présentement mariée à un boulet sexy que je n'ai pas choisi (merci maman et papa du cadeau empoisonné...). Je suis fière de dire que je travaille en tant qu' organisatrice de mariage (vous notez l' ironie de ma vie...), ça m'aide à payer mes factures. Je suis d'ailleurs plutôt riche, les Ó Murchú étant aisés de nature et on ne m'a pas mariée à un pauvre de surcroit On me dit souvent que je ressemble à Gemma Arterton, mais en mieux, quand même. Une dernière chose, je fais partie du groupe Etres de l' eau, et plus précisément je suis une sirène, capable d' avoir une queue de poisson au contact de l'eau et d'ensorceler avec ma voix les humains et autres créatures.

Dix ans. Cela faisait déjà dix ans qu'Ailee n'était plus là. Dix années, c'était à la fois une éternité sans elle, et encore trop proche du souvenir de sa mort. Qui est Ailee? Ailee est l'adolescente de 17 ans qu'on a retrouvée assassinée dans une forêt. Car ce cadavre qui faisait les gros titre était une personne. Une jeune femme aimante, attentionnée et une vraie mère pour ses frères et soeur. Et moi qui je suis ? Je suis sa soeur jumelle. Sa moitié. Celle qui vieillit quand elle ne vieillira plus, celle qui montre ce à quoi elle aurait ressemblé si elle avait vécu. Mais elle aurait été bien plus jolie que moi. Parce qu'elle était la meilleure d'entre nous et ça se reflétait tout autour d'elle.

Nous étions nées jumelles et premières d'une fratrie de 6 enfants. Si la géméllité est une constante familiale, Ailee et moi étions de vraies jumelles. Elle était moi et j'étais elle. Elle était mon reflet sans miroir. Et nous étions les filles d'un couple de sirènes. Oui comme Ariel, sans que nous nous ne sommes pas une histoire et que je ne suis pas une gourde qui se peigne les cheveux avec une fourchette. On est plus civilisés. Faut dire qu'on est nées dans une famille riche, mon père étant le PDG de Bray Canal 5. Alors les bonnes manières et l'art de paraitre dans la société, il nous a forcé à les assimiler ça avant même de savoir marcher ou correctement nager. Parce que ans ma famille, faire tâche n'est pas une option. Pour ma part, j'ai toujours obéi, tout comme Ailee. Tant qu'on était toutes les deux, le reste passait tout seul. Nous avons grandi en étant fusionnelles, créant même notre propre langage rien qu'à nous deux. Mais c' était il y a longtemps. Maintenant il ne reste plus que moi. La moitié de nous deux. Et mes cadets qui ont besoin de moi. Avant c'était Ailee qui veillait sur eux, qui était leur mère à la place de notre mère. J'ai toujours aimé mes frères et soeurs, mais ils avaient besoin de la meilleure des mères. Et de nous deux, Ailee était la meilleure. Alors je la laissais remplir si bien ce rôle, l'aidant du mieux que je pouvais. C'était ça notre vie. Une famille de sirènes qui se montrait au reste du monde comme une famille riche bien sous tout rapport. J'ai certes eu une adolescence festive, mais jamais assez pour risquer la réputation familiale. Une vie qui aurait pu être banale si on faisait abstraction de la manie parentale à organiser des mariages arrangés. Et Ailee et moi étant les aînées, nous serions les premières à y passer. Et qui sait, peut être les dernières. Enfin c'était ce qu'on imaginait à l'époque.

Et puis il y a eu le drame. J'avais 17 ans et elle aussi. C'était si jeune. Pour nous deux. Dire que sa mort a été une claque serait un euphémisme. Je dirais que c'est plutôt comme si on m'avait projetée au sol pour me rouer de coups et ensuite m'arracher le coeur de la poitrine, le briser en mille morceaux et le remettre tel quel dans la poitrine. C'est une sensation indéfinissable. Et d'une telle violence que pour y survivre j'ai dû changer. Ou plutôt évoluer pour devenir à la fois elle tout en restant moi. Je devais le faire pour les plus jeunes. Parce qu'ils avaient besoin d'une mère et que la nôtre n'a jamais su remplir son rôle. Cela ne pouvait être que moi maintenant. Ca m'a forcée à m'assagir, à devenir plus posée. Acquérir la sagesse et la maturité par la douleur, je ne le souhaite à personne. Je me suis donc forcée à lui survivre en vivant pour deux. Je suis devenue le rempart entre mes parents et la fratrie. Un rempart fissuré et que mon père s'amuse à contourner, mais un rempart quand même. Parce qu'il en faut bien un. J'ai donc fini mes études pour devenir organisatrice de mariage. Mes parents y voyaient une opportunité pour leurs plans futurs et moi ça m'offrait un métier indépendant du monde de mon père. Je ne voulais surtout pas finir employée pour lui. Et lorsque j'avais 23 ans, on m'a mariée à un triton d'une autre famille tout aussi aisée. Une famille qui gravitait dans le même milieu que mon père et issue des êtres de l'eau. Pas franchement un mariage d'amour. Mais j'ai laissé mon père faire.. Parce que si j'étais prête à me rebeller pour défendre les cadets, ça faisait déjà 6 ans que je ne me battais plus pour défendre mes intérêts face à mes parents. Seulement ceux des plus jeunes. Pour moi, la route était déjà toute tracée de toute façon. Et puis peut être qu'en acceptant ce mariage forcé, je pourrais plus facilement amadouer mon père ultérieurement pour protéger les plus jeunes. Même si je savais qu'avec lui, le sujet des mariages est quasiment une obligation non négociable. Mais sait-on jamais...

Quant à mon mariage ? Disons que mon "cher et tendre" et moi on a trouvé un compromis. A défaut d'une histoire d'amour romantique on a appris à s'adapter à l'autre. Je me suis trouvée également un moyen de défouler ma frustration et ma colère. Je lui fais des vacheries et il me rend la pareille. Je n'avais pas prévu qu'il soit aussi résistant, mais au final, ce n'est pas plus mal. C'est un peu du coup pour coup sans violence. Non entre nous c'est vraiment des actes sournois. Un peu comme des gosses en fait. Et l'amour d'en tout ça ? Je n'en sais rien. On n'a jamais réfléchi à la question. Peut être que savoir se pourrir est une marque d'affection ou juste un moyen de se défouler de cette situation. On y réfléchira peut être un jour. Mais pas maintenant. Pas encore.

Alors, voilà ce qu'est ma vie sans Ailee. Une vie avec bien moins de saveur, mais une vie malgré tout. Parce que je lui dois bien ça. Je dois vivre pour moi et pour elle. Pour qu'elle puisse continuer à vivre à travers moi, j'espère.

Je suis assez d'accord avec Niamh j'adore ce que tu as fait du mininario Ta fiche est super complète et je pense qu'on va pas mal se marrer à te voir rp avec ton mari eheh
Bienvenue dans la famille Sister N'oublie pas de te recenser, et si tu veux tu peux t'inscrire aux rp d'intrigue L'event de Noël est également encore en cours !

Tu vas maintenant pouvoir aller recenser ton avatar . Une fois cela fait, tu seras libre de créer ta fiche de liens ainsi que de te trouver un logement ou même de demander un joli rang ! .nEt enfin pour finir, tu peux créer ton ou tes scénarios en cliquant ici ! Si tu as toutefois envie de rp tout de suite, voici un sujet de demandes de rp, tout beau tout propre ! Une dernière chose et puis ce sera bon, pour récolter ton argent et te procurer les dernières nouveautés IG (et sur le forum, sait-on jamais), je te propose de te rendre au marché de Bray. N'hésite pas à voter pour le top site, ni à poster un joli message sur PRD pour nous faire connaître . Bon jeu sur UL !!!!