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 Profiter d'un rayon de soleil au parc (Daegan & Hadley)

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Profiter d'un rayon de soleil au parc
Daegan & Hadley

Assise sur un des bancs du parc, je profite de la légère brise qui caresse mon visage. Je ne peux pas voir le soleil, mais je peux au moins le sentir sur ma peau et c'est très agréable. J'ai passé une très mauvaise nuit ... Réflexion faite, les mauvaises nuits se succèdent les unes aux autres depuis quelques semaines. Je me sens totalement dépassée par les événements et j'ignore comment faire pour m'en sortir. Je pourrais en parler à ma tante, je suis persuadée qu'elle trouverait une solution à mon problème mais si c'est pour qu'elle m'oblige à quitter mon nouvel appartement pour venir vivre de nouveau avec elle, il en est hors de question. Je n'ai pas pris mon indépendance pour la perdre au bout de quelques jours. Je sais que c'est stupide comme réflexion, que j'ai vraiment besoin d'aide et que m'accrocher à ma liberté comme je le fais ne m'aidera pas à m'en sortir. Mais je n'ai jamais dis que j'étais une fille intelligente ou raisonnable, alors ... Je ne veux pas que quelqu'un régisse mes moindres faits et gestes, même si c'est pour mon bien. Je ne veux plus être un poids mort pour mes proches, je l'ai suffisamment été jusqu'à présent. Je me pensais plus forte, plus intelligente aussi, mais je constate avec désarrois que je me faisais des illusions. Je n'ai pas changé, je suis toujours cette gamine de 18 ans qui tombe amoureuse d'un mec qui n'est pas fait pour elle et qui s'en mord les doigts. Je suis toujours cette gamine en manque d'amour, qui recherche ce qu'on lui a privé étant gamine. Je recherche de l'attention, une certaine forme de reconnaissance aussi. J'ai peur d'être seule, pourtant, dans le noir, j'ai cruellement la sensation d'être toujours seule, même avec du monde autour de moi. Je me retrouve seule face à ma cécité et j'ignore comment faire pour m'en sortir. Je ne retrouverais jamais ma vie d'avant, j'ai lutté, en vain, mais je commence à me faire une raison, ma vue ne reviendra pas, il faut que j'y fasse une croix dessus. Sauf que c'est dur, affreusement dur de lui dire au revoir. Quand je ferme les yeux, j'ai l'impression de voir à nouveau et c'est peut-être un peu pour ça que j'ai replongé si facilement dans la drogue, pour rêver à nouveau ... et pour faire taire mes visions aussi.

Je respire un grand coup, je me sens bien, chose qui n'est pas arrivé depuis si longtemps. Depuis mon accident, tout c'est bousculé dans ma vie et j'en ai perdu le contrôle. Aujourd'hui, j'aimerais le reprendre, sauf que j'en suis incapable. Il faudrait que je prenne de nouveau mon courage à deux mains pour faire une cure de désintox', sauf que j'en suis incapable. Le manque me rend malade, m'obligeant à ramper presque jusqu'à mon dealer pour obtenir ma dose. Je pourrais dire injustement que je n'ai plus personne pour m'aider, sauf que ce serait mentir. Je suis persuadée que si je demandais, j'obtiendrais de l'aide de plein de gens, sauf que je n'y arrive pas. La honte m'en empêche. Il est difficile d'avouer publiquement qu'on est tombée bien bas et qu'on voudrait de l'aide pour s'en sortir. C'est montrer nos faiblesses aux gens, montrer que l'on est rien sans eux. C'est déjà difficile la première fois, mais croyez moi, les fois suffisantes ne sont pas plus faciles, bien au contraire. On déçoit encore les gens qui nous aiment, qui croient en nous. Ils sont toujours là mais on sait qu'en regardant au fond de leurs yeux, on pourra apercevoir de la déception. Aujourd'hui je ne le verrais peut-être pas, mais je saurais malgré tout qu'elle est là, quelque part. Ma tante a attendu si longtemps pour pouvoir me serrer de nouveau dans ses bras et voilà comment je la remercie, en fonçant tête baisser dans la drogue à la première occasion. Mais j'ai peur, terriblement peur. Je suis plongée dans un état que je ne contrôle pas et j'ignore comment faire pour arranger les choses. Pourtant des gens sont là pour moi. Ma tante est ma première aide, m'expliquant tout ce qu'il y a à savoir sur les dons d'oracles. Nigel aussi est présent, afin de m'aider à contrôler mon corps, à reprendre le dessus sur lui. Mais tout cela ne me servira à rien si je n'arrête pas mes conneries. Je me suis déjà pris la tête avec plusieurs personnes à cause de mes addictions. Castiel ne veut plus me revoir dans son bar ou en tout cas il a déjà refusé de me servir une fois, je suppose que je n'aurais pas plus de chance la prochaine fois. Je lui en veux, parce que je trouve ça injuste qu'il s'occupe de ma vie comme ça, c'est mon problème pas le sien. Mais je sais qu'au fond de moi, il le fait pour moi, il veut m'aider, à sa façon. Un jour je lui en serais reconnaissante, mais aujourd'hui je lui en veux. J'entends des cris d'enfants, je les entends courir dans tous les sens, s'amusant innocemment. J'entends leurs mères parler entre elles, les surveillant du coin de l'oeil pour vérifier qu'il n'arrive rien à leurs précieuses progénitures. Je ne les vois pas, mais je peux facilement les imaginer. J'ai déjà joué dans ce parc étant enfant, j'en suis persuadée, sauf que je ne m'en souviens pas. Je ne me souviens pas de ma vie ici, ni de mes parents. Leurs visages se sont effacés depuis bien longtemps de ma mémoire et c'est une chose que j'ai dû mal à supporter. Ma tante me parle beaucoup de ma mère, de tout ce qu'elles ont fait quand elles étaient jeunes et de son rôle de mère. Elle voudrait que je me souvienne, que je me rende compte qu'elle m'aimait, sauf que je n'y arrive pas et ça me révolte. Pour être honnête, j'ignore si c'est une si bonne idée que ça d'être venue dans ce Refuge. Même si c'est "chez moi" comme le dit ma tante, je n'en ai aucun souvenir et je n'ai pas l'impression d'être à ma place. En fait, j'ai l'impression que j'ai ma place nulle part ...


(c) Colyn
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Quartier riche, gens bien éduqué, parc entretenus, classe sociales élevées. Voilà comment on peut décrire Gold Coast, où Daegan vit depuis bientôt 15 ans. Evidemment il vit seul dans son grand appartement, du moins si l’on ne compte pas chiens et chat. Ses compagnons sont ce qui se rapproche le plus de colocataire pour le Gallois. Il les sort tous les matins, les brosses, les baignent, les nourrit, s’en occupe comme s’ils étaient humain. Si le cours de sa vie avait été classe, si je puis dire, l’homme devrait encore être marié et recevoir régulièrement la visite de sa famille. A part son frère et sa vieille mère, personne ne complète le tableau. Après tout, son ex-femme se fait un plaisir de lui pourrir la vie dès qu’elle le peut et leur fils … il ne lui parle plus depuis son dix-huitième anniversaire. Il en a vingt-huit aujourd’hui. Alors forcément, le quotidien de Daegan est minuté par une routine dont il ne se plaint pas.

Après le repas il descend dans la rue, longe le boulevard et arrive à un magnifique parc arboré. Seul avec ses pensées, sans fioritures ni animaux. Il marche, et sous ce beau soleil c’est on ne peut plus agréable. Quoiqu’il arrive, il sort le matin courir et s’entretenir. Hauban et Odin demandent un sacré entretient. Dalmatien et Beagle, chiens hyperactifs aux besoins conséquents. Chaque matin, Daegan se demande s’il court bien pour lui. Généralement, le grand tire sur sa laisse tandis que le petit renifle tout ce qu’il peut sans s’arrêter de galoper. Parfois, cela donne lieu à des scènes impromptues. Et l’humain dans tout ça ? Ca dépend du temps en fait. Trop chaud, c’est épuisant. La pluie ? Une horreur. Le vent ? Bienvenus aux caches oreilles et à l’air stupide ! Ce matin, une légère couverture nuageuse était présente mais passé midi, le soleil réchauffe le Refuge.

L’école ayant repris, aucuns gamin ne crie dans l’aire de jeu ni entre les buissons. Pas de partie de cache-cache, pas de jeune nourrice à draguer. Seuls les premiers chants d’oiseaux encombrent l’air. Les beaux jours arrivent et ça, Daegan apprécie. Il n’aime guère les saisons fraiches et pluvieuses. Avec le climat du Refuge, calqué sur celui des humains, les diverses saisons sont bien trop présente. Quitte à créer un lieu idéal, où la survie est le but ultime, les créateurs ne pouvaient pas songer au temps ? Sans rire, un peu plus de magie et il y aurait eu 25 degrés à l’année, des nuits de pluies régulières pour la terre et les cultures et voilà. Ç’aurait été parfait.  
Et ça aurait aussi amélioré le marché immobilier.
Le Mab’aer est un obsédé du travail. La moindre chose le ramènera tôt ou tard à penser à une maison à vendre, des appartements à louer voire mieux : un bien dans lequel investir. Que ça soit à New-Yorok, Boston ou ici, l’immobilier le suit. Il a d’ailleurs une visite à 15 heures dans le quartier de Coconut. Un jeune venu d’un autre refuge pour rejoindre sa fiancée. La bonne idée. S’il avait été mal élevé, Daeg’ lui aurait donné son point de vue, quitte à perdre une vente.

Pour la troisième fois il passe d’un bon pas devant l’air de jeu. Quelques parents viennent d’arriver avec leurs bambins, trop jeunes pour suivre l’école obligatoire, sans doute après leur sieste. Les cris s’envolent dans l’air sous le regard observateur du Gallois. Appuyé contre un arbre, un léger sourire accroché au visage, il assiste à ces jeux d’enfants qui lui semblent bien loin. Certaines mamans sont habituées de le voir ici et le saluent de la tête, certaines rougissant. Une d’entre elle l’ignore, sans doute pour ne pas lui sauter à la gorge après qu’il soit parti sans rien dire au milieu de la nuit. Après l’avoir baisée bien sûr, sinon elle n’aurait pas des envies de meurtre. Imaginer ce scénario tire un petit rire silencieux à Daegan, mais le visage qu’il croise alors l’arrête net. Une jeune femme est assise un peu plus loin et elle lui est familière. La fille des Calloway, Hadley s’il a bonne mémoire. D’un pas assuré il s’en approche et s’assoie à ses côtés. « Bonjour mademoiselle, » dit-il d’abord pour signaler sa présence. La jeune femme est aveugle, une oracle dont le don de vision vient de naitre. «  Je suis Daegan Mab’aer, nous nous sommes rencontrés l’autre soir chez votre tante … ». Conscient qu’il ne peut être détaillé, il en profite pour jauger Hadlay, n’ayant pu vraiment le faire lors du petit apéritif organisé en son honneur. C’est impressionnant à quel point elle ressemble à son père. Du moins pour le haut du visage, surtout les yeux. Elle a la bouche et le menton de sa mère.

Avant leur mort, Daegan et ses parents étaient amis, bien qu’éloignés par quelques années. Sur les bancs de l’école, il avait vu le couple se former, se marier, avoir Hadley puis quitter le Refuge. Avant ça, ils avaient même assisté au mariage avec Astrid. Puis ce fut le silence et ils ne donnèrent plus aucune nouvelle. Aujourd’hui, on sait que c’est parce qu’ils sont mort sur la route il y a plus de 15 ans. Suite à une discussion avec Miss Calloway, trouver Hadley avait été difficile mais maintenant, tout été rentré en ordre. Seulement, la jeune fille est perdue et inquiète sa tante. Amie des Mab’aer elle aussi, elle a confié ses doutes à Daegan. Hadley a besoin d’être entourée pour ne pas avoir plus difficultés dans cette nouvelle vie.

Son regard glissa rapidement sur ses mains, balayant les souvenirs du passé. Elles tremblent légèrement mais ce qui attire le plus l’œil du Gallois, ce sont ces long doigts fin. Encore une fois un trait physique rappelant fortement sa mère. « Vous allez bien ? » finit-il par s’enquérir sincèrement après n’avoir décelé sur ce visage que traits tirés, cernes et sourire absent.  
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Profiter d'un rayon de soleil au parc
Daegan & Hadley

Je suis bien, en paix avec moi-même. Ce n'est pas souvent le cas, en tout cas pas ces derniers temps, alors j'en profite. Je ne suis pas encore en manque, ce qui doit expliquer mon état d'esprit je pense. Et puis mon corps doit être si fatiguer que de se retrouver ici, au soleil, au calme, à l'air libre, ça doit lui faire du bien. Je ne bouge pas, je laisse le vent emporter mes idées sombres et je me contente de prêter l'oreille aux enfants qui jouent devant moi. Je tente de les imaginer en pleine action, en train de glisser du toboggan ou en train de se courir après. Quelles têtes doivent-ils avoir ? La petite Madison, je l'imagine petite, brune, 6 ans à peine, avec encore le pouce dans la bouche et la poupée dans les bras. Theo quand à lui doit être un petit rouquin, avec plein de tâches de rousseur et des lunettes. Il doit y avoir une petite blonde aux yeux bleus, il y a toujours une petite blonde aux yeux bleus, parfaite petite fille modèle, avec de jolis vêtements, une jolie coiffure et qui joue la Miss Je-sais-tout. Oui, elle doit être quelque part, j'en suis persuadée. Mes réflexions sont interrompues par la présence de quelqu'un à mes côtés. J'étais trop absorbée par les enfants que je n'ai pas entendu la personne arriver. L'aurais-je de toute façon entendu dans une autre situation ? Pour être honnête je ne sais pas, je ne fais pas encore assez confiance en mes sens pour en être sûre. « Bonjour mademoiselle, » Je tourne mon visage vers la voix, par réflexe plus qu'autre chose. C'est une voix masculine, grave et plutôt agréable à entendre. J'ai l'impression de l'avoir déjà entendu mais là encore, je ne me fierais pas à mes sens pour en être persuadée. Peut-être l'ai-je entendu par hasard dans la rue, peut-être est-ce un ami de ma tante ou alors peut-être que je me fais tout simplement des idées et je n'ai jamais rencontré l'homme qui vient de s'installer à mes côtés. Bonjour Je suis quelqu'un de poli, je réponds quand on me salut, même si je ne peux pas voir ladite personne. J'espère juste que ce n'est pas un gros lourd qui va me tenir la jambe durant 10 ans, je suis venue ici pour être au calme et prendre l'air, pas pour me faire emmerder par un mec qui soit s'ennuie dans sa vie, soit a décidé que je serais la victime parfaite de son insistance. «  Je suis Daegan Mab’aer, nous nous sommes rencontrés l’autre soir chez votre tante … » Daegan Mab'aer ? Ce nom me dit vaguement quelque chose mais pour être honnête, je n'ai quasiment rien retenu de cette soirée d'introduction. Ma tante était ravie de faire cette soirée en mon honneur et on peut dire qu'elle a mis le paquet, il y avait vraiment beaucoup de personnes mais j'ai été tout bonnement incapable de me souvenir de tout le monde. En fait je crois même que je ne me souviens de personne. Mais est-ce poli d'avouer la vérité ? M'en voudrait-il si je lui disais que je ne me souviens pas de lui ? J'aurais aimé vous dire que je me souviens très bien de vous, mais vous vous rendrez rapidement compte que je mens. Il y avait beaucoup de monde, je n'ai quasiment retenu aucun nom, je suis désolée ! Je joue la carte de l'honnêteté, parce que mentir serait trop fatiguant et que je n'ai pas la force de jouer à ce petit jeu avec lui. Il m'a l'air d'être un homme mur, au vu de sa voix, je pense qu'il sera faire la part des choses et ne se vexera pas du fait que je ne me souvienne pas de lui. Surtout qu'on a dû se rencontrer qu'une seule fois, cela reste pardonnable. Peut-être que ce petit tête à tête me permettra de garder un meilleur souvenir de lui à l'avenir. Je suis un peu frustrée de ne pas pouvoir le détailler, il a vraiment une très belle voix, je suis persuadée qu'il doit être un homme très élégant. J'aurais tellement préférer perdre l'ouïe et non la vue, au moins j'aurais encore pu profiter du spectacle. Quand on a un karma de merde ... « Vous allez bien ? » Je ne le connais pas, je ne me souviens pas de lui mais j'ai la sensation que cette question, aux allures anodines, est plus sincère qu'elle n'y parait. Il ne me demande pas si je vais bien pour la forme, il a l'air de vraiment vouloir savoir si je vais bien. Mon visage porte-il à ce point là les stigmates de mes nuits agitées et de mon addiction ? Je ne peux plus camoufler mes déboires par du maquillage, je ne vois plus mon reflet dans le miroir, ce serait certainement une catastrophe, un désastre sans nom, bien pire que mes traits tirés. J'esquisse un sourire, qui se veut sincère mais qui ne l'est pas, trahissant une profonde détresse Quelques nuits agitées, rien de plus ... je vais bien ... Ma voix se casse involontairement. Pour convaincre un auditoire je vais devoir faire plus d'efforts parce que là ce n'est pas très probant.


(c) Colyn
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Hadley est une très belle jeune femme, personne ne peut le nier, mais elle semble un peu terne alors que le soleil brille de mille feux. Assise là dans ce parc, elle semble pensive, et ça, Daegan n’en a pas eu grand-chose à faire avant de l’aborder. Peut-être aurait-elle préféré rester seule là, à profiter du beau temps ? Après tout, lui-même était sorti volontairement seul, sans chiens, de manière à faire un petit tête-à-tête avec ses pensées. Beaucoup de gens font ça, même si à certaines heures, le parc est tout sauf calme. A quelque mètre du banc sur lequel vient de s’asseoir Daegan, des gamins courent et se poursuivent de grands sourire sur le visage. L’âge tendre de l’enfance …

«Bonjour» répond la jeune demoiselle après avoir rendu un regard à l’agent immobilier. Visiblement, son intrusion ne la dérange pas plus que ça. Il embraye sur leur première rencontre fugace, chez les Calloway. Il n’a pas vraiment parlé avec elle mais énormément avec sa tante, une vieille amie. Alors forcément, voir Hadley d’aussi près lui provoque réflexe inhabituel. Il la détaille en même temps qu’elle pose sur lui son regard inerte. « J'aurais aimé vous dire que je me souviens très bien de vous, mais vous vous rendrez rapidement compte que je mens. Il y avait beaucoup de monde, je n'ai quasiment retenu aucun nom, je suis désolée !

Daegan sourit. C’était une approche quelque peu idiote puisqu’il est vrai qu’ils ont très peu parlé. Pour ne pas dire : pas du tout. Cette soirée était très mondaine, il y avait énormément de monde venu rencontrer la dernière oracle de la famille. Depuis que ses parents avaient fui le Refuge ps grand monde n’avait eu de nouvelle. Et forcément, leur mort n’a nullement arrangé les choses. La tante d’Hadley n’a pas vraiment fait cette soirée pour montrer sa nièce, mais il y a toujours des curieux. La pauvre jeune femme à du sentir comme un animal au Zoo. « Naturellement, suis-je bête ! Ne vous excusez pas, vous avez dû saluer énormément de monde. » Un sourire parfaitement parfait, issus de son travail commercial, parade sur son visage. Malheureusement, son interlocutrice ne peut en profiter. La dame dans son champ de vision par contre, le lui renvoie en paradant de l’épaule assise dans l’herbe avec son panier à pique-nique. Une beauté d’une trentaine d’année, brune et certainement maman d’des ou deux marmots présents sur l’aire de jeux.
Polis, Daegan détourne le regard, in intéressé par les mères de familles. Le visage qu’il retrouve lui apparaît tiré et fatigué. Il n’est pas très habitué à jauger une femme dont le regard est inexpressif. D’habitude, ces deux perles lui servent de livre pour desceller les envies et les intentions de la gente féminine. Hadley devait avoir un très beau regard avant que son iris ne pâlisse. Mûr et gentlemen Daegan est un habitué de la beauté des femmes. Il en sait long sur elles. Les joues légèrement rosés, les lèvres sans gerçures, les cheveux brillants, pas ou peu de cernes, les ongles dur, les pupilles brillantes … Chaque détails compte pour se rendre qu’une femme est bien dans son corps et dans sa tête. Et pour le coup, Hadley n’a pas l’air en très grande forme.

Quelques nuits agitées, rien de plus ... je vais bien ... La réponse de la jeune femme se voulait peut être convaincante mais sa voix brisée l’a trahie. Daegan plonge la main dans la poche de son manteau et en sort le vice le plus puissant qu’il n’ait jamais connus. Il en porte une portion à ses lèvres et l’embrase en s’adossant au banc. Handley ne doit pas avoir une vie très rose. «J’imagine que garder la tête froide est difficile avec tous ces … chamboulements. » L’agent immobilier a un peu peur de trop s’immiscer dans l’intimité de la jeune oracle mais il connaissait bien ses parents. Il se doute que digérer leur origine, une condition surnaturelle, l’existence de nouveaux membres de la famille et perdre la vue doit secouer. Et pas légèrement.

« Une cigarette ? propose Daegan sans pour autant en sortir une du paquet. Il tire sur la sienne sans soucier des regards réprobateurs que lui lancent deux mamans assises un peu plus loin. Sans doute des magiciennes.
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