Katrina Rowley + you're gonna hear me roar.

Katrina Isis Rowley

"WE NEED TO LET IT BREATHE"

Pour faire court, c'est en Amérique, continent des grandeurs, qu'a vu le jour Katrina. Elle est née dans une famille presque entièrement de métamorphe, une grande famille datant de plusieurs siècles qui avait des branches un peu partout. Malheureusement pour la jeune fille, elle n'a jamais connu ceux aux autres coins du globe, car ils avaient été, pour la plupart, pourchassés et tués par des chasseurs. Il ne restait plus que leurs racines, en Irlande, préservées par sa tante, son oncle et sa petite cousine et bien sûr celle aux États-Unis, à Boston plus précisément. La demoiselle avait une grande sœur, de quatre ans son aînée, appelée Clara. Autrefois, elles étaient très proches. Il n'y avait pas une journée qu'elles ne passait pas ensemble. En abordant leur adolescence, c'est ensemble qu'elles ont travaillé leur pouvoir, c'est-à-dire leur transformation. C'est ensemble qu'elle se sont soutenue, qu'elles se sont pratiquer à garder le contrôle. On aurait pu croire qu'elles étaient inséparables. Mais ce n'était pas le cas. Comme la plupart des relations.

Passons de nombreuses années, voulez-vous. Puisqu'il n'y a rien à redire sur ces deux jeunes filles. Elles avaient de bonne note, grandissait, évoluait et apprenait à respecter la partie animale en elles. Tout se compliqua lorsque Clara eut ses dix-huit ans et tomba amoureuse d'un jeune homme - un simple humain, au courant pour le surnaturel. Elle commença à s'enticher de celui-ci et s'éloigna petit à petit de sa petite sœur. Au début, cette dernière, l'aimant trop, la laissa faire, mais voyant qu'elle la fuyait de plus en plus, elle commença à nourrir une certaine haine envers elle et le jeune homme dont elle était amoureuse. Mais cette haine ne se matérialisa que quelques temps après. Sa sœur dû aller s'installer à Harvard pour ses études supérieures alors que l'âge adulte avançait à grands pas. Ce n'était pas le cas pour le jeune homme, appelé Tyler. Dernièrement la famille de ce dernier s'était installé tout près de la maison familiale des métamorphes afin de se rapprocher d'eux. Ce fut donc dur pour lui aussi de voir sa bien-aimée s'éloigna, mais bien sûr il lui promit de venir lui rendre souvent visite et de lui téléphoner tous les jours.

Et pourtant ce n'est pas ce qu'il a fait. Non, vous savez ce qui s'est passé ? Une espèce de vieille tragédie amoureuse parmi les Rowley. En effet, en l'absence de la jeune femme, Tyler commença à se rapprocher de Katrina, qu'il surnommait affectueusement Katri. Au début, il ne la voyait que comme sa belle-sœur, mais au final il a commencé à ressentir quelque chose de plus fort. Et Katrina voyait le parfait moment pour se venger de sa sœur, alors, remarquant les sentiments du jeune homme, elle ne se gêna pas pour jouer le jeu. Cela ne prit pas de temps aux proches pour s'en apercevoir. Personne ne savait si les sentiments étaient réciproques, mais on s'imaginait que non. C'était vrai au début. Mais la jeune femme tomba réellement amoureuse et ne jouait plus la comédie à la fin. Ce fait scandalisa les deux familles, qui s'attendaient à l'union de Clara et de Tyler, pas de cette adolescente et de ce beau jeune homme. Les familles se scindèrent, avec chacun son opinion, et son moyen à lui d'en finir avec cette histoire désastreuse. Se rendant compte des conflits qui les séparaient juste à cause de cette histoire, les matriarches et patriarches prirent une décision : il fallait en finir pour de bon. Et ce fut la mère de Katri qui eut la meilleure idée.

L'envoyer loin, temporairement. Sous prétexte qu'elle devait apprendre plus dans sa vie et vivre de nouvelles expériences avant de revenir. On mit ce voyage sur le prétexte qu'elle allait apprendre mieux ses origines et son pouvoir, donc. Ils ne savaient pas que ça allait être le cas, finalement. Ainsi, ils envoyèrent Katrina chez son oncle et sa tante, tout près de Bray, en Irlande, ne sachant pas vraiment qu'un grand conflit entre les Quatre s'y déroulaient. C'était seulement pour des desseins personnels, après tout, dû à une histoire digne d'une pièce de théâtre shakespearienne.