Never gonna be like you • Jax McFoster

Mes parents m'ont appelé Jax Peter McFoster Bien que je n'ai pas de surnom, la plupart des gens m'appelle par mon nom de famille. ! Je suis né le 4 juillet 1985 à Londres en Angleterre. Je suis un élément de 30 ans. Pour plus de précisions, je suis hétérosexuel et présentement célibataire. Je suis fier de dire que je suis un ancien militaire préparant son entrée dans la police, ça m'aide à payer mes factures. Je suis d'ailleurs plutôt modéré grâce à cela. On me dit souvent que je ressemble à Jesse Lee Soffer, mais en mieux, quand même. Une dernière chose, je fais partie du groupe être du feu, et plus précisément je suis chasseur.

Je ne me souviens pas vraiment de mon enfance, comme tout le monde. Mais j’ai quelques souvenirs comme ça qui m’ont toujours permis de savoir d’où je venais. Ma mère, cette femme pleine de douceur et d’amour faisait de mon quotidien un cocon de tendresse. Je me souviens du regard qu’elle avait pour moi, et ma sœur jumelle. Mais que je remonte aussi loin dans le passé, je n’ai pas le moindre souvenir de mon père.

D’après les récits de la femme qui m’avait mis au monde, j’étais né à Londres lors d’un voyage d’affaire de mon père. Oui parce que même si mes parents étaient irlandais, nous vivions depuis toujours à New York. Il parait que c’était mieux pour les affaires du paternel. Mais ce jour-là, comme vous l’aurez compris, je ne fus pas le seul à voir le jour, puisque ma sœur naquit aussi, quelques minutes après moi. Une chose est sûre, nous avons grandi collés l’un à l’autre, partageant la moindre petite chose possible. Adolescent, les choses restèrent les mêmes entre nous même si elle me reprochait d’être trop protecteur et de faire peur à tous ces petits amis potentiels. Tout allait bien pour nous, même si notre père n’était pas vraiment du genre présent, notre mère nous apportait tout ce dont nous avions besoin.

Ce dont je me souviens très clairement, c’est le jour où nos vies ont basculé. Si je vous dis le 11 septembre 2001 ? J’avais 16 ans, et la veille avait été une horrible journée pour ma mère. Je ne devais pas être là à ce moment-là, pourtant j’ai tout de même entendu une amie de ma mère lui annoncer que mon père, son mari, si souvent absent, avait en réalité une autre famille en ville. Une autre femme et une petite fille de 5 ans seulement. Ce fut le choc pour elle. Elle passa la nuit à pleurer et ma colère envers mon père commença à monter dès ce moment-là. Mais ce ne fut rien comparé à la haine que j’ai ressentie à son égard le lendemain. Car alors que ma mère voulait régler ses comptes avec lui, elle se rendit à son bureau en ce mardi matin et c’est en se déplaçant à cause de lui qu’elle perdit la vie dans les attentats de ce sinistre jour. Ma mère, ma douceur, mon bonheur, ma reine. Elle venait de partir à jamais, alors que ce clochard de menteur lui n’était même pas sur son lieu de travail et prenait le petit déjeuner avec son autre famille. C’est cette année-là que je pris la décision de m’engager dans l’armée, pour que plus jamais aucun enfant comme moi ne perde sa mère et pour m’éloigner le plus possible de cet homme que j’aurai été capable de tuer de mes propres mains. Je promis à ma sœur de venir la voir dès que je le pourrais et que jamais ne se passerait un jour sans que je pense à elle.

L’année de mes 30 ans, il y a seulement quelques mois, j’ai quitté l’armée, touchant une retraite assez généreuse et décidai de venir vivre à … auprès de ma sœur qui vivait ici depuis plusieurs années. Ne voulant pas rester les bras croisés, je décidai de devenir lieutenant de police, ce qui était à portée en tant qu’ancien de l’armée américaine. La haine que je ressens envers mon père depuis toutes ces années est toujours bien présente en moi bien que j’arrive à la contrôler. Il ne faudrait qu’il se retrouve face à moi. Cependant, accompagné de ma sœur, et lors de quasiment toute mes permissions ces 14 dernières années, nous avons vu la petite Agathe, notre petite demi-sœur qui devint comme un membre de la famille, ma sœur était très proche d’elle, la voyant plus souvent que moi.

C’est alors que la petite fille était en vacances chez ma jumelle qu’elle disparue sans laisser de trace. Ce fut la panique. Nous pensâmes à une fugue ou à un enlèvement classique pendant de longs jours, jusqu’à ce que l’adolescente réapparesse comme par magie, complètement transformée autant mentalement que physiquement. Elle était plus violente, plus froide, plus distante et j’en passe. En bref, quelque chose n’allait pas. Bien qu’heureux de la savoir en vie, je voulais savoir ce qu’il s’était passé. Ma petite sœur parlait d’une simple fugue sans donner de détails et cela semblait convenir à tout le monde, sauf à moi. Je me plongeais alors dans ses recherches autour de ce qu’elle racontait, la suivait, et ne cessait de la questionner pour avoir des indices. J’avais toujours entendu les mythes et les histoires que ma mère me racontait quand nous étions enfants, nous avertissant des monstruosités qui nous entouraient. Elle semblait y croire dur comme fer, et à l’époque nous pensions que c’était juste parce qu’elle jouait la comédie. Pourtant, au fur et à mesure que je menais cette enquête sur ma cadette, je me mis à me poser des questions sur la véracité de ces mythes.  Un soir, alors que je suivais de loin mon adolescente de sœur, je tombais sur une scène inexplicable : la petite blonde à l’air parfaite qui s'était rendu à la rivière Dargle en plein milieu de la nuit, plongea dans l'eau sombre sans la moindre difficulté, et j'eus à peine le temps d’apercevoir ce qui ressemblait à une queue de poissons géante disparaître vers les profondeurs. Perturbé et pourtant sûr de ce que je venais de voir, je voulu encore plus découvrir ce que ma sœur était et s’il existait d’autres types de créatures, et au fur et à mesures de mes recherches, je fis des rencontres qui me m'apprirent tout ce que je voulais savoir. Au début, je chassais ces êtres surnaturels, juste pour les observer et en apprendre plus sur eux. Mais ces derniers temps, je me rendis compte que certains d’entre eux étaient plus sombre plus vicieux et se révélait être dangereux pour nous autres, humains lambda. Il fallait faire quelque chose, agir, se défendre, se protéger. Je n'ai pas parlé de ces recherches à mes soeurs, et ma cadette ne sait pas que je sais ce qu'elle est. C'est mieux ainsi non?