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 "La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor]

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Invité
Malena McGregor
« Bien mal acquis ne profite jamais qu'à ceux qui sont assez malins pour ne pas se faire épingler. »


Mes parents m'ont appelé Malena McGregor ! Je suis née le 21 mars 2001 à Sidney, en Australie. Je suis un élément de 15 ans. Pour plus de précisions, je suis bisexuelle à tendance hétéro et présentement célibataire. Je suis fière de dire que je travaille en tant que... Non je plaisante, je ne travaille pas. De base, je suis sensée être lycéenne (puisque j'ai sauté une classe), mais bon... Je préfère me consacrer à ma passion qu'est l'aïkido, ça m'aide à payer mes fac... Ah non, j'habite toujours chez mon père, c'est lui qui paie. Je suis d'ailleurs plutôt riche. On me dit souvent que je ressemble à Elle Fanning, mais en mieux, quand même. Une dernière chose, je fais partie du groupe êtres de l'air, et plus précisément je suis une Leprechaun.

Les petits détails

+Je suis casse-cou. Rien que le fait que je vais rechercher le calme en allant me poser à une falaise te le prouve... Mais j'aime ça. Enfin j'm'en fous un peu, je fais juste attention à ne pas mourir. Et une chose à noter : j'ai commencé il y a peu le parkour. C'est l'art de la fuite, aller d'un point A à un point B le plus vite possible, en prenant tous les raccourcis possibles, que ça soit en passant des murs, des barrières... Bon, tu vois les Yamakasis ? Oui ? Bah ce qu'ils font, c'est du parkour, voilà.

+Je porte constamment un collier autour de mon cou, la dernière chose que ma maman m'avait offert : un pendentif oeil-de-tigre. Je ne l'enlève que pour aller à la douche, sinon je l'ai tout le temps. J'ai aussi une bague, une chevalière en or, qui appartenait à ma mère... Mon père me l'a confiée l'année dernière, et depuis, idem : elle ne me quitte plus.

+Tu sais que je vole. Que c'est mon jeu... Bon et bien manque de bol, il y a quelques mois, j'ai raté mon coup et je me suis fait prendre, je n'avais pas vu la caméra du magasin. La prochaine fois, je ferai attention ! Mais du coup, mon père a dû venir me chercher dans le bureau du directeur du magasin. Mais bon, il savait que je volais, et quand il me récupéra, il me regarda avec des yeux réprobateurs, mais non pas énervé, plutôt qui voulaient dire quelque chose comme ''la prochaine fois, ne te fais pas prendre...'' C'était juste un manque de chance, je suis très adroite et attentive d'habitude...

+Je fume peut-être, mais jamais je ne toucherai aux drogues. Enfin... Autre que le tabac. Déjà que j'ai de la chance, je suis capable de m'arrêter de fumer quand je veux, sans ressentir le manque de nicotine, alors je vais pas risquer de devenir accroc à d'autres merdes... C'est compréhensible, non ? Et je bois aussi de temps en temps, mais ça c'est rare. J'aime pas le goût de l'alcool. Alors c'est vraiment occasionnel.

+Je suis un peu un garçon manqué. Je ne suis pas une fan des produits de beauté, des soins du corps... Je ne me lève pas une heure en avance pour avoir le temps de bien me préparer, mais un quart d'heure avant de partir, juste le temps de m'habiller d'un jean et d'un t-shirt, de me brosser les cheveux et les dents rapidement, et d'attraper un truc à manger que j'enfourne dans mon sac fait à la va-vite, et ça me suffit. Mais attention, ça ne m'empêche pas de me faire belle des fois, quand ça me chante, parce que je sais me mettre en valeur aussi hein.

+Mon père a engagé récemment un jeune garde pour moi, il doit avoir la vingtaine, et je m'entends très bien avec lui. En fait, il se débrouille pour que mes gardes puissent s'entendre avec moi, finalement je considère certains comme des amis. Surtout ceux que je vois le plus souvent, évidemment.

+J'adore l'orage. Je ne sais pas pourquoi, mais j'adore. Voir les éléments se déchainer, ça m'éclate. Et puis je sais que mon père peut contrôler la foudre, et je trouve ça tout simplement trop classe. J'aurais beaucoup aimé contrôler un élément comme lui, mais être une leprechaun est loin de me déplaire.

+Je suis gourmande. Oh que oui, une sacrée gourmande. J'ai toujours à manger sur moi. Des fruits ou du chocolat, mais à manger. Et je préfère les boissons gazeuses, au passage, à part l'eau qui, de mon point de vue, DOIT être plate. Normale. Sans bulles. Sinon j'y touche pas. Mais bref, j'aime manger, et j'aime cuisiner. Alors je ne me prive pas !

+Après ce que j'ai vécu, je n'ai pas peur des films d'horreur. Techniquement, ça ne me dérange même pas d'en regarder... Enfin ça dépend des jours, et des films en question. Parce qu'au fond, j'en ai quand même vécu deux, des traumatismes dignes de films. J'ai vu ma mère mourir, et mon père a failli me tuer. Donc je suis assez sensible aux sujets qui touchent à la famille.

+J'ai deux tatouages. Oui, à quinze ans, je suis tatouée et je fume, et alors ? Ca ne veut pas dire que je suis 'infréquentable'. Pour commencer, j'ai le prénom de mes parents tatoués au niveau de l'épaule droite, et un 'YATA' sur la clavicule gauche. Je me tâte à m'en faire un nouveau, j'hésite, mais je verrai...
caractère

Commençons par mes qualités...

*Alors déjà, quand j'aime, c'est fort. Je suis quelqu'un de passionnée, je ne sais pas faire les choses à moitié... Qu'importe dans quoi je m'implique, à qui je m'attache, je me donnerai toujours à fond. Apparemment, ça fait de moi une tête brûlée qui se lance à cœur ouvert dans tout.

*Ensuite, je suis plutôt Libertine. Je suis attirée par les hommes plus âgés que moi, parfois beaucoup plus... Bon peut-être pas vingt ans non-plus, n'exagérons rien, mais dix ans... Ca m'arrive. Ca pourrait être le complexe d’œdipe, me dit-on. Ca m'arrive aussi d'être parfois tentée par les filles, mais je préfère la gente masculine. Je n'ai absolument pas peur de la nudité, de toute façon c'est naturel, on sait tous comment est fait un corps humain.

*Puis l'empathie est l'une de mes plus grandes qualités, qui me pose parfois... Mh... De ''petits'' problèmes, vous verrez après. Je comprends les gens, je comprends leur façon d'être, de réagir. Et si ce n'est pas le cas, je chercherai à comprendre. Par exemple... Pourquoi mon père est un tueur ?

*Vient un trait de caractère que je considère comme une qualité bien qu'il soit finalement un peu des deux... Je suis quelqu'un de réaliste. Je ne trouve pas le monde tout noir ou tout blanc... Il est gris, en vrai. Il y a du bien et du moins bien partout. Cependant, je préfère quand même voir le côté positif des choses, ce qui fait de moi une personne plutôt optimiste.

*Je suis très mature, mine de rien, et même si je n'ai que 15 ans seulement, on m'en donne facilement 17 ou 18. D'ailleurs, mentalement c'est pareil, rien qu'avec le fait que j'ai à m'occuper de mon père quand il fait des terreurs nocturnes ou des cauchemars, ça m'a fait grandir très vite. Et puis je m'entends aussi beaucoup mieux avec les personnes plus âgées que moi... C'est comme ça.

*Bref, sans lire plus loin, vous me trouverez attachante, vous me confondrez aisément avec un ange ; une gamine adorable, capable de voir, de comprendre tout le monde. Et aux premiers abords, je suis sûre que vous m'aimerez.

Bien, maintenant passons à mes défauts...

*La première chose à dire est très certainement celle-ci : je suis kleptomane. Peu importe quoi, c'est simplement devenu un jeu, un réflexe. En général, ce sont des trucs faciles, discrets, la montre d'un passant, un t-shirt dans un magasin... Oui, je suis une voleuse hors pair, comme ma mère l'était. Je ne me fais jamais prendre -enfin presque- et je le fais maintenant consciemment. Plus petite, je ne me rendais pas compte. Mais maintenant la plupart du temps, je le sais et le fait exprès.. A ce qu'il paraît, j'ai des mains très douces qui me permettent de ne pas me faire prendre, et évidemment je sais faire preuve d'une extrême discrétion...

*Mon cynisme vient de mon réalisme. Certes, je vois du bien partout, mais ça ne m'empêche pas de voir la réalité en face, la vérité. Je suis quand même loin d'être cruche et naïve. Influençable, oui, de par mon empathie assez extrême. Mais naïve, certainement pas. Mais ce trait de caractère irrite parfois certaines personnes à cause du ton ironique que je peux prendre.

*Je suis une fumeuse. Oui, à 15 ans je fume, depuis mes treize ans. J'ai commencé à cause d'un ami, que j'ai rencontré bah... A cet âge, et qui a fini par m'entrainer là-dedans, mais je suis tout à fait capable de m'arrêter et c'est là mon gros avantage : je ne suis pas dépendante.

*Oh oui, une autre chose à savoir. Je suis très bagarreuse ! Les chiens ne font pas des chats, comme on dit. Je n'ai pas forcément une force vulcanienne, mais je pratique l'aïkido depuis mes dix ans, et je suis l'une des meilleures. Je sais simplement frapper où il faut, repérer les points faibles et les utiliser à mon avantage. Et puis vu là où je traine parfois, c'est... Utile de savoir me battre.

*Mais mon trop plein de joie de vivre et d'optimisme cache des pertes de morale, qui peuvent être très fortes. Eh oui, je suis dépressive, même si on ne dirait absolument pas. Ironique, non ? Au point que je mette ma vie en danger sans crainte, car au final... You Only Live Once.

on ne change pas le passé

Bon, j'ai peut-être que 15 ans, mais j'ai quand même un passé !

1-3 ans...
"L'enfant c'est tout, il est l'avenir, il est l'espoir, il vaut mieux que nous dans son innocence."

Je suis née à Sidney. Je suis peut-être native d'Australie, mais j'y suis pas restée très longtemps puisque j'ai beaucoup voyagé pendant mes quatre premières années... Le temps que mon père faisait des combats, en fait. Disons que je vais commencer par... Ouais, des banalités. Bon, comme à peu près tous les bébés, j'ai appris à marcher, à parler... Bref, j'ai appris. En fait, j'ai enregistré plus vite que la norme. Il s'avère que j'étais déjà très intelligente, et à trois ans seulement, j'étais capable de parler de ma journée, sans faute et en détails. Je retenais déjà presque tout. Bien sûr, je restais une enfant, et j'm'en foutais pas mal de retenir des choses, à part ce que mes parents me disaient, ou ce que j'entendais quand ils parlaient... Je jouais aussi, bon normal hein, en tant qu'enfant. A la poupée, à courir partout... Et aussi à me ''battre'' contre mon papa. Bah oui, étant donné le titre qu'il avait à ce moment de champion du monde de boxe et compagnie, et ma force de moucheron de toute façon, ça l'amusait plus qu'autre chose. Moi j'essayais de le taper de toutes mes forces (pratiquement inexistantes, hein), en criant de ridicules « YATAAAAA !!! », mais à chaque fois mon père me bloquait évidemment et me soulevait comme si j'étais plus légère qu'une plume pour lui, ou bien il se mettait à me chatouiller aussi. D'ailleurs, ce 'yata' est resté mon cri de guerre. Pourquoi ? Parce qu'en hurlant ça, mes adversaires ne s'attendent généralement pas à ce que je sache me battre derrière... Mais revenons-en à mon enfance.


4 ans...
"Tout finit mal, sinon ça ne finirait pas."

A 4 ans, on est sensé être plutôt tranquille, non ? Bah moi, à 4 ans, ma mère est morte... Tuée. Par un chasseur. D'ailleurs, depuis cet épisode mon père me fait suivre par un garde du corps. Concrètement, je suis toujours surveillée, ou presque, très certainement même quand j'en n'ai pas l'impression. Pour en revenir à ce moment de ma vie, on était tranquillement à l'hôtel avec mon père, il jouait à la poupée avec moi quand on entendit soudainement un bruit sourd dans la chambre d'à côté. Du coup, papa s'est levé et m'a dit de ne pas bouger, de rester là et qu'il reviendrait tout de suite... Mais quand je l'entendis prononcer le nom de maman et crier pour que les gardes du corps viennent... Bah je me suis levée, et je suis allée dans l'encadrement de la porte... Je comprenais pas, j'avais peur. Je voyais mon père de dos, enfin plutôt de côté, avec ma mère qui était couchée, baignant dans son sang... Je voulus aller les voir, mais au moment où je voulus courir vers eux, un grand bras s'enroula autour de ma petite taille et je lâchai un petit cri. Un des gardes me ramena dans l'autre chambre, à l'abri de l'image d'horreur de ma mère mourante et de mon père qui s'effondrait, tentant désespérément de la faire vivre. Moi, dans l'autre chambre, je tentais d'y retourner, mais le garde-là aussi était habitué à ce que je tape, sauf que cette fois, je ne jouais pas, je voulais vraiment aller les voir, je voulais faire un câlin ma maman, j'en avais besoin, je sentais que ça allait mal, je sentais beaucoup trop de tristesse, je sentais que tout n'était pas normal... Mais le garde me tenait bien, alors c'est à lui que je fis finalement un câlin en me mettant à pleurer. Et je restais comme ça un peu plus d'une heure, le temps que mon père revienne... Il était propre, enfin au maximum, Je suppose qu'il s'était changé et lavé rapidement pour ne pas me traumatiser avec la vue du sang (quoique de toute façon, j'avais vu maman dans le sien un peu plus tôt... Mais ça, il ne le savait pas, sur le coup, je ne lui avais avoué que plus tard). Et il était triste, tellement triste... Et il avait l'air en colère aussi. J'avais peur que ce soit contre moi. Je me souviens m'être levée du lit et avoir lâché le garde pour courir vers mon papa, m'accrochant à ses jambes. Je relevai mes petits yeux tout larmoyants vers lui, dans le même état, et demandai d'une toute petite voix : « Elle est où maman... ? » question  à laquelle il ne répondit pas. Il se pencha et m'attrapa pour me soulever délicatement dans ses bras, et moi je me laissais faire, puis j'enroulai mes bras autour de son cou, me remettant à pleurer. Quelque part, je savais, j'avais compris que je ne la reverrai plus jamais. Je nichai juste à cet instant mon nez dans son cou, sans rien demander de plus, juste en le serrant dans mes petits bras. Ce que je sentais, c'était qu'on allait très certainement avoir besoin l'un de l'autre plus que jamais... Enfin, évidemment je ne le ressentais pas comme ça à l'époque, j'étais incapable de le dire, de mettre des mots là-dessus, si ça se trouve je n'étais même pas consciente de tous mes pressentiments, mais ils étaient bien là...


4-9 ans...
"L'audace, c'est de savoir jusqu'où on peut aller trop loin."

Pendant un moment j'étais totalement désorientée, paumée. Je comprenais, mais j'en avais pas envie. Je veux dire, je savais que je n'allais plus jamais revoir ma maman, mais je ne voulais pas y croire. En plus, au vu des circonstances, mon père avait été suspecté du meurtre de ma mère, et il avait même passé quelques jours en prison... Jusqu'à ce qu'il soit disculpé. Ca non-plus je ne comprenais pas à quatre ou cinq ans. Je comprenais juste que ma maman ne reviendrait plus jamais, et qu'en plus ils voulaient m'enlever mon papa. En tout cas, c'était exactement comme ça que moi, du haut de mon bas-âge, je le vivais ! Et chaque fois que des gens passaient me voir, me posaient des questions même, je leur faisais bien sentir que je leur en voulais plus qu'à n'importe qui. Ils n'avaient pas le droit de faire ça. J'avais besoin de mon papa, pas qu'il soit loin de moi. Je suis allée le voir une fois pendant qu'il était emprisonné, et y'avait plein de gens assez bizarres. Mais apparemment, ils semblaient avoir peur de mon père, puisqu'ils n'osaient pas le regarder. Moi, j'étais arrivée avec deux gardes qui m'accompagnaient, alors que je courrais jusqu'à une table vide. Bon, en aucun cas je n'étais capable de rester assise, au contraire je bougeais dans tous les sens. Je donnais du fil à retordre aux gardes du corps, et maintenant que j'y repense, ils étaient un peu dépassés. Pendant un temps, je faisais beaucoup de cauchemars, vraisemblablement comme mon père d'ailleurs. Et le fait de mal dormir me rendait très susceptible à l'école, et du coup bah... J'étais violente au moindre truc qui me déplaisait avec les autres élèves. Et puis quelque part, j'étais jalouse d'eux. Jalouse de leur bonheur, même si mon père faisait tout pour moi, je n'avais plus ma maman, alors que eux si. En plus, étant enfant, comment vouliez-vous aider votre père quand il faisait des terreurs nocturnes ? Je détestais ça. Et je ne pouvais rien faire. Quand je l'entendais la nuit, ça me serrait le cœur, et en général je me mettais à pleurer. Je n'ai jamais supporté savoir mes proches mal, et mon père qui plus est, c'était pire... Jusqu'à neuf ans, je restais juste pétrifiée dans mon lit, à l'entendre avoir peur, se terrifier tout seul dans son sommeil. J'étais incapable de l'approcher. En fait, j'étais même incapable de sortir mon lit. Je me disais que ça allait passer, qu'il allait aller mieux. Mais bon, je me suis vite rendu compte que... Non, ça ne fonctionnerait pas comme ça. Mais que vouliez-vous que je fasse, sérieusement ?


9 ans...
"Pas vu, pas pris... Mais vu, pris, pendu."

Puis un jour, j'ai décidé de prendre mon courage à deux mains. Bon en vrai ça m'a pris plusieurs nuits à réussir, ça a bien dû mettre... Trois ou quatre mois pour que j'ose monter sur son lit. Certes, j'étais petite, mais je l'ai fait. Mon père faisait un cauchemar, alors j'ai grimpé sur le matelas et me suis allongée timidement à côté de lui. Je l'avais vu déjà au cours de plusieurs terreurs nocturnes, et là ce n'était 'que' un cauchemar. J'avais cependant peur d'un mouvement brusque de sa part, mais non. Il restait juste là, à trembler, serrer et desserrer les poings... En général, j'arrivais, au bout d'un moment, à le calmer, avant qu'il ne se réveille. Ou bien il se réveillait tout de suite. Quand il se réveillait, j'attendais de voir qu'il soit bel et bien sorti de son rêve pour me glisser dans ses bras. Parfois, je finissais ma nuit avec lui, mais le plus souvent il me ramenait dans mon lit, et restait jusqu'à ce que je me rendorme. D'ailleurs, encore maintenant c'est le cas, ça se passe de la même façon. Enfin presque hein, mais bref.
C'est aussi à neuf ans que je me suis rendu compte que je volais des choses. Jusque là, je n'en avais aucune idée. Eh oui, je suis atteinte du Trouble Obsessionnel Compulsif nommé kleptomanie. Bon déjà je suis une Leprechaun. Faire des farces -bonnes ou mauvaises- m'amuse et les objets de valeur m'attirent. Donc je prends ce qui m'intéresse. Mais au début, je n'étais pas comme ça. J'essayais de m'en empêcher, de ne rien piquer. Puis finalement ça a commencé à m'amuser, le fait que je pouvais prendre des choses sans même que moi je ne m'en aperçoive. Du coup, j'ai fini par le faire exprès. Depuis mes neuf ou dix ans, je subtilise tout et n'importe quoi, à n'importe qui, n'importe où. Et puis on ne va pas se mentir, je me fais un peu d'argent comme ça, vous vous doutez bien que je ne garde jamais tout... D'autant plus que l'endroit que je préfère pour dépouiller les gens, c'est le casino de mon père. Ou plutôt devant, sur le parking et compagnie, étant donné qu'à cause de mon âge je n'ai pas le droit d'y entrer, sauf quand c'est mon père qui est avec moi. Attendez que je puisse..


10 ans...
"Quelle signification peut avoir la domination des autres si nous ne sommes pas capables de nous dominer nous-mêmes ?"

Je me battais déjà beaucoup à seulement dix ans. Trop, certainement. Du coup, on m'a conseillé de faire un sport de combat, dans lequel je pouvais me défouler. J'ai beaucoup hésité à suivre les traces de mon père et à me mettre à la boxe, mais... Mon blocage était au niveau de ma force. Non pas que j'en n'avais pas hein, mais pas assez. Du coup, j'ai opté pour une discipline dans laquelle c'est la force de l'autre qu'il faut utiliser... L'aïkido. Bon et après, je sais frapper hein, là n'est pas le souci. Avec un ancien boxeur comme père, et des gardes du corps entraînés, si jamais j'ai envie de m'exercer à frapper correctement, je n'ai qu'à demander. Mais à dix ans, c'était plus intéressant de savoir me défendre, ça m'obligeait en fait à me canaliser, puisque c'était à partir du moment où je mettais de la force dans mes actions que... Je me retrouvais par terre. Ah bah j'ai vite compris, et j'ai vite appris à me calmer, maintenant, même quand je suis en colère, on ne dirait pas. Enfin... Pas trop. J'ai appris de mieux en mieux à me contrôler, et c'est grâce à mon calme que je suis douée dans mon domaine qu'est ce sport. Je n'ai qu'à me vider la tête avant un combat, et voilà !


12 ans...
"Ne laisse jamais la peur prendre des décisions à ta place."

Ca faisait trois ans que j'allais voir mon père toutes les nuits, ou presque. Que je l'aidais, que je m'occupais de lui alors qu'il faisait des cauchemars. Je vous avoue qu'au début... J'avais un peur quand il avait des terreurs nocturnes, mais petit à petit, j'ai pris sur moi et j'ai osé l'approcher même lorsque c'était des terreurs. J'eus de moins en moins peur, et finalement, à douze ans, j'étais assez confiante quand j'y allais. Mais cette nuit-là, ça a mal tourné. J'aurais pu mourir...
J'avais donc douze ans. Comme la plupart du temps, un râle de mon père me réveilla, donc je me levai et allai droit dans sa chambre. Mais j'étais plus fatiguée que d'habitude, et je n'ai pas fait aussi attention que les autres fois. Il se débattait déjà, alors je me suis approchée de son côté du lit, et je lui ai parlé doucement, essayant de faire en sorte qu'il m'entende. Il sembla se calmer, et quand je posai ma main sur son épaule, il ouvrit les yeux. Mais moi, je fronçai mes sourcils. Il était bizarre. Et c'est à ce moment que je regrettai de ne pas avoir mieux dormi en cours, la journée d'avant... Parce que le temps que je comprenne, il m'avait envoyée valser contre le mur en un coup, et je tapai au passage dans une lampe fragile qui se brisa en touchant le sol... Et un bout se planta dans mon bras gauche. Je relevai la tête vers mon père, qui n'était ni réveillé, ni endormi... Il semblait en fait totalement fou, fou de rage sûrement, mais je ne savais pas pourquoi. Il avait l'air bloqué dans un souvenir, ou dans son rêve, un peu comme somnambule... C'était la première fois que j'étais vraiment terrifiée, enfin... La deuxième fois, la première fois étant quand j'avais vu ma mère qui était en train de mourir... Je n'eus pas le temps de me relever pour partir de la pièce qu'il m'attrapa par le cou et me souleva le long du mur. Instinctivement, je portais ma main droite à la sienne, qui se resserrait, commençant à m'étrangler. Mon bras gauche me faisait trop mal, donc je ne le bougeais pas... Mes yeux larmoyants se plantèrent dans ceux sombres et fermés de mon père. Je parvins à lâcher un très faible « Papa... » qui sembla le ramener à lui, le réveiller totalement. Dès qu'il se rendit compte de ce qu'il était en train de faire, il me relâcha d'un coup, commençant par s'éloigner de deux pas, alors que je m'écrasais sur le sol, toussant, tentant de retrouver un semblant de souffle. Je me mis à pleurer, et je vis mon père faire pareil. Sur le coup, aucun de nous deux ne savait que faire. De toute façon, j'étais trop sonnée pour faire quoique ce soit, je n'en avais même plus mal au bras. Je me mis à trembler, et puis au bout de plusieurs secondes durant lesquelles mon père répéta « non, non, non... » il se précipita vers moi et me prit dans ses bras, ne cessant de s'excuser de toutes les façons possibles. J'étais pétrifiée, sur le coup quand il m'entoura de ses bras musclés, je ne bougeai pas. Je ne savais plus comment réagir, mais il s'était réveillé, non ? Je finis par continuer de pleurer dans ses bras, me serrant contre lui, alors qu'il continuait de me demander pardon. Je ne parlais pas, je ne faisais rien d'autre que le laisser me bercer. Puis il remarqua le bout de lampe dans mon bras, alors ni une ni deux, il m'emmena aux urgences, s'excusant encore et toujours, continuant de verser des larmes. Résultat : quinze points de suture, et beaucoup de chance,  parce que le muscle n'avait pas trop été touché, en tout cas rien de bien grave. Je dus juste rester au repos à cause de ma blessure, le temps de m'en remettre.. Pas facile pour une fille qui se battait autant que moi...


13 ans...
"Mieux vaut être incompris que pris pour un con."

Mon Dieu, le début des emmerdes. Non bon c'est pas la première fois, mais bon... Cette année, ça ne s'est pas arrangé. J'ai changé d'établissement, parce que concrètement, si j'étais restée dans l'autre, j'en aurais tué. Sincèrement, j'aurais pété les plombs. Arrivée dans mon nouveau collège, ils m'ont fait sauter une classe. Mais ce que mes camarades ne savaient pas, c'était simplement que... J'ai jamais bossé à l'école. En fait j'ai jamais eu besoin, je comprenais tout, et tout de suite. J'ai toujours été une intello, eu une capacité à tout enregistrer sans problème. Du coup vous pensez bien, je dormais quasiment en cours. Bon étant donné que je passais souvent une partie de la nuit à m'occuper de mon père, j'étais habituée à ne pas beaucoup dormir la nuit, et à la finir le jour, en cours. J'ai donc sauté une classe, et comme à mon arrivée j'étais calme, et bien on m'a immédiatement classée comme ''l'intello de la classe'', qui bossait comme cinq, sans vie, et timide. Ca me faisait intérieurement rire, et j'attendais juste que quelqu'un ose s'en prendre à moi pour leur montrer qui j'étais. Déjà, d'ordinaire, j'étais toujours accompagnée de deux gardes du corps, pas toujours les mêmes, mais en général il y en avait un qui ne changeait pas. Bah oui, mon père avait peur pour moi, ma mère s'était faite assassiner par un chasseur, et il ne voulait pas me perdre aussi. Et ce que j'aimais, c'était -et c'est toujours- le fait qu'il ne me faisait pas surveiller pour m'espionner, mais bel et bien pour me protéger. C'est-à-dire il ne demandait pas ce que je faisais, et même : les gardes étaient là vraiment au cas où j'étais en danger de mort, donc quand je me retrouvais à me battre avec des ''camarades'', ils me laissaient me battre. De toute façon je gagnais à chaque fois. Et puis ils n'étaient toujours avec moi, parfois il n'y avait personne d'ailleurs. Ou bien je ne le savais pas. Oui, mon bras avait fini par se rétablir, et j'avais pu le remuscler. La seule chose à éviter restait, évidemment, les coups dans ma cicatrice. C'était et c'est toujours mon point faible.
Bref, au début de cette année, une des brutes 'populaires' débiles de ce lycée a décidé de tenter de m'insulter. J'ai rigolé, naturellement. Et j'ai répondu. Tout aussi naturellement. Mais ensuite, c'est ma mère qu'il a insulté. Et ça, c'est pas passé. J'ai beau savoir faire preuve d'un grand calme, personne ne parle de ma mère. Encore moins si c'est pour l'insulter. Donc forcément, j'ai pas apprécié, et pour une fois, c'est moi qui ai lancé le premier coup. Et le deuxième. En fait il a pas vraiment eu le temps de me toucher, étant donné que dès qu'il tentait de lancer un coup, j'utilisais mes techniques d'aïkido pour les retourner contre lui. Finalement, ce fut le principal qui dût nous séparer. Ou plutôt m'empêcher de le tuer. Mais ce jour là, à partir du moment où l'homme parvint à m'arrêter, je suis partie et rentrée directement, même s'il tentait de me retenir pour que j'aille dans son bureau. Aucune chance que j'aille dans son putain de bureau, je n'étais pas en tort. J'étais directement rentrée pour me mettre en tenue de sport et continuer de frapper dans le sac de frappe, dans la salle de sport. Puis une fois calmée, j'étais allée me poser à la falaise, à quelques mètres de la maison. Mon père avait été convoqué, et clairement ça l'avait plus fait chier qu'autre chose. Je le voyais dans se yeux, et il avait demandé au principal si celui contre qui je m'étais battu avait fini à l'infirmerie. Ce à quoi il répondit : « Si ce n'était que ça ! Il a fini à l'hôpital, avec des points de suture, le nez et des côtes cassés ! » Je l'avais vu, ce petit sourire sur le visage de mon paternel. Un petit sourire amusé et fier. Tout petit. Mais il était là, et je savais très bien qu'il n'allait pas m'engueuler pour ça. Enfin, j'avais promis au principal que je me calmerais, mais franchement ? Tant qu'on ne me cherchait pas, j'étais gentille.
D'ailleurs, suite à cet événement, tout de suite on me reconnaissait dans tout l'établissement, collège comme lycée. Puis un garçon de 17 ans vint me voir, peu après mon... Altercation  avec l'autre crétin. J'avais entendu dire qu'il était considéré comme ''infréquentable'', pas sympa, moqueur, fourbe, fumeur... Enfin, pas agréable quoi, et qui se battait. Sur le coup, je me suis méfiée. Puis il n'avait pas l'air des plus nets aussi, il avait un sourire louche, et des yeux un peu fous... Puis en voyant ma tête il s'est marré, et est devenu carrément amical. Apparemment, il était étonné et impressionné qu'une fille de mon gabarit et de mon âge batte l'une des racailles de ce lycée. Puis finalement, il m'a invitée à trainer avec lui, et petit à petit, je suis devenue amie avec lui. Il était peut-être pas toujours très net, mais il était toujours là quand j'en avais besoin, et maintenant encore. Bon après, c'est à cause de ce nouvel ami que j'ai commencé à fumer à treize ans... Et c'est toujours lui qui m'achète mes cigarettes, du coup.


14-15 ans...
"La prudence ne prévient pas tous les malheurs, mais le défaut de
prudence ne manque jamais de les attirer."

Cette année a été plus calme. Bon j'ai juste failli mourir, mais ça m'a plus fait rire en fait, bizarrement. J'habite dans un ancien monastère, au bord d'une falaise, et pour être au calme, je vais souvent depuis longtemps me poser sur un rocher qui dépasse. Je peux me poser là des heures, à dessiner ou à lire, ou encore à écouter de la musique. Mais une fois, il avait plu... Et les pierres étaient glissantes. Et étant habituée à aller à cet endroit, je n'ai pas fait attention, mon pied à dérapé, et je n'ai jamais été aussi heureuse de voir un arbre. Je suis parvenue à m'accrocher à une branche juste à temps, évitant une chute fatale de justesse...  Du coup maintenant je suis quand même un peu plus prudente quand j'y vais. Enfin en tout cas, quand il a plu. Ou qu'il y a du vent. Bon si ça ne tenait qu'à moi, je m'en foutrais un peu, mais il y a mon père, donc je fais attention, parce que je ne voudrais pas qu'il me perde aussi, et puis... Et puis j'suis peut-être dépressive, mais pas suicidaire, quand même !

Derrière l'écran

C'est re-moiiii huhu :vert: "La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 3414178664 "La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 2736434973
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MON BEBEEEEEEEEEEE "La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 2981188539"La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 2981188539"La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 1410023967"La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 1410023967"La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 1410023967"La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 1654811518"La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 1654811518"La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 3414178664"La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 3414178664:waaa:"La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 2402467468:eleven:"La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 2077382092"La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 1425032414


Rebienvenue "La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 4232276276

J'ai trop haaaaaate de RP avec tooooooi "La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 2571641524
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Rebienvenue "La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 1410023967 Elle en rousse, j'aime ce choix "La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 118876108
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Rebienvenueee "La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 508348443

Bonne chance pour ta fiche "La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 508348443 (et il nous faut un lien avec Skye "La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 2981188539)
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Sayanel Z. Pritchard
Sayanel Z. Pritchard
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Rebienvenue "La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 2571641524
Super choix de personnage uhu "La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 2077382092
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Re-bienvenue sweetie, très bon choix de scénario "La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 2981188539
Bon courage pour la suite de ta fiche "La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 508348443
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Merci tout le mooonde "La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 3035809024 "La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 2571641524 J'ai hâte de pouvoir la jouer "La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 2981188539 Et Zach, pas de souci, on en trouvera un "La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 4232276276 "La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 2736434973 "La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 3414178664
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rebienvenuuuuuuuuuuuuuuuue "La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 1410023967
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Re-bienvenue avec ce super perso "La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 3764945929
Courage pour ta fiche "La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor] 3764945929
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Re-bienvenueeeeeeeeeeeeee !
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"La force croit en osant, la peur en hésitant." [Malena McGregor]
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