Peur au ventre FT someone

Il faisait beau cette journée-là et pas trop froid. C’était le début d’une fin de semaine des plus agréable. Un moment parfait pour une petite promenade en forêt. Enfin, pour certains.

Il avait eu envie de s’y promener, de s’y laisser s’y perdre et d’y rester pendant des heures, mais le souvenir de la balle; le bruit de la détonation, l’adrénaline et la peur qui s’en était suivit ainsi que d’avoir entrevue sa propre mort… ça le bloquait depuis plusieurs jours. Kaleb était incapable de remettre les pieds dans ce labyrinthe végétaux. Dès qu’il mettait ne serait-ce qu’un pied dans la forêt, la peur lui prenait le ventre. Ce chasseur, qui avait tenté d’intenter à sa vie, était toujours libre de ses mouvements et le jeune métamorphe avait bien trop peur de le revoir, même sous sa forme humaine, pour retourner dans la forêt. Habituellement il passait ses journées de libre à courir sous sa forme de panthère noire, mais depuis qu’il s’était fait tirer dessus, il était resté humain et essayait de rester le moins longtemps possible seul. Étant donné que sa maison se trouvait à la lisière de la forêt, rester chez lui était également une épreuve. Il avait même pensé déménager. Certes, cela ne faisait pas longtemps que cette mésaventure était arrivée et il allait probablement s’en remettre, mais pour l’instant, la peur lui tenaillait le ventre.

Dans l’instant présent, Kaleb se trouvait dans son jardin à s’occuper de ses fleurs qui n’avaient pas besoins de se retrouver dans sa serre. Il portait une simple paire de jeans bleu et un t-shirt noire. Il avait également une paire de gants de jardinier. C’était l’une des raisons du pourquoi il hésitait à déménager, son jardin et sa serre. Il les aimait tellement et s’en occuper était l’une de ses passions. Enfin, il aimait tout ce qui se liait à la nature et s’éloigner de la nature lui faisait mal également. C’est pourquoi d’ailleurs qu’il détestait les grandes villes, beaucoup trop polluantes et bruyantes. Le centre-ville de Bray n’était pas si pire, mais il hésitait toujours à aller y vivre. Et puis, il n’y avait pas vraiment d’appartement assez grand pour accueillir tous ses livres. Il en avait tellement qu’ils prendraient la moitié d’un appartement et avoir des voisins… alors là, non merci! Peut-être que la banlieue serait alors un meilleur choix pour lui, mais il n’y pensait pas vraiment en ce moment.

En ce moment il avait les deux mains dans la terre pour y planter des nouvelles fleurs. Dès qu’il eut fini il prit sa pelle et commença à faire un autre trou pour les autres fleurs qui lui restait à planter. Il était tellement concentré qu’il n’entendit pas quelqu’un cogner à la porte devant chez lui et n’entendit pas non plus des pas se diriger vers le jardin où il se trouvait. Kaleb avait le dos tourné au chemin qui menait vers l’avant de sa demeure. Il ne vit donc pas someone arrivé. Ce n’est que lorsqu’il entendit la porte de la petite barrière se refermer qu’il remarqua enfin une présence. Étant très stresser ses derniers temps, Kaleb fit le saut et la peur lui reprit une fois de plus. Il s’était alors retourné d’un geste brusque en pointant le bout de sa pelle en direction du nouvel arrivant. La peur se lisait un peu sur son visage, mais celle-ci disparu bien vite quand il vit que ce n’était que someone. Il baissa donc sa pelle et ses traits s’adoucir peu à peu.

-Ah, c’est toi… Tu m’as fait peur..

Lui qui était de nature un prédateur et d’une telle confiance, se retrouvait à devenir une proie qui avait peur de n’importe quel bruit suspect.