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 "Familiy is the most important thing in the world." [Malena McGregor/Joseph McGregor/Skye Kinkaid]

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Family Is The Most Important Thing In The World

M
alena, comme tous les dimanches soirs, devait retrouver son ami -voire son meilleur ami d'ailleurs- à l'endroit qu'ils squattaient toujours, un banc dans un coin du parc où beaucoup de jeunes plus ou moins nets trainaient. Normalement, ils arrivaient tous les deux vers dix-sept ou dix-huit heures, mais en cette journée ensoleillée, elle ne le voyait pas arriver. Et pourtant, elle attendit jusque presque dix-neuf heures ! Agacée, elle l'appela, et heureusement pour lui, il décrocha.

« T'es où ?! J't'attends depuis presque deux heures, bordel !
- Mais je t'ai dit hier que...
- Quoi ? Non, non non, tu m'as rien dit hier, bouffon. »

Il y eut un petit blanc, avant qu'Alec ne reprenne la parole. « Merde, j'ai oublié de te prévenir. » Mali leva les yeux au ciel et tapa son front avec sa main libre, exaspérée. « Merci, j'avais remarqué. Mais du coup demain oublie pas mes clopes s'te-plait, t'étais sensé me les filer aujourd'hui. »

Il s'excusa encore, puis ils raccrochèrent. Elle soupira encore en regardant l'heure. Il lui restait deux cigarettes en tout... Elle grogna légèrement et sauta du banc où elle était, se dirigeant vers la sortie du parc. Mais elle eut le malheur de passer juste devant un groupe de garçons plus vieux qu'elle, et l'un tenta de lui attraper le bras, alors qu'elle passait à proximité sans faire attention à ce qu'ils lui disaient. Par pur réflexe, elle s'en dégagea en lui retournant le bras. Et en lui piquant discrètement sa bague. Il ne fallait jamais avoir des bagues un poil trop grandes pour ses doigts... Elles glissaient du coup presque toutes seules, et c'était un jeu d'enfant de les piquer.

« Ne me touche pas. »

Immédiatement, l'un de ses... Amis lui attrapa les deux bras, appuyant sur sa cicatrice sans le savoir, la faisant grimacer. Le problème ? Si elle bougeait, ça allait lui faire encore plus mal... Et avant qu'elle n'ait le temps de se défendre, un deuxième l'attrapa, aidant l'autre jeune homme. Elle ne tenta pas de forcer, et préféra attendre un peu, qu'ils relâchent au moins à peine leur prise. Le premier, à qui elle avait voler la bague, s'approcha dangereusement de la rousse maintenue par les deux autres, mais elle n'avait pas peur. Elle continuait de le regarder dans les yeux. Il se tenait l'épaule, elle avait dû lui faire mal en lui tordant le bras. Tant mieux ! En plus, vu la façon dont il la regardait, elle avait froissé son ego. Malena vit le coup partir, mais ne fut pas en mesure de l'éviter. Le deuxième, à gauche cette fois, lui ouvrit l'arcade. Elle en reçut un troisième dans les côtes. Elle ne grimaça pas, au contraire, elle sourit en coin, mais plus de façon moqueuse. La jeune fille passa sa langue sur sa lèvre inférieure maintenant fendue, dont, forcément, du sang s'échappait.

« Alors quoi ? T'as peur de te faire battre par une fille ? T'es si lâche que ça ? C'est pour ça que tu me fais tenir comme ça ? »

Ah la provocation. Elle s'en sentait presque obligée, c'était plus fort qu'elle. Il sembla touché dans son orgueil puisqu'il fit un signe aux deux autres garçons qui la lâchèrent. Elle n'eut même pas le temps de se placer correctement qu'il envoya une droite dans son oeil, qui lui fit tourner la tête. Elle porta sa main à son visage, et cette fois attrapa son poing qui failli l'atteindre à nouveau. Elle devait garder son calme. C'était tout ce qu'il fallait. Elle lui rendit son coup droit dans le nez, distinguant un 'crac', qui lui fit froncer le nez. Le bras de son adversaire allait pour s'enrouler autour de son cou, mais elle le fit passer au dessus d'elle, alors qu'il se retrouvait par terre. Elle lâcha un petit rire moqueur et, il fallait l'avouer, un peu hautain aussi. Elle essuya sa lèvre, d'où coulait encore du sang.

« C'est bon, t'as fini de jouer ? J'peux y aller ? »

Evidemment, c'était une question rhétorique. Et sarcastique. Elle s'en fichait pas mal de ce qu'il allait répliquer. Elle commença donc à s'éloigner, quand lui se relevait. Mine de rien, il l'avait frappée fort... Elle avait mal aux côtes et à l'oeil principalement. Mais une fois debout, il parla d'un sujet dont il ne fallait pas parler. Question de survie.

« C'est avec ta mère que j'vais jouer, j'suis sûr elle aime ça la salope. »

Ni une ni deux, la rousse d'à peine quinze ans fit volte face et attrapa violemment le col du garçon une fois à sa hauteur.

« Ne parle plus jamais... » Elle attrapa son bras et fit en sorte de le faire tomber, se retrouvant à le bloquer, le bras vers le haut. Il lui suffisait d'une certaine pression pour lui déboiter l'épaule, et d'une un peu différente pour lui casser le bras. « ... De ma mère. » Elle exerça une pression sèche vers le haut avant d'entendre un beau 'crac' suivi d'un râle. « Tu sais pas qui j'suis, me cherche pas. »

Elle entendit soudainement la sirène d'une voiture de police, donc elle pinça ses lèvres endolories et le lâcha comme un vulgaire chiffon, avant de partir assez vite. Rapidement, elle disparut dans une ruelle qu'elle prenait comme raccourci. En réalité, c'était sensé être une impasse, mais elle avait découvert que si elle passait le mur, puis quelques mètres plus loin la barrière, elle gagnait du temps au lieu de faire tout le détour du quartier. Elle escalada donc pour atterrir de l'autre côté, mais grimaça à cause de sa côte. Elle respira et continua sa route, passa plus difficilement la barrière que d'habitude. Elle n'avait ensuite plus qu'à marcher jusque chez elle. Bientôt, elle arriva en que de sa maison, et chercha ses clés dans sa poche. La partie gauche de son visage avait enflé, et elle avait mal à l'oeil. Elle soupira longuement en poussant la porte et en couinant légèrement. Elle referma la porte d'entrée en jurant, toujours énervée pour ce qu'il avait dit sur sa mère. Elle passa sa main droite dans ses cheveux et souleva sa manche gauche jusqu'à pouvoir voir sa cicatrice, non sans grimacer. Elle avait un bleu sur sa cicatrice.

« Putain ça fait mal ! » s'exclama-t-elle toute seule.


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C'est agréable que de frapper un homme. Libérateur. Ça me redonne cette sensation que j'ai sur un ring. Ce sentiment de puissance, d'être intouchable. Car mes défaites se comptent sur un doigt d'honneur, ni plus ni moins. Là à frapper cet homme, je me ressasse le souvenir de cette défaite. La raison plutôt. Et je n'ai au fond aucune déception d'avoir perdu. Si ce n'est que ma fierté s'en est trouvée quelque peu heurtée. Rozenn avait chamboulée ma vie. M'avait changé moi. Les rumeurs étaient vraies, elle avait rendu mes coups moins forts, moins rapides. Ces deux qualités m'avaient fait surnommer le Thunderbolt, m'avaient mis sur un piédestal. Mais en soit, j'aurais pu tout abandonner pour l'amour et le bonheur de cette femme. Ma femme.
Toutefois aujourd'hui, cette femme n'est plus là, au grand désarroi de cet homme. Mes deux hommes de la sécurité du casino le maitiennent debout dos au mur, chacun tenant l'un de ses bras. Quand le responsable de la sécurité de mon casino décèle certains... "problèmes" à régler, il me tient toujours informer avant d'agir. Voir s'il vaut mieux user de la manière forte, et dans ce cas, s'il me viendrait l'envie de m'en charger. Ce qui donne lieu, en général, à une réponse positive. Pour la seconde partie du moins.
Aujourd'hui, nous avons un admirable monsieur qui a tenté de s'ouvrir un ptit trafic de faux jetons. Quelle merveilleuse fausse bonne idée. On l'a chopé au tournant d'une ruelle. Ce con en avait deux trois dans la poche. Le pauvre. Il n'avait pas la chance de pouvoir sortir la fabuleuse excuse " Je ne sais rien, vous faites erreurs! ". Oui, c'est rare qu'on fasse appel à la police. J'suis pas vraiment un de leur fan. Et puis, un petit passage à tabac est bien plus mémorable et dissuadant qu'une petite nuit en prison. Au moins, je suis sûre qu'il ne retentera rien, la peine de mort pendant à son nez, si vous voyez ce que je veux dire.

Assénant un dernier coup, juste histoire de lui déboîter légèrement la mâchoire, je m'ettire, et nous l'abandonnons ainsi au sol. Il n'est pas mort, ni à moitié. Il n'a même pas nécessité d'aller à l'hôpital, pour dire à quel point j'ai fait preuve de bonté ! Non, s'il est aussi vaillant que pour se faire du fric sur mon dos, il s'en sortira avec de longs jours de repos. Je sais pas si c'est le fait d'avoir et d'être entouré de leprechauns, mais j'ai parfois l'impression d'être plus avare que dans ma jeunesse.
Je regarde ma montre. 19:00. Partant chacun de notre côté pour ne pas attirer l'attention, j'accélère le pas pour rejoindre ma Maserati décapotable. Faut que je prépare le dîner, Mali risque de bientôt rentrer. J'étais pas un fin gourmet avant. Pas du tout même. Quand j'étais jeune, j'étais déjà riche. Alors j'allais au restaurant, où je me faisais des pâtes... Puis encore une fois, j'ai rencontré Rozenn. Décidément. J'ai pu découvrir ce que c'était que de manger de bons plats chez soi. Quand elle est décédée, je me serais bien résigner à retourner à mes habitudes. Mais voilà, y avait mon bébé. Je ne suis pas non plus un as des couteaux, du moins pas dans cette utilisation, mais je pense qu'elle serait quand même fière de moi. Et j'ai toujours refusé d'avoir une quelconque assistance, que ce soit pour la maison ou Malena.

Arrivé sur notre falaise, je me gare devant l'ancien monastère qui nous fait aujourd'hui office de maison. Mes deux agents personnels de sécurité arrive quelques secondes après moi, et j'adresse un signe de tête en guise de bonjour aux deux autres qui font piliers devant la porte d'entrée. Oui, on n'est jamais trop prudent. Ils ont la liste des personnes autorisées à se présenter devant chez moi. Autrement, ils ont l'autorisation de tirer à vue. Des fléchettes tranquillisantes hein, pas des balles, je suis pas si taré. Bon, elles assomeraient un éléphant en deux secondes, mais tout de même.
Je mets le four à préchauffer, puis réalise que mes mains ainsi que les manches de ma chemise sont tachées de sang. Dans ma hâte, j'ai dû oublier de les remonter avant de frapper cet imbécile. Autant aller prendre une douche, ça me lavera de cette longue journée. Coupant l'eau, j'attrappe ma serviette. La porte d'entrée claque alors, suivi de jurons que je reconnais être de mon bébé. Je m'essuie les cheveux rapidement, enroule ma serviette autour de ma taille, puis m'en vais voir ce qui la met dans cet état.

Putain ça fait mal ! ", s'écrie-t-elle. Passant l'angle, je vois alors ma princesse et la source de son malheur. Et je m'arrête net. Pour une fois, elle semble avoir été celle prenant et non donnant les coups. Pas aussi mal en point que le mec dont je me suis chargé, mais je n'ai pas vraiment l'habitude de la voir dans cet état. Je sais qu'au fond, rien de grave ne s'est passé, car autrement celui que j'ai fait charger de la suivre m'aurait prévenu. Le sang chaud McGregor a seulement dû chauffer un peu trop justement.
" Eh bien ? ", je lui demande, restant sans bouger à l'observer. Oui, je suis quelques peu horrifié de voir mon bébé ainsi. Même si ça ne paraît pas. J'en viens à me demander si ses gardes du corps ne devraient pas intervenir des fois, dans ces bagarres entre gamins. Mais je me résonne. Ils font toujours attention à la lueur d'un couteau, à la forme d'une arme à feu, ou aux regards lubriques que pourraient avoir ses opposants.
Je tends vaguement la main pour indiquer ses blessures. " Tu m'expliques ? ", je demande encore. Je ne fais pas attention au ton de ma voix, comme sur les nerfs, énervé. En réalité, je suis loin d'éprouver de la colère ou autre à son égard, je m'en veux plutôt à moi même en quelque sorte, d'avoir laisser ca arriver. Je me détends légèrement, m'approchant doucement d'elle. J'en connais un qui va devoir soigner de gros bobos...
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M
alena souleva son t-shirt pour voir au niveau de son ventre, et découvrit seulement un bleu au niveau de sa côte la plus en bas, du côté droit. Elle soupira et râla encore, avant de sursauter en entendant son père, lâchant le tissus de son haut qui recouvra sa peau et releva la tête, croisant le regard de ce dernier qui, visiblement, sortait tout juste de la douche. En entendant le ton qu'avait pris sa voix, elle baissa légèrement la tête. Que quelqu'un soit énervé contre elle, elle s'en foutait pas mal... Sauf quand c'était lui. À vrai dire, elle prenait parfois un malin plaisir à pousser les gens à bout... Surtout quand elle ne les aimait pas du tout, auquel cas elle le faisait pour les provoquer. Elle affronta à nouveau son regard, même s'il n'était pas vraiment dur. Elle soupira légèrement et essuya d'un revers de main le sang de son arcade qui avait coulé sur sa joue.

« Me suis battue... Mais il a triché. Au début il m'a attrapé le poignet, alors j'me suis défendue normalement, je l'ai même pas tapé. J'crois qu'il a pas apprécié de se faire maîtriser par une fille... Deux autres m'ont attrapée pour que je ne puisse pas me défendre, et du coup le premier a commencé à me taper. J'ai reconnu et vu de loin le garde qui était chargé de me surveiller qui s'est mis à s'approcher, mais j'ai trouvé une idée. J'ai ri. En fait j'me suis foutu du gars qui me tapait, j'l'ai provoqué en lui disant qu'il avait tellement peur de se faire battre par une fille qu'il préférait qu'on me tienne. J'ai vu du coin de l'oeil le garde qui s'est arrêté de marcher, et qui nous observait de loin. Je sais pas trop s'il se disait 'tant mieux' ou plutôt 'dommage'... Et du coup après je lui ai peut-être cassé le nez pour qu'il soit sonné, et comme il a essayé de m'étrangler en passant son bras autour de mon cou, je l'ai fait passer au-dessus de moi, l'ai mis à terre et j'ai commencé à partir... »

Puis elle serra la mâchoire ainsi que le point droit en repensant à la façon dont il avait parlé de sa défunte mère, et son regard se fit glacial. Froid. Même méprisant en repensant à ce garçon.

« J'comptais en rester là, je l'avais juste un peu humilié devant sa bande, et un peu fait mal. Mais il a insulté maman... » Un rictus mauvais, méchant, amer se dessina un instant sur ses lèvres et elle haussa les épaules. «... Donc je lui ai cassé le bras. »

Son père savait qu'elle était pire que sensible quand on osait parler de sa mère. Enfin quand on osait l'insulter. C'était pas nouveau du tout, ça avait toujours été comme ça. Après tout, elle avait déjà été convoquée par le directeur pour avoir frappé sévèrement un autre élève... Son père avait été convoqué aussi, et elle avait eu deux jours de renvoi. En réalité elle s'en foutait pas mal, justice avait été faite, elle préférait la faire elle-même. Après tout, on est jamais mieux servi que par soi-même, alors bon. Et elle avait expliqué à son père le pourquoi du comment. Elle fit la moue et quand son paternel s'approcha d'elle, la rouquine ouvrit les bras et se blottit doucement contre lui pour lui faire un petit câlin en évitant de le resalir avec son sang. Elle soupira longuement.

« Bande de connards. Même pas foutus de se battre correctement... »

Elle passa sa langue sur sa lèvre fendue qui avait un peu enflée aussi, comme sa joue droite d'ailleurs. Dieu qu'elle détestait perdre ! Elle espérait franchement lui avoir fait peur, juste pour le plaisir de voir cette étincelle d'angoisse dans les yeux du jeune homme lorsqu'elle passerait devant lui dorénavant. Qu'il se dise qu'elle était folle, qu'elle pouvait être dangereuse. Au fond, elle devait l'être de toute façon. Voir sa mère mourir, faillir se faire tuer par son père, sans compter toutes ces nuits qu'elle passe à s'occuper de lui... Ça devait clairement pas aider. Mais elle était elle. Et puis comme le dit un proverbe suisse, "on porte tous un fou dans notre manteau, certains le dissimulent juste mieux que d'autres." Et parfois celui de Malena ne se voyait que trop bien. Elle se décala légèrement et plongea sa main dans sa poche en souriant innocemment.

« Oh... Et je crois que sa bague est tombée dans ma poche de façon accidentellement volontaire. »

Elle lui montra. Ce dont elle était sûre, c'était que ça n'était pas du toc. Maintenant la question était de savoir combien elle pouvait en tirer.


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Voir mon bébé abîmée, coloriée de bleus aux bavures rouges, c'est une image à laquelle je ne suis pas habituée. Et heureusement. Cela montre qu'elle sait se défendre. Attaquer surtout, en réalité. Je suis persuadée qu'elle s'est chargée de son assaillant dans les règles de l'art. Ce que me confirme son récit. Les gamins de nos jours mériteraient bien de bonnes corrections… Puis elle énonça l'insulte a Rozenn, sa maman, ma.. mon ex-femme. Alors je souris. Pas de joie, mais parce que je devine aisément la suite, et que je ne peux qu'approuver son acte.
C'est drôle comme Malena est sensible à tout ce qui touche à sa maman. Assassinée lorsqu'elle avait 4 ans, elle n'a pas eu l'occasion de tellement la connaitre. Toutefois j'ai continué de la faire vivre, à ne pas faire tomber Rozenn dans l'oubli. Je n'aurais de toute façon pas pu vivre en faisant comme si elle n'avait jamais existé. Il m'arrive encore régulièrement de parler d'elle, de la mentionner au cours d'une discussion. Je n'ai jamais réussi à tourner la page, à vrai dire…

Une main tenant ma serviette, je câline ma princesse de mon bras libre. La sentant se blottir contre moi, je ne peux m'empêcher de reserrer un peu plus mon étreinte. Oui, je suis un papa poule, et alors ? Vous avez un problème peut être ? J'ose même pas m'imaginer le jour où elle quittera le nid, je passerai sûrement mon temps à m'inquiéter. Chose que je fais déjà bien assez, en l'ayant pourtant sous mon toit.
Malena se décale légèrement, et me montre la bague qu'elle a volé au gamin. " On croirait entendre ta mère..! " On ne change pas la nature d'une Leprechaun. Je lui adresse un petit clin d'œil, et dépose un baiser sur ses cheveux. " Viens donc dans la salle de bain, tu fais peur à voir. " , je la taquine. Passant devant, je chope sa bague pour la regarder de plus près. Elle ressemble à une chevalière, y a sûrement quelque chose à en tirer. En tout cas, elle est trop petite pour mes gros doigts.
Reglissant la bague dans sa poche, j'attrappe de quoi soigner ses plaies. Y a tout ce qu'il faut pour ca ici. Au bout de toutes mes années à boxer, j'ai vite appris comment panser mes coups et blessures. Plus je vois à quel point il l'a amoché, et plus mes poings se serrent par simple réflex. La sonnerie de la porte d'entrée me sort de mes idées peu amicales. " Va dans la cuisine, te prendre des glaçons pour là où tu as mal. Je vais voir qui est là. " Je l'embrasse, et passe rapidement par ma chambre pour aller enfiler un caleçon, avant d'aller ouvrir.

Skye se tient debout devant moi, et je fronce les sourcils. Pas que je sois contrariée de sa présence, mais parce que je n'ai pas l'habitude de la voir ici, encore moins avec cet air étrange sur le visage. " Qu'y a-t-il ? ", je lui demande, la faisant entrer. Mes deux p'tites femmes n'ont pas la forme ce soir…
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Howling ghosts – they reappear. In mountains that are stacked with fear but you're a king and I'm a lionheart. And in the sea that's painted black, creatures lurk below the deck but you're a king and I'm a lionheart.
Δ Malena, Joseph &Skye

Ma vie, elle aurait pu connaître dix milles dénouements, le dernier en date le concernait lui, cet homme venu directement de mon passé, cet homme que je ne pensais jamais revoir mais qui était apparu de nulle part, alors que tout s'écroulait autour de moi, alors que je pensais ma dernière heure venue. Cet homme pour lequel je me serais coupé un bras ou une jambe pour pouvoir l’aider, pour le toucher une dernière fois, pour être de nouveau prêt de lui, ensemble. Cet homme que je considérais comme ma seule véritable famille, mon frère. Et je le savais bien qu’il n’était plus celui que j’avais connu, que s’il était toujours le même, qu’en me sauvant des flammes, il serait resté, qu’il n’aurait pas pu me laisser seule, qu’il m’aurait déjà retrouvé, parce qu’il me connaissait mieux que quiconque. Je l’avais aperçu dans la foule, son visage reconnaissable entre tous, cette barbe qu’il c’était laissé poussé, cachant les cicatrices, une partie de moi était attiré vers lui, tel un aimant. Cette partie de moi, elle voulais ignorer tout les signes d’alerte , toute prudence. Elle voulais aller le voir, toucher sa main du bout de doigts, lui sourire, elle voulais entendre sa voix de nouveau. Cette partie de moi, elle venait d’un autre temps, d’une autre époque. Cette époque où il n’y avais que lui pour me raccrocher à la vie, à la lumière. Cette époque où il n’y avais eu que lui pour survivre, me donner un peu d’espoir, pour m’empêcher de me briser. Et j’avais été là, debout au milieu de tout ses gens, sur le trottoir, avec cet homme que je recherchais depuis des jours à quelques mètres de moi. Mais je lui avais tournée le dos, une fois de plus, m’enfuyant, la queue entre les pattes, me répétant inlassablement qu’il n’était plus le même, qu’il avais changé. Le centre l’avait changé. Et cette haine dans mon coeur, se durcissant, cette terreur dans mon âme, je ne voulais pas y retourner, au centre. Je savais maintenant ce que l’on ressentait à ce faire traquer, à être la proie. Parce que je le savais bien que c’était moi, sa proie. Que c’était moi qu’il recherchais, pour me ramener au centre. Et même si parfois, une partie de moi avait envie d’y retourner, qu’une partie de moi avait envie de retourner à cette vie d'antan où il me semblait avoir un but, une mission, alors que celle-ci me semblait vide, d’un sens. Vide parce que je ne m’en allais nulle part, je faisais du surplace. Mes émotions allaient de part et d’autre, se multipliant, s’épanouissant, mais mon corps ne bougeait que pour courir, m'entraîner, mais au fond, l’action me manquait. Et je ne pensais pas dire ça un jour, mais tuer, traquer, me manquais. Ce pouvoir qui montait en moi alors que je semblais tout puissante face à ma proie. Cela me manquais bien plus que je ne voudrais jamais l’admettre. Malgré tout, cette liberté qui m’envahissait, qui faisait partie de moi, je n’était pas prêtes à m’en débarrasser, je le savais que je me battrais pour la garder, pour resté libre.

Je me retrouvais devant cette porte, cette maison, sans réellement savoir comment j’y étais arrivé, comment j’avais fait pour arriver jusque ici. Mon esprit ailleurs, mon corps se précipitant vers la seule personne à qui je pouvais tout dire, qui ne me jugeait jamais, même s’il était parfaitement dans son droit. Cet homme qui m’avait taillé une place dans sa petite famille, m'accueillant comme si j’avais été sa propre fille. Ma main qui se lève, la sonnette résonnant, la porte qui s’ouvre sur lui, en caleçon.

Et j’imagine l’étonnement sur son visage alors que sans rien dire, je me serre contre lui l’espace d’un court instant. Les contacts physiques, cette douleur dans mon esprit qui résonnait encore et encore, ce n’était pas plus facile, ce n’était jamais réellement facile pour moi, à une exception près, mais en l’instant même, j’avais besoin de sentir la chaleur de quelqu’un, de m’assurer qu’il était encore en vie l’espace d’un millième de seconde. Je me dégageais de ses bras tout aussi rapidement. Je n’aimais pas paraître vulnérable, je n’avais jamais aimé l’être, encore moins devant lui. Je me reprenais aussitôt, essayant de paraître le plus neutre possible, alors que dans ma tête, le souvenir de cette rencontre, de ce court moment où je m’étais arrêter de stupeur, le fixant, les émotions se multipliant, cette envie qui défiait toute prudence, et lui. Je l’avais vu, lui. Et je le savais, subitement, que toutes mes terreurs, ma paranoïa, elles avaient eu raison, qu’ils étaient après moi. Que je n’allais pas m’en sortir. J’allais finir enfermée de nouveau ou six pieds sous terre. Je ne savais pas trop lequel des deux étaient la meilleure solution.

Je me retournais, partant vers la cuisine, attrapant une pomme sur le comptoir de travail. J’étais venu trop souvent ici pour ne pas me sentir chez moi et étrangement, je m’y sentais bien. Je regardais Malena, sa fille, celle à qui j’enseignais le lancer du couteau depuis quelques temps déjà, un sourire agrandissant mes lèvres, s’effaçant aussi vite qu’il était venu, alors que je voyais le coquard sur son visage. Je n’imaginais pas l’état du visage de l’autre.

“Tu devrais apprendre à éviter les coups. Et c’est un steak qu’il te faut, pas de la glace.”

Je n’allais pas embarquer dans les détails du pourquoi j’étais ici, peut-être plus tard, déjà, je pouvais sentir mon esprit se calmer, mon corps se détendre. Pas tout de suite. Plus tard je lui en parlerais, plus tard je m’inquiéterais.

© GASMASK
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A
u fur et à mesure qu'elle racontait sa mésaventure, elle voyait les expressions de son papa. Elle remarqua bien sûr son sourire. La plupart des parents ne seraient pas fiers de leur enfant, s'il avait des réactions violentes de la sorte. Mais Joseph, lui, l'encourageait, en réalité. Elle aimait plus que tout la relation qu'elle avait avec son père, il était tout ce qu'elle avait. Enfin lui et Sirius, le cousin de sa maman décédée. Elle ne se prenait pas la tête et disait que c'était son oncle, c'était simple et en gros, c'était ça. C'était fou comme elle ne traînait absolument pas avec le genre de personne que les gens de son âge fréquentent habituellement. Ne serait-ce que sa famille... Un ancien champion de boxe pour papa qui l'encourageait dans ses bagarres, bien qu'il était un papa poule, un oncle qui planait -elle n'était pas dupe, elle traînait avec des gens qui se droguaient, fumaient, buvaient- à peu près... Moui, tout le temps, une femme qui était comme la deuxième fille de son père, donc un peu comme sa soeur, qui lui apprenait le lancer de couteau... Rien qu'eux trois suffisaient à déterminer le genre de jeune fille qu'était Malena. Mais pour rien au monde elle n'échangerait sa place, elle était tellement bien, même si sa maman s'était faite tuer et qu'elle n'était jamais totalement en sécurité, elle aimait sa vie, elle profitait.

Elle fit un sourire même si c'était un peu douloureux quand il la compara à sa mère. C'était d'elle que la rousse tenait sa nature de Leprechaun, et il lui avait raconté comment elle était. D'ailleurs, ça avait sûrement contribué à la faire assumer son côté cleptomane, à la faire s'en servir aussi. Elle grogna en l'entendant, réprimant un sourire et fit une mine boudeuse.


« N'importe quoi... J'suis toute mignonne adorable, même blessée. »

Elle lui tira la langue et le laissa prendre la bague pour l'évaluer, le suivant jusqu'à la salle de bain. Elle s'installa sur le rebord de la baignoire et laissa son père la soigner. Elle grimaçait quand il s'occupait de ses plaies, ça piquait. Mine de rien, celui qui l'avait frappée lui avait un peu fait peur quand même, s'il la revoyait alors qu'elle était seule, il ne la laisserait pas partir si facilement... Quoiqu'avec le bras cassé, elle était quand même un peu plus tranquille. Et puis au pire, elle n'était jamais seule, même si les gardes qui s'occupaient d'elle n'étaient pas constamment avec elle, ils avaient au moins constamment un oeil sur elle, même de loin. Et ils étaient toujours prêts à intervenir. Elle tourna instinctivement la tête vers le couloir en entendant la sonnerie, et ferma brièvement les yeux au bisou de son père, puis acquiesça avant de descendre. Arrivée dans la cuisine, elle alla voir dans le congélateur. Elle avait encore un bleu au niveau des côtes, et un coquard. Elle aperçut du coin de l'oeil la jeune femme, qu'elle reconnut immédiatement. Elle allait sortir des glaçons, mais à son information se ravisa et sortit du coup un steak. Puis elle grogna et protesta.

« Je sais éviter les coups... Quand je n'suis pas maintenue par deux crétins pendant qu'un autre me tape. »

Elle était plutôt mauvaise perdante pour se genre de choses.. Dans le sens où il avait fait ça de façon déloyale, les coups qu'elle avait pris, elle les avait reçus, mais pas dans les règles de l'art. Elle appliqua la viande froide sur son oeil en grimaçant légèrement et posa la bague qu'elle avait subtilisée sur le comptoir, avant d'enlever sa veste, puis alla se chercher un verre d'eau.

« Tu veux boire quelque chose ? »


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La porte s'ouvre et elle s'élance vers moi, me laissant à peine le temps de remarquer que quelque chose cloche. Sentir son corps contre le miens. Si je ne m'abuse, cela doit bien être une première. Ainsi que l'unique fois dans ma vie où je me suis senti trop dévêtu en face d'une personne. L'étreinte aura duré à peine une seconde, ne me donnant pas même le temps de la serrer dans mes bras en retour. Mais je vous avoue que la surprise de son geste m'a laissé dans ma stupeur. S'éloignant de moi, son visage est neutre, mais j'ai la confirmation que mon intuition est toujours aussi bonne. Quelque chose ne va pas. Elle entre à l'intérieur, sans un mot de plus, filant tout droit vers la cuisine. Toi ma belle, ne croit pas que je vais en rester là. Et je la suis, faisant comme elle, comme si de rien n'était.

Je passe derrière l'îlot central de la cuisine, et attrape de quoi cuisiner. Mon oignon posé sur la planche a découpé, je prends un couteau en main et le pointe vers Skye. " Ne mange pas cette pomme si tu ne peux pas manger après. Tu restes à table avec nous. Spaghetti bolonaise. " Je lui lance un regard qui ne laisse pas place à la discussion, prenant soin que Mali n'y prête pas attention. Vu de l'extérieur, l'obligation accompagnée de ces gestes quelques peu hargneux pourraient porter à confusion. Limite faire penser à une prise d'ottage. Mais ce n'en est rien. Je m'inquiète simplement pour elle, pour mon second bébé. Et elle sait bien qu'elle devra passer à la casserole à un moment donné, ou je ne la laisserai pas partir. Surtout après son coup d'émotion à l'entrée, plus qu'étranger de sa part.

Je demande une bière à Mali, et prépare le dîner en deux temps trois mouvements. Avec les années et beaucoup, beaucoup de plats carbonisés, je suis devenu bien bon cuisto. En un quart d'heure à peine, le tout était sur le feu, à se faire attendre. Voir mes deux petites femmes ensemble me fait du bien. Et je me plais à simplement les écouter, les voir ensemble s'échanger leurs bons plans couteau... Skye doute tellement d'elle au fond, sans vraiment réaliser qu'elle est forte. Physiquement et mentalement. Et bien qu'elle a ses défauts - et pas de petits, on est d'accord là dessus -, rien ne me ferait plus plaisir que de voir Malena lui ressembler en grandissant.

" Mali, va mettre la table dans la salle à manger s'il te plait, ça va être prêt. " Je lui adresse un sourire, et elle s'en va dans l'autre pièce. J'observe Skye un instant, inquiet. Portant mon attention sur les pâtes je lui lance : " Tu ne quitteras pas cette maison sans que je sache ce qui se passe dans ta p'tite tête, tu le sais. " Empoignant la casserole, je passe devant elle en lui serrant brièvement l'épaule. Un léger contact physique comme celui-ci ne la dérange plus autant qu'avant, et à vrai dire, c'est pour moi un reflex. Je m'exprime plus facilement par les gestes que par les mots, qu'ils soient tendre ou douloureux. Au moins, ils ne laissent pas place aux interprétation.
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Family is the most important thing in the world
Howling ghosts – they reappear. In mountains that are stacked with fear but you're a king and I'm a lionheart. And in the sea that's painted black, creatures lurk below the deck but you're a king and I'm a lionheart.
Δ Malena, Joseph &Skye

Au fond, je ne savais toujours pas comment j'avais pu me lier autant à Joseph, à sa fille, à me sentir bien autour de lui, à ma place, comme si au fond, je faisais presque partit de la famille, comme s'il avait pris la place de mon père, père qui n'avais jamais vraiment été autre chose qu'un fléau dans ma vie. Je n'avais jamais eu de véritable famille, j'avais eu Chase alors que tout s'écroulais autour de moi, il m'avais soutenu, m'avait empêcher de sombrer, de me perdre dans mes propres ténèbres. Un mince sourire qui apparait sur mes lèvres, à la réplique de Malena.

"Et comment ils ont fait pour t'attraper en premier lieu?"

Parce que je le sais, je l'ai vécu, j'en ai payer les frais trop longtemps, trop jeune. Être assez rapide pour être insaisisable, tel le vent, pour que rien ni personne ne puisse jamais t'attraper. Et c'était stupide, mais j'avais tout fait pour ne plus jamais refaire l'erreur, ne plus jamais être vulnérable, et c'était peut-être le renard en moi qui avais appris à être plus rapide que la foudre, plus insaisissable que le vent, ce renard qui n'avais jamais accepter ses années en captivité, toute ses années sans jamais voir ni soleil, ni lune, ni étoile, sans jamais sentir autre chose que le froid glaciale du béton sous ses pattes, sous nos pattes. Les paroles de celui que je considère comme un père, un mentor, me ramène au présent, m'éloigne de la douleur qui m'étreint le coeur. C'était un ordre, direct, et le soldat en moi ne savait pas contrevenir à un ordre. Un sourire timide, un grognement, plus animal qu'humain.

"Tu sais, les ordres, tu peux les garder pour l'OBCM, tu n'es pas réellement mon supérieur dans la vie de tout les jours."

Et même si le soldat en moi, cette partie de moi qui avait été formé tout au long de ma vie à obéir, sans poser de question, sans réfléchir, à mettre de côté mes propres émotions pour accomplir l'ordre, cette partie de moi, elle était impossible à faire fuir, et même si je savais que j'étais libre de mes gestes, de mon avenir, au fond, je ne l'étais jamais entièrement, il y avais toujours quelqu'un de supérieur à moi, qui finalement, avait tout les pouvoirs sur moi, il pourrait me demander d'accomplir les pires atrocités et je ne ferais que cligner des yeux avant de le faire. Et même si j'avais confiance en Joseph, confiance qu'il ne me demanderais jamais rien d'atroce, je me sentais toujours prise au piège, dans ce monde où je n'avais plus de contrôle sur mon être, sur moi-même. Alors même que je le considérais comme un père, comme la famille, je ne voulais pas voir en lui un supérieur autre que dans le contexte de l'OBCM, je ne voulais pas qu'il ai ce pouvoir sans qu'il ne le sache réellement, sans même qu'il ne le réalise.

Je le regardais faire le repas, avec fascination, même si j'aimais cuisiner, je n'avais jamais réussit à faire un plat excellent comme lui semblait toujours le faire, avec autant de facilité, autant de rapidité. Je croquais dans la pomme que je tenais toujours dans mes mains, j'avais faim, au point où je réalisais que j'avais oublier de me nourrir convenablement depuis un certain temps déjà, trop accabler par ma tâche, celle de le retrouver lui. Je me sentais stupide, de l'avoir finalement trouver pour m'enfuir comme une lâche. Mais ce regard qu'il avait eu, ce n'était plus le sien, ce n'était plus celui que j'avais connue si jeune, ce n'était pas celui que me protégerais de la vie et de la mort, non, ce n'était pas l'homme que j'avais connu. Et même si au fond, cet homme, je le savais qu'il avais disparu depuis longtemps, même si je m'en avais douté, d'avoir cette confirmation, de le savoir, ça me trouais l'estomac, me donnais envie de dégobiler le peu que j'avais dans l'estomac, parce que c'était de ma faute.

Mon esprit revenant au moment où je l'entendais me dire que je ne m'en sortirais pas à si bon compte, sa main empoignant mon épaule, l'espace d'un instant. C'était peut-être le temps qui avais jamais en sorte que son contact, je ne le repoussais plus, que je ne me dégageait pas en vitesse, mais à l'instant précis, j'avais envie de plus, j'avais envie de ressentir de la chaleur humaine, de savoir qu'au moins lui, qu'Ezeckiel, ils étaient toujours les mêmes, qu'ils n'avaient pas changé, qu'ils n'étaient pas devenu de froides machines à tuer durant la nuit.

"J'ai vu Chase."

Et je me souviens de lui avoir parler de mon frère, de cet homme qui m'avais protégé au centre, de celui qui avais été ma seule famille pendant si longtemps.

"Ils me recherchent. Ils m'ont trouvé"

Eux, le centre, et au fond, je le sais que Chase, il n'es plus le même, principalement parce que lui aurais sû où j'aurais été, il m'aurais retrouvé bien plus tôt, il me connaissais par coeur. Et au fond, ce murmure qui sort de mon âme, ces dernières paroles prononcé avec hâte, à voix basse, ce n'est pas pour moi que je m'inquiète, mais pour tout ceux qui me connaissent, tout ceux qui ont des contacts avec moi, tout ceux qui savent déjà trop sur moi, tout ceux qu'ils pourraient utiliser pour me ramener avec eux, morte ou vive.

© GASMASK
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Familiy Is The Most Important Thing In The World

L
a rouquine posa la viande froide sur un torchon puis sur son oeil en grimaçant légèrement. Elle referma le frigo par la suite, elle ruminait, refoulant ses envies de meurtres. Elle lui avait cassé le bras après tout à ce connard bas de plafond, et elle leur avait fait peur, alors elle ça la satisfaisait un minimum. Elle avait beau ne pas être très grande et ne pas sembler si offensive, elle sortait les griffes, les dents, les poings... Oh que oui, elle s'énervait au quart de tour. Elle était très intelligente, et elle entendait souvent que la violence était pour les faibles qui n'avaient aucun répondant, et qui n'étaient capables de s'exprimer que comme ça... Ca la faisait doucement rire quand même. Elle se faisait souvent la réflexion que ces gens ne s'étaient jamais pris de coups... Pour elle, agresser sans raison, verbalement ou physiquement, ça c'était faible. Malena lança un regard noir à Skye. Évidemment, ce n'était pas dirigé contre elle, mais seulement parce qu'elle piquait son amour propre. Et elle s'aimait énormément ! A nouveau elle grogna et tapa du pied, ce qui la fit au passage grimacer très brièvement, réveillant une douleur dans sa côte qu'elle ignora rapidement, l'énervement de la situation dans laquelle elle s'était trouvée un peu plus tôt reprenant très vite le dessus. Oui, elle avait souvent tendance à laisser éclater sa colère. Bon, il y avait un avantage, elle n'aurait jamais d'ulcère... ! Et puis quand elle était énervée et qu'elle ne pouvait pas se déchainer sur la cause de son sentiment, elle déchainait son agressivité sur son meilleur ami, qui se portait toujours volontaire pour servir d'adversaire. En général, si elle perdait totalement son sang froid, il était quasiment impossible de l'arrêter, mais cela uniquement si on ne la connaissait pas, pour la simple et bonne raison qu'il fallait être en mesure de l'anticiper correctement. De parer ses coups comme il le fallait, parce que cette petite chose rousse était incroyablement rapide et endurante... Donc son père et son meilleur ami étaient en fait les seuls à réussir, lorsqu'elle perdait son contrôle, à lui faire reprendre, même s'il était rare que cela arrive. Parfois, elle avait juste besoin de se défouler un peu, d'avoir un petit combat et voilà.

« Il m'a tenu sur ma cicatrice, et il a appuyé, si je bougeais ça me faisait encore plus mal du coup j'ai pas pu réagir. »

Ah, la fameuse cicatrice sur son bras, due à une terreur nocturne... Particulièrement violente de son père, qui visiblement l'avait prise pour une autre personne, et l'avait blessée en la faisant chuter avant de presque l'étrangler complètement, se réveillant juste à temps...
La jeune fille tira une mine enfantine boudeuse, puis son regard s'illumina légèrement en entendant le plat que son père préparait. Ah, les spaghettis bolognaise et elle, ça ne faisait qu'un. Elle était déjà une grosse mangeuse, mais alors les pâtes... Elle serait capable de manger l'assiette avec. Lorsque son père lui demanda de préparer la table, elle hocha la tête, posa son soin du visage à la viande et attrapa un peu difficilement trois assiettes, qui étaient en hauteur et serra un peu les dents. Ses muscles commençaient à être douloureux, elle allait avoir de sérieuses courbatures le lendemain, et son meilleur ami risquait de s'énerver en apprenant sa petite mésaventure d'ailleurs. Elle attrapa les couverts et les verres, posant tout sur un plateau pour ne pas se compliquer la vie. Flemmarde comme elle était, un voyage au lieu de trois était bien mieux.


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"Familiy is the most important thing in the world." [Malena McGregor/Joseph McGregor/Skye Kinkaid]
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