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 Errare humanum est, sed perseverare diabolicum ♣ Vier , Hellik ; Jørgensen

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Invité
Vier Hellik ; Jørgensen
« La photographie en noir et blanc est celle qui raconte des aventures en couleurs. »

   
   
Mes parents m'ont appelé Vier Hellik ; Jørgensen ! Je suis né le 21 Mars 1987 à Oslo. Je suis un élément de 29 ans. Pour plus de précisions, je suis bisexuel et présentement veuf. Je suis fier de dire que je travaille en tant que photographe, ça m'aide à payer mes factures. Je suis d'ailleurs plutôt riche bien que cela soit uniquement par le biais d'une fortune familial. On me dit souvent que je ressemble à Brendon Urie, mais en mieux, quand même. Une dernière chose, je fais partie du groupe Terre, et plus précisément je suis Tempestarii.

   
Les petits détails

   
Objet, hobbies, sport, mode… Je suis le genre d’homme que vous ne croiserez pas souvent au coin de la rue. J’ai hérité d’une montre à gousset en argent et bien que je sois - forcez de l’avoué -, je suis un fervent amoureux des nouvelles technologies, je reste comme même très attaché à cette ingénierie, gravé, aux initiales de mon grand-père, aux entrelacs et aux aspérités du temps. J’aime le thé et j’en commande des quatre coins du monde. Je suis passé maître du service japonais et orientale. Passez à l’occasion, 5 PM, sonnent toujours l’heure du thé chez moi. J’aime les sports mécaniques et de précisions. Non. Je ne parle pas de voitures ou d’un jeu de fléchettes. Je parle de tir à l’arc dont je suis grand amateur. J’ai ma petite collection et je m’entraîne régulièrement. J’aime le dessin, la peinture, la sculpture et ces autres formes artistiques. J’aime les choses anciennes, à l’image de ma montre à gousset. J’aime ce côté ancien temps. Je le retrouve dans des voitures de collections, mais je n’en possède pas vraiment autant pour commencer une nouvelle collection. Mes timbres me suffisent. Chaque jour. Depuis le drame. J’écris. Je m’exerce à la musique et créer de mes mains, mon art. Je cours pour me délivrer de barrage d’émotions qui ont ruiné mon corps et mon esprit. Je suis seul à présent, car je ne peux me permettre d’être en compagnie dans ma vie un peu trop sombre. J’aime étudier les différentes langues et cultures. Je porte quelques bijoux en argent en plus de mon héritage. Une chevalière en tourmaline, un bracelet et, une chaîne, qui porte une bague. Il n’est pas rare de me voir porter des gants en public et des lunettes toutes différentes les unes que les autres. En tant que photographe, je possède mon propre laboratoire de développement à l’ancienne et une batterie d’appareil photo, ancien, récent, aux multiples objectifs et objets de gestion de lumière. Je chante sous la douche. Je peux me réveiller en pleine nuit pour écrire une partition ou écrire tout court. Je suis tatouée, et mes oreilles font les frais d’écarteur de 8mm. J’aime bien les personnalisé d’ailleurs. Enfin. Je suis pianiste.
caractère

   
Je suis le froid, je suis le silence qui se dépose sur ta peau. Je suis le sage au milieu de la forêt, à l’esprit saint. Je t’observe, je te regarde de loin, mais je t’observe, toi, l’étranger, qui me regarde aussi, tu m’analyses et réciproquement. Je te comprends, comme je comprends, rapidement, tous ceux qui m’entourent. Je suis calme, pourtant, tu dirais toi-même que je suis une personne, qui lorsqu’elle rentre dans votre champ de vision, abhorre une personnalité arrogante, hautaine, snob. Peut-être que c’est l’image que je rejette. Je suis cet homme, seule, froid, calculateur et manipulateur, mensonger. J’ai un brin de folie et quelques grains de mystères. Je suis-ce ténébreux, brun, que tout le monde veut, que tout le monde rejette, à qui on donne en pâture aux malheurs, aux silences. À moi tout seul. Seul. Je suis un secret. Je ne suis fait que de ça. Je suis un morceau, un tas, détruit, recollé et à nouveau détruit, cassé. Pourtant. Pourtant, je suis un homme, respirant, le même air que le vôtre, je suis un lecteur assidu, je suis perfectionniste, je suis aussi intelligent que vous, et ceux même si vous ne voulez pas l’accepter. Je suis carré, je suis… Sensible, honnête, emplis d’une joie contenue, emplis d’une tristesse débordante. Pour tout vous dire, je suis même hanté. C’est peut-être pour cela que je suis si unique. J’ai peur, vous savez, mais qui n’a pas peur ? Qui n’a pas peur de ces capacités, de ses dons, pouvant tuer ?

   
on ne change pas le passé

   
« Il y a toi. Et... Il y a moi. Dans cette tempête. Je suis là… Oh, elle était tellement belle cette lune. Elle était pleine, et tu souriais devant, comme un enfant bête. Le vent soufflé, mais tu savais que tu n’avais rien à craindre. Pas vrai ? Je te caressais ta toute petite tête. Regardant dans tes yeux, regardant dans ses prunelles translucides, le petit garçon, mon petit garçon. Tu étais magnifique. Ton père te caressait la main, assis à mes côtés, un bras autour de mes épaules, sa tête légèrement posé sur la mienne. Il veillait sur moi, et sur toi. Le vent à cesser de souffler, et le feu dans la cheminée, crépitant, à laisser place à des cendres, douces, chaudes, refroidissant. Tu étais mon premier-né. Tu étais mon enfant. Mon fils, ma chair, mon sang. Et comme moi. Et comme ton père. Tu étais l’un des nôtres. Un futur tempestarii. Oh, je ne sais pas si tu seras comme moi, un élémentaire d’air, ou comme ton père, ce feu follet. Ta peau douce, sans une égratignure, sans cicatrice, qui ne connaissait rien aux mondes qui allaient l’entourait, mon enfant, innocent… Tu étais si petit et si beau. Si tu lis ceci, c’est probablement parce que je ne suis plus. Tu étais mon petit prince. Mon ange. Tu es devenu bien plus que cela… »

Les mots se perdent dans ma tête. Ces mots, ce n’est pas moi qui les ai écrits. C’est toi maman. Ma douce maman. Aux cheveux d’argent, aux yeux d’argent, à la douceur et la gentillesse que seules les mères peuvent avoir. Oh maman. Tu me manques. Tellement.

Je referme, pour l'énième fois ce carnet à la couverture de cuir, enroulant frénétiquement le petit lien, je range cette part de moi, lu et relu. Ma bibliothèque possède plusieurs de ces carnets, plus ou moins foncés, écrit de sa main, écrit de sa plume.

J’ai appris bien plus tard que je n’étais pas son seul nouveau-né. Nous étions deux. Deux. Oui. Jumeaux. Nous étions ces jumeaux, ultras rares, appelée jumeaux mono choriale mono amniotique. Je n’ai aucun souvenir de mon jumeau, je ne sais pas s’il est mort ou s’il est encore vivant… Il n’était plus là en tout cas pour que je m’en souvienne réellement…
La nuit de ma naissance… Pardon… Notre naissance, le ciel étoilé, était éclairée par une magnifique pleine lune. Une super lune qui devait garantir à ceux qui croyaient, puissance et fortune aux nouveaux nées et à leurs familles. Comment vous expliquer, que notre joli astre s'est vu voler la vedette par… Une comète. Oui. Une comète. En soit, une comète est plutôt bon signe. Signe de vie, mais aussi de mort. Parfois, je me dis que cette comète a choisi entre nous deux. Celui qui devait vivre. Celui qui devait mourir. Je ne sais pas grand-chose de cette chose géante… L’astronomie n’a jamais été mon trip. Je préférais quelques choses de plus terre-à-terre.

Ainsi, ma vie à commencer. Avec le choix du destin sur ma tête, sur ma vie. Je ne peux pas dire que j’ai eu une enfance malheureuse et terrible. Que j’ai du coup une vie merdique et tout le tralala que te sorte les sociopathes et psychopathes de la terre. Non. Des parents aimant. Pédagogue en ce qui concerne mes dons. J’ai eu une enfance joyeuse, remplie, colorés… J’étais le gamin que tous les instituteurs voulaient, s’arracher et que les gamins rejetés. Enfin. Pas pour très longtemps. J’ai caché aux enfants mes prouesses de petit génie, et baisser volontairement mon niveau… J’avais une vie sociale parfaite, une intelligence débordante, et une curiosité à toute épreuve.

Et parfois, la curiosité peut vous mener à faire quelque chose que vous n’auriez pas souhaité faire auparavant. Mes parents aiment voyager, et ils ne se sont pas arrêtés avec ma naissance. Je crois même avoir fait mes premiers pas à Berlin, dans le quartier anciennement occupé par les forces américaines… Nous sommes allées à New-York pour l’anniversaire de mes cinq ans. Je me demande encore si je dois le classer comme un bon souvenir ou un cauchemar sans nom.

Bref, nous avons beaucoup marché et ma curiosité prenait souvent le dessus, ce qui permettait à mon fier papa de me prendre en photo autant qu’il le souhaitait. Mais vous savez, New-York, est peuplé de monde, et il y a énormément de rues, d’embranchement, de ruelles, de cul-de-sac. Imaginez alors qu’un petit garçon comme moi, courant vers les indélicatesses de son âge et ayant un fort appétit de découverte se sépara de sa tendre Maman et de son gentil Papa après qu’une foule de Chinois en imperméable jaune émergea de je ne sais où et les stoppa net dans leur marche. Le temps que la populace asiatique entière se déplace, ils avaient perdu ma trace. Marchant dans mon joli ensemble gris et portant fièrement le nœud papillon, je vagabondais à travers les ruelles de la grande pomme pour me rendre compte un quart d’heure plus tard, j’étais perdu. Sans mes parents. Comment vous expliquez que j’ai commencé à graver… En fait, pas du tout. Quedal. J’ai continué à marcher. Comme si de rien n’était, pensant que mes parents avaient débuté une partie de cache-cache en plein milieu de la ville de nos vacances. C’est lorsque la nuit à fait son apparition et que je me suis retrouvé fourré dans un quartier chaud lapin du Bronx que j’ai réellement pris mes jambes à mon cou. J’ai fouiné mon nez dans quelque chose, enfin, mis mon nez, c’est un peu difficile, plutôt mon oreille disons. Au finale, j’ai entamé une jolie course du haut de mon mètre dix pour au finale me faire prendre au piège dans un cul-de-sac. Pleurant toutes les larmes de mon corps, recroquevillé face à une quinzaine de gonzes plus tatouée les uns que les autres, mon corps commença à émané d’une lugubre fumée noire. Une fumée qui devint feu, et m’enveloppa sans me brûler. Pendant plusieurs minutes, et tout autour de moi, un cercle de feu s’était mis à brûler tout ce qu’il pouvait toucher. Le gang effrayé avait déguerpi, mais je pleurer toujours autant.

Une main rassurante, se posa alors sur ma petite épaule gauche. Une autre vint caresser mon tendre visage. Il ne craignait pas le feu. Il calma le pouvoir qui émanait de moi pour me protéger. Ma nature m’avait protégé, et mon père apaisait celle-ci. Les flammes s’en allèrent quittant ma peau et vinrent mourir à mes pieds. Les cendres des objets brûlés, créés ici et là des volutes de fumée noire. Mon père me prit dans ses bras et je sentis une grande bourrasque. Ma mère faisait le ménage. Ma tête posait contre le torse de mon père, je pleurais doucement, non de tristesse, mais de soulagement. Mon père marchait rapidement pour rejoindre le centre-ville afin de se fondre dans la populace américaine et étrangère. De ce jour, commença mon apprentissage long et périlleux de cet élément si dangereux.

Et puis il y a eu ça. À croire que le destin veut toute ruiner... Je le crois dur comme fer. Enfin... Vers mes 8 ans, alors que nous roulions pour rejoindre notre communauté, celles des Tempestarii, une violente tempête s’est déclarée. Vraiment. Une tempête. Sur trois tempestarii. Vent. Neige. Glace… Quelque chose n’allait pas, et je n’étais pas le seul à le remarquer. Attaque plus qu’une tempête ? Ça m’en avait tout l’air.

Avoir des parents avec des tripes et un caractère puissant promettais un échange rocambolesque. La voiture immobilisait en plein milieu d’une forêt, le vent faisant vaciller les arbres, la neige tombant à gros flocons, et la glace se formant des vielles flaques sur la route, créer un décor à la fois magnifiques et effrayant. Je n’étais ni à l’abri dehors, ni dedans. Une bourrasque de vent pourrait me causer de sérieuses blessures voir même ma mort, et je suis bien trop jeune pour mourir. Mes parents étaient sortis, et je voyais déjà ma tendre mère gesticulait pour abattre ses rafales d’air. Mon père était venu me chercher, me répétant de regarder Maman, et me rappeler à qu’elle point elle était forte, et sacrément badasse et que c’était pour cela qu’il l’avait épousé. C’est vrai que c’est vraiment impressionnant un tempestarii dans un combat.

Bientôt, ce fut l’équipe adverse qui se montra. Une femme et deux hommes. Et tout s’arrêta et je ne compris pas du tout pourquoi. « Maria ! » Cria l’un d’entre eux. Vous l’avez compris, les tempestarii ont un sens de l’humour particulier, surtout chez moi… La glace s’en alla et on entendit les bruits de pas d’un homme courant et attrapant ma mère.

Mon père regarda la scène puis se tourna vers moi. Sur son visage, un grand sourire. Il me porta, du moins essayer, car je lançais avec un air grognon :
« J’ai deux jambes Papa, je peux marcher jusqu’à preuve du contraire ! ». S’en suivit un bon fou rire pour tout le monde. « Dis donc, ton fils à du caractère ! Salut bonhomme ! » Répliqua l’homme qui avait enlacé ma douce maman, tout en s’agenouillant pour se mettre à ma taille. Il me tendit sa main, faisant largement trois fois la mienne et la lui serrais du mieux que je pouvais, ce qui voulait littéralement dire, attraper un doigt avec une de mes mains et le secouais comme papa le faisais avec ses clients. Amusés de la situation, il continua « Tu à bien grandis Vier, » dit-il en souriant « Je suis Marius, tu te souviens de moi ? ». Je le regardais avec mes grandes prunelles grisées et fis appel à mes souvenirs lointains. Je baissai la tête, regardant le bitume, et dit d’une petite voix :
« Non… Je crois que j’étais trop petit pour me souvenir de toi… ». Un grand blanc, puis un long et grand fou rire s’en suivit. Avant que je puisse dire quelque chose, mon oncle me portait et me ramener dans la voiture, ou tout le monde pris place. Sur les genoux de Marius, il me présenta à ma droite, Enzo, le dernier enfant des Ødegård, et à ma gauche, sa femme, donc ma tante, Aurora. La voiture gronda et se remit à rouler, voguant vers la petite maison familiale.

Mes parents ne m’avaient jamais caché leur nature, leur don, leurs capacités. J’ai été éduqué et bercer dans le milieu. Pour moi, c’est une normalité. Simple et clair comme de l’eau de roche.
Curieux de tout, l’apprentissage a été pour moi une façon de canaliser mes émotions. J’ai trouvé refuge aussi dans les livres, la musique, le dessin et un sport. Un sport en particulier. C’est long et chiant à écrire. Non ce n’est pas le taekwondo. Non ce n’est pas le jiu-jitsu. C’est le… Tir à l’arc. Ouais pas du tout chiant à écrire, mais un peu long. J’avoue. C’est Marius qui m’a entrainait dans cet univers haut en couleur et en précision. Depuis. Je continue. J’ai continué après que nous ayons déménagé aux États-Unis. J’ai fait mon collège et mon lycée là-bas. Plutôt populaire et intéressant, je n’ai pas eu trop de mal à utiliser l’enseignement que j’ai reçu auparavant. Apparemment, les Américaines apprécient les étrangers qui parle une autre langue que la leurs. Mon père est anglais et ma mère française. Ils m’ont tous deux enseigné leurs langues maternelles. Plus le norvégien que j’ai dû assimiler afin de suivre les cours élémentaires. Me voilà trilingue.

À quelques mois de la fin du lycée, mon père et ma mère m’ont demandé de venir, pour parler. Je ne savais pas si j’avais quelque chose à me reprocher, si j’avais fait une bêtise, comme tout jeune de mon âge. Avec à peine, 18 ans et le permis en poche depuis plus de deux ans, je réalisais à quel point le temps à présent avait passé. Ils m’ont fait asseoir, en face d’eux. « Mon fils, nous avons quelques choses à t’annoncer… » Cette voix douce, sage, semblait tomber comme une épée sur ma nuque, prête à me décapiter. Mon instinct me crier de partir et de rien écouter. L’éducation m’a fait autrement. « Mon chéri… Nous… Nous trois... » A contrario, je sentais la difficulté dans la voix de ma mère. Mon père cachait bien son jeu. « Vier. Nous déménageons. » Fini mon père, les mains de ma mère dans les siennes. Et merde. Les sourcils d’étonnement puis d’incompréhension se mirent en place. Je ne plus que lâchait un modique…
« Ah. » Et je suis partie. Pas au sens large, je suis juste monté dans ma chambre et je me suis assis sur mon lit. Dehors, il faisait encore jour, et le soleil décliné pour faire apparaître de subtiles couleurs rouges orangées. Je regardais mes souvenirs sur les dix dernières années. Ok. Mes parents voulaient déménager. Ok. Très bien. Mais moi, je pouvais rester là non ? J’étais majeur. Je pouvais me démerder, j’avais de bonnes compétences. Je parle trois langues. Je pourrais même travailler dans un cirque ! Pourquoi maintenant ? On est bien ici… Pourquoi partir. Une intense douleur vint naître dans mon cœur. J’avais peur. J’étais terrifié. J’ai pleuré, toutes les larmes de mon corps. J’ai eu la migraine pendant presque trois jours… J’étais mal, mais je savais que je ne pouvais pas mettre mon véto, m’y opposer. Vu ce que je voulais devenir…

J’ai commencé à faire mes cartons, lentement au début, tout en révisant mes cours pour la dernière ligne droite pour l’obtention de mon diplôme de fin d’études. En quelques semaines, ma chambre ressemblait à un centre d’archive. J’avais déjà en tête ce que je voulais devenir, mais je crois que c’est compromis à présent.

Le pire, ce fut de l’annoncer à mes amis. Rien de mieux qu’une soirée entre potes pour une telle annonce, vous me dirait. Oui. L’effet escompté a été au rendez-vous, et à malheureusement, fini, pour certain dans un bain de sanglot et une effusion de mouchoirs en papier. Même les grands dadet, ceux de l’équipe de football américain avait versé leur petite larme. La nouvelle à fait, le tour du lycée en à peine quelques heures, et ce, le dernier jour des cours.
« J’assisterais à la remise des diplômes et je m’envolerais avec mes parents… » Avais-je annoncé à ma petite amie de l'époque. Je lui avais caressé la joue, lui promettant de garder contact avec elle, et tous les autres d’ailleurs.

Je suis monté sur l’estrade, ce ruban doré et rouge qui correspondait aux couleurs de notre lycée. J’ai entamé mon discours de major de promo, et j’ai versé moi aussi ma petite larme. Je remercié, je saluais et souhaitais, tout en voulant que ce jour reste gravé dans ma mémoire comme dans là l’heure. Après que tout le monde a reçu diplômes et félicitations, nous fêtâmes ensemble une dernière fois, notre amitié. J’ai ressenti une vague d’émotions contradictoire. J’étais reclus, observant le monde et mes amis, s’amuser, alors que j’avais oublié comment faire. J’étais amplis de tristesse. Le jour suivant, les meubles, les cartons, tous nos biens étaient emportés, au loin, vers ce nouveau chez nous. Ce chez nous. C’est le Royaume Unis.

Douce patrie royaliste. Bien le bonjour ma reine. Good Morning England ! Une maison dans le vieux Londres, dans les beaux quartiers de cette vieille ville. Je ne suis pas rentré dans notre maison avant trois heures de l’après-midi. Je suis resté planté, devant, comme un gosse ne sachant pas quoi faire devant un présent trop présomptueux. Je suis rentré, et j’ai regardais l’endroit comme un nouveau-née, avec de nouveaux yeux. Mes parents se sont arrêtés, m’ont observé, longtemps. Pas un seul son ne sortit. Pas un seul geste. Ils me laissèrent. Seul.
Pendant de longues minutes, de long jour, des mois. Je me suis enfermé dans une bulle. Sombre. Noir. J’ai ressenti les premiers effets d’une dépression. Oui, cela ne pouvait pas être autre chose. J’ai commencé à lire énormément, à écrire, à dessiner. J’ai exprimé ma souffrance autrement qu’avec des mots, des actions. J’ai juste utilisé ma cervelle pour apprendre tant de choses, que je me demande si je possède encore accès aujourd’hui à cette connaissance. J’ai d’ailleurs exploité ma cervelle pour devenir médecin. N’est-ce pas fantastique ?

Durant la première partie de mon cursus, je n’ai pas rencontré grand monde, je restais seul, gardant uniquement en tête que je n’étais pas là pour me faire des amis. Je crois que le destin en as destiné autrement. Ce n’est qu’en début de ma troisième année, que je croisai son regard. Son regard, pure, de cristal. Elle s’habillait tellement bien, raffiné et coquette jusqu’au bout des ongles. J’en ai tremblé et mon cœur à réellement commencer, pardon… recommencer à battre dans la cage thoracique d’un véritable jeune homme. Je pense, qu’au début, je ne me sentais pas capable de redevenir aussi sociale que je l’étais il y a quelques années. Le destin veut et ordonne, il suit les ordres d’un univers puissant qui fait foi en toute circonstances. Nous nous cherchions, elle et moi. Au début c’était souvent elle, puis je suivais et nous avons comme ça commencé une relation, proche, si proche et pourtant si lointaine.

Le printemps est souvent synonyme de renouveau, le saviez-vous ? En sortant de la bibliothèque, elle trébucha. Moi, assis sur un banc, je n’ai pas attendus très longtemps pour venir lui porter main forte. Je l’aidai à ramasser ses maigres affaires, oh… et elle en avait pas mal à vrai dire… J’ai souris doucement, presque bêtement, je me cachais encore. Et vous savez, ces films, ces pubs, où le sauveur et la sauvé se touchent mutuellement en attrapant le même objet ? Oui. J’en fais partie. De ce moment, est né, une relation, réellement proche. Nous sortions pour tout faire, au début pour étudier et puis je l’ai invité à boire un verre dans un pub de la ville. J’ai repris le goût de la parole grâce à elle. Oh, univers, c’est un si beau cadeau que tu m’offre. Nous étions jeunes, et fougueusement amoureux, proche, tendre… Des vrais amoureux, marchant sous la pluie à deux heures du matin, rigolant comme deux grands cinglés. Oui. Tous les deux nous étions faits pour nous trouver.

Mes parents apprécié autant que les siens notre relation. Et c’est d’ailleurs pour cela, qu’un certain 26 Avril, j’ai posé un genou à terre, devant un parterre de gens, durant une fête que j’avais organisé. J’avais retrouvé ma popularité grâce à elle. Elle avait trouvé ma pathologie, elle avait trouvé mon défaut de construction, et elle m’avait réparé. Oh ma si belle Lise… J’avais pris une grand inspiration et sous les « Aller mec ! Tu peux le faire » ; « Vas-y ! » ; « On est avec toi »… J’avais, bras dans mon dos, regarder de mes yeux les plus pure, ma douce et lui dit tous ce que je pensais d’elle. Il n’y eu pas un seul autre son que ma voix et sa respiration douce. Les larmes nous monta tous les deux, et je prononçai cette phrase :
« Lise Aberlton, veut tu devenir mienne, veut tu devenir ma femme ? ». J’ouvris une magnifique bague, argent, lapis-lazuli, diamant, gravé à nos noms et daté. Un oui, c’est tout ce que je voulais. Elle regarda tout le monde, car de moi à vous, c’était elle la plus drôle.

Oh, ma douce Lise. « Vous pensez vraiment que je vais me marié avec ce mignon Norvégien ? » dit-elle, sur le ton d’une plaisanterie. Elle me regarda et s’agenouilla devant moi, elle souffla sur mes lèvres un merveilleux : « Oui, bien sûr que je vais t’épouser ! ». Acclamations et alcool furent alors de la partie. Quelques mois plus tard, après une annonce à nos parents respectifs, nous nous mariâmes dans une église, joliment décorés. Nous faisions plus plaisir à nos parents qu’à nos parents en nous mariant sous la coupelle de leur Dieu. Moi, comme Lise, nous n’étions pas croyants. Mais nous devenions Mari et Femme sous sa coupole. Les papiers remplis à l’Hôtel de Ville aussi, montraient au reste du monde que nous étions ensemble. J’ai respiré longuement, surtout quand nous partîmes pour l’Asie, et plus précisément le Japon, pour y vivre la lune de Miel que tout couple souhaitent je suppose. L’amour est une chose puissante et magnifique…

Oui mais non. Le karma m’a t-il tant rattrapé pour me punir de la sorte ? Nous fêtions tous juste nos deux ans de mariage, nous étions sortis tous les deux, et bizarrement je sentais que quelque chose n’allait pas. L’instinct chez nous, créature d’un univers secret, et bien plus intense que pour un humain basique et lambda. Après une somptueuse soirée dans un des restaurants les plus côtés, nous sommes sortis et avons pris la pluie, comme au bon vieux temps. Nous n’avions pas encore fini nos études. Loin de là, il nous restait facilement cinq voir six ans pour faire partie des chirurgiens du pays.

Vous savez ce qu’il arrive quand deux jeunes gens prennent une ruelle pas vraiment bien éclairé ? Ils se font attaqués. Ma femme. Ma douche Lise, détroussé et poignardé, en plein cœur, et moi hurlant sur son corps après avoir réduit le corps de son agresseur en cendres. Oh, ma douce, oh ma si belle épouse, ma moitié, morte dans mes bras. J’étais un gamin à qui on avait enlevé son ours en peluche, perdus, couvert d’eau, de sang, de larmes. Oh ma belle Lise. Le vent a emporté les cendres, effaçant l’agresseur. Les policiers, et le corps médical arriva vite, mais j’avais moi-même tenter de la sauvée du haut de mes maigres moyens. L’affaire de sa mort à créer une vague d’indignation quand on apprit que l’homme qui l’avait poignardé, ne l’avait fait que pour de maigres biens. La presse ne saura jamais ce que cet homme m’a ôté. Mon premier né…

Oh tendres enfer, viendrais tu m’engloutir ? Veuf. J’étais veuf, ce qu’étais plus souvent une femme qu’un homme. L’univers m’avait arraché mon amour, mon cœur, mes tripes, avait réduit mon âme en miettes. Pauvre de moi… Quand je pensais, en arrivant sur ses terres souffrir d’une déprime, oh non, je ne savais pas que la dépression serait d’autant plus trash, lourde, sombre, froide, et pourtant si accueillante.

Ma peau, mon corps devint objet d’exécutoire. Je me blesser, je me faisais souffrir tant la peine était haute, puissante. La dépression ravage l’esprit et cherche un moyen de se montrer autrement. Je suis devenu un pantin, incapable de faire quoi que ce soit. Je ne pouvais être mis dans un asile, encore moins être suivis par un collègue de médecine. La plupart de mon corps était recouvert intentionnellement de cicatrice, de brûlure, de scarification. La mutilation, qu’elle chose fantastique… Je suis le coupable dans l’histoire. Ce n’est pas l’homme en cendre, c’est moi. Je n’ai pas su la protégé. Oh mon cher dieu. Te revoilà alors que je ne crois pas en toi. Est-ce toi qui me montre que j’aurais dut être un peu plus croyant ?
Je crois que c’est ici, que j’ai commencé à courir. J’ai dû abandonner mes études de médecine. Vous l’aurez sans doute compris mais un médecin, étudiant, qui ne sait pas gérer sa propre démence, ne peut que faire du mal à ses patients. Je me suis tourné vers l’art, cherchant un nouvel exécutoire à ma souffrance. Mes parents m’ont aidé, et la communauté aussi. J’ai plongé dans un monde de rigueur après avoir rencontré un oracle. Ces cheveux noirs, de jais, j’avais envie de les caresser. Depuis ce jour, qui sonna comme la sonnette d’alarme, je changeai. Au revoir l’homme brûlé, bonjour homme à la mode, barbu et tatouée. Au revoir monde solitaire, bonjour univers des miens.

Depuis quelques temps, je voulais déménagés, mais avant cela, j’ai appris à photographier et en l’espace d’un an, je faisais de ce loisir, un métier ou je me retrouvais. Bien sûr, je ne faisais pas que cela, mais je pouvais dire honnêtement que c’était mon métier.
Je suis partie. Loin. Enfin. Tout est relatif. J’ai fait mes recherches, j’ai parcouru le monde, pour calmer mon âme, pour lui rendre hommage. Maintenant, du haut de mes 29 ans, j’observe le monde, et je suis en ce moment même dans un endroit qui pourrait peut-être changer mon esprit et ma vie, et qui sais, rendre ma vie moins monotone. Peut-être que je ne serais plus jamais capables d’aimer. Peut-être que le fais d’avoir goûté à cette tristesse si pure, à ce désarroi si intense, a fait de moi, un homme insensible et émotionnellement neutre ? Bray. Me voilà. Voyons si tu peux devenir ma Lise.

   
Derrière l'écran

   
On m'a déjà reconnu pour certain. J'ai connu le forum grâce à Castiel en essayant et malheureusement pas réussi à finir à temps la fiche d'Elena. Pas encore pour moi les scénarios. Pas grave, je viens avec celui là qui j'espère plaira à beaucoup de monde. Au passage, mon surnom c'est Redox, j'ai 21 ans et je suis de Bordeaux.
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Bienvenue à nouveau Errare humanum est, sed perseverare diabolicum ♣ Vier , Hellik ; Jørgensen 1410023967
Bon courage pour ta fiche Errare humanum est, sed perseverare diabolicum ♣ Vier , Hellik ; Jørgensen 2981188539
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Invité
Bienvenu parmit nous ! Errare humanum est, sed perseverare diabolicum ♣ Vier , Hellik ; Jørgensen 1654811518 Errare humanum est, sed perseverare diabolicum ♣ Vier , Hellik ; Jørgensen 3035809024
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Errare humanum est, sed perseverare diabolicum ♣ Vier , Hellik ; Jørgensen 3371952157 je te mettrais bien dans mon lit !
Bienvenue et bon courage pour ta fiche Errare humanum est, sed perseverare diabolicum ♣ Vier , Hellik ; Jørgensen 3764945929
Si tu as des questions n'hésite pas à contacter le staff Errare humanum est, sed perseverare diabolicum ♣ Vier , Hellik ; Jørgensen 61255853
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Invité
Niamh elle met tout le monde dans son lit, t'es pas la jumelle de Castiel pour rien Errare humanum est, sed perseverare diabolicum ♣ Vier , Hellik ; Jørgensen 2210271934
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche Errare humanum est, sed perseverare diabolicum ♣ Vier , Hellik ; Jørgensen 508348443
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Invité
Non mais ces O Murchu ! Je vous jure !

Bieeenvenuuue Vier ! Comme je te l'ai déjà dis sur la CB, j'approuve mille fois ton choix de vava *.* Errare humanum est, sed perseverare diabolicum ♣ Vier , Hellik ; Jørgensen 2981188539 !! Bon courage pour ta fiiche !
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Invité
Welcome Again Vier Errare humanum est, sed perseverare diabolicum ♣ Vier , Hellik ; Jørgensen 2571641524

Je te dis bon courage pour la fin de ta présentation ;)

Au plaisir de te croiser en RP frère Tempestarii =D
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Sayanel Z. Pritchard
Sayanel Z. Pritchard
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RACE : Humain
MÉTIER/ÉTUDE : Mercenaire / Vigile au DH / Chasseur de Surnaturels
Ah non mais parlez pas en général, je ferais remarquer que c'est Niamh qui sait pas se tenir là, moi j'ai RIEN DIT ! Errare humanum est, sed perseverare diabolicum ♣ Vier , Hellik ; Jørgensen 3309239086

Bienvenue du coup, c'est un super choix de vava que t'as là Errare humanum est, sed perseverare diabolicum ♣ Vier , Hellik ; Jørgensen 575596807
Bon courage pour la suie de ta fiche Errare humanum est, sed perseverare diabolicum ♣ Vier , Hellik ; Jørgensen 2981188539 (puis je suis personnellement fan de ton pseudo)
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Bienvenue parmi nous, beau brun !!
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Bienvenue Errare humanum est, sed perseverare diabolicum ♣ Vier , Hellik ; Jørgensen 2736434973
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Errare humanum est, sed perseverare diabolicum ♣ Vier , Hellik ; Jørgensen
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