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 On the beach, you can meet everybody... ♣ VIER & SÒL

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On the beach, you can meet everybody...

Des milliers de grain de sable, s'évanouissant les uns sur autres et tout cela avec un ciel, grisâtre, menacant, pret à me réduire en un vulgaire insecte grillé, electrifié. La plage. Un endroit calme et relaxant. Mortifiant quand on se souvient de certains événement de notre histoire. J'entend les sirènes, et vois les tritons, nager et faire la course entre eux. Au loins, je vois les nuages menaçant chargé d'un mal puissant venir vers moi, vers les terres irlandaises où j'étais à présent.

Là. Las. Assis sur un tronc d'arbre mort, pourrissant, je regardais le ciel, l'océan, la vie, et observer d'un oeil critique le bilan de la mienne. Ici, je ne m'étais pas fait de vraie amis, je me sentais seule, mais que voulez vous quand votre principal trait de caractère se résume à être un homme solitaire ?

Je me suis lever, et mains dans les poches, laissant mon sac contre se tronc d'arbre, se chêne tomber sous les vents et pluies de la grève, je me suis mis à marcher, lentement, observant tour à tour, mes pieds, le sable, pour m'arrêter enfin sur le lointain horizon de la mer et de ses vagues. Au loin, derrière moi, les arbres se courbait, se frôlait, sous le vent, puissant et fort, prêt en une seule bourrasque violente à faire tomber la forêt comme un jeu de domino géant.

La main gauche dans la poche de mon manteau noir court au bouton d'argent, je sort l'autre de son isolement, ouvre les doigts et fait apparaitre une mince flamme, coloré d'un vert puissant, toxique et empoisonné, grâce à une petite boite de métal, de pierre, de coton, et d'essence. Je souris mincement. Je ne sais absolument plus ce que je dois faire. Des larmes coulent, lentement sur mon visage. Je vois son visage à travers les flammes, je vois son regard, doux, inquiet à mon propos. Je vois cette femme que je ne verrais plus que dans mes songes, dans mes rêves et dans les dessins d'elle. Je soupire. Ecrase ma flamme, ramasse un gallet sur le sable fin, et le lance, faisant sortir cette colère, trop longtemp, oh... tellement enfouis, si longtemps que cela parrait être une éternité.

Je sèche mes larmes. Les frissons me parcourent. Je devrais rentrer, pensez à autre chose. Mais quelque chose en moi, me fait l'effet d'un electrochoc. Je ne sais pas quoi, mais ma volonté à repris du galon. Comment ? Je ne sais pas. J'aimerais partir. Partir au sens large. La rejoindre, j'en serais presque à réussir... Mais j'aimerais plutot changer d'air, devenir ce que j'ai toujours voulu être.

Dans ma contemplation de cette douleur, et du ravivement intérieur de ma flamme intérieur pour cette vie sur cette terre déserte, je n'ai que peu entendu les pas derrière moi. Quelqu'un voulait il partagé ma douleur ou bien mon bonheur ?
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On the beach, you can meet everybody...

Fallait avouer que les fjords, ça lui manquait parfois. Même souvent. Embarquer en plein soleil sur l'eau qui dort au creux des montagnes et avancer jusqu'à l'océan, dessaler et tirer frénétiquement sur un bout en attendant presque que ça se passe, qu'un des cousins donne un coup de sa queue de poisson pour redresser le bateau, frigorifié malgré la chaleur de l'air, déclenchant un léger crachin dans la panique, des algues se glissant entre ses orteils. Si Bergen lui manquait tant, pourquoi stagnait-il en Irlande ? A croire que ses souvenirs de gosse probablement déformés au fil des années l'effrayaient plus qu'autre chose. Et puis il y avait aussi l'avertissement du barman à Salzbourg : "ne restes pas en Autriche, ne rentres pas chez toi, tu ne seras en sécurité qu'à Bray."

Enfin, il était trop tard à présent. C'était con, mais c'était comme ça. Autant profiter de la mer. Il enleva ses chaussures, ses chaussettes, et fit quelques pas pour que ses pieds s'enfoncent dans le sable froid. Sól leva le nez vers un ciel anthracite et espéra secrètement que la plage soit déserte, histoire qu'il s'amuse un peu avec ces nuages qui semblaient gorgés d'eau. Aujourd'hui il avait envie, aujourd'hui il le sentait bien. Ses jambes le portaient au hasard, son regard papillonnait jusqu'à se poser sur un homme de dos, plus précisément sa main au creux de laquelle luisait une flammèche au coloris aléatoire. Il s'arrêta net et haussa un sourcil. C'était quoi encore, ça ? Si le bonhomme était si prompt à utiliser ses pouvoirs, il était prêt à se faire taquiner. C'était parfaitement logique pour Skjeggestad qui lança son corps vers sa pseudo victime toute désignée. C'était bête, dangereux même. Mais il n'en avait strictement rien à faire.

Il arriva enfin à hauteur de l'autre non sans trébucher sur une motte de sable et chercha à croiser son regard, se concentrant pour faire gronder le tonnerre. Ses babines se retroussèrent, il fit une grimace, tentant d'ouvrir autant que possible ses gros yeux bleus et se rendit presque aussitôt compte de son erreur. Le bonhomme n'avait vraiment pas une trogne à rire des facéties du danseur, on aurait même dit qu'il venait de pleurer. Un peu gêné, un peu nerveux, il balbutia un « ça va aller ? » rendu quasi incompréhensible par son accent à découper au couteau. Le tonnerre gronda une seconde fois, l'air était plus lourd.  
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J'ai longtemps hésité à venir ici. Non pas parce que le lieu ne me plaisait pas ou que je n'en avais pas le temps. J'ai réfléchi, à ce que je pouvais me dire. Ici ou ailleurs. Quelle réflexion pouvais-je me poser ? Comment pouvais-je m'améliorer ? Mes pensées vagabondes m'ont conduit en ses lieux, comme si le vent me parler et la nature me guider.

Les sirènes aux loin, les métamorphes de l'autre côté, et tous les autres ailleurs, dans le reste de cette charmante ville irlandaise, me rendait sereins. Oui, quelques parts, je me sentais à ma place. Pourtant, et ce même si ma condition de Tempestaire, de manipulateur élémentaire et je ne sais quels autres noms mes semblables avaient eu, j'étais triste.

Ici, c'est un endroit calme. Enfin. Jusqu'à ce que j'entende l'orage. Pourtant, il ne faisait ni beau, ni sombre, pas de pluie, pas de nuage typiquement orageuse. Aucune cellule. Les deux s'affrontaient. Nuage, blanc et sombre contre le bleu du ciel et les éclaircies du soleil. Non. Rien ne prévoyait en cette journée un orage. L'orage éclata. Et son tonerres et sa foudre l'accompagnèrent. Tout cela n'était pas naturel. Je le savais par expérience.

Mon état, je pense, ne me permettrais absolument pas de combattre si je venais à faire à un autre de mes semblables. Pourquoi serait-ce l'un des miens ? Pourquoi m'attaquerait-il ? Par plaisir ? Peut-être, de nos jours, même les psychopathes sont plus proche de nous que la malaria ou ébola.

Lorsqu'un homme croisa son regard triste et pleurant, l'orage se calma, presque immédiatement. Enfin... D'un accent qui faisait grincer l'oreille jusqu'au plus profond de l'âme, j'entendis sa voix me demandant, j'allais bien. Étaient-ce ma voix qui répondait dans mon norvégien antique que ce n'était qu'une passade ? Oui. Je suppose. Je m'assis dans le sable, ruinant certainement mon pantalon, et peut être même aussi mon caleçon...

Les éclaircies reprenaient de plus belle... Peut-être n'était-ce qu'une illusion et que cet homme n'était pas son semblable...

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Les paupières de Skjeggestad se firent légèrement plus lourdes, il faut dire que déclencher un orage n'était pas la chose la plus reposante qui soit. Heureux hasard, coïncidence sympathique, l'homme lui répondit en bokmål que ce n'était qu'une passade. Bien. Le danseur s'écrasa à côté de son compatriote, grimaçant en sentant l'humidité du sable. C'était rafraîchissant, la dernière fois qu'il avait entendu du bokmål c'était en Norvège justement. Bien sûr, il avait sa sœur au téléphone assez régulièrement mais, ensemble, ils ne parlaient que nynorsk. Il comprenait enfin cette satisfaction des expatriés qui retrouvent quelqu'un venant du même endroit qu'eux. Le bonhomme avait l'accent d'Oslo, l'accent standard.

« Ça fait longtemps que tu es en Irlande ? »  Sól ne voulait pas le forcer à parler de ce qui n'allait pas, tout comme il ne souhaitait pas épiloguer sur cet orage inutile dont les traces d’existence se faisaient de plus en plus infimes, le ciel reprenant des couleurs plus standard et les nuages devenant toujours plus clair. Trop heureux de retrouver un Norvégien à Bray, il préférait encore poser des questions inintéressantes que rien du tout, son regard passant successivement de l'homme à l'eau. L'océan était décidément l'une de ses choses préférées sur Terre.

A vrai dire, il ne redoutait pas vraiment d'importuner l'homme à côté de lui. S'il se lassait, il partirait. S'il se faisait insulter, il partirait en marchant peut-être un peu plus vite. C'était probable aussi que celui qui manipulait le feu ne veuille pas faire ami-ami, s'il avait fui le pays il y avait de forte chances qu'il n'ait pas vraiment envie de bavarder avec un comparse. Bah, ils étaient de deux régions complètement différentes, normalement il n'y avait pas de raison pour que quoi que ce soit tourne au vinaigre. C'était calme et gentil, un Norvégien, non ?

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