Fairy Tale | Freyja

Mes parents m'ont appelé Freyja Fitzwilliam ! Je suis née le 14 Avril 1991 à Wexford, Irlande. Je suis un élément de 24 ans. Pour plus de précisions, je suis hétérosexuelle et présentement célibataire. Je suis fier de dire que je travaille en tant que co-propriétaire du Three Goddess Pub , ça m'aide à payer mes factures. Je suis d'ailleurs plutôt modéré On me dit souvent que je ressemble à Holland Roden (la magnifique), mais en mieux, quand même. Une dernière chose, je fais partie du groupe êtres de l’air, et plus précisément je suis une fée !

Chaque personne a une histoire, elle nous forge, nous construit. La mienne commence à Wexford en Irlande en 1991, à en croire mon dossier d’adoption. Pour être franche, je n’ai que peu de souvenirs de cette époque. J’avais seulement trois ans quand les Fitzwilliam sont entrés dans ma vie.

 * FLASHBACK *
« Freyja…. Je te présente Madame et Monsieur Fitzwilliam. » Mes délicates boucles rousses se dégagèrent de mon visage lorsque je relevais la tête pour faire face à mes interlocuteurs. Aussitôt je resserrais mon doudou contre moi, l’unique élément qui ne m’était pas inconnu dans ces lieux. Il était mon point d’ancrage dans mon monde en ruine. Une dame s’accroupit face à moi, je ne la connaissais pas. « Bonjour Freyja, c’est un joli lapin que tu as là. » Je l’écrasais contre moi autant que je le pouvais. Elle voulait me le piquer ou quoi ? Non parce que c’était le mien, il était à moi d’abord et puis la dame était trop vieille pour en avoir un. « Comment s’appelle-t-il ? » Je baissais la tête pour regarder le sol, restant muette. « Allons remplir les papiers. » Ils s’éloignèrent, l’assistante sociale évoquant mon mutisme comme habituel. Je n’avais pas parlé depuis qu’ils m’avaient trouvé. « lilou… » murmurai-je, mes yeux venant à la rencontre du visage souriant de madame Fitzwilliam.

J’ai eu beaucoup de chance, ma famille adoptive, les Fitzwilliam, m’ont élevé comme si j’étais leur propre fille. Là-bas, j’ai rencontré une autre petite fille, d’à peine quelques mois mon ainée, Gaïa.  Aujourd’hui, je ne peux imaginer ma vie sans elle. Elle est chiante, taquine et nos chamailleries sont incessantes, mais elle est aussi ma confidente, celle sur qui je peux toujours compter. Deux ans plus tard, une autre déesse nous a rejoint, magnifique avec ses longs cheveux bruns et ses yeux en amande. Nous l’avons pris sous notre aile et aujourd’hui,  c’est notre équilibre, elle complète parfaitement cette petite famille d’êtres surnaturels. Ah oui parce que j’en ai pas parlé jusqu’à présent mais les Fitzwilliam sont un peu atypiques, la famille Addams en quelque sorte. Ma mère et mon père sont respectivement une magicienne et un grindylow, mes sœurs une tempestarii du vent et une oracle. Quant à moi, je suis ce qu’on appelle une fée. Ouais je vous vois déjà avec l’image de la fée clochette dans la tête. J’ai la poudre féerique et les ailes en commun, excepté que je les fais apparaitre quand je le souhaite. Inutile de préciser que les débuts ont été assez surprenants, surtout pour mes parents qui pensaient que j’étais une leprechaun.

*Flashback*
« Voilà quelque chose d’inattendu ! » Je regardais mon reflet dans le miroir. Deux ailes se trouvaient là, dans mon dos, juste entre les deux omoplates. Je voulus les faire bouger et aussitôt ma pensée influa sur elles et dans de légers battements, mes pieds quittèrent le sol. Mon père me rattrapa aussitôt par la main et je me jetais dans ses bras. Il me serra contre lui, souriant et fier. « Tu n’as pas à avoir peur ma petite fée. » J’agrippais son cou de mes deux petits bras  très fort et il passa sa main dans mes cheveux flamboyants. « Nous qui pensions que tu allais développer des pouvoirs de leprechaun, tu ne cesseras donc jamais de nous surprendre ! »

L’enfant fée a bien grandi depuis. J’ai appris à maitriser leurs apparitions et en parallèle j’ai mené une vie comme tous les gosses de mon âge.  Après mon diplôme de fin d’études, je choisis de m’orienter vers des études de professorat, comme mon père. Ma patience et mes capacités de mémorisation facilitent grandement mes études.  A la fin de mes études, Gaïa a alors l’idée d’ouvrir un bar toutes les trois, entre sœurs. Etre serveuse c’est une chose mais propriétaire il faut tout gérer que ce soit les commandes, les stocks, les lieux, la paperasse administrative, c’est une charge importante de travail dans laquelle il faut s’investir. J’ai des doutes mais elle a vraiment ce projet à cœur. Je décide donc de m’embarquer dans son aventure malgré mes réticences. Il faut dire que Gaïa est plutôt douée dans l’exposition de ses arguments. C’est de là qu’est né le « Three Goddess Pub ». Pour ce qui est de la suite, elle reste à écrire...