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 Stanislas | I'm going to make this way harder than it needs to be

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Stanislas Jaroszewicz
Stanislas Jaroszewicz
MESSAGES : 319
AGE DU PERSONNAGE : 59
RACE : Humain
MÉTIER/ÉTUDE : Professeur de psychologie et psychologue clinicien
Stanislas Jaroszewicz

nom + Jaroszewicz, à la consonance de ses origines, que l'on caractérise communément d'imprononçable et péniblement long. prénom + Stan lui suffit si cela peut vous éviter d'écorcher la prononciation, surtout quand il vous faut huit tentatives pour qu'il ne vous réponde. âge, date et lieu de naissance + déjà 55 ans et né sous le signe du scorpion, le 21.11.1964 dans un logement social à Dublin. nationalité/origine + Il est issu d'une famille polonaise installée en Irlande avant sa naissance - et donc irlandais par le sol et la langue. statut civil et orientation + Depuis longtemps célibataire, et ce n'est pas faute de tomber amoureux. Il préfère les romances douces et distantes aux grands drames passionnels, et il est incapable d'avoir une relation physique quand elle est vide de sentiments. La notion de vie en couple le met particulièrement mal à l'aise, et Stanislas a depuis le temps renoncé à surmonter son trouble de l'attachement.   métier/études + Professeur de psychologie à l’université, spécialisé en psychologie clinique, et psychologue à mi-temps à l'hôpital de jour, ainsi qu'en libéral quelques heures par semaine. situation financière + Variablement médiocre. Il tend à dépenser au fil de ses émotions tant pour lui que pour les autres, et s'endette par affection car il n'a pas de manière plus saine d'exprimer son amour que par les petites attentions.  race Humain, en tout cas pour l'instant connaissance du surnaturel + A ce jour, il ignore tout du surnaturel et attribue toutes ces inventions aux vieux contes, fables et romans qu'il a lu par dizaines. Cependant il a l'esprit très ouvert: il a des chances de l'accepter plutôt bien.  avatar + Mads Mikkelsen crédits + avatar @odistole

 mess of a chaotic neutral - also, a dad

✦ Stanislas vit dans l'instant. Chaque jour est un nouveau combat contre la monotonie et la morosité, et cela se manifeste chez lui par une créativité et une astuce stupéfiantes. Contrairement aux idées reçues, il n'a pas l'impression que ses jours à l'université se ressemblent, et l'hôpital de jour lui confère toute la nouveauté qu'il espère, même parfois un peu trop d'adrénaline. Il aime son métier, et redoute peu de chose autant que la retraite, et la sensation conjointe d'être attesté inutile par un morceau de papier.
✦ La politique, et bien plus encore l'administration lui donnent de l'urticaire - tant pour la complexité de leur organisation que leur inefficacité et leur manque de considération. Le fond de son âme tend vers l'anarchisme et un pacifisme rêveur ; sa société idéale s'apparente à un rassemblement de camés en bord de plage et lisant du Baudelaire - à moins que ça ne soit qu'une vision de sa propre jeunesse. Le seul militantisme auquel il se mouille est celui qui encourage une meilleure reconnaissance des professionnels de la santé mentale. On ne peut pas dire qu'il apprécie beaucoup les syndicats non plus.
✦ Bon pédagogue, bon orateur, il a une certaine adresse langagière et affectionne tout particulièrement les répliques cinglantes en métaphore filée, bien davantage en tout cas que les insultes grossières. Il trouve la pauvreté de vocabulaire triste à pleurer, et a les fautes de grammaire en horreur - un si j'aurais suffirait à ce qu'il vous saque à tout jamais.
✦ Il dévore les bouquins comme des petits fours, prose comme poésie, et se retrouve particulièrement dans le genre théâtral pour sa maîtrise du dialogue. Il tient un blog critique sur ses lectures où il discute avec véhémence de ses jugements et opinions, et se propose toujours comme bêta-lecteur pour qui veut et a l'estime de soi suffisamment solide pour encaisser ses remarques sévères.
✦ Malgré ses intérêts parfois rasoirs et ses lectures obsolètes, Stanislas s'ancre parfaitement dans l'ère du temps et de l'internet, tout à fait au courant des intérêts de la jeunesse, et il n'hésite pas à insérer quelques gifs ou memes bien sentis dans ses présentations pour maintenir l'attention frivole de ses élèves.
✦ Il a la fâcheuse habitude de dresser le bilan psychologique de ses fréquentations et de poser des questions indiscrètes sur une diversité de sujets. C'est autant une déformation professionnelle qu'une véritable passion pour l'autre, parce qu'il aime connaître et comprendre les gens qu'il apprécie.
✦ Il est par nature plutôt flexible, et se lance dans ses projets sans en connaître plus que les grandes lignes. Tout prévoir, c'est pour lui comme renoncer à la moitié de l'aventure. En tant que professeur, le fait de se lancer dans un cours avec rien de mieux qu'un sujet et ses connaissances lui permet d'éviter la sensation de répéter encore et encore les mêmes phrases et la même approche impersonnelle.
✦ L'inconvénient d'être à son aise dans le désordre et l'imprévu, c'est qu'il est difficile d'attendre de lui quoi que ce soit - comme de répondre à ses mails ou faire ses lessives avant de n'avoir plus de chemise propre, par exemple. De ce côté, il fait preuve d'un certain égoïsme borné.
✦ Il est plein de malice et d'un sadisme inoffensif. Le genre de bonhomme à payer la boulangère en pièces de cinq centimes, ou à laisser les gens se tourner en ridicule au lieu de les corriger quand il sait pertinemment qu'ils ont tort. C'est tout à fait son genre d'humour : un peu pénible, un peu méchant, un humour de daron mais il veille généralement à ce que ses taquineries n'aient pas de conséquences durables.
✦ Il aime la scène et le spectacle, à tel point qu'on dirait de lui qu'il s'est trompé de vocation. De ce côté, il n'a ni trac ni timidité, ni véritable limite et ses étudiants en sont les premières victimes. Malgré cela, il a un tempérament plutôt calme dans la vie de tous les jours, et ses émotions sont d'une stabilité remarquable: ce n'est pas certainement pas lui qui passera du rire à la colère sous un coup de pression, mais il sera plutôt celui qui détendra l'ambiance avec un trait d'humour maîtrisé.
✦ Outre une manière d'être qui fait peu cas de la retenue, Stanislas est très pudique dans ses relations inter-personnelles. Il a beaucoup de connaissances pour très peu d'amis proches, et il les traite tous avec la plus grande loyauté et le plus grand respect. S'il parle avec beaucoup de plaisir de toutes les expériences de son vécu, il est beaucoup plus réservé quand il s'agit d'exprimer ses émotions et ses sentiments.
✦ Il aime voyager et l'a beaucoup fait au cours de sa vie, il estime que c'est une étape primordiale pour s'ouvrir l'esprit et prendre du recul. Son péché mignon : les falaises, les cactus, les hautes températures. J'ai dit qu'il aimait les cactus ? C'est probablement ce qui prend le plus de place dans son appartement. En plus, ça ne demande pas beaucoup d'entretien, ce qui convient parfaitement à son budget serré, sa négligence et son emploi du temps.
✦ A ce sujet - son compte en banque tombe régulièrement dans les négatifs et il a une tendance fâcheuse aux dettes et aux emprunts à cause de l'argent qu'il dépense sans mesure pour les personnes qui lui tiennent à cœur. Se faire aimer de Stanislas, c'est l'assurance de célébrer tous les jours son non-anniversaire sans jamais avoir besoin de lui rendre la pareille, parce qu'il prend tout son plaisir à donner et se fiche éperdument de recevoir.
✦ Il aime lire les horoscopes, les prédictions amoureuses le font toujours beaucoup rire considérant sa réticence à s'engager dans des relations officielles et durables. On ne peut pas dire qu'il soit superstitieux, mais la crédulité de certains le fascine parfois et il s'efforce en vain d'en comprendre les raisons.
✦ Il ne peut pas s'empêcher de tapoter le rythme des musiques qu'il écoute, d'en chuchoter les paroles, d'imiter avec une relative discrétion le jeu des instruments sans en savoir jouer aucun. Il est l'enfer des autres dans les transports en commun. AC/DC et Guns N' Roses sont pour lui un art de vivre ; offrant un sympathique contraste avec son amour des vieilleries de la psychanalyse, de la littérature moderne, des couvertures en laine et des montres à aiguilles.


mon histoire
Ce qu'on y trouve de si particulier, c'est bien la profusion d'anecdotes qu'il en tire en toutes occasions, venant à faire douter son entourage de la véracité de ses propos. Stanislas a cette propension à la narration, enjolive vraisemblablement tout ce qu'il raconte pour y donner ce trait percutant et en cacher les pans les plus embarrassants et jugés trop personnels. Quoi qu'il en soit, il atteste d'un nombre de passés insoupçonnés, s'entremêlant aux élans d'extravagance d'un professeur cherchant à captiver des étudiants dissipés tout en appuyant son enseignement.


* enfance négligée
De toutes les périodes que tu as traversées dans ta vie, c'est peut-être celle qui t'a façonné le plus, et paradoxalement celle dont tu te souviens le moins. Tu viens d'un milieu précaire, d'un appartement qui devait être minuscule, maintenant que tu y penses, mais qui te paraissait gigantesque dans tes premières années. Vous n'aviez que peu de moyens, ton père était le seul à travailler - un ouvrier au visage de plus en plus méconnaissable chaque jour tant l'épuisement le creusait de diverses façons. Il ne rentrait que tard, et rythmait vos nuits de quintes de toux violentes, conséquence d'infections pulmonaires chroniques. Tu passais tes journées avec maman, mais c'était comme suivre l'écoulement de sa vie sur un petit écran parce qu'elle te parlait moins qu'à son propre reflet. Alcoolique, psychotique, sans qu'on pusse dire lequel de ces deux traits avait déclenché l'autre. Elle était délirante, maman - convaincue d'être la cible des persécutions du reste du monde, obsédée par son statut imaginaire de victime et ses larmoyantes lamentations.
C'était comme si aucun d'eux n'avait acquis les bases de l'empathie : de toute ton enfance, ils ne t'avaient rien donné d'autre que de la négligence. Combien de fois t'avait-on laissé pleurer jusqu'à ce que tu t'évanouisses, comme un simple fond sonore, comme si ton silence était la preuve que tu n'avais jamais eu besoin de rien. On oubliait de te nourrir parfois, de te laver, de te changer, de te coucher. On oubliait ton existence, peut-être en as-tu si peu de souvenirs parce que tu n'avais pas conscience d'exister toi-même. Ils ne t'ont jamais maltraité pourtant, pas plus physiquement que verbalement - mais l'isolement comme un fer rouge t'avait imprégné d'irrémédiables carences affectives.
Désorganisation du quotidien. Sentiment d'étouffement dans les relations sociales trop intenses. Ces constantes de ta vie d'adulte ont pris racine ici.


* scolarité désastreuse
Ton entrée à l'école n'a pas été une mince affaire. Replié sur toi-même comme dans une coquille de protection devant la peur de l'inconnu - il te fallut une longue période d'adaptation pour apprendre à être quelqu'un. Pourtant, sitôt que tu as été capable de respirer pour la première fois, ce fut comme si tu rattrapais de jour en jour le retard accumulé depuis ta réclusion, tant tu avais cette volonté de t'en sortir. On te découvrit curieux, plutôt entreprenant même - après des années d'enfermement que tu avais passées à craindre ce qui se trouvait derrière ta porte d'entrée, et ce qui pouvait bien crever ton père à ce point, tu as ressenti le besoin de compenser et supportait à peine de retourner chez toi. Tu passais ton temps dehors, toujours plus aventureux, allant partout à toute heure et sans couvre-feu avec d'autres gamins sans t'approcher de leurs parents. C'était simple, comme relation : tu n'attendais rien d'eux sinon passer le temps ; tu développais ton extraversion à travers le jeu, incarnant des rôles bien avant de découvrir le théâtre. Pendant un long moment, tu as gardé la lubie de devenir pirate, allant même jusqu'à porter un cache-œil nuit et jour pendant près de deux semaines. L'envie t'est passée bien vite lorsque tu t'es cru devenir aveugle en le retirant.
Très vite, la lecture est devenue pour toi une passion envahissante, un échappatoire riche d'enseignement qui t'apportait les connaissances générales que tes parents ne te donnaient pas - et cela t'en donnait une idée toute particulière. Tu lisais tout ce qui te passait sous la main, tout le temps, même au détriment de ton attention quand tu étais en classe. Plus dissipé, peu assidu, mais acquérant par tes lectures un panel de savoirs variés qui t'ont permis de tenir la barre, quoi que médiocrement. Tu manquas quelques cours. Constatant que tu n'en payais pas les conséquences du fait de l'indifférence de tes parents, tu en manquas plus encore. Tu sympathisais partout et ne t'attachais nulle part. Tu es tombé amoureux pour la première fois, puis la deuxième, et la troisième fois. Tu as fait le guignol ; devant les premiers balbutiements d'une relation, tu as perdu tes moyens. Rien de plus qu'une adolescence banale.
Le dossier que tu te constituais était misérable, mais ton curriculum se mit petit à petit à regorger de diversité : dès que tu en as eu l'occasion, tu t'es mis à écumer les petits jobs pour te constituer un fond d'argent de poche, dépensé sitôt gagné. Tu n'as pas mis longtemps à comprendre que ton bonheur ne se trouvait pas dans les études - le parcours traditionnel ne t'intéressait pas assez pour que tu t'y adonnes, et la perspective de t'enfermer dans une routine répétitive seulement motivée par l'appât du gain t'empêchait de fermer l’œil. Dès que tu as eu l'occasion de quitter le secondaire, tu t'es abandonné quelques mois dans un boulot alimentaire le temps d'avoir de quoi te payer un aller simple pour le Mexique. Sans téléphone, sans permis de conduire, sans même connaître la langue - tu t'es lancé dans l'inconnu, complètement déconnecté du monde, t'abandonnant toi-même ainsi que tes économies au pays des cactus.

* jeunesse aventureuse
Le temps que tu as passé à l'autre bout du monde compte parmi les épreuves les plus difficiles de ton existence, comme parmi les plus enrichissantes. Pour la première fois, tu avais l'impression de percevoir le monde comme il était et non plus par le trou d'une serrure. Tu as eu faim et soif à vouloir en crever, tu as été épuisé pendant des jours ; tu as fait l'expérience d'émotions dont tu ignorais même l'existence et tu t'es senti vivant. Tu as rencontré des gens, appris l'espagnol, trouvé du travail. Tu as eu les cheveux longs, tu as consommé, tu t'es intoxiqué, puis désintoxiqué, tu as posé ton derrière pour la première fois sur une moto. Tu t'es rempli les poumons de poussière et les yeux de cactus, et ta peau slave a brûlé sous les coups de soleil - "Güero" qu'on t'appelait. Tu as gagné de l'argent, puis tout perdu - tu es retombé amoureux, et encore, et encore ; tu t'es endetté par amour, tu t'es enfoncé dans les embrouilles jusqu'au cou. T'en as des souvenirs, certains qui te font rire aux larmes, d'autres qui t'émeuvent encore et sur lesquels tu poses difficilement des mots. Et des cicatrices sur ta peau, pour attester des autres. T'es allé voir dans d'autres pays, tu t'es fait des compagnons de route. T'as passé trois mois le cul vissé sur la banquette arrière d'une voiture et t'y as appris à conduire - à cuisiner de trois fois rien aussi, à revenir à l'essentiel. Bref, t'as vécu.
C'est un cœur brisé qui t'a ramené au pays. Tu as retrouvé l'Irlande humide, glaciale, identique à l'image que tu en avais gardé et pourtant tu n'y reconnaissais rien. A ce stade, tu maîtrisais mieux l'espagnol que ta propre langue natale et une fois de plus il a fallu que tu t'adaptes. Tu as cherché du travail, tu t'es refait des relations. Tu as fait de la figuration dans des films bas budget, reprit des hypnotiques, tu t'es mis à écrire mais ça n'a jamais rien donné de fameux. En réalité, t'as jamais réussi à t'en sortir aussi bien en Irlande qu'au Mexique, c'était étrange cette impression d'être chez soi sans issue, et d'avoir tous les possibles à l'étranger. Tu as traversé une mauvaise passe, mais c'était ce qu'il y avait de meilleur pour toi - parce que c'est dans ce cadre que tu t'es pour la première fois intéressé au social. La trentaine commençait pour toi, tu t'es longuement demandé si c'était pas trop tard pour repartir de zéro. Tu as eu envie de repartir à l'étranger, n'importe où, en Asie peut-être, mais ce n'était pas l'envie d'adrénaline qui t'attirait, c'est l'angoisse qui te faisait fuir. Quand tu l'as réalisé, tu t'es décidé à rencontrer un psychologue. C'était un vrai plongeon dans l'inconnu - mais un plongeon qui t'a fait beaucoup de bien. Le Mexique t'avait enseigné la vie mais ce n'est qu'à cet instant précis que réellement tu as pris du recul, non pas sur le monde, mais sur toi-même et ce qui t'avait poussé à partir. Et c'est aussi là qu'est née ta vocation - tardive certes mais non moins sincère pour autant.

* psychologie tardive
C'est donc au début de ta trentaine que tu t'es lancé dans un parcours d'études. Pour toi, cela signifiait se reprendre en main, se comporter en adulte parmi les foules étudiantes - être clean, être volontaire, bosser pour te faire ta place. Tu compris bien assez tôt que ces précédentes années n'avaient pas été du temps perdu, mais qu'elles t'avaient fait mûrir et te faisaient aborder la discipline avec un regard que tu n'aurais jamais pu avoir dix ans plus tôt. En parallèle il a bien fallu que tu survives - tu as repris tes figurations, tes petits boulots, cherchant des opportunités comme stagiaire sitôt que tu l'as pu pour t'introduire à cet univers encore nouveau. De là, ton avenir s'est presque tracé de lui-même, tu t'y es senti à ta place à ce point que tu n'as plus envisagé quoi que ce soit d'autre. Pour être parfaitement honnête, tu ne t'étais jamais senti aussi bien quand dans la pression des examens et de l'écriture de ton mémoire. Ce fut concluant, psychologue désormais en activité tu t'es sédentarisé - en dépit de quelques courtes escapades disséminées au travers des années, mais tu ne peux plus te permettre les grands départs compte tenu de tes activités et du contenu de ton porte-monnaie. Le Mexique te manque parfois, le soleil surtout, mais tu te sens chez toi à Bray, dans ton petit appartement tout rempli de cactus, de vinyles et de dossiers de patients.

* adoption de Mercy
Quand tu as eu 37 ans, ta vie a été bouleversée sans possibilité de retour. De manière générale, tu n'as jamais souffert de manquer de détachement, c'était un bien nécessaire dans la prise en charge de patients et tu savais faire la part des choses entre ton statut de professionnel et ta vie privée. C'était sans compter Mercedes. Ce nom vulgaire dont on avait affublé une enfant avant de l'abandonner au premier établissement venu, et tu n'avais pu t'empêcher de te laisser gagner par la compassion, alors que tu prêtais main forte à l'orphelinat pour tout autre chose. Ce n'était pas totalement un coup de tête. Tu n'es pas reparti avec un bébé dans les bras mais c'est tout comme - elle n'a plus quitté ton esprit dans les semaines suivantes, et quelques temps plus tard tu complétais les papiers d'adoption. Tu l'appelais « Mercy », comme une miséricorde à double tranchant ; vous vous sauviez l'un l'autre, d'une certaine façon, et tu l'as élevée pendant 18 ans.
Tu avais beau en savoir beaucoup sur la psychologie de l'enfant, c'était parfaitement inutile dans le rôle d'un père. Ce ne fut pas facile : tu n'avais jamais été capable de grandes démonstrations d'affection ni d'organisation rigoureuse. Tu faisais un drame du plus petit inconvénient, et souffrait atrocement sitôt qu'elle se sentait mal. Tu étais sous pression, aussi - il te planait au dessus du crâne les mauvais schèmes de tes propres parents, l'angoisse de négliger cette enfant comme tu l'avais été. En fait, tu avais dû apprendre la paternité en autodidacte. Mais en tout et pour tout, son existence à tes côtés valait mieux pour elle qu'un orphelinat, et tu l'aimais comme si elle était née de ton sang. Ce que tu as de plus précieux, ta plus grande fierté.

* carrière d'enseignant
En devenant père, tu n'avais pas mesuré combien cela pèserait sur tes journées. Tu étais inexpérimenté, et de gérer le poids de tes horaires à l'hôpital de jour pour retrouver ta fille le soir après des heures de nourrice devint rapidement insoutenable. Mais tu ne voulais renoncer ni à Mercy, ni à ta vocation - c'est à cette période que tu reconsidéras ton aversion pour les études, au point de trouver de l'attrait dans le métier de professeur. Tu t'es tourné vers l'enseignement, qui te permettait de mieux gérer tes emplois du temps, d'alléger la taille qu'y prenait le métier de psychologue. Tu te surpris à adorer ça plus que de raison - tu ne te contentais pas de te passionner : tu t'amusais. Cela t'a poussé à t'impliquer, non pas seulement dans tes cours mais auprès de tes élèves et dans la recherche également. Tu t'es mis à écrire, à publier, ce que tu aimais le mieux c'était faire de la vulgarisation, apporter un éclairage dont tu aurais pu avoir besoin toi-même il y a quelques années.
Et Mercy grandissait, elle poussait comme une plante ; tu ne sais pas si tu es le meilleur des pères mais tu l'aimes et tu te débrouilles. Tu en as presque oublié depuis qu'elle n'est pas née de toi. Quelle tête tirerais-tu si son père biologique revenait à la charge ?...

prénom(s) et/ou pseudo Mos. âge 22. fréquence de connexion TOUS LES JOURS où as tu découvert le forum? Par un ancien membre. ton opinion sur le forum, design, codage j'suis un papa fier Stanislas | I'm going to make this way harder than it needs to be 508348443 inventé ou scénario? inventé demander un rp d'intégration? non autre choses? J'ai mis des trucs que j'aime bien dans une boîte, j'ai secoué et maintenant je vis mon confinement avec Stan. lien obligatoire à fournir pour le répertoire

Code:
<libre>RELATION DE GANG (ESPÈCE AU CHOIX, H/F) +</libre> Stanislas a vécu dix ans au Mexique dans sa vingtaine (approximativement dans les années 1984-1994) et y a trempé dans de nombreuses magouilles et histoires de gang. Il était très différent alors, il n'avait rien à perdre. Son départ pour l'Irlande s'apparente alors à une fuite et il a coupé presque tout lien avec les relations qu'il y a nouées, surtout parce qu'il se doute qu'il y est persona non grata et qu'on lui ferait payer cher de s'être volatilisé. Mais avec X, il a gardé des échanges depuis cette sombre époque, tissant sans doute son amitié la plus solide depuis toujours. Parfois, des mois et des années pouvaient s'écouler sans nouvelles, puis ils pouvaient passer des nuits entières au téléphone à rattraper le temps perdu et pour X, Stan aura toujours sa porte ouverte et la main au porte monnaie.

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Castiel Ò Murchù
Castiel Ò Murchù
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MÉTIER/ÉTUDE : PDG de Oaks Pharma
Je t'aime, t'es beau, t'es intéressant, j'ai hâte Stanislas | I'm going to make this way harder than it needs to be 508348443
Rebienvenue chez toi Stanislas | I'm going to make this way harder than it needs to be 2077382092
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T'sais déjà c'que j'pense de toi Stanislas | I'm going to make this way harder than it needs to be 1410023967 Stanislas | I'm going to make this way harder than it needs to be 1410023967
T'es perf et j't'aime Stanislas | I'm going to make this way harder than it needs to be 2878448311
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Stanislas Jaroszewicz
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Merci les copains, vous êtes mignons, j'vous fais des bisous Stanislas | I'm going to make this way harder than it needs to be 1226555958 Stanislas | I'm going to make this way harder than it needs to be 655785576
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Hiii ! Ce perso va être tellement génial ! Rebienvenue cousin Stanislas | I'm going to make this way harder than it needs to be 508348443 !
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Stanislas | I'm going to make this way harder than it needs to be 1259197856 Stanislas | I'm going to make this way harder than it needs to be 1259197856 Stanislas | I'm going to make this way harder than it needs to be 1259197856
Qu'est-ce que je peux dire d'autre ?
Prépares ta boite mail Stanislas | I'm going to make this way harder than it needs to be 2981188539
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Haaaaan tu veux bien etre mon prof ?? Ce personnage est fantastique Stanislas | I'm going to make this way harder than it needs to be 2571641524
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Stanislas Jaroszewicz
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@V. Alix Sweetman iiiih merci cousin-d'un-plan-parallèle c'est trop gentil Stanislas | I'm going to make this way harder than it needs to be 1226555958

@Maxwell Graham j'répondrai jamais à mes mails tu m'entends ? Stanislas | I'm going to make this way harder than it needs to be 1813891932 trop trop hâte à nos bêtises Stanislas | I'm going to make this way harder than it needs to be 3371952157

@Nazas O Sheyava comment refuser alors que les étoiles se sont alignées pour que ça arrive Stanislas | I'm going to make this way harder than it needs to be 755063539 mercii Stanislas | I'm going to make this way harder than it needs to be 1226555958 Stanislas | I'm going to make this way harder than it needs to be 655785576
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Castiel Ò Murchù
Castiel Ò Murchù
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Bienvenue chez nous !


Ce personnage est une vraie perle.
Je ne vais pas redire à quel point j'aime ta plume et le plaisir que c'est de te lire, t'as des chevilles assez imposantes ( Stanislas | I'm going to make this way harder than it needs to be 379025902 ) mais j'ai vraiment hâte de voir ce que ça va donner avec Max, Mercy et puis la fameuse transformation qu'on attend tous Stanislas | I'm going to make this way harder than it needs to be 2077382092  

Les liens utiles


Maintenant que tu es validé, toutes les possibilités s'offrent à toi ! (Rien que ça). Voici la petite liste de ce que tu peux faire sur le forum:

+ recenser ton avatar
+ créer ta fiche de liens
+ te trouver un logement
+ créer ton cellphone
+ créer tes scénarios ou pré liens
+ demander un parrain
+ voter sur le top site

Si tu te sens un peu perdu, tu peux envoyer un mp à un membre du staff, nous t'aiderons volontiers

Si au contraire tu n'attends que de rp, tu peux :

+ faire une demande dans la recherche de rp
+ t'inscrire à la loterie rp
+ pimenter tes rps avec un défi

Tu peux aussi venir nous rejoindre sur notre discord !! (promis on ne mord pas Stanislas | I'm going to make this way harder than it needs to be 3722974542)

Je crois que je t'ai tout dit, si tu as besoin de quoique ce soit, nous sommes là pour t'aider Bon jeu

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Stanislas | I'm going to make this way harder than it needs to be
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