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 [Terminé] #10 ; you'd be afraid if you could feel my pain. - Adam&Vali

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I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

De l’amusement. C’est ce qui semblait se tracer sur son visage tandis qu’il ‘’jouait’’ avec le téléphone portable de Vali. Quelle idée aussi de l’oublier sur la table-basse. Une semaine de congé, voilà ce qu’Adam avait récolté pour leur petite mésaventure, son petit coup de nerf. Néanmoins, il ne pouvait s’empêcher de trouver cela étrange que Vali n’ait pas quitté le manoir après cela. Oh, il pourrait le juger stupide, mais c’est seulement s’il était amené à ne pas ressentir de regret qu’il ne le faisait pas. Le djinn n’en aurait pas ressentit non plus si son blondinet avait quitté le nid me direz-vous, et c’est exact. Cela aurait été plutôt un nouvel élan de colère ravageuse. Assit dans le canapé, face à la cheminé, les doigts du Belladone mettait beaucoup de temps à saisir les messages qu’il envoyait à droite et à gauche. En toute honnêteté, il ne connaissait pas ces gens hormis le voisin dont il a été étonné de retrouver son numéro dans le répertoire de son blondinet. Il faudra qu’il songe à lui poser des questions à ce sujet d’ailleurs. Tout comme la mention de "Shupapa" a qui il s’était amusé à envoyer une provocation sans connaître les répercutions. Une vague histoire de catin, et de passage sous le bureau pour trouver du travail.
Non, Adam ne savait pas qui il était. Et s’il savait que c’était lui le maître-crocheteur, il ne se serait pas arrêté à un simple plaisanterie noire. Tout comme cette Emily venait d’entrer dans sa liste rouge des personnes à éliminer, car potentiellement gênante. Il est si facile de rétorquer derrière un écran, mais qu’en sera-t-il une fois que le djinn sera en face d’elle.

Ses yeux automnales glissent par-dessus son épaule, et il entend les pas de Vali qui se rapproche. Bien, il avait terminé de lui vandaliser le frigo. À moins qu’il ne revienne de la douche. Peu importe, Adam dépose le portable sur la table-basse, et ce dernier ne cessait de vibrer sous l’afflue massive des réponses à ses petites farces. Par question de bienséance, et aussi de fierté, il s’était relevé. Cela pourrait paraître stupide, mais il n’aimait pas qu’on le voit dans une position autre que debout. Et ce, malgré son état. Toujours fatigué, mais les derniers événements permettaient de mieux comprendre la raison pour laquelle son regard était orné de cernes, ou bien que son ton était monocorde. «Vali, es-tu dans le coin ? Viens, j’aimerais t’annoncer quelque chose.» Interrompu par le téléphone qui ne cessait de sonner dorénavant, il n’y avait eu qu’une légère attention dédaigneuse envers ce dernier.
Adam a préféré s’éloigner pour ne pas risquer de le saisir et de le jeter au feu. D’autant plus que, grâce à ce déplacement, il avait pu aller chercher ses cigarettes et son herbes pour se rouler un joins à défaut d’engloutir une énième sucette. Les bâtonnets en plastique se mélangeaient aux mégots dans le cendrier, sur la table-basse et une fois son blondinet dans la même pièce que lui, il avait commencé. «J’ai longuement réfléchis, et étant donné ce qui s’est passé, je n’ai plus grand chose à te cacher à propos de ma ... spécificité. Aussi, j’ai décidé de t’ouvrir ce bureau. Seulement, attention.» Interrompant son oeuvre, son index se lève pour attirer la concentration de Vali sur lui. «Je te demandes, du moins t’ordonnes pour être plus franc, de ne rien toucher dans cette pièce. Ni d’essayer quoi que ce soit. Ce sont... Des souvenirs plus que des outils.»

Et si le magicien décide de jouer les fortes-têtes, il n’aura qu’à lui taper sur les doigts ainsi que lui rappeler ce qu’il s’est passé la dernière fois que l’envie lui a pris. Sans dire un mot de plus, le Belladone allume cette cigarette particulière, et monte les escaliers en directions de ce fameux bureau. La consigne qu’avait donné Adam n’allait pas être évidente à respecter pour Vali, car ce que le djinn renferme dans cette pièce pourrait en tenter plus d’un. La clé dans la porte, deux tours à gauche, et la voilà ouverte. Un bureau grand, avec une bibliothèque renfermant moult grimoire pile ne face de l’entrée, et un coffre-fort ancré dans son centre. À gauche, un plan de travail où une chaise, des épuisettes et des tubes à essai rempli de liquide rouge, dorée et noir. À gauche, un tableau d’affichage où était accroché des morceaux de journal, tous en lien avec le même nom : Belladone. Les livres étaient omniprésents, mais certains possédaient des pages déchirées. Celles qu’il gardait précieusement dans le fameux coffre, avec les notes d’Howard et de Richard. Il n’y avait qu’une plante dans son bureau : un rosier rouge, près de la fenêtre.

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Vali et Adam

Vali était a moitié endormi dans sa chambre. Oui a ne rien faire de ses journées il n’avait pas forcement un cycle idéal de sommeil et dormait parfois a des heures pas  très habituelles pour les gens. Adam lui dormait jamais ou presque jamais alors il n’y avait que lorsque ce dernier était au travail qu’il ne le voyait pas du tout. Parce que de toute façon Vali dormait plus que lui. Et puis avec ses blessures il avait eu besoin de repos quand même. C’est peut être parce qu’il était totalement a l’ouest qu’il avait encore laissé son téléphone trainé quelque part sans s’en préoccuper. Mais il avait fini par sortir de sa torpeur en entendant la voix d’Adam l’appeler. Il voulait lui annoncer quoi ? Le blond était curieux évidemment alors il c’était empressé d’aller rejoindre le Djinn. Mais a peine arrivé il vit son téléphone en train de sonner. Ah mais merde il se passait quoi la tout le monde lui envoyait des trucs en même temps ?

- Ah bon ? Quoi ? Oh je l’avais oublié la tiens.


Vali se dirigeait vers son téléphone et fronça les sourcils avant de constater qu’il avait plein de notifications. Mais il verrait après il préférait écouter Adam pour le moment parce que peut être que c’était une annonce super cool. Alors il attendait que ce dernier ne se mette à parler. Quoi ? Il allait lui ouvrir son bureau ? Le blond cligna des yeux intrigué. Mais il attendait d’écouter les dernières instructions. Ne rien toucher. Bon okay la tentation serait présente mais il pouvait faire au moins ça puis ce que Adam allait assouvir sa curiosité.

- Okay okay ça me va.


Alors que Vali suivait Adam il jeta un coup d’œil a son téléphone avant de constater le massacre. Adam avait envoyé plein de sms a … Plein de monde en fait. Et les gens lui répondaient. Mais certains pensaient quand même que c’était lui. Oh bon sang Adam était du genre a jouer avec les portable des autres ? Vali essayait de répondre a certains avant de ranger le téléphone dans sa poche. Est ce que c’était le moment de l’engueuler ou est ce qu’il devait ce concentrer sur ce bureau mystérieux ? Oh il allait quand même essayer de lui en parler l’air de rien.

- Euhm je peux savoir ce qu’il se passe avec mon téléphone par contre ? Parce que je reçois des messages bizarres.


Voyons voir ce qu’il allait dire a ça. En attendant il commençait à regarder la pièce, sans toucher bien entendu. Bien qu’il avait quand même très envie quand même de piocher certains livres pour les lires. Peut être que certains parlaient de magie où étaient des grimoires qui sait ? On ne sait jamais. Le blond observait un peu les dos de chaque livre à la recherche d’indices.

- Est ce que je peux … Emprunter certains livre pour les lire ou pas ?

Restait a savoir si le Djinn accepterait sa requête ou pas …


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Le sommeil était une perte de temps. Malgré son état, malgré ses blessures, malgré cette sensation de vide dans son être, jamais il ne céderait à l’appel du sommeil. Il s’était déjà assoupit avec Vali il y a trois jours de cela, lorsque les deux étaient à bout de force et que ses jambes ne répondaient plus. Cinq heure d’entretient avec Morphée, et il avait de nouveau bougé, laissant seul son blondinet afin qu’il se rétablisse. Et lui, s’isole. À son appel, son colocataire n’avait pas tardé à venir, ce qui était satisfaisant d’un sens. Cependant, le téléphone portable de ce dernier passait son temps à sonner, et Adam n’aurait jamais cru cette populace aussi réactive pour quelques mensonges. Ah bon ? Quoi ? Oh je l’avais oublié la tiens. Il allait y venir, se contentant de jeter un ultime regard dédaigneux en direction de l’appareil qui ne faisait que sonner. Le djinn n’avait plus aucune raison de se cacher dorénavant, ou bien de cacher cette pièce si singulière, ce lieu où se concentre tout ce qu’il y a en lien avec la magie. Il lui expose la situation, sa décision, et il sonde la moindre réaction de Vali. Cela avait l’air de l’étonner, presque autant que cet afflue de réponse venant de ses contacts, tous aussi colériques les uns que les autres. À qui la faute ? Il faut dire que pour certain, le Belladone n’avait pas prit de détour.
Jamais en vérité, il n’y avait que son blondinet qui pouvait se vanter d’avoir quelques efforts de la part d’Adam en matière de délicatesse. Okay okay ça me va. «Tant mieux, ce n’était pas discutable.» Avait-il simplement répondu du tac-au-tac. Allumant son joins avant de monter dans cet escalier qui lui avait coûté quelques vertèbres déplacées, il n’avait dit aucuns mots. Pour tout avouer, il réfléchissait à une toute autre question à présent. Est-ce que placer son blondinet dans la confidence était une bonne idée ? Non, sûrement pas. Mais d’un autre côté, ce qui les avait blessé étaient les fameux non-dits, et s’il voulait le garder sous sa coupe, il avait besoin de nouveaux arguments.

Peut-être que la curiosité de Vali était néfaste, peut-être que sa propre attache allait le contrarier, lui et ses plans. Mais le manipulateur devait sortir une nouvelle carotte à remuer devant son colocataire pour qu’il soit tout aussi curieux que lui à son sujet. Un intérêt commun donc alors que le djinn se perd dans ses songes. C’est une question qui l’avait sortit de sa torpeur alors qu’il ouvrait la porte. Euhm je peux savoir ce qu’il se passe avec mon téléphone par contre ? Parce que je reçois des messages bizarres. Ses yeux se détournent brièvement en direction de Vali avant de se concentrer sur sa manœuvre. «Je m’ennuyais.» Avait-il simplement répondu. Cela ne voulait pas dire qu’il n’avait pas été sincère pour certain d’entre eux, mais là n’est pas le sujet, n’est-ce pas ?
Désignant l’intérieur de sa main, Adam invitait ainsi Vali à entrer afin qu’il puisse fermer à sa suite. Simple réflexe, mais ce qui était à l’intérieur de cette pièce devait y rester. Pendant que son blondinet était occupé à éplucher du regard la rainure des livres, le djinn s’était dirigé vers ce rosier rouge. De la tendresse surprenante dans ses gestes alors que ses doigts venaient relever une fleur pendante. Un rosier qui perdait en vitalité, au même titre que son propriétaire, les deux étant liés. Pour un manipulateur de la terre, il aurait pu récupérer la serre au complet. Cela lui aurait permit d’assurer des "armes" en cas de besoin. Pourtant, il avait emmené avec lui que celle-ci.

Celle qui, parait-il, était née de sa première invocation chez les Belladones.
Comme il l’avait si bien dit un peu plus tôt, tout ce qui était entreposé dans cette pièce n’était que des souvenirs. Des sujets d’études, un cocon pour se redonner du courage et de la motivation. Faire entrer Vali ici était une grande marque de confiance. C’était son lieu le plus intime, son jardin secret. Il espérait ainsi renouer les liens qu’ils avaient brisé allègrement. Est ce que je peux … Emprunter certains livre pour les lire ou pas ? Sans se retourner, enlevant à cette dame épineuse les feuilles mortes pour l’embellir, Adam avait simplement répondu «oui» avant de se retourner, et de fixer Vali du regard. «Tant qu’ils restent dans cette pièce, tu peux lire tout ce qui s’y trouve.» De toutes façons, les choses qu’il préférait garder encore secret était verrouillé à double-tour. Cela dit, avant qu’il n’entame sa lecture, il y a certains noms qui reviendront, et donc, qu’il devait expliquer. À commencer par la composition de sa propre identité. «Adam Richard Howard Belladone, ainsi est mon nom complet. Mais de tous ces patronymes, il n’y en a qu’un qui me constitue une identité propre. Richard et Howard sont les prénoms des deux magiciens qui ont épaulé Père pour mon invocation. Et si j’en crois l’arbre généalogique, je devrais les appeler Grand-Père et Grand-Oncle. Chez les Belladones, la magie se transmet de père en fils, et je ne serais pas étonné qu’elle soit mêlée à leur réussite. Dans votre monde, ils sont connus pour diriger plusieurs grands groupes de transport inter-continental, liés à l’exportation de marchandise en dehors du continent britannique.» D’où ces dossiers entassés sur un coin de son bureau, des contrats à signer et à renvoyer à son épouse pour qu’elle puisse transmettre l’information et l’accord du nouveau gérant. Ses yeux se détournent, et regardent tous les livres autour d’eux. «Tout ceci leur appartenait, ainsi qu’à Père. Une collection privée, ce ne sont que des grimoires qu’ils ont amassés au fur et à mesure de leurs transactions aux quatre coins du globe.»

Puis le silence, de nouveau, attendant le verdict.

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you'd be afraid if you could feel my pain.
Vali et Adam

Vali avait bien fait de sortir de son sommeil enfin de compte. Même si vu le temps c’était une journée a faire le légume dans le lit en pyjama. Eh oui faut savoir profiter des bonnes choses comme la chaleur et la douceur d’une couette. Sauf que la il avait bien fait de quitter ça. Ne serait ce que pour assouvir sa curiosité à propos de l’annonce d’Adam. Alors comme ça il allait lui ouvrir sa fameuse pièce interdite ? Vali était quand même flatté par le Djinn la. Ca voulait dire qu’il lui faisait suffisamment confiance ? Ou quelque chose comme ça ? Pourtant il aurait eu  toutes les raisons du monde de perdre patience. Mais bon il ne voulait pas repenser à leur dispute. Et il esquissa un sourire face à l’autorité dont faisait preuve Adam. Il s’y habituait mais son coté sale gosse lui ne pouvait s’en empêcher de s’en amuser. Bon il obéissait au Djinn bien plus docilement qu’a d’autres mais … Ca c’était une autre histoire.

- Oh …


Il avait suivi Adam tout calmement en essayant de réparer le carnage que ce dernier avait lancé sur son portable. Pas simple. Son voisin Basil et Shura avaient vraiment l’air enervé et Emily s’inquiétait … Pour le reste bah il savait pas trop qui c’était. Mais bon il avait même envoyé des sms à son médecin quoi. Fallait le faire. Alors une fois qu’il avait fini de grimper à l’etage il n’avait pas pu s’empêcher de lui toucher deux mots. Et la réponse ne tardait pas à tomber. Il s’ennuyait ? Et après c’était lui qu’il traitait de gamin ? Bon sang parfois il était pire que lui.

- Quoi ?! Mais attends si tu continue comme ça on va finir par vouloir me liquider a vue. Si tu veux un portable faut le dire !


Vali avait fini par entrer s’intéressant aux objets il avait même laisser son portable entre les mains de Adam pour admirer ce qu’il se trouvait dans la pièce. Lui ne s’intéressait pas au rosier mais aux livres. Et ils semblaient traiter de sujet qui intéressait le magicien pour la plupart. Parce que oui même s’il avait d’énormes lacunes en écriture il savait lire et certains sujets l’intéressaient plus que d’autres. Et le blond jubilait littéralement en entendant l’autorisation.

- Oh merci ! Tu sais que je t’aime toi ?!

Ah oups c’était peut être pas comme ça qu’il fallait le dire. Mais bon c’était sorti tout seul tant il était heureux. Et Vali c’était retourné doucement pour voir la réaction d’Adam. Ehm. Bon heureusement qu’ensuite il parlait d’un sujet qui intéressa fortement Vali.

- Quoi attends il a fallu trois magiciens pour t’invoquer ? Eh ben … Ca explique pas mal de chose. Mais je comprends mieux certaines choses …


Et son « père » n’était plus apparemment puis ce que ce dernier parlait de lui au passé. Donc il était vraiment un Djinn devenu mortel. Ca devait être étrange pour lui …  Ah Vali n’aurait jamais cru avoir une liaison avec un Djinn d’ailleurs. Ca aurait été encore plus bizarre s’il l’avait invoqué lui même.

- Je suis jaloux j’aurais préféré t’invoquer moi tiens.


C’était une blague et il c’était refroidit tout seul avec tiens. Parce que Vali se disait que s’il avait invoqué Adam à la place de son premier Djinn les choses se seraient peut être passées exactement pareil en fait. Il l’aurait peut être poussé a tuer aussi. Hum bon il ne fallait pas qu’il pense a ça alors il avait attraper un livre pour le feuilleter.


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Un moment en suspent, et Adam glisse son regard sur Vali à ce Oh... qui ne transpirait pas tant que cela l’étonnement. Il avait repris son chemin sans aucun commentaire, n’en ayant pas en stock pour cela. Ce qu’il allait lui offrir était déjà quelque chose, inutile qu’il se laisse bercer par d’autres caprices, car il n’est pas trop tard pour lui de revenir sur sa décision. Cela dit, c’est pour autre chose que son blondinet se mit à geindre. Ah tout de même, il avait pris son temps pour remarquer le petit coup de bassesse de la part du djinn. Voyant ses airs offusqués, révoltés, surtout après que le Belladone lui ait révélé l’origine de son geste -dont il taira la puérilité de ce dernier en effet-. Il s’était contenté de faire rouler ses yeux en direction du plafond, croisant les bras dans son dos une fois la porte ouverte. Quoi ?! Mais attends si tu continue comme ça on va finir par vouloir me liquider a vue. Si tu veux un portable faut le dire ! Pourquoi autant de drame, franchement ? Ce ne sont que des messages, rien de concret ni de formelle sur lequel s’appuyer pour commettre un meurtre. Et en plus, il a le toupet de lui proposer d’avoir son propre téléphone portable. «Jamais de la vie. Et Dieu sait qu’elle peut être longue.» Lança-t-il de manière un peu trop acerbe, un peu trop franc jeu.
Puis de nouveau, un soupir. Qu’il est terrible, Vali, il a réellement un don pour s’attarder sur des détails qui ont peu d’importances. Il se fiche éperdumment que le voisin face un caca nerveux, ou bien que ce Shura soit en colère, qu’Emily ait peur, que son médecin se pose des questions. Ils sont humains, et accessoirement aussi inutiles que stupides. Ils réagissent comme des petits animaux effrayés qui ont peur d’être dépecés de leurs minutes à vivre sous prétexte qu’ils n’en ont pas assez profiter.

Enfin, il n’allait pas s’attarder là-dessus, ni chercher à justifier ces petites piques lancées à droite et à gauche. La preuve qu’il ne lui en tenait pas rigueur, puisque son blondinet en redemandait visiblement, remettant de nouveau son portable dans les mains d’Adam. Oh, inutile de faire la demande à vive-voix. Le djinn avait parfaitement comprit que cela ne lui suffisait pas, alors il s’était mit à écrire de nouveau. Cette fois, le contraste était flagrant, et hormis semer le doute et la discorde, il ne faisait rien d’autre. Quoi que, si. Il offrait à son blondinet les connaissances, la possibilité d’étancher sa soif de curiosité, chose dont ils n’avaient même pas songer à lui offrir s’il en croit l’historique des messages. Oh merci ! Tu sais que je t’aime toi ?! Lâchant la fleur entre ses mains, le Belladone haussait un sourcil, seul signe de son état perplexe face à ses propos étranges. Mais pas tout aussi étrange que la réponse qui suivait. «Oui, bien sûr.» Simple, presque jetée comme une pierre dans un lac de confusion, Adam avait cessé de pianoter sur le téléphone de Vali pour le déposer sur son bureau, prêt à récupérer. Ainsi, il pouvait se concentrer pleinement sur ses explications. Sans pour autant oublier de mettre les aveux du blond dans un coin de sa tête pour plus tard.
Des mots qu’il jugeait lui-même abondants. Encore que, il faisait un effort monstre pour aller à l’essentiel. Sans quoi, il se serait perdu dans ses airs professorals, et il aurait dévoilé bien plus de chose qu’il ne s’était autorisé. On reconnaissait bien là l’éducation centrer sur l’argent et les méthodes pour l’accumuler. Un orateur, un homme d’affaire, un homme qui brode pour dissimuler la vérité en donnant un os à ronger à la curiosité. À la fin de son petit monologue, le Djinn s’était assit à son bureau, s’affairant à ses propres contrats pendant que Vali plongeait quant à lui dans sa lecture. Quoi attends il a fallu trois magiciens pour t’invoquer ? Eh ben … Ca explique pas mal de chose. Mais je comprends mieux certaines choses … «C’est exact. Bien que, Richard et Howard n’étaient là que pour épauler Père. C’est lui qui a fait la part de besogne la plus conséquante. D’où le fait que je n’avais pas trois magiciens, mais un seul. Qu’as-tu compris ? Que je ne te mentais pas ?» Sans relever la tête de ses feuilles, Adam avait lancé cette question avec sincérité. Non pas pour enfoncer le couteau dans la plaie -quoi que-, mais plutôt par curiosité. Pour avoir à son tour l’interprêtation de Vali quant à sa personne. Après tout, c’est l’un des seuls à le supporter suffisamment longtemps pour aller jusqu’à vivre avec lui.

Je suis jaloux j’aurais préféré t’invoquer moi tiens. Pendant un bref instant, la confusion règne et sa main se crispe. Peut-être avait-il mal entendu ? Peut-être que ce n’était que le fruit de son imagination ? Non, il ne doute jamais. Il avait parfaitement ouïe ces quelques mots, et cela l’avait poussé à être d’autant plus méfiant pour la suite. Son menton se relève enfin après une énième signature, et ... Adam sent la rancune dans les gestes de son blondinet. Finalement, après cette observation, il avait choisi une toute approche. Sans aucune délicatesse, il demanda : «Pourquoi es-tu devenu magicien Vali ?» Une toute autre question ne demandait qu’à sortir de sa bouche, mais il faisait de son mieux pour la retenir. Sait-on jamais, peut-être que la réponse se trouve dans celle qui va suivre.

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Vali et Adam

Bon maintenant Vali allait suivre Adam puis ce qu’il voulait bien lui montrer cette fameuse pièce. Dire que s’il avait fait ca depuis le début ils n’en seraient sans doute pas venu a se battre tout les deux. En plus ils n’y étaient pas allés mollo. Vali avait bien cru mourir ce jour la. Et Adam aussi sans doute c’est pour ça que tout avait dégénéré. Bien sur Vali se sentirait toujours coupable de ce qui c’était passé. Enfin ça ne l’empêchait pas non plus de dire ce qu’il avait à dire. La par exemple pour son téléphone portable il aurait aimé que Adam ne s’amuse pas avec comme ça. Mais c’est qu’en plus il ne voulait même pas de téléphone. Le magicien ne comprenait pas la.

- Euh oui surtout pour toi mais au moins tu pourrais t’amuser avec plutôt qu’avec le mien.

Bon sang il faudrait qu’il répare toute ses bêtises. Il avait déjà commencer a envoyer des sms en suivant le Djinn jusqu'à découvrir sa caverne d’Ali baba. Wow c’était encore plus intéressant que ce que le blond pensait au final. Même s’il c’était quand même dit que l’antre du Djinn devait contenir des livres de magie. Et ces livres il avait le droit de les lire. Alors Vali était très heureux il jubilait même. Et il avait lâché une bombe sans faire exprès.

- C’est vraiment super.

Il ne savait même pas par quoi il allait commencer Vali, il était si content. Et Adam lui parlait de lui. Avec ce qu’il lui avait fait l’autre soir il n’avait plus rien à lui cacher. Alors ils parlaient de l’invocation d’Adam et tout devenait plus clair dans la tete de Vali. Pas seulement au niveau de la véritable identité de son compagnon.

- Oui ça mais aussi que ça explique pourquoi ta magie est si puissante. Même si … Enfin tu n’as plus de magicien.

Parce que Adam vivait comme un humain lambda. Il avait ses faiblesses et Vali n’avait pas eu besoin d’un dessin pour savoir ce ce Djinn était quand même loin d’avoir toutes ses capacités. Sinon il l’aurait clairement tué. Parce que si le blond était toujours la c’était grâce à son épuisement n’est ce pas ? Pas a sa pitié … ? Enfin Vali ne savait pas et il ne saurait sans doute jamais.

Vali avait attrapé un livre et c’était mit à le feuilleter pensivement en se souvenant de sa première invocation. Comment avait il pu être aussi idiot d’ailleurs ? Maintenant il risquait gros jusqu'à la fin de ses jours. Tiens Adam était curieux lui aussi et le blond leva doucement les eux des lignes qu’il était en train de lire a la question du Djinn.

- Je …

Pas terrible comme réponse hein ? Pourquoi ? Dans le fond ca n’avait été que de la curiosité et puis …

- La magie c’est un truc fascinant. Mais a nous les humains on nous apprends que ça existe que dans les contes de fées, les histoires. Seulement en fouillant un peu sur internet je suis tombé sur des témoignage bizarre au sujet de la magie. Ca m’a intéressé mais tout ce que je trouvais c’était les récit de cinglés et puis un jour j’ai piqué un bouquin chez mon oncle.

Adam allait peut être déçu mais ce ne serait pas franchement la première fois. Alors le blond continua son récit, puis ce que le Djinn lui confiait ses secrets alors lui aussi.

- Jme suis dis pourquoi est ce que j’essayerai pas ? Ca a l’air cool après tout. Mais j’ai jamais eu l’occasion j’ai travaillé sur ce bouquin je l’ai décortiqué et puis un jour j’ai eu des ennuis et j’ai décidé de passer le pas. J’ai pas franchement réussi ce que je voulais mais jme suis mit à faire toujours plus de magie. Pour tout et rien.

Oh il se gardait bien certains passages c’était mieux. Il en disait déjà beaucoup non ?

- Et voilà. Maintenant j’en suis la a essayer de fouiller Bray pour devenir un super magicien.


Et la Adam était en train de lui offrir d’autres connaissances.

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Adam le voulait, parce que les choses avaient dégénérées à ses yeux. Parce que Vali l’avait poussé à bout, à se dévoiler, allant jusqu’à manquer de s’entre-tuer tous les deux dans un excès de rage et de frustration. Il ne pouvait pas se permettre de laisser mourir sa seule chance de rentrer chez lui. Alors, il fallait réparer les pots cassés, les recoller du mieux qu’il pouvait en adoucissant les mœurs. Les non-dits étaient le principal accusé de leur dispute. Possible, le Belladone n’est pas un grand bavard après tout, surtout lorsqu’il s’agit de parler de lui-même. Contradictoire pour un ego aussi surdimensionné que le sien, mais peut-être est-ce là les limites de celui-ci. Lâchant son jeu, ce téléphone qu’il n’est pas à lui, le voilà obligé de justifier son acte. Pourquoi faire ? Cela n’était pas suffisant comme réponse. Son blondinet dort énormément contrairement à lui, et ce même s’il était blessé. Il fallait bien que le maître des lieux s’occupe pendant qu’il récupérait ses heures. Cet idiot lui propose un téléphone, et si Adam n’était pas figé dans ce perpétuel état stoïque, il lui aurait sûrement souffler un rire au nez tant cela était grossier et en parfait décalage avec ses principes un peu vieux jeu. Euh oui surtout pour toi mais au moins tu pourrais t’amuser avec plutôt qu’avec le mien. «Ce ne serait pas aussi drôle.» Drôle ? Est-ce que cela était vraiment drôle ? D’autant plus que le Belladone ne souriait pas en disant cela. Ce qui fait qu’il ne croyait pas ses propres mots.
Enfin, ils n’allaient pas s’éterniser sur une stupide histoire de téléphone.

Tout était là, devant lui.
Tout ce qu’il cachait des yeux de cette ville, tout ce qui pouvait suscité l’intérêt des magiciens. Des grimoires, des livres du monde entier, provenant de tous les coins du globe. Car oui, la magie n’est pas uniquement anglaise, elle est mondiale. Seules les symboliques, les rites et les tracés changent en fonction des religions de chaque nations. Bien sûr, tous ces codes sont répertoriés, et il faut un travaille de longue haleine pour les traduire. L’avantage, c’est qu’un djinn n’a ni langue, ni religion, ni nationalité. Tout ceci fait partit d’un paramètre de base, notamment pour la langue, que le magicien doit régler durant son premier tracé. Adam n’aurait pas été anglais s’il avait été invoqué à Tokyo par exemple, hormis si son magicien aurait été un anglais en voyage au Japon. Tout comme il n’aurait pas eu cette apparence si ce dernier aurait préféré une fille, un asiatique, un noir, une métissée. C’est vraiment super. «Quoi donc ? La lecture que je t’offre, ou le fait que je sache que tu m’aimes ?» Réponse immédiate, ou gêne lisible sur son visage ? Adam sondait Vali pour y trouver un petit indice quant à son ressentit, avant de se mettre à parler de lui, à expliquer un peu ce qu’il était, d’où il venait. Un peu seulement, car le djinn se contente de gratter la surface pour donner un os à ronger au magicien. Magicien qui avait été attentif visiblement, puisqu’il n’avait pas pu s’empêcher de rebondir sur ce qu’il venait de dire pendant qu’Adam s’installait afin de boucler sa paperasse de la journée. Oui ça mais aussi que ça explique pourquoi ta magie est si puissante. Même si … Enfin tu n’as plus de magicien.

Une pause, un arrêt.
Adam met sa plume sur pause, et il hoche négativement la tête. «Non, ma magie est très loin de ce qu’elle était auparavant. Ce que tu as vu, ce n’était rien à côté de ce dont j’étais capable de faire.» Amertume ? Un peu. En venant dans cette ville, il n’aurait jamais songé en avoir autant besoin. Pourtant, ce n’est pas faute de vouloir être discret. Mais il y a un concentré de tueur potentiel qu’il ne pouvait plus ignorer. Et ceci, il en avait pris conscience pas plus tard qu’en entrant chez les Dux et en se rendant à leur QG la veille pour trouver de quoi se soigner.
Seulement voilà, il n’était pas le seul à devoir passer sous le sceau de la confession. Interloqué par le fait que Vali aurait aimé l’invoquer, il devait d’abord analyser et voir. Quel genre de magicien était-il ? Un profiteur ? Un naïf ? Un honorable ? Bien que pour la dernière possibilité, il na plus d’espoir d’en trouver un tel. Enfin, rien ne l’empêche d’espérer. Cela lui arrive parfois de penser à l’après. S’il réussit à retourner dans le plan astral, est-ce que cette misérable petite planète ne lui manquerait pas ? Est-ce qu’il ressentirait le besoin d’y retourner pour retrouver ses ficelles à manipuler pour jouer avec ses pantins ? Posant définitivement sa plume une fois les signatures terminées, il n’avait poussé qu’un fin sourire à la fin des explications de Vali ; «Je vois.»

Conclusion : curiosité ambitieuse, soif de pouvoir, et besoin de gagner en puissance pour s’affirmer aux autres. C’est classique comme profil, même si à double-tranchant.

Le djinn se lève, remettant ses boutons de manchette en place tandis qu’il s’approche de l’élève studieux. «J’ai tué mon magicien. Il y a dix ans de cela. Pour avoir souhaiter mettre fin à mon contrat. Je n’étais qu’un meuble, un décoration, un trophée, un exutoire. Beaucoup de mes confrères se plaignent de ne pas connaître la signification du mot famille, et c’est ce qui me place également au-dessus d’eux. J’ai une famille, une femme, pas d’enfants, deux sœurs. Pourtant, ils sont exécrables. Ils ne donnent pas envie de les aimer, même avec tous les efforts du monde. Père a oublié le paramètre émotion et sentimentalité en traçant mon cercle d’invocation ; C’est la seule chose pour laquelle je le remercie.» Ses doigts glissent sur les pages de Vali, une lecture en diagonale pour trouver quel chapitre il lisait. «Je ne regrette pas ce meurtre. Je me sens libre, aussi illusoire est-ce. Je ne ferme pas les yeux pour ne pas voir les chaines encore présente autour de mes poignets. Je voulais seulement rentrer chez-moi.» Son doigt s’arrête, comprenant alors que celui-ci traitait sur les symboliques de la foudre, et donc qu’il manquait des pages. La terre, dernier élément primordiaux avec le feu, l’air, et l’eau. Pourtant, les éléments secondaires étaient déjà au gout du jour. «Je ne veux plus de magicien, Vali. Et quand bien même j’accepterais de réessayer l’expérience, je ne peux pas. Mon contrat avec les Belladone n’est pas terminé. La seule aide que je peux t’apporter, ce sont ces livres, et mes propres connaissances dans la matière.» Ce qui en soit était beaucoup déjà.

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Vali et Adam

Franchement parfois Vali avait vraiment du mal à comprendre Adam surtout son humour en fait. Ca avait l’air de le dépasser lui même tout seul en fait. Parce que bon alors qu’il se justifiait il ne lui adressait même pas un sourire rien. Non mais comment pouvait on rester aussi stoïque face a un truc qui faisait marré ? Du coup le blond regardait le Djinn avec un air plus que perplexe en fait. Il ne savais pas trop comment réagir a part essayer de lui expliquer que ça c’était pas drôle.

- Euh ben moi non alors évite franchement ça craint …

Vali finirait par se faire tuer à cause de ses conneries … Ou Adam en fait mais que ce soit l’un ou l’autre ca ne réjouissait pas Vali. Il n’aimerait pas qu’il arrive un truc a son Djinn et si c’était par le biais de son téléphone en plus il culpabiliserait sans doute a mort … Mais il se concentrait sur autre chose pour l’heure.

Tout les secret d’Adam devant lui et le Djinn lui en disait un peu plus aussi. C’était la première fois qu’il s’ouvrait a lui comme ça. Et le blond en était vraiment flatté. Il ne savait même plus ou donner de la tète en fait. Il était tellement heureux et les mots s’échappaient de ses lèvres sans réflexion. Mais lui qui pensait que sa déclaration sauvage allait passer inaperçu il se trompait. Adam venait d’enfoncer le couteau dans la plaie de façon assez violente et le magicien rougissait a vu d’œil percé par la gène.

- Je … Euh … ben …

Voilà il savait plus quoi dire ça l’avait clairement prit au dépourvu. Et s’il planquait un livre et il échapperait à la conversation non ? Ouais ce serait bien. Non il n’assumait plus du tout la et pourquoi fallait que Adam ne mette le doigt dessus ? Il allait finir par paniquer totalement. C’est qu’en plus voilà qu’il découvrait que son colocataire était un Djinn plus que terrible. Et que sa magie était sans doute a coupé le souffle. Tout ce que Vali avait désiré en fait. Mais il ne voulait pas profiter d’Adam ni se servir de lui … Fraichement rencontré il aurait sans doute essayé mais maintenant il en était parfaitement capable. Il tenait trop a lui pour se permettre de l’utiliser ou du moins pas comme ça.

Mais Vali n’ajouta rien a ça préférant répondre aux questions de Adam, a son tour de se révéler. Oh ce n’était sans doute pas ce que le Djinn aurait aimé entendre, mais il n’allait pas lui mentir, même s’il passait sous silence ce qui lui était arrivé lors de sa première invocation. Et alors que Vali feuilletait un des livres d’Adam ce dernier se rapprochait de lui expliquant un peu plus en détail. Les doigts de Vali avait sérré un peu plus le livre sans pour autant l’abimer. Mais qu’est ce que c’était que cette histoire ?! Il tentait de garder son calme en se concentrant sur la présence à ses cotés. Mais il venait de se prendre comme un coup de poignard. Et il observait les doigts du Djinn s’égarer sur les pages tout en l’écoutant silencieusement. C’était quoi ça ? De la jalousie ? Okay non la le blond était convaincu que tout ça était allé trop loin. Tout s’embrouillait dans sa tète et il ne savait même pas comment réagir.

Seul un grognement c’était echappé de ses lèvres faisant glisser le livre entre ses mains pour ne pas le refermer sur les doigts du Djinn et il se tournait pour se retrouver face à lui et le transpercer du regard.

- Wow wow attends t’as une femme et …

Et il le remerciait pour la sentimentalité alors que avant il en avait toujours été dépourvu ? Y’avait trop d’informations et trop d’émotions qui passaient dans la tête de Vali. En plus il venait de lui dire qu’il ne voulait pas de magicien. Fallait peut être que le blond s’assoit la.

- Okay bon. Je … suis pas sur d’avoir tout compris.

Où peut être qu’il y avait des trucs qu’il essayait d’enterrer pour ne pas les comprendre. Mais il y avait une chose que les  paroles du Djinn avaient déclenchée chez Vali. Des putains d’envie de meurtre.

- Toi t’es peut être enchainé mais pas moi. Je vais les lires ces livres et je vais te libérer. Peut importe … Peut importe si je dois commettre l’irréparable. Je vais te libérer de tes chaines. Tu mérites pas ça.

S’il devait éplucher tous ces livres pour y arriver il le ferait.

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I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

Ce n’était pas drôle selon les dires de Vali, mais l’humour de Djinn était particulier. Si cela blessait les autres, si cela les mettait en colère, si cela les secouait au point de les faire rire, c’était amusant à ses yeux. De l’humour noir, comme son âme, qui relève plutôt de la moquerie qu’autre chose. Pourquoi devrait-il se retenir ? Il n’a pas peur de mourir. Bien au contraire, il cherche pour qu’on abrège ses souffrances, conscient que sa “mort” ne sera pas tout à fait comme celle que l’humanité attend dans l’angoisse du lendemain. Ses yeux basculent sur Vali, ne retenant pas sa langue une fois de plus. Constatant que les joues de ce dernier s’empourprent de manière fulgurantes, il reste néanmoins de marbre face à cette réaction. Certes, elle était plaisante à regarder, voir réconfortante. Malheureusement, ce n’était pas un être banal dont son blondinet avait fait l’erreur de tomber sous le charme. C’était un être sans-coeur, sans âme, humain d’apparence, monstrueux d’esprit. Une rose que l’on a étouffé de toutes lumières pendant des années. Leur dernière dispute n’avait rien arrangé, puisque le doute sur sa propre personne s’était immiscée dans son esprit.

Insupportable.
Jamais auparavant, Adam n’avait douté de ses ambitions, de sa façon d’être, de ses objectifs.

Ses ficelles se relâchent à son plus grand malheur, n’ayant aucune envie de raffermir la poigne sur ces dernières. Manœuvre maladroite, cela ne l’empêche pas d’être toujours aussi calculateur. Je … Euh … ben … «Oui ? Je t’écoute.» Bien que le nez était plongé dans sa paperasse, son audition était pleinement dirigée vers Vali qui cherchait ses mots. Et comme si cela ne lui suffisait pas de le voir aussi douteux, aussi démunit, il enfonçait sa pique, creuser celle-ci jusqu’à ce que des mots plus clairs remplacent ces sons parasites. Puis il lui offre un temps de répis. Et si, à son tour, il s’ouvrait ? S’ils faisaient un effort commun à présent pour savoir plus en détail où ils allaient ? Adam ne serait comment le décrire, mais une possibilité qui était apparue comme un ridicule éclat de lucidité prenait de plus en plus de place dans ses calculs.
Le djinn se devait de mettre les choses au clair; Envers lui-même avant tout. D’où la raison pour laquelle il s’était levé, s’approchant de Vali s’en craindre une sévère riposte. Le profil du magicien lui plaisait bien de trop malheureusement. Il fallait qu’il nourrisse la haine, qu’il le blesse. C’est, aussi tordu est-ce, sa façon de le protéger et de lui témoigner son affection. Pour le préserver des cauchemars, des regrets. Pour qu’il le tue sans craindre le lendemain, sans éprouver du chagrin, plutôt un soulagement énorme.

Alors, il évoque l’interdit. Le livre se dérobe, et le Djinn ramène sa main dans sa poche pour ne pas risquer de perdre ses doigts. Il sent un changement de comportement soudain de la part de Vali, et il stoppe son approche. Wow wow attends t’as une femme et … «Oui.» Un “oui” acerbe, sans fond ni passion. Sans honte, ni regret. Sans appréhension, ni colère. Juste une confirmation. Mais, Amanda compte si peu à ses yeux que ce n’est pas une nouvelle bien extravagante pour lui. Okay bon. Je … suis pas sur d’avoir tout compris. «Si, Vali, tu as compris. Cependant, avant que tu ne t’emportes, regardes mes mains. Y vois-tu une quelconque alliance ?» Dit-il alors qu’il les présente à son blondinet. Non, il n’y avait aucune bague autour de ses annulaires, signe que ce n’était une union dont il était fier. «Amanda se fiche éperdument de ma personne. La preuve en est qu’elle ne vit même pas dans ce manoir. Je ne suis qu’une vanne, une “pompe à fric” qu’elle exploite. Je hais cette femme plus que n’importe quel être humain. Seulement, malheureusement, j’ai besoin d’elle. Je suis dans une impasse. Je ne suis pas officiellement l’héritier de la fortune Belladone, il faut qu’elle signe également le testament de Père en tant que veuve. C’était la seconde close de mon contrat avec Père : il voulait un fils et un héritier. Je n’ai remplis que 50%, et cette vipère m’a passé la bague au doigt pour garder un accord à l’amiable en échange de son silence. Elle ne voudra pas signer, car elle sait pertinemment qu’une fois que j’aurais les pleins pouvoir sur ma famille, je me ferais une joie de l’expulser. Seulement, je ne peux pas non plus prendre le risque qu’elle parle. Alors je la gave de billet pour la maintenir sous silence.»
Est-ce que Vali comprenait mieux ? Toi t’es peut être enchaîné mais pas moi. Je vais les lires ces livres et je vais te libérer. Peut importe … Peut importe si je dois commettre l’irréparable. Je vais te libérer de tes chaines. Tu mérites pas ça. Visiblement non. Si Vali tue Mère, malheureusement, cela ne l’arrangera pas. Car il n’aura pas la signature de cette dernière pour clôturer son contrat. Il n’a pas écouté, mais cette envie bouillonnante de meurtre, il la ressent. «Vali ? Ne fais rien, laisses-moi manœuvrer. Ne met pas les pieds dans les histoires de cette famille de fou, vraiment.» Un ordre qui résonne comme un conseil alors que face à l’instabilité de son blondinet, Adam s’était reculé, se condamnant lui-même à être dos au mur malgré son faciès inchangé. Il s’adosse, croise les bras dans le dos par confort.

«Je ne te confis pas toute cette lecture pour assouvir tes besoins de meurtre. Pourquoi ferais-tu tout cela pour ma personne ? J’ai tué mon magicien, je dois expier ma faute.»

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Vali et Adam

Okay mais pourquoi est ce que Vali avait balancé un truc pareil dans le plus grand des calmes ? L’émotion. L'émotion oui ça lui avait fait perdre les pédales un peu. Et il aurait aimé que cette déclaration soit insignifiante. Mais elle l'était pas à y réfléchir. Oui Il c'était attaché à ce Adam Belladone plus que de raison et oui il l'aimait vraiment. De toute façon c'était la seule explication logique en songeant au fait que le blond ne soit pas partir. Il était parfaitement incapable de s'extirper des griffes du Djinn, et il n'en avait pas la moindre envie. Pourtant certains des sms sur son portable lui hurlaient le contraire. Lui même essayait de se hurler le contraire. Mais il ne pouvait pas s'y résoudre. Son regard confus c'était posé sur le Djinn qui prenait sans doute un malin plaisir à remuer le couteau dans la plaie en essayant de sortir une phrase viable de la bouche de Vali. Mais le blond était dépassé.

- Euh sans doute un peu des deux.

Il espérait enterrer définitivement le sujet. Surtout qu'ils ne tardaient pas à parler d'autre chose. Et Vali était vraiment secoué par toutes ces révélations. S'il avait eu un doute en ce qui concernait la véritable nature d'Adam le reste le dépassait carrément. Et il ne tardait pas à se laisser envahir par une douleur étrange mêlé à une pointe de jalousie. C'était de la colère que ressentait Vali envers cette famille qui essayait de garder le Djinn bien sage. Qu'il ait tué son magicien ben ça c'était totalement sorti de la tête de Vali. Peut être que le blond n'avait aucun sens des priorités. Ou peut être qu’avec le temps sa priorité s'appelait Adam. Le Djinn avait probablement compris que le magicien était à deux doigts de vriller et préférait être muré dans sa confusion plutôt que d'affronter tout ça de front. C'est vrai qu’il n’avait pas d'alliance. Est ce que ça voulait dire que cette union ne comptait pas du tout pour lui ? Ce serait bien mais ça ne faisait pas du tout diminuer cet horrible sentiment en travers de la gorge de Vali qui se sentait quand même trahi.

- Non.

Voilà que le blond c'était mis à tourner comme un lion en cage faisant les cent pas pendant que Adam lui expliquait le pourquoi du comment. Putain tout ça c'était une véritable catastrophe ... Et Adam se laissait faire comme ça alors Vali voulait s'en mêler oui. Le blond n’allait pas laisser faire tout ça. Il pouvait pas laisser faire cette femme. Et il c'était tourné vers le Djinn pour lui dire ce qu'il comptait faire. Est ce que c'était ça le moment ou Adam serait incapable de mettre une corde au cou de Vali ? Probablement. Et il avait beau vouloir que le blond se tienne loin de ça c'était trop tard.

- Ne rien faire ? Je passe ma vie à ne rien faire. C'est peut être des fous mais je n'ai pas peur !

Lui il avait la magie avec lui. Il pouvait déchainer ses pouvoirs sur cette femme. Elle allait avoir un ennemi à présent et il n'avait pas peur de se battre pour Adam. Mais le Djinn ne voyait en le geste de Vali que des envies de meurtres ? Ils étaient tous comme ça ces saletés d'êtres magiques ? A penser qu'il voulait juste avoir du sang sur les doigts ? Le blond avait déjà tué lui aussi mais jamais il n'expierait cette faute lui. Il préférait fuir, il était plus fort que ça. Alors d'un coup il s'approcha d’Adam l'attrapant par le col et le plaquant contre le mur.

- Parce que tu crois que t'es le seul dans ce cas ? Parce que tu crois que je je compte faire ça juste pour une histoire de pulsion ?! Jvais mettre fin à ce putain de pacte. Je suis pas aussi faible que tu le crois et si t'es pas capable de te libérer tout seul alors je vais le faire. T'as voulu me faire entrer dans ta vie Adam. Maintenant c'est trop tard.

Oui c'était trop tard pour reculer et lui dire de ne pas bouger. Adam allait vite comprendre que la rage qu'il avait vue lorsqu'il avait tenté de menacer Shura marchait parfaitement également quand le Djinn était concerné. Parce que non le blond ne laisserait jamais personne toucher aux gens qu'il aimait.

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[Terminé] #10 ; you'd be afraid if you could feel my pain. - Adam&Vali
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