I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?
De l’inédit alors que ses yeux dévisagent sa partenaire. Malheureuse élue, parmi tous les autres chasseurs, qui allait devoir supporter cette vipère observatrice, cette débutante en matière de chasse à l’homme. Pourtant, malgré la nonchalance qu’elle présente, Adam fait preuve d’un certain enthousiasme. Cela se voyait, dans ses gestes décidés et téméraires, alors que son choix s’était porté sur une arbalète. Elle avait néanmoins un peu de minutie, n’ayant jamais manipuler d’arme. Cependant, ce n’est pas comme si on lui laissait une option. Si les Dux avaient connaissance de sa nature, elle serait une proie de choix. Il y avait toujours moyen d’esquiver ce problème, notamment en jouant sur les apparences, mais elle préfère ne pas s’attirer les foudres pour l’instant. Ne serait-ce que par fierté et par envie de découvrir plus sur cette organisation. Elle connaissait déjà le département scientifique, y travaillant à temps partiel pour tout ce qui touche à l’observation, la rédaction de rapport, la dissection voir la conservation pour les plus lubriques. Sa voix est enregistrée sur des dizaines de piste audio, toutes racontants ses observations et ses descriptions, ranger précieusement dans les archives de Dux Tenebris pour les générations futurs, les curieux avides de savoir.
Seulement, pour cette fois, un scalpel et un enregistreur ne suffiront pas. Car, elle allait mettre la main à la patte, s’essayant ainsi au plaisant divertissement d’une traque. Une autre jeune femme se tenait à côté, légèrement superstitieuse si elle la dévisage longuement à l’idée de jouer les instructeurs. Cependant, réajustant le col de sa combinaison, la blonde platine avait rapidement cherché à la “rassurer”. «Tout va bien ? Vous n’avez pas l’air à l’aise. Ne prêtez pas attention à ma présence, je ne suis là qu’en observatrice.» Elle avait fini par s’y faire, à conjuguer au féminin. Si Vali tenait parole, elle n’aurait plus beaucoup de temps à faire dans cette enveloppe aussi rabaissante qu’humiliante. Cela dit, elle ne peut pas démentir y avoir pris goût, extrapolant ainsi son goût pour les belles tenues et les apparences en s’essayant à une toute autre sorte. Et puis, cela lui permettait d’espionner ses collègues et partenaires pour en savoir plus sur leur façon de le voir. Cette méthode lui avait permis d’apprendre de bien belle chose, et de rouler plus d’une personne dans la farine. Dans le lot, Emily n’avait pas échappé à son courroux, tout comme Egerton. Son partenaire reste plus difficile à trouver, puisque ce dernier ne vit pas en face de chez-lui, mais il ne lui faudra pas très longtemps pour le dénicher et lui rendre ses coups. Dux Tenebris ne le voit pas d’un très bon oeil, tout comme les autres membres du corps hospitalier. Qu’à cela ne tienne, elle n’est pas dans cette ville pour plaire, mais pour chercher un peu de tranquillité. Ce n’avait pas été une franche réussite, mais elle mettait les derniers événements sur le compte du divertissement.
Adam avait dû abandonné sa paire de Louboutin pour des chaussures de marche. Plus confortable lorsque les pas sont effectués en quantité industrielle afin de dénicher un morceau de choix. «Pourquoi allons-nous au port, Mademoiselle Lennox ?» Demanda-t-elle alors que les deux femmes arrivaient dans une partie isolée du dit port. Le genre de zone où les habitations sont faibles, et les passants rares en vue de l’heure tardive. Serait-ce à cause des sirènes ? Il est vrai qu’un coin aussi excentré de la civilisation est un lieu de choix pour ce genre de créature qui souhaiterait se dégourdir les écailles. Mais, avait-elle un bateau au cas où ? Car le terrain d’action reste limité à la terre ferme.
Enfin, ce n’est qu’un constat. Elle n’est pas la chasseuse officielle des deux. Et tout comme elle venait de le dire, ce n’était qu’une simple observatrice.
(c) SIAL ; icons prima luce .
Invité
Mer 20 Mar - 11:41
Charlie's Angels Feat Adam & Marine
Cela fait quelques mois que je “travaille” pour les Dux Tenebris. Je ne sais toujours pas qui ils sont vraiment et si leur cause est juste, mais ils me permettent de devenir quelqu’un que je ne suis pas mais qu’il est nécessaire que je devienne pour pouvoir mettre la main sur mon ex. Je suis toujours déterminée à mettre fin à ses jours. J’ignore encore comment je vais y parvenir, mais je me suis jurée à moi-même qu’il paiera pour ce qu’il a fait à ma famille. Au début je comptais sur la justice pour me venger, mais elle est bien trop longue et incompétente pour que j’obtienne ma vengeance. Et vu dans quel merdier je me suis aventurée, il m’est de toute façon bien difficile de faire demi tour. J’ai tué quelqu’un. Je suis devenue une meurtrière. Et c’est exactement ce que je dois devenir pour pouvoir affronter Roman. Je ne dois plus uniquement être une victime, je dois devenir comme lui … en tout cas autant que je le pourrais. Lui prend plaisir à tuer, moi je le fais par obligation. C’est en tout cas ce que j’essaie de me persuader pour ne pas sombrer dans la folie. Quand cette femme s’est effondrée devant moi, morte, j’ai éprouvé de la satisfaction durant quelques secondes. Non pas qu’elle soit morte, mais parce que j’ai réussi mon tir. Et puis j’ai réalisé. J’ai réalisé que je venais d’ôter la vie à quelqu’un. J’ai réalisé qu’en voulant combattre le monstre qui a gâché ma vie, je suis devenue comme lui. Il y a encore de la marge pour qu’on soit vraiment similaire, je vous l’accorde, mais je me suis aventurée sur cette voie et en toute honnêteté, j’ignore si c’est vraiment ce que je voulais. Je suis totalement perdue. Vous allez me dire, cela fait 25 ans que je suis perdue, je devrais en avoir l’habitude et j’aurai bien du mal à vous donner tort. Je n’ai jamais vraiment su ce que je voulais faire de ma vie et il m’a été bien difficile de rester sur le droit chemin. Non pas que j’ai un réel attrait pour tout ce qui est illégal, mais je suis réellement attirée par tout ce qui me rapporter des ennuis je crois. C’est en tout cas ce que disaient mon oncle et ma tante. J’avais réussi à retrouver un semblant d’équilibre avec eux. J’avais continué à faire quelques conneries, je ne prétends pas le contraire, mais depuis quelques temps, j’étais retournée sur le droit chemin. Et puis ils sont morts et je suis en perdition.
Nous nous dirigeons vers le port. Non pas Sayanel et moi, comme on pourrait s’y attendre, mais une parfaite inconnue et moi. Je n’ai toujours pas compris ce que je faisais avec elle. Comme bien souvent, on me donne des ordres et je n’ai d’autres choix que de les exécuter. Est-ce qu’ils ont trouvé que je me débrouillais de mieux en mieux et m’offrent de prendre du gallon en formant à mon tour quelqu’un ? Cela me semble peu probable. J’ai beau avoir fait ma première victime chez les métamorphes, je suis encore loin de pouvoir chasser en indépendant. Est-ce qu’elle est là pour juger mes aptitudes et en rendre compte aux DT ? Moi je veux bien, mais pourquoi elle et pas Sayanel ? C’est vrai, après tout c’est lui qui est chargé de prendre la relève de Doug, donc le mieux placé pour savoir si j’ai fait des progrès ou non, il me semble que c’est lui. Je suis préoccupée et visiblement ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Elle me demande si tout va bien et m’assure que je ne dois pas faire attention à sa présence. Plus facile à dire qu’à faire, on ne va pas se le cacher. ”Je ne comprends pas pourquoi on vous a assigné avec moi.” Lui dis-je avant de faire une pause dans notre avancée ”C’est quoi votre rôle au juste ? Vous venez observer quoi ? Mes compétences en matière de chasse ?” J’essaie de ne pas me montrer trop agacée, mais la vérité c’est que cette histoire me met légèrement à cran. J’ai l’impression de passer un examen surprise et si je me plante, on me vire salement de l’organisation. Je trouve ça un peu injuste que personne m’en ait parlé avant. La jeune femme demande ce que nous faisons ici et avant de lui répondre, je balaye les horizons d’un rapide regard ”On nous a signalé un trafic nocturne. Supposément des sirènes. On est là pour vérifier l’information.” On ignore ce que vaut l’information mais si on ne la vérifie pas, on ne la saura jamais !
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