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RACE : Tout et rien à la fois.
To Hell and Back

Event : sujet Organisations

Pour bien commencer...

Le voyage avait été éprouvant ; long, et la pression pesant sur votre groupe, plus forte à mesure que vous approchiez de l’objectif. Vos effectifs avaient été réduits au possible, pour une question de discrétion et de financement. Au départ de Dublin, vous étiez arrivés à Cuzco par la voie des airs le matin même, après une première escale à Londres à la veille, et une remarquable mauvaise nuit de sommeil à Lima. Les Dux Tenebris et l’OBCM n’avaient pas cheminé ensemble, mais avaient convenu sur un lieu de rendez-vous. Pour une fois que les deux étaient tombés d’accord : les recherches, d’un côté comme de l’autre, vous avaient amené à déduire l’emplacement d’une relique ancienne, et d’une remarquable puissance – et vous espériez qu’elle suffirait à vous sauver la mise.
A vous, simples membres, on ne vous avait dit que le strict nécessaire. Vous vous étiez portés volontaires sans trop savoir à quoi vous attendre, et vous étiez plusieurs à redouter une confrontation immédiate entre les deux organisations sitôt que leurs représentants se feraient face. Cette tension était presque plus forte que tout ce qui aurait pu vous attendez sur place, et il fallait espérer que votre intérêt commun suffise à pousser les plus tempétueux d’entre vous à se tenir à carreaux.

Le lieu de rendez-vous avait été fixé à l’écart de la ville, loin de la foule et des lieux touristiques. Les Dux furent les premiers à se rendre sur place – l’OBCM, au financement plus bancal, dut justifier d’un retard pour quelques heures de vol supplémentaires, ce qui fit tout partir très mal. Leonard Westwood, le coordinateur de la main armée des Dux, et Santiago Alvarez, le représentant du siège irlandais de l’OBCM, étaient tout deux présents, le visage dur et le regard entendu, s’assurant autant l’un que l’autre que chacun respecterait le contrat. Walter Nightingale n’avait pas fait le déplacement, mais ce fut au moins le cas de Sayanel et Fiona Pritchard, ainsi que de Sasha Lennox dans le but de parachever sa formation. Dans les rangs de l’OBCM, l’ambiance semblait moins terne, et les profils plus disparates : il leur faudrait composer avec Dagda Sionnach, Janet Cage et Chester Lynch – lequel, soit dit en passant, devait s’attendre à ne pas être accueilli avec beaucoup de chaleur, à cause de son ancienne affiliation.
La poignée de main fut difficile, mais moins difficile toujours que de briser le silence. Vous avez un moment au moins pour vous entendre, avant que les véritables enjeux ne commencent.

Petites règles

+ Comme vous êtes un peu nombreux, le tour par tour n'est pas obligatoire : il faut que ça avance !
+ Dans le cas d'une absence de plus d'une semaine, et même si celle-ci a été postée dans la catégorie "absences", veuillez MP le compte de @Castiel Ò Murchù, merci Event + To Hell and Back 508348443
+ Veuillez s'il vous plait respecter la limite de 800 mots par réponse.
+ Amusez-vous!

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To hell and back
“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”

J
e me suis porté volontaire assez rapidement quand le choix dû être fait de savoir qui de ma famille allait partir de Bray. C'était le plus évident, je suis le seul à ne pas avoir de boulot fixe – et légal – et je suis clairement celui qui s'emmerde le plus quand il n'est pas en mission. Le seul à gueuler un minimum, ça a été Gadreel. Mais on a cette règle implicite chez les Pritchard, celle de ne jamais s'élever les uns contre les autres devant une audience. Ça m'a bien servi pour le coup, même s'il a explosé plus tard. Parce que je suis le plus instable de tous, peut-être le plus doué mais le plus susceptible de tout faire foirer également, ne serait-ce qu'en tapant sur la gueule d'un membre de l'OBCM.

Mais Lenny avait pris les devants, et pour s'assurer que je ne dise pas de conneries, il m'avait tout bonnement interdit tout contact avec les autres... Du moins s'il n'y en avait pas besoin. Je suis pas du genre à suivre les ordres d'un quelconque grincheux, mais il me l'avait tellement râbaché pendant les heures interminables de vol que j'avais fini par céder.

Une fois arrivé, je m'étais contenté de me positionner entre Fiona et Sasha, un peu en avant mais en retrait de Lenny, alors qu'on attendait que les princesses décident de pointer le bout de leur nez. Seul Lenny devait avoir l'identité des nouveaux arrivants, ou au moins une partie, mais je ne suis de toute manière pas du genre à me lier ou à faire des rencontres pour en connaître ne serait-ce qu'un alors je me désintéressais un peu de l'ambiance générale, tendue, pour me concentrer sur la blondinette la moins expérimentée des Dux. « Vu que j'ai pas le droit de dire bonjour, est-ce que tu veux qu'on revoit les prises que je t'ai montré hier ?» Je pense pas qu'on ait vraiment le temps, mais ça aura de quoi évacuer un peu l'état général qui m'habite. La pauvre Sasha doit clairement en avoir marre, depuis qu'on l'a rattachée à la mission, je suis quasiment tous les jours sur son dos pour qu'elle soit plus performante que la fois où elle a failli nous faire tuer dans les bois – même si c'était plus du manque de chance qu'autre chose.

Je perds un peu la notion du temps. Plus d'une heure passe sans doute, alors que je vois Fiona triturer son couteau dans un coin, Lenny toujours la mâchoire crispée de l'autre. Je pare un nouveau coup de Sasha avant de secouer la tête. « C'est bon je crois qu'on peut s'arrêter là. J'attrape la bouteille d'eau dans mon sac pour la lui offrir d'un geste. C'est à ce moment-là que j'entends les bruits de pas derrière moi. Je me retourne, tendu. Un chuchotement dans ma direction. « Tu l'ouvres Pritchard et c'est moi qui t'en colle une.» Je l'attendais celle-là. Mais alors que la poussière cache un peu les visages des nouveaux arrivants, l'une des silhouettes attire immédiatement mon regard. C'est le temps qui s'arrête et l'envie de vomir qui se pointe. Un instinct que je réprime   « Oh la salope ! »   Janet. La seule putain de personne que je peux me blairer totalement. Je ne suis peut-être pas le plus intelligent du groupe, mais les connexions elles se font vites à ce moment-là. Parce que si elle est là, c'est qu'elle est pas humaine. Ou qu'elle protège ceux qui foutent le chaos, ce qui n'est pas forcément mieux.

Je suis là, complètement bloqué, et si y avait pas Lenny je serais sans doute déjà à cinq centimètres de Janet, mon flingue sur sa gueule, mais j'ai hésité parce que l'enjeu était plus gros,  j'ai hésité deux secondes, et ça a suffit pour que je comprenne que c'était vraiment pas le moment de déclarer une guerre en plus. J'ai un devoir envers Sasha, et elle n'a tout bonnement pas le droit de mourir parce que je suis en colère. Une colère noire qui ne doit en aucun cas sortir. Alors je m'éloigne, je tourne le dos à cette joyeuse bande de monstruosités et de soldats et je respire. Ne pas la regarder pour arrêter de voir à quel point j'ai été con.
©️ nightgaunt
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To Hell and Back
event organisation

« Read between the lines, what's fucked up and every thing's all right. Check my vital signs to know I'm still alive and I walk alone »
Une petite folle. T’as l’air d’un gosse en voyage scolaire, à te tortiller dans tous les sens, à ne pas tenir en place. C’est trop bien, c’est trop bien, c’est trop bien ! Tu n’en peux plus, tu ne tiens plus ! On t’a promis de l’action, et ça te manquait. Un vrai junkie du danger, on plaindrait presque le pauvre type –ou la pauvre fille- qui s’est tapé le trajet à tes côtés. Même si tu as promis de ne pas faire de vague, faut se l’avouer : tu as une occasion en or de narguer ces sales cons de Dux. Y a les grosses pointures en plus, ça va être rigolo. On t’a demandé de rester tranquille en contrepartie de ta participation, mais tu ne t’appellerais pas Chester Jace Lynch si tu n’apportais pas … Hm, disons un minimum d’animosité. « C’est quand qu’on arrive ?! J’en peux plus, j’en peux plus. Ils me pètent le cul ces sièges en plus ! Aaaaah !!! » Voilà que tu cris maintenant, t’as besoin d’évacuer sans doute. Tu as laissé un petit mot à ton ‘’protégé’’. Le truc qu’est couillon, c’est que ça ressemble davantage à une dernière raillerie de merde sur sa cécité. Bah oui, il ne pourra pas le lire. Ton rire d’hyène éclate de nouveau en y pensant, fier de ta connerie. Est-ce que tu as eu au moins la décence de lui laisser un mot sur boite vocale : non. Parce que tu as eu la flemme tout simplement. T’espère juste qu’il ne va pas trouver un moyen de se faire étriper avant que tu reviennes. Ça serait con, tu ne pourrais pas voir ça. Voir, aveugle, encore une vanne de merde qui te fait rire. Tu n’es pas tout seul dans ta tête, et pas besoin d’avoir un grand comité autour de toi pour y trouver ton compte. Mais bon, s’ils peuvent te trouver au moins une putain de qualité, c’est d’égayer l’ambiance. A tes yeux. Non parce que très sincèrement, je ne suis pas sûr que voir un type rire tout seul, ça soit hyper rassurant pour la suite. Ellipse temporelle à deux balles faite, vous voilà enfin arrivés. Ouuuuh, les grands manitous et leur cabot de salon sont de sorties, avec une petite blondinette que tu n’as jamais vu. Tu les dévisages avec ton grand sourire narquois, dos courbé et sourcil relevé. Hors de question que tu fasses une poignée de main, faut pas pousser mémé dans les orties. « Wouaf Wouaf ! Couché Médor, pour le bien de la collaboration, erk ! » En trois temps de phrase, trois tonalités différentes. Une rieuse, une moqueuse et une dégoutée par avance. T’en as rien à foutre de savoir si ta présence seule va suffire à déclencher la troisième guerre mondiale, faut toujours un trouble maker dans un groupe. Insortable, tes propos sont complètement à contresens. C’est toi qui fout la merde là, c’est pas eux. Tu te redresses en coulant tes mains dans tes poches. Une vraie petite diva qui n’a plus toute sa raison, mais au moins, ça t’évitera d’étriper l’un d’entre eux avec. « Bien, on s’y met ou on se touche? Du sang, de la haine, de la rancune, la bonne odeur de fer au petit matin, j’adore ~. » T’en as rien à foutre de leur petite querelle. Les plus faibles, c’est ceux qui craquent le premier. Toi, t’as déjà craqué ton slip y a un moment, t’es immunisé en quelque sorte du coup. Mais bon, faut bien se l’avouer : faire équipe, ça te donne la nausée. T’aimes déjà pas faire équipe avec les types de ton camp, alors avec ceux que tu veux tuer … Meh. Reste à savoir si tu vas réussir à te tenir –à peu près- tranquille longtemps ou pas ? La la la, ça y est, tu t’es replongé dans ton monde, tu te remets à chantonner. T’es à la fois –attention, la liste va être longue- heureux, excité, en colère, dépité, pressé, distrait, enthousiaste. En faites, tu es bien trop de truc que ce n’est même pas sûr que tu écoutes. Est-ce que tu écoutes en temps normal d’ailleurs ? Non. Tu n’aimes pas les plans, tu préfères l’improvisation.
(c) DΛNDELION
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to hell and backtu crois pas si bien dire…Trouver à se faire remplacer au taf pour cette mission, ça avait été un peu compliqué. Se faire passer pour malade, check. L’intérimaire, check. Façon, l’autre Jeremiah il s’en foutait. Quant à ma daronne, elle me croyait chez bro’ parce que je supportais personne, malade. Check. Maintenant, voyage, check. Ca avait été un cauchemar, parce que putain, voyager si loin, j’avais jamais fait, et après ça, je le ferai plus. Si je m’étais porté volontaire, c’était bien parce qu’ils ont dit que c’était réellement important, et puis j’étais probablement l’un des rares de l’orga à avoir un passeport… La mission, c’était ok. J’étais un soldat, je ne posais pas de questions, façon, les questions, c’était pas mon fort. En revanche, ce qui était nettement moins cool, c’était l’idée de devoir montrer ma tronche à des gens du Dux… Je m’attendais presque à les voir sortir un petit carnet, m’analyser et ensuite me foutre dans leurs listes dignes de nazis. Au moins, y’avait Janet en visage sympa, et Chester en image assez drôle à voir – fallait dire que nos profils coïncidaient tellement que je m’étonnais qu’on soit pas potes déjà. « T’inquiète, Chester, on y est presque. » Il m’faisait marrer à faire sa collégienne qui se rendait à Disneyland.

Enfin, devant le chef, Santiago, j’allais pas faire le fier. Je restai droit, stoïque, quand bien même j’étais pas le plus jouasse à devoir saluer le Dux. Surtout qu’on était putain d’en retard, à cause de l’avion, et qu’on devait bien passer pour des cons. Ou les rendre vénère, vu l’autre qui se tire quand on arrive. Tant mieux, qu’il respire pas l’même air que nous. Puis ça a l’air de faire marrer Chester, qui cherche la merde même devant les chefs – j’roule des yeux, parce que bon, y’a un moment pour s’marrer, et un autre pour bosser. « Troisième option, on écoute les chefs. Promis, ça saignera après. » Je me contente de croiser les bras – non, je n’irai certainement serrer la pince de ces gens-là, on sait jamais, ils pourraient très bien avoir une sorte de puce cachée qui me suivra de partout après. Je reste en retrait quand même, pas tellement envie de me faire remarquer avec leurs regards acérés à ceux-là.
©️ 2981 12289 0
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To Hell and Back

OBCM & Dux Tenebris


I don't wanna know your name 'cause you don't look the same
the way you did before

fox on the run


 
T’étais crevée, et surexcitée à la fois, tu te sentais comme une pile électrique prête à se décharger en une minute. T’avais pas pu fermer l’œil de la nuit : l’anticipation, le stress, l’envie de déjà y être et l’envie de rentrer chez toi au plus vite. Jamais de ta vie tu n’avais voyagé aussi loin : tu avais mis le pied dans quelques festivals européens, mais le Pérou ! C’était l’inconnu, l’impalpable, et tu te le fantasmais n’importe comment. Les incas, ou les mayas peu importe, les lamas ! Tu ne t’en faisais une idée qu’à partir de deux dessins animés – Kuzco et la Route de l’El Dorado, c’était donc assez limité. Bien sûr la réalité n’avait rien à voir : une queuleuleu d’attrape-touriste entre deux gamins des rues pour te faire les poches. Un peu de déception.

Ta première mission, du moins ta première vraie mission. Chester et Dagda en étaient, et t’étais ravie de partager cette expérience avec eux, surtout avec Chester faut bien l’avouer. C’était le genre de personne avec qui on s’ennuyait jamais, le piment ou le grain de poivre pour relever le plat et vous faire dédramatiser. Tu te rendais pas vraiment compte, toi, de ce qui t’attendais. T’avais vaguement compris qu’il y aurait du danger, mais le danger au fond, tu savais pas ce que c’était. La violence, c’était ce qu’on voyait à la télé tous les soirs aux infos, mais à travers un écran, on se rend jamais bien compte de ce que ça fait d’être jeté dedans.

C’est pour ça que t’avais peur aussi. Pas tant pour la mission – d’elle, tu savais qu’elle était primordiale, le reste demeurait assez flou. Mais t'avais peur plutôt pour ceux avec qui vous deviez collaborer, parce que depuis que tu sais marcher, on te répète que les Dux Tenebris sont les grands méchants de ce monde. Tu ne sais pas précisément pourquoi ou comment, tu ne sais pas ce qu’ils font, qui ils sont : tout ce que tu sais, c’est que l’OBCM, c’est les gentils, et les Dux Tenebris, une bande d’immondices qui avaient fait du mal à un de tes meilleurs potes. Alors t’étais curieuse, et en même temps t’avais peur – t’avais pas confiance, disons-le, si trahison il y avait, tu t’attendais à ce que ça soit de leur côté.

Vous étiez en retard, bon ça arrive. A ce moment-là, la fatigue s’était fait la malle tellement tu étais sous tension. Tu te raccrochais aux conneries de Chester, tu prêtais pas réellement attention à son choix de mots, pour toi il était les trois quarts du temps dans la plaisanterie. Et puis, s’il vous attendait réellement un bain de sang, il aurait pas passé trois heures à jouer au Uno avec toi, ça t’en étais convaincue. Naïve, un peu trop – elle se ferait la malle, cette naïveté, très bientôt.

Quand tu l’as vu lui. Sayanel. Un autre de ces innombrables types peu fréquentables que tu peux pas t’empêcher d’adorer. Tu sais pas si c’est toi, si c’est le décor, l’entourage, ou son vrai visage, mais à peine tu le vois que t’as l’impression qu’il a enfilé un visage de connard. Mais qu’est-ce qu’il fout là ? Qu’est-ce qu’il fout avec les méchants, au lieu d’être à tes côtés – t’aurais juré, toi, qu’il aurait été à tes côtés si tu lui avais demandé d’y être. Ça, c’était ni plus ni moins qu’une trahison.

Tu l’as aussi, la nausée, et en même temps, t’es dans le déni. Y’a erreur, tu te dis : c’est son jumeau, ou il est là par hasard, ou on l’a forcé, et faut que tu lui tendes la main, que tu le sortes de là. Regarde, il essaie de se barrer – il se barre, il te tourne le dos, il veut pas être là tu te dis, il faut que tu l’aides. Mais tu sais au fond de toi que tout le déni du monde changera pas les faits. Et s’il te restait un brin de fatigue, elle s’est noyée dans tout ce que tu t’es mis à ressentir à ce moment-là. T’étais en colère. Blessée, hésitante, effrayée – mais en colère. « SAY ! » t’as gueulé, parce qu’il avait pas le droit de partir, il fallait qu’il parle, qu’il dise un truc, qu’il s’explique et s’excuse, qu’il dise que tu te trompais. Et tu lui as couru après, parce que t’avais oublié le reste. Manquerait plus que les autres du Dux pensent que t’étais hostile, et tu l’étais quelque part, mais t’étais pas le genre à buter pour le plaisir. T’as attrapé son bras, tu voulais qu’il te regarde, il fallait que tu le regardes, comme si ça allait aider la pilule à passer. Mais la pilule aurait du mal à passer.
 
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❝ Event - To Hell and Back ❞Sasha & Co

C'est la première fois que je pars aussi loin. La dernière fois que j'ai pris l'avion, c'était pour faire Londres - Dublin et j'avais 17 ans, depuis, je ne suis jamais sortie d'Irlande. En vrai, je ne suis jamais sortie de Bray. Quand j'étais gamine, on faisait quelques voyages, surtout à Dublin, mais parfois on allait un peu plus loin, pour faire un peu de tourisme en famille, mais depuis que ma famille a déménagé à Londres, les choses ont beaucoup changé. Moi j'ai changé. Je suis devenue une plaie humaine et on a fini par me renvoyer au pays, sous la tutelle de mon oncle et de ma tante. Et c'est à cause de mes conneries que j'en suis arrivée là. Sans moi, ils seraient encore en vie, profitant de leur vie pépouze, sans prise de tête. Mais ils ont accepté de veiller sur moi et aujourd'hui ils sont morts et moi je suis devenue chasseuse. Le suis-je vraiment d'ailleurs ? Là est la question. J'essaye de le devenir, ça c'est un fait, mais le suis-je vraiment au final ? Je suppose que c'est l'avenir qui nous le dira. J'ai beau être totalement paumé, les Dux savent très bien ce qu'ils veulent faire de moi et ils savent que je suis trop conne pour refuser. Je ne sais pas dire non. Parfois j'en aurai envie, mais le non reste coincé au fond de ma gorge et je finis par dire oui, parce que j'aime pas décevoir, j'aime pas ne pas rendre service aux gens, j'aime pas ne pas leur faire plaisir. Après je ne dis pas, je sais dire non par moment, mais avec eux, j'ai peur. Peur de me faire virer, peur de ce qu'ils pourraient me faire. Pourtant je ne sais pas grand chose d'eux, je ne comprends pas grand chose en vrai, mais ils pourraient malgré tout me voir comme une menace si je m'en allais et vouloir me faire la peau. Et c'est dans ces moments là que je me demande ce que je fous ici.

Le "ici" est actuellement intéressant. Parce que le "ici" n'est pas Bray, ce n'est même pas l'Irlande d'ailleurs. On nous a envoyé loin, très loin, pour une mission dont je ne sais rien. Et en vrai, j'ai pas cherché à en savoir vraiment plus. On m'a dit "tu vas y aller" et j'ai dit "ok !" Que voulez-vous que je dise d'autre ? On me demande, j'obéis. C'est certainement ce qu'ils aiment chez moi, je ne suis pas très chiante de ce côté là. Heureusement, d'une certaine façon, c'est que je ne pars pas seule. Je suis avec Fiona et Sayanel. Et même si je ne les connais pas vraiment, on va dire que Sayanel m'a sorti des emmerdes il n'y a pas longtemps, je suppose que je lui dois bien ça. De toute façon, j'ai pas eu la sensation que j'avais vraiment le choix. On m'a dit que ça serait bien pour moi, que ça m'aiderait pour ma formation, alors je suppose qu'ils ont raison, même si j'ignore pourquoi. On est les premiers arrivés et on attend les gens de l'OBCM. Les Dux les détestent, mais je ne sais pas pourquoi. Pour être honnête, je suis trop éloignée de tout ça pour vraiment comprendre les choses, tout ça de dépasse et je crois que j'ai pas envie de savoir, ça me fait trop peur. Pourtant j'ai un peu la sensation d'être dans la merde jusqu'au cou cette fois-ci. "wouhai pourquoi pas !" Dis-je à Say' quand il me propose un petit entraînement de dernière minute. J'ignore combien de temps on a devant nous, mais j'imagine qu'on peut bien le combler utilement. Ce fut plus long que je ne le pensais et ça m'a pas mal essoufflé tout ça. On s'est arrêté parce que les autres arrivés et au vu de la réaction de Sayanel, il connaissait au moins une personne. "C'est qui ? " Lui demandais-je avant qu'il se barre de l'autre côté. Mais bordel c'est quoi son problème ? J'oublie Say quand l'un des mecs prend la parole. C'est quoi ce taré ? J'veux pas vraiment bosser avec lui, il a l'air .... louche. L'un de ses potes essaye de le calmer, mais je me dis qu'il faut se méfier de ce mec. La fille qui les accompagne se barre voir Say et je comprends que c'est d'elle dont il parlait tout à l'heure.

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To hell and back
“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”

C
’est le choc, juste la sensation de la trahison qui arrive sans qu’on s’y attende et qui m’empoisonne l’esprit, tout de suite, maintenant. Je fais même pas attention à la remarque de l’autre connard avec les cheveux rouges, je le connais pas. Lenny, par contre, lui adresse un regard assez étrange, je l’ai jamais vu comme ça. Mais pour le moment, je m’en préoccupe pas, je peux pas, je veux pas, j’ai beaucoup trop de trucs qui passent en travers de mon cerveau pour me soucier de tous les autres autour, pour le moment je ne vois que Janet, seulement elle, et tout le reste ça part beaucoup trop loin, ils peuvent bien s’entre tuer que je sais pas si je serais capable de réagir dans l’instant.

Puis ce cri qui déchire le silence tendu instauré par les deux organisations. Mon prénom, gueulé à l’autre bout du terrain, qui n’est pas si loin finalement même si y a comme l’idée que ce soit le lieu où on finira par se battre. “C’est qui?” La question à laquelle je ne veux pas répondre. C’est qui Janet? C’est qui à part celle que je considérais comme ma petite soeur, même si finalement j’ai jamais mis de tels mots dessus, plus soeur que Lizzy ne le sera jamais sans doute. Janet c’était la famille en dehors de la mienne, pas une Pritchard mais pas une lambda, la case au milieu que je nommais pas. “ Personne.“ Et dans ce mot j’ai mis tout le mépris que je peux y foutre, parce que je ne sais de toute manière pas quoi dire d’autre. Il fallait que je m’éloigne, que je tente de faire avec l’idée, je le voyais dans le regard de ceux qui me regardaient, qui ne comprenaient pas, et j’ai juste envie de les envoyer se faire voir le plus loin possible, partir de là et les laisser se démerder avec leur mission à la con, mais je peux pas, je dois continuer parce que si je le fais pas, y a des chances pour que je revois ni Sasha ni Fiona, même si la seconde a bien plus de moyens de s’en sortir que la première.

Le cri qui résonne et la jeune femme, impulsive, qui s’élance. Du coin de l’oeil je vois Fiona attraper son flingue et amorcer un mouvement en direction de Janet. Si elle continue dans la lancée, y a de très fortes chances que dans dix secondes, on se vise tous sans savoir comment désamorcer la situation. “ Fiona c’est bon!“ Comme pour m’appuyer, je vois Lenny qui baisse de sa main l’arme de ma cousine. Mais j’ai pas vraiment le temps de me demander pourquoi il fait confiance à celle qui vient de débarquer au milieu des Dux verte de rage. Je sens la main de Janet qui m’attrape, je me tourne, je la repousse, et quelque part, au fond, ça me fait mal de le faire. Mais autre part, à la surface, y a le dégoût, et ça doit sans doute se voir rien que quand je la regarde. “ Ne me touche pas.” Je, c’est encore pire qu’une menace, c’est juste le moment où je sens que je risque d’éclater. Je sais pas ce qui est pire, la trahison ou bien le fait qu’elle fasse probablement partie des monstres qui l’accompagnent. Le fait qu’elle suive un malade, le fait qu’elle, elle soit en colère alors qu’elle n’a aucun droit de l’être. Pourquoi le serait-elle alors que c’est moi qui ait été trahi? Alors y aura pas de gros discours sentimentaux, je parlerais pas de trahison, parce que ceux qui ne le comprennent pas maintenant rien que de la façon dont je la regarde ne le comprendront jamais. Je lui demanderais pas d’explication parce que j’ai pas besoin, j’ai même pas besoin de savoir si elle peut se transformer en lapin ou en poisson rouge. “ Je te conseile de retourner à ta place, de l’autre côté. T’as rien à faire au milieu des humains.” Bien sûr tous les Dux ne l’étaient pas, mais à l’heure actuelle je préférerais largement être en mission accompagné de magiciens plutôt que de l’O.B.C.M. . Mais je pouvais pas m’arrêter là. “ En fait si, explique moi. Juste explique moi comment j’ai fait pour être assez con pour croire que t’étais pas juste aussi viciée que tous les autres?” Et y a les paroles de ma mère qui me reviennent en tête, là, maintenant, sortis de nulle part. Le monstre le plus dangereux est celui qu’on ne voit qu’au dernier moment.
©️ nightgaunt
[/quote]
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to hell and backtu crois pas si bien dire…
J’aimais pas ce qui était en train de se passer. Janet qui filait en direction d’un type de l’autre camp, l’air… Triste ? Et l’autre qui avait l’air d’avoir vu le fantôme de j’sais pas qui. Au début, j’avais cru à une simple histoire entre deux potes qui s’ignoraient de deux camps opposés. Que ça allait casser l’amitié, une bonne fois pour toutes et qu’on pourra passer à autre chose. Mais l’autre blonde qui sort un flingue, j’aimais pas ça. Et encore moins les mots que l’autre type disait à Janet. J’étais pas le type le plus protecteur du monde, mais elle, Janet, c’était une pote à ma sœur, et j’aimais pas quand on lui volait dans les plumes comme ça. Puis, rien qu’il dise « viciée », ça me rappelait pourquoi j’étais là, dans l’OBCM. Ce mépris, cette peur de ce qu’ils ne connaissaient pas, ça me foutait en l’air. Alors, je m’étais approché, j’aurais bien aimé en découdre, mais on avait juste autre chose à foutre.

Regardant d’un air furibond l’autre, je prends Janet par le poignet afin de la ramener de notre côté du camp, lui disant : « Reste pas là, il va dire que de la merde, et on a juste autre chose à faire que se balancer de la merde. Genre, on a une mission, on est tous là, autant commencer. Pas vrai, chef ? » Je la forçai à revenir du côté de Chester, pour mettre une main sur son épaule. Pas cool de tomber sur quelqu’un qu’on aimait bien, voire aimait tout court, j’en savais rien, et je m’en foutais, mais je voulais que le job soit fait, histoire que je perde pas l’autre. J’y tenais pas non plus comme à la prunelle de mes yeux, mais ouais, ce serait sympa. Ne serait-ce que pour filer un peu plus de thune à l’OBCM, qu’on soit plus jamais en retard comme des cons.
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Wooooah, deux tours de piste et c'est déjà partit en couille mon pote, mais tu ne sais même pas à quel moment. Est-ce que ça t’intéresse ? Non. Est-ce que tu as envie de t’y intéresser ? Non plus. Tu en as rien à foutre en faites que Môsieur se sente trahi, que Janet ait fais -une fois de plus- preuve d’un surplus d’innocence et de naïveté. Vous n’étiez pas là pour jouer du violon ! Ah t’es mauvais langue, tu pourrais au moins faire preuve d’un peu de pitié pour la demoiselle, non ? Non. Tu le retiens Mickey avec sa promesse, comme quoi y aurait du sang et tout, parce que tu aimerais quand même éviter que ça ne soit pas ta partenaire d’Uno qu’on éviscère devant toi pour te l’apporter. Tu fais craquer tes doigts en les tordant dans tous les sens, ton autre main te servant à te curer l’oreille en soupirant, jetant un coup d’oeil en direction de la petite blonde qui accompagnait Sayanel. «Quoi ? Qu’est-ce que tu regardes comme ça Cendrillon ?» Ah, elle sort le flingue, carrément. Woh woh woh, elle va en faire quoi ?! Dans un élan de bonne conscience et de lucidité, tu veux pas que ça dérape, alors tu sors ta main de ta poche, et tu tisses dans l’air avec tes doigts. Ton don, ton putain de don qui va casser les couilles à beaucoup de monde autour de toi. Tu t’en sers pour désarmer la novice en attirant son flingue vers toi via le métal qu’il contient et qui, ne serait-ce que par son geste, prouve qu’elle ne te connait pas en plus d’avoir foutu ses équipiers dans une potentielle merde éléphantesque en t’offrant un gun. Tu t’amuses avec, le faisant tourner entre tes doigts. «Shhhh, laisses les grands régler ça entre eux.» Tu penches la tête excessivement sur le côté, le grand sourire aux lèvres. Cette lubricité dans ton regard empêche quiconque de deviner ce que tu comptes faire avec ce pistolet. En faites, toi-même tu ne sais pas. «Chef ! Chef ! Je tiens plus en place. J’vous ai déjà parlé de ma maladie qui s’appelle "déboîter les agents des Dux" ? Elle me reprend sévère la pute. Aaaaah, mais on n’a pas démarrer les hostilités - Si ! - Non, non je crois pas.» Tu fais quelques pas, coulant le pistolet dans la poche de ton ensemble bleu. Tu t’en serviras plus tard. Ou alors, tu vas le redonner à la petite blonde dans un élan de défis ou de folie. Ou peut-être même que tu vas le filer à Dagda. On sait jamais, ça peut être utile. Ou alors, tu le files à Janet et tu niques un peu plus son innocence en la poussant à tirer et à tuer l’autre nénette. Trop d’idée, tout ça pour un flingue en plus. Maintenant, si on passait à la suite ? Tu regardes ton chef -l’actuel-, ton autre chef -l’ancien-, ses petits sbires et tes soi-disant potes. Tu hausses les épaules, paumes tendues vers le ciel. Tu ne sais pas ce que vous êtes venus chercher. Et si débriefing il y a eu dans l’avion, ça doit être le moment où tu pionçais comme une souche en bavant sur le repose-tête. Le seul moment de tranquillité que tes covoit’ ont eut. «On va où ? On fait quoi ? Moi, moi et moi sommes curieux de le savoir.» Tu te mets à ricaner, glissant incognito une petite farce qui est aussi une jolie petite référence. Hey, le "moi" commence à partir du "je" et jusqu’ici, ils l’ont tous utilisé, non ? Non bon, trop de degrés pour qu’ils comprennent la subtilité. Il n’y a que toi qui peut comprendre en faites.
(c) DΛNDELION
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To Hell and Back

OBCM & Dux Tenebris


I don't wanna know your name 'cause you don't look the same
the way you did before

fox on the run


 
Mais à quoi tu t’attendais ? Il allait falloir que tu te réveilles un jour, que tu te rendes compte que ce que tu avais en face de toi, c’était le monde réel. Aucun rideau n’allait tomber, aucun tonnerre d’applaudissement te dévoilant la farce. Rien qu’un silence de mort, et cette haine dans son regard, plus que cela encore – le dégoût, bien trop sincère. Ne me touche pas. Les mots avaient du mal à venir, coincés dans ta gorge. Force est d’avouer que tu ne t’étais jamais senti comme ça. C’est à ce point déstabilisant que tu le lâches, il ne te vient même pas à l’esprit de faire un de tes habituels caprices pour réclamer de l’attention. Ce n’est pas Sayanel que tu as en face. Ce n’était pas ton ami, pas plus que ton ersatz de grand frère. Pour toi aussi, de cœur, il avait été quelque chose comme ça. Parce que tu étais cette petite puce, avec son caractère certes, mais qui ne jugeait pas. Mais sur ce grand terrain, tu vois, ton innocence tombait en miettes.

Une trahison n’avait pas suffi, forcément il te fallait la paire. Tu avais été ravie, au début, de venir en compagnie de personnes que tu connaissais – mais dans l’autre camp, l’effet n’était pas le même. Lenny aussi, tu le connaissais, comme un substitut de ton père absent. Si tu savais qu’il était aux Dux Tenebris ? Si tu savais qu’il y avait un poste de commandement ? Tu étais trop immature encore pour être le genre de personnes à imaginer le pire. Mais l’amertume n’était que plus forte, et la colère bouffée par la détresse. Super, ça commençait super. Tu pouvais rentrer chez toi maintenant ? Parce que tu ne te sentais plus vraiment en état de poursuivre une mission de la plus haute importance. Tu avais plutôt l’impression de n’avoir rien à faire là, de ne rien comprendre au monde.

T’as rien à faire au milieu des humains. Ces mots-là, sortis de sa bouche ? Qui se demande comment il avait pu ne pas voir à quel point tu étais viciée. Viciée. Ça faisait trop mal à entendre. Tu n’avais jamais vraiment connu le rejet pour ta nature, sinon peut-être un peu de Dagda qui trouvait que tu sentais mauvais. Tu ne t’imaginais même pas qu’on aurait pu te rejeter si fort pour le simple faire d’être, peut-être, une créature. Comme si tout ce que vous aviez pu faire ensemble ne représentait plus rien. « J’ai pas choisi d'être comme ça » t’as commencé, sans trop savoir où ça te menait, tu soulevais trop d’émotions dans ta voix pour la faire tenir. « Je comprends pas, comment tu peux dire… » Ah, la colère qui remontait et te prenait la gorge, au moment justement où Dagda te prenait le bras.

Il te tirait de l’autre côté, il avait sans doute raison. Trop scandalisée, tu remarquais à peine la tension dont tu étais partiellement responsable. C’est vrai, vous aviez une mission. Une mission avec ce putain de salopard de traître qui venait d’insulter ton sang. « Comment j’ai pu être assez con pour pas me dire que tu pouvais faire partie des raclures qui en auraient après moi ? C’est vrai comment j’ai pu ?! Toi aussi, reste loin de moi, t'es qu'une pourriture ! » tu lui as lancé, avec agressivité en te raccrochant à Dagda, en te laissant tant bien que mal raccompagner, parce que t’étais quand même tentée d’aller lui mettre un coup de poing dans le nez tout en sachant très bien que tu ne faisais pas le poids. T’étais tellement déçue par cet immonde fils de pute. Vous aviez tout intérêt à passer à la suite, parce que t'étais pas sûre que t'allais pas sortir une cascade d'autres insultes.
 
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