Almath Cullen - magicienne

nom Cullenprenom Almathâge 40 anslieu et date de naissance Bray 1er mars 1978orientation sexuelle hétérosexuellestatut marital célibatairemetier/etudes professeur et chercheur en médecine situation financiere confortable organisation ? non ftRuth Connell (c)unicorn

J'ai toujours voulu étudier la magie, même quand on me disait qu'elle n'existait pas. Et déjà à 5 ans j'étais têtue comme une mule. J'ai donc "étudié" les contes de fée, les contes de Grimm, le magicien d'Oz, et plus tard Harry Potter, l'épouvanteur ou Eragon. Oui bon soyons francs "étudier" était peut être un bien grand mot, mais ça a forgé mon imagination. J'ai aussi très vite su que je voulais apprendre, dans tous les sens du terme. Je suis mal à l'aise en société, trop perdue dans mes mondes imaginaires ou au contraire dans mes réflexions sans doute, je ne suis jamais aussi bien que lorsque je suis seule. Je me suis donnée du mal pour devenir celle que je suis, et j'en suis fière, parfois trop peut être. J'ai du mal à concevoir que tout le monde n'y arrive pas, ou n'en ait pas la volonté. Bref je peux me montrer un poil arrogante parfois....
J'étudie la magie de façon plus théorique que pratique, j'ai donc fort peu invoqué de djinns et souvent davantage pour leur conversation que pour leurs pouvoirs.

J'ai une histoire assez peu intéressante, je dois l'admettre. J'ai grandi dans une famille banale, une mère travaillant énormément, tout comme mon père. J'ai donc grandi avec des nounous jusqu'à mon adolescence et des frères et sœurs plus jeunes que moi dont j'ai du m'occuper ensuite. Je n'étais pas malheureuse, je lisais recroquevillée dans mon lit ou devant la grande fenêtre qui éclairait le salon, je n'étais pas une enfant pénible. J'ai fait de la danse, pour faire plaisir à ma mère, pendant des années. Le week end parfois on partait tous camper en famille, ce sont les meilleurs souvenirs que j'ai, probablement mes seuls vrais souvenirs de famille.
J'étais une élève modèle, il faut dire que j'adorais l'école, c'était un peu comme un livre, pour moi, une ouverture sur un monde qui ne me semblait pas tout à fait réel. Les nombres dansaient la farandole en maths et les éclairs voltigeaient en physique, je pouvais voir les amibes évoluer en SVT ou raconter des histoires folles en français. L'histoire me décevait un peu, peut être par trop de réalisme, peut être par manque de logique, je n'ai jamais su exactement pourquoi. Mais la géographie me transportait dans le Grand Canyon. J'ai une imagination visuelle très développée comme vous pouvez le constater, une très bonne mémoire sans être eidétique et j'ai un QI probablement tout à fait honorable, je n'ai jamais estimé nécessaire de le tester. Bref sans être le nouvel Einstein j'étais tout de même au dessus de nombre de mes camarades étudiants. C'est peut être à ce moment là que je me suis détachée du groupe et que j'ai commencé à apprécier la solitude. J'avais, je crois, davantage d'amis durant mon enfance que durant mon adolescence.
J'ai découvert la vraie magie à l'âge de 18 ans, avant cela je n'avais lu que de la fiction ou des techniques de prestidigitation, ou ces livres plein de recettes de grand-mère qui ne sont pas magiques pour deux sous. Mais à force de chercher j'ai rencontré d'autres magiciens qui m'ont fait découvrir tout ce que j'espérais tant apprendre.

La médecine en tant que telle ne m'a jamais attirée, soigner des gens implique de les côtoyer, ce n'était pas vraiment mon domaine, mais comprendre le fonctionnement du corps humain me passionnait et c'est tout naturellement que j'ai choisi de devenir chercheuse. Je travaille sur des remèdes encore inconnus, et à mes heures perdues je tente de comprendre d'où vient la magie des êtres surnaturels et comment l'utiliser pour soigner.

Encore aujourd'hui, des années plus tard, j'accumule les connaissances bien plus que le pouvoir, même si les deux sont liés.