Herjka - La tempête de sable qui voulait être louve

nom Halfrodotir prénom Herjka (à prononcer Erika) âge 19 ans lieu et date de naissance 27 février 1998 à Bary orientation sexuelle Elle se considère comme bi car elle est attirée par les deux genres mais n’a jamais vraiment testé la chose. statut marital Célibataire métier/études Etudes de développeuse logiciel au BIFE situation financière modeste organisation L’organisation pour le Bien des Créatures Magiques ft Hannah Snowdon

Vous dites bizarre, je dis Asperger :
J’aime être seule. Et si j’ai le choix entre passer du temps avec les animaux ou des humanoïd, c’est sans hésiter que je choisis les animaux. Eux ne parlent pas, ne m’obligent pas à les regarder dans les yeux et sont, comme moi, hypersensibles aux sentiments des autres et à ce qu’ils dégagent.
Je ne regarde pas dans les yeux. C’est trop d’informations, trop de distractions. Je me concentre plutôt sur les lèvres ou vos oreilles, moins détaillées, elles font moins resurgir ce que vous pensez sur l’instant.
Je prends tout, ou presque, au pied de la lettre. Les sous-entendus, l’implicite, tout ça, je ne comprends pas forcément. Avec l’expérience je commence à saisir, mais je continue à avoir du mal.
Je me fais mal. Ne prenez pas ça pour des tendances suicidaires ou masochistes. Je n’aime pas spécialement avoir mal. Mais j’en ai besoin. Quand je perds le contrôle des choses, quand je suis en train de lâcher prise, la douleur est là pour me permettre de réaliser que c’est bien moi, je suis bien là, c’est bien mon corps que j’habite. Dans le même acabit, j’ai des moments où je fonds en larmes, me frappe, me mords, me griffe. On appelle ça le melt down. La meilleure manière de m’aider à gérer ça, c’est de rester loin de moi en murmurant des paroles rassurantes et en me câlinant lorsque je vous y invite.
J’aime la routine. Vous cherchez sans cesse à la briser, moi, elle me réconforte. Tout ce qui change mes habitudes m’angoisse. Ma routine me rassure, je m’y cramponne et m’y tiens le plus possible.
Je ne suis pas intéressée par les relations amoureuses et encore moins par le sexe. Tout ce que je sais, c’est que je suis autant attirée par les femmes que par les hommes et même par les intersexes. Mais le sexe avec quelqu’un m’est encore inconnu. Il faut que je connaisse extrêmement bien une personne pour l’autoriser à me toucher. Je suis cependant allée jusqu’aux baisers. Mais je suis capable d’être amoureuse, de m’ouvrir à une autre personne. Je ne suis pas non plus asexuée, j’éprouve du désir et du plaisir ! Il me faut juste du temps.

Mes autres traits
Je suis imaginative. Je trouve toujours une histoire à inventer. Tantôt drôle, tantôt triste, en fonction de mon humeur. J’adore le jeu de rôle et trouve toujours de l’inspiration pour des nouveaux personnages.
J’adore la musique. Je suis très sensible aux bruits, aux sons. C’est dérangeant la plupart du temps… Mais quand j’écoute de la musique, je sens chaque note parcourir mon corps, se répercuter dans tout mon être… Dieu, c’est encore meilleur qu’une grande bouffée de Marijuana ! Je plane. De plus, j’apprends très, très vite à maîtriser un morceau à la guitare ou à la voix.
Je suis rancunière. Je n’aime déjà pas aller vers les autres, mais quand ceux.elles ci décident de me trahir, alors c’est fini, ils.elles sortent de ma vie, définitivement. Exception faite pour mes parents.
Je suis un tantinet rebelle. En fait, c’est juste que si une règle ne me plaît pas ou me paraît inutile, je ne vais pas la respecter.

Ma naissance
J’ignore si papa et maman s’aimaient lorsqu’ils m’ont conçue. Je sais que ça a toujours été ambigüe entre eux. C’est passionnel. Mais voilà, je suis née d’une union entre un métamorphe loup et une tempestaire d’encre. Qui ne s’aimaient peut-être pas, mais qui se respectent énormément. Lorsque ma mère a appris à mon père qu’elle m’attendait, ils ont décidé de vivre ensemble. Mon père ne voulait perdre aucun moment avec sa fille. Il avait 22 ans, ma mère 16.
Papa a décidé de partir de la maison à mes neuf mois… Oui, ils ont à peine tenu un an et demi ensemble. Apparemment, c’est tellement passionnel entre eux qu’ils ne peuvent pas habiter plus de six mois ensemble sans se disputer pour des broutilles.
Il n’empêche, je n’ai jamais manqué de quoi que ce soit ! Papa venait régulièrement, tous les week-end et maman était à mes petits soins.

Le diagnostic
Dès 2 ans, les signes étaient là. Je ne faisais que ce que j’aimais mais le faisais très bien !!! Et très en avance pour mon âge. J’ai chanté avant de parler, déchiffré des partitions avant de savoir lire et joué d’un instrument avant de savoir mes tables de multiplications. J’étais très dans l’observation alors que les autres étaient dans l’expérimentation. Mes parents, attentifs, se sont inquiétés. Voici qu’à 8 ans, on me diagnostique autiste asperger. Mes parents ont donc toutes les cartes en mains pour que je ne me déteste pas et, surtout, que je m’accepte telle que je suis. Et ça marche ! Je suis en accord avec moi-même. Ma mère se met à me faire l’école à la maison pour que j’avance à mon propre rythme. Ce n’est pas chose aisée avec son salon de tatouage, mais elle y arrive.

Mon espèce
Papa travaille avec moi sur l’acceptation de mon espèce. J’ai toujours voulu être une métamorphe, comme lui. Je m’imagine en louve noire, aux côtés du mastodonte qu’est mon père sous sa forme animale. Ca non plus, ce n’est pas chose facile. Je n’accepte que très tardivement de n’être qu’une tempestaire.

Et quand enfin, j’accepte ce que je suis… Vient la révélation de mon élément. Ma mère a un élément génial, avec lequel elle travaille : l’encre ! Le meilleur des éléments, pour moi, c’aurait été les ondes sonores ! Mais non…
J’ai quinze ans quand nous allon à la mer pour la première fois, tous les trois. Le ciel est couvert et les vagues sont hautes. Nous nous baignons puis une vague m’engloutit sous l’eau et me désoriente. La peur… L’effroi, même. C’est ce qui a déclanché que le sable bouge pour me mettre à l’abri. J’ai créé une dune de sable pour me protéger, sans le vouloir. Si mes parents ont été soulagés, moi, j’étais déçue. Certes, mes pouvoirs m’avaient sauvé la vie. Mais c’était d’un commun… C’était si loin de la classe et de l’originalité de ceux de ma mère, que j’ai refusé de chercher à les maîtriser pendant bien deux ans. De toute façon, nous habitons loin d’une plage de sable ! Puis j’étais curieuse. Ma mère était tellement en harmonie avec son élément que je me suis dit que je passais à côté de quelque chose. Alors j’ai essayé et petit à petit, j’accepte et je m’améliore.

Mon premier amour
J’ai donc quinze ans et j’entre au lycée. Je prends option chant et guitare. On me met dans le groupe avancé, composé en très grande majorité de dernières années.C’est donc là que je le vois : 18 ans, un bonnet sur la tête et une voix masculine mais harmonieuse.
Nous faisons connaissance au fur et à mesure et je fonds pour lui, bois ses paroles et lui donne, timidement, mon premier baiser. Nous restons ensemble plus d’un an. Puis il finit par perdre patience, veut aller plus loin. Il me donne un ultimatum : maintenant, ou jamais. J’ai choisi jamais et il est parti.
S’en est suivi des jours de larmes et mon premier tatouage. D’ailleurs, je n’ai jamais pu m’arrêter. Avec une mère tatoueuse, c’est cool !

Maintenant
A 19 ans, mon corps entier est couvert d’encre, mes parents dorment de plus en plus régulièrement ensemble et je suis à l’université pour apprendre à développer des logiciel informatiques. Mon rêve serait de développer un logiciel pour faire de la musique.