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 Your help is all I need + Morrigan&Clara

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Sayanel Z. Pritchard
Sayanel Z. Pritchard
MESSAGES : 4496
RACE : Humain
MÉTIER/ÉTUDE : Mercenaire / Vigile au DH / Chasseur de Surnaturels




 


Your help is all I need

L'annonce avait été faite un peu plus tôt dans la journée. Personne ne l'avait prévu, et quand on en connaissait les raisons, personne n'aurait de toute manière pu, c'était bien au-dessus des attributions de n'importe quel météorologue. Certains avaient donc pensé à un canular, qu'une équipe de comédiens auraient pris le contrôle momentanément des chaînes de radio de la région, mais pendant que les mêmes alertes résonnaient, la panique commençait à se frayer un chemin dans le cœur des irlandais, surtout dans celui des habitants de Bray. Le temps s'était fait menaçant, et les secousses régulières, même si la plupart ne les avait pas senti. Puis l'eau. Tout était devenu chaotique, l'eau s'était engouffré partout, détruisant des maisons, emportant les voitures et les arbres. La violence avait submergé la ville sans que personne ne le voit venir. Des corps s'étaient mis à flotter à la surface de l'eau qui avait perdu, de plus en plus, en ténacité, mais qui continuait de faire des ravages. En un instant, une ville qui respirait la joie de vivre, la fin d'un festival haut en couleurs, comme chaque été, s'était transformée en un désert d'eau et de malheur. Clara, dans tout ça, avait vu. Séparée de son frère et de Gareth par une foule en panique, elle s'était perdue, avait courue se réfugier à l'étage d'un café, et avait été contrainte de ne pouvoir qu'observer. Observer le malheur, ses cheveux trempés des gouttes qui l'avaient mouillé. Oublier le vacarme d'une population  effrayée derrière elle, elle n'avait de toute manière aucune réponse, qui pourrait en avoir quant aux caprices du temps ? La pluie, la mer, l'eau voulait reprendre ses droits sur la ville qui la longeait, certains avaient suggéré que c'était la fin avant de fondre en larmes. Elle, elle tentait de ne pas craquer. Mais entre ne pas savoir qu'était devenu son frère et son .. .Garde du corps, laissons-le à ça pour le moment, et devoir subir les cris et les pleurs, et parfois même la violence de tous ceux qui avaient pensé comme elle... Elle ne pouvait pas rester là,  à attendre que tout se calme en espérant que ses nerfs ne la forcent pas à jeter une chaise sur un gosse pleurnichard. Il fallait qu'elle se casse de là, et vite.

En esquivant le patron qui refusait qu'elle sorte, pour ne pas se mettre en danger de l'eau qui ruisselait encore sur toute la rue, rendant la marche impossible et la nage dangereuse, elle finit par prendre la porte. Restant en hauteur, elle mit une dizaine de minutes à parcourir cent mètres, luttant pour ne pas tomber à l'eau et restant le plus en hauteur possible, là où l'eau n'atteignait plus. Le sol était glissant, et même sans ça, elle ne savait pas réellement où aller, elle ne connaissait encore pas assez bien Bray pour y avoir ses marques, notamment dans ce décor apocalyptique. La jeune femme arriva à la conclusion qu'il fallait qu'elle trouve une radio, c'était plus ou moins la seule solution pour qu'elle sache réellement où se rendre si elle ne tombait pas sur des pompiers ou n'importe quelle branche de secours. Regardant autour d'elle, elle dût plisser les yeux jusqu'à sentir la migraine la gagner. Sa vue baissait de plus en plus, mais elle ne pouvait pas y penser maintenant de peur de paniquer.

Un éclat roux attira son regard, et même si elle ne voyait pas grand chose, elle décida de se diriger dans ce sens. La rue dans laquelle elle pénétra n'avait pas été réellement touchée par le tsunami. La pluie l'avait rendue sinistre et les voitures arrêtées au milieu du chemin montraient qu'elle n'avait pas échappé à l'élan de terreur, mais au moins elle pouvait marcher sans risque de noyade. C'est là qu'elle croisa le chemin de la femme qu'elle avait vu un peu plus tôt, le roux étant en fait ses cheveux. De près, c'était beaucoup plus visible, même si de loin elle n'aurait pas su dire s'il ne s'agissait pas d'un panneau. " Excusez-moi, je ... J'étais à deux pâtés de maison quand le tsunami à frappé et ... Je sais pas du tout où je suis."
© Frimelda, sur une proposition de © Blork
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Invité
Comment je m'étais retrouvée dans le bon quartier au bon moment... Je crois que je ne m'en souviens plus à cause du choc. Un tsunami, je n'imaginais tellement pas que ce genre de catastrophe naturelle pouvait ravager notre pays... Quand la déferlante s'est abattue sur Bray, j'ai cru que je vivais le pire de mes cauchemars. Comme on dit, il ne faut pas croire que cela n'arrive qu'aux autres. De toute manière je n'y aurais pas été mieux préparée pour autant. Et encore, je ne faisais pas partie des gens qui avaient péris dans la tourmente.

Emma et moi étions parvenues, avec de la chance, à rejoindre le gymnase qui accueillait les rescapés. Comment j'avais su? Une intuition? Oui et non? C'est l'endroit qui me paraissait le plus logique pour recueillir un gros flux de population de manière ponctuelle, et c'est surtout un des rares endroits encore faciles d’accès puisque c'est seulement cette partie de la ville qui n'avait pas été touchée par le raz de marrée. Et j'avais été mise au courant du message informatif par le bouche à oreille. Saines et sauves, nous avons eu la joie de retrouver des personnes de confiance, mais... Je ne retrouvais pas mes parents. Je laissais Emma a des bons soins, même si je n'aimais pas la laisser à n'importe qui, et me mis en quête d'eux. Certains avaient essayé de me retenir mais compris que je deviendrais folle à rester ici sans agir. Je ne pouvais attendre sans rien faire, et en attendant, je pourrais aider le noyau de groupe de recherche qui s'était constitué assez rapidement après la catastrophe.

Celui dont je faisais parti s'était mis en branle assez rapidement et nous décidions d'arpenter Pilgrim Village. Ma fille et moi avions eut de la chance, il était impératif pour moi, de toute façon, d'offrir cette même chance à d'autres éventuelles personnes. Je ne croyais en rien, mais me disait que si j'avais pu survivre, il était juste que ce soit le cas pour d'autres personnes. De toute façon cela faisait partie de ma nature profonde de porter secours. Je n'étais pas devenue aide soignante pour rien, et si j'avais pu j'aurais poussé le bouchon plus loin encore.

Cela faisait maintenant un bon quart d'heure que je tournais en rond, fouillant dans les voitures, rentrant dans les magasins pour essayer de retrouver âme qui vive, et surtout avec l'espoir que deux d'entre elles soient mes parents adoptifs quand je me détachais volontairement du groupe. Trop absorbé par leurs recherches, ils ne remarquèrent pas mon départ. Je filais toujours plus loin vers les terre immergées, car nous serions plus utiles là-bas, selon moi.

C'est alors que j'aperçus une personne sur le trottoir, une jeune femme qui était égarée. Je lui souris et la regardais pour chercher une trace de blessure, ou constater à quel point elle était trempée, mais cela avait l'air d'aller. Elle aussi avait échappé au pire. Je pensais l'emmener en expédition avec moi pour retrouver mes parents mais je ne pouvais faire ça, sachant qu'elle devait être probablement paniquée en plus d'être perdue. Avec douceur je lui proposais de me suivre:

-Il y a un gymnase qui recueille toutes les personnes comme nous, je vais vous y accompagner, si vous le voulez... Mais d'abord... ça va?

Je savais que c'était une question ridicule, dans ce genre de situation, on allait forcément pas très bien, mais je l'invitais à me parler et à se décharger, de cette manière:

-Vous n'avez rien de cassé?

Je sortais du sac à dos que nous avions pris soin de préparer avant de partir, un thermos de chocolat chaud, ainsi qu'une couverture, mon visage affichant une grande inquiétude:

-Vous avez froid? Je vous propose de boire un chocolat et de vous couvrir un peu, si vous en avez envie, avant qu'on gagne le gymnase. Il faut faire un peu de marche mais ce n'est pas si loin... Et... ah oui, au fait, nous sommes donc à Pilgrim Village...

Je lui souris une nouvelle fois, tendant les objets dont elle se saisirait ou pas, et ne pouvait m'empêcher de demander:

-Vous avez vu d'autres personnes sur votre chemin? Cela va vous paraître égoïste mais je recherche mes parents...
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