ES +That if you talk enough sense, then you'll lose your mind

L’amour, ce mot écrit avec un grand A, ce sentiment qui te prends par l’intérieur, te consume avant même que tu ne puisse dire un mot, cet état d’esprit qui permet de faire des folies, qui détruit des mondes, en construit d’autre, celui qui permet d’ériger des montagnes et de créer des ouragans, celui qui détruit autant qu’il ne soigne, qui blesse autant qu’il berce. J’aimerais le connaître, j’aimerais y croire, j’aimerais y avoir le droit. Mais dans mon monde, l’amour n’existe pas. Dans mon univers, le temps s’arrête et le vente tourne lorsque le mot est évoqué, ce sentiment tabou. L’amour n’existe que dans les films pour enfants, celui où le prince charmant vient chercher sa damoiselle sur un cheval blanc. L’amour n’existe pas. Et même si tout mon être cri son besoin d’amour, même si mon corps entier en demande, je me retrouve au milieu de mes sentiments, perdue, à la recherche d’une émotion qui n’existe que dans mes rêves les plus fou. Et même si je le trouvais, je vais me marier à un homme qui ne m’aime pas, qui ne m’aimerais jamais, à quoi bon? Alors je garde le sourire, je tâche d’être à la hauteur, de ne pas laisser mon coeur guider mes pas, de garder la tête froide. Et dans mon âme de romantique déchu, je tâche de rester positive, de ne pas laisser cette négativité m’envahir. Mon devoir passe bien avant mes besoins personnels. Et en mon âme, je sais que quant à ne pas pouvoir aimer, l’aimer lui et me faire aimer, il reste mien, à moi et aucune autre. Et cette jalousie qui me ronge quand je sais qu’il traine avec d’autre, quand je sais que son lit n’est jamais bien longtemps vide. Cette haine qui me gruge de l’intérieur. Alors je m'investis ailleurs, je sors ma caméra ou je me plonge dans mes études ou dans l’organisation de ce mariage qui n’est pas réellement mien, jusqu’à m’oublier moi-même, jusqu’à oublier ce que je veux pour me plonger dans mon devoir, dans ce que je dois faire, en bonne sirène que je suis, en bonne fille que je suis, déterminée dans le but que je me suis donnée, celui que mes parents soit fiers de moi, qu’il ait au moins une fille de qui être fier. J’aime être entouré, j’aime que l’attention soit sur moi, j’aime être le centre de l’univers, je suis un être égoïste, mais mon sourire permanent, ma joie de vivre, cette innocence qui me caractérise, j’attire les gens, j’attire leurs affection. Être douce et calme, être caractériel, être lunatique.

Je suis stars over mountain ! J'ai 22 ans. On me verra dans les parages trop souvent. Je suis fier de dire que j'ai découvert le forum sur c’était sur prd je crois , d'ailleurs je le trouve et bah, vu que j’ai fait le design et le codage, j’ai droit de quand même dire que je le trouve troooop sexy? ausssiii je suis un scénario !

Mon histoire commence avec elles, s’entremêlant dans les leurs, nos chemins se croisant, se séparant, à l’infini, l’une ne pouvait exister sans les autres, ensembles pour l’éternité, du moins c’est ce que l’on avait cru, jeunes, enfoncé dans nos croyances, nos idées féérique. Mais parfois, même les êtres les plus proches, même les êtres qui partage bien plus que le commun des mortels, se déchirent, s’éloignent, les liens s'effilochent, se dégradent, jusqu’à ce que qui fût trois, ne deviennent qu’un. Mon histoire ne peut être conter sans elles. Mon histoire n’existe pas sans les leurs.

Inséparable. à la vie à la mort. Siamoises. Riant de l’autre, envers et contre tous. Jamais sans l’autre. Quinn, Aileen et Elena. Elle était belle la vie, alors que nous n’avions que quelques piges, à peine trois pommes de haut. Les trois mousquetaires. Nos rires retentissaient dans cette grande maison qu’était la nôtre, cette grande maison qui nous avait vu grandir, toujours inséparables, quoique tant différentes. Cette chasse poursuite, sans fin, et malgré nos différences flagrantes, malgré que j’étais toujours vue comme la fille parfaite, et Quinn celle qui devait être cassé, Aileen se situant quelques part entre les deux, l’invisible, nous ne voyions pas ses défauts, ses qualités, que nos proches voyait en nous. L’une comblait pour les manques de l’autre. Quinn m’aidait à grimper dans les arbres avec elles, Aileen qui m’apaisait lorsque les larmes coulaient sur mes joues d’avoir tomber en bas de l’arbre, et moi, moi qui essayait d’être au milieu de ses deux êtres parfaits à mes yeux. Celle qui se recroquevillais dès que les parents montaient le ton, celle qui acquisait à la moindre de leurs demandes, alors que Quinn se rebellait déjà, levait le ton. Elle était la disgrâce alors que j’étais parfaite, du moins, au yeux de nos parents. Mais pour moi, tout ce qu’ils disaient était la vérité, alors que pour elle, tout était mensonge.

Mais si ses différences n’était pas trop visible enfant, l'adolescence fût terrible. Déjà, la vie nous séparait, notre trio s’éloignant l’une de l’autre, des amis différents, une vie différente. Aileen et sa mémoire photographique, excellant partout, l’école lui était si facile, elle voguait dans la vie comme une sirène dans l’eau, de nature solitaire, elle s'asseyait dans un coin sombre, un livre à la main, lisant tout ce qui lui tombait sous la main, et parfois, parfois je la rejoignais, un livre d’amour dans les mains, m’enfonçant dans ce monde romantique que je voulais tant avoir dans ma vie, alors que Quinn traînait déjà avec ceux qui avait une mauvaise réputation, dans la rue, fumant de la marijuana, jetant sa vie en l’air. Alors même que nous restions tout de même proche, nos rire fusent dans l’air du matin, en route pour l’école. Nos conversations la nuit, jusqu’à ce que l’aube se lèvent, jusqu’à ce que la réalité revienne, jusqu’à ce que nos chemins se sépare encore, jusqu’à la nuit prochaine. Et moi, moi je m'entourais d’amis, intelligente, mais loin d’être la meilleure, mais tout de même assez pour intégrer la fac de médecine sans problème, j’étais la plus sociable, celle qui n’avait qu’amis, amis temporaires, faux-amis alors même que je le savais ultérieurement que chacun d’entre eux ne resterait pas éternellement, mais je m'entourait d’eux, j’aimais l’attention qu’ils me donnaient.  

Quinn, elle partit à dix-huit ans, elle s’envola pour Londre, elle voulait faire de la musique qu’elle disait, elle ferait de la musique. Ce fût la première onde de choc. Elle ne suivait pas le chemin que nos parents avait sagement calculé pour nous, non, elle ne suivait pas ce qu’elle devait faire, se rebellant comme toujours, son existence même fût effacé de nos souvenirs, les photos de familles modifié, retouché, pour que jusqu’à son nom fût oublié. Comme si elle n’avait jamais existé, renié de la famille, renié du monde. Elle n’était plus Quinn White, elle ne pourrais plus jamais l’être. Il ne restait qu’Aileen et moi, nous n’avions jamais pu faire ce que nos parents nous demandait, une boîte de souvenir caché, elle restait dans nos coeurs, et parfois, parfois, nous arrivions à l’appeler, à écouter sa voix nous raconter cette vie qu’elle s'était créez, loin de l’influence parentale, loin de la vie bien rangé que nous devions mené. Et alors que j’entrais en fac de médecine, Aileen en fac de droit, nos vis continuais, nous n’étions que deux, mais deux était mieux que seul. Et quelques part, malgré le tout, cela ne nous brisa pas, non, nous étions fortes, ensemble. Publiquement, nous n’avions jamais été pareil, nous n’avions jamais été semblables, ce n’était que dans l’intimité que notre trio était aussi fort que le vent, que l’univers.

Ce fût l’annonce de nos mariages qui brisa le reste, celui qui nous sépara finalement. Parce que malgré mes rêves d’amour, j’acceptais la réalité, celle que nos parents n’avait pas fait un mariage d’amour non plus, celle que je marierais un homme qui ne m’aimais pas, qui ne m’aimerais probablement jamais, alors même que j’avais cet espoir que peut-être, seulement peut-être, il pourrait finir par m’aimer, comme mon frère et sa femme, ou seulement me respecter, je ne voulais pas d’un mariage haineux, comme mes parents, eux qui ne se parlait que devant un public, faisant chambre à part, s’ignorant le mieux qu’il ne le pouvait. J’acceptais mon destin, mais Aileen en fût incapable. Cette dispute qui retentit dans le salon commun, ces cris, le soir même elle s’enfuyait pour Londre, rejoindre Quinn, me laissant seule avec cette perspective que je devais me marier avec cet homme, ce frère de ma plus vieille amie. Et je voulais croire, croire que peut-être, je pourrais être heureuse avec lui, malgré mes rêves d’amour s’envolant en morceaux, détruit par une seule phrase. Seule, malgré tous ses amis qui m’entourait.

La vie, elle continuait, me focusant sur mes études, sur ce mariage, jusqu’à m’oublier moi-même. Alors même que mon paternel utilise nos sorties de voiliers pour me rappeler de rester droite, de ne pas tomber dans la même dégradation que mes soeurs, mais Aileen, elle n’as pas été renié, non, pas comme Quinn, parce qu’elle continue sur le droit chemin, en droit, et d’une manière ou une autre, nos parents n’étaient pas prêt à la voir tomber au fond du trou, comme Quinn, celle qui fait de la musique pour vivre, qui travaille dans un bar pour allonger les fins de mois, celle qui ne mérite pas le porter le nom de White. Et malgré que je suis seule, parfois, parfois, je peux les appeler, leurs parler jusqu’au bout de la nuit, comme lorsque nous étions petites, comme si le temps n’avait jamais continué.

Elles sont revenues en villes, juste avant le mariage, pour me convaincre de partir avec elles, de ne pas me marier, d’oublier, mais je voudrais tellement que mes parents soient fier de moi, comme il sont fier d’Aileen malgré le fait qu’elle ne les écoute pas, mais je le sais, je le sais que je ne pourrais pas, je n’ai pas son intelligence. Alors je suis le chemin tracé que l’on me guide. Je m’attendais à ce qu’elles repartent, mais elles ont l’air de vouloir rester, de vouloir me sortir de ce mariage arrangé, même si maintenant nous ne portons plus le même nom de famille, alors même que j’ai toujours ses rêves que peut-être, peut-être il finira par m’aimer.