Lisbeth Axelle Pritchard × Oiseau de mauvais augure...

Calculatrice. Foncer dans le tas sans réfléchir, si ça peut le faire parfois, c’est, aux yeux d’Axelle, surtout une technique de pauvre. En ce qui la concerne, elle n’apprécie pas de laisser quoi que ce soit au hasard, pour la simple et bonne raison qu’elle tient à la vie, et que le meilleur moyen de la garder, quand on chasse, c’est de se montrer plus malin que ses proies. De ce fait, Axelle ne craint pas de se revendiquer calculatrice. Stratège, même, lorsqu’elle souhaite pousser l’éloquence. + Rancunière. Beaucoup de choses passent au-dessus de la tête d’Axelle. De ce fait, quand, sur les rares qui l’intéressent, on la plante… Elle n’est pas du genre à pardonner. + Sensuelle. Axelle n’est pas sans une certaine connaissance du caractère influençable des hommes dès qu’il s’agit de sexe. Elle l’exploite, parfois par plaisir, parfois non. Qu’elle ait un but ou pas, de toute façon, il se dégage toujours un petit quelque chose d’animal de la dame, qui impressionne autant qu’il fait flipper, en général. + Perspicace. La dame est maligne, et pas qu’un peu. Habituée à traquer des bêtes, Axelle est plus habituée à lire le langage corporel que ce qui sort véritablement de la bouche des gens. Ça la rend d’une exceptionnelle clairvoyance, autant que ça complexifie à peu près toutes ses relations humaines. Ses filles la détestent. + Secrète. Forcément, la chasse oblige à une certaine discrétion, discrétion de laquelle Axelle peut faire preuve sans aucun problème. Pendant des années elle a mené de front un mariage relativement heureux, et la chasse, son emploi lui permettant de bouger et d’être relativement difficile à tracer, en cas d’opposants survivants. Seulement, à la longue, les vides laissés par Axelle dans les conversations avec son mari ont effrité la confiance. La réserve d’Axelle n’a pas de limites. Pas même pour ceux qu’elle aime. C’est un défaut qui finit toujours par lui coûter ses relations, à plus ou moins long terme. Même franche, elle a toujours conservé son jardin secret… Elle n’a jamais vraiment eu le choix. + Déterminée. A donner tout ce qu’elle a pour chasser tout ce qui n’est pas humain. Elle est convaincue que la cohabitation ne peut pas se faire, que les créatures sont dangereuses et qu’elles doivent être exterminées. + Combattive. Même quand tout va mal, Axelle n’est pas du genre à se laisser aller. Véritable monstre de volonté, elle se relève toujours. Même quand ça brûle, même quand elle dégueule du sang, elle trouvera toujours la ressource nécessaire pour un dernier coup de boule, une dernière prise, un dernier quelque chose… Rien que par fierté. Comme toutes les femmes, Axelle brûle de plusieurs feux intérieurs, et les autres ont tendance à se déchaîner quand l’un d’entre eux est attaqué. Orgueil, Volonté et Sacrifice sont ceux d’Axelle. Elle n’abandonnera jamais un combat au risque de laisser une horreur menacer les mortels. C’est aussi simple que cela. + Axelle est dotée d’une mémoire éidétique, ce qui l’aide grandement dans son métier. Elle est réputée pour parler plus de langues mortes que de vivantes, et ses connaissances poussées sur l’ésotérisme à travers les siècles et les différentes cultures du globe. Position qu’elle a mis des années à obtenir, forcément, mais le jeu en valait la chandelle. Axelle a dorénavant la primeur, dans bien des cas, d’examiner des pièces potentiellement ensorcelées ou maudites. Autant dire que lorsqu’il lui arrive de tomber sur un tel objet, elle kiffe sa vie. + Volage. Elle est volage, c’est tout. Elle ne se l’explique pas. Elle a aimé son mari, d’une certaine façon, et pouvait voir l’aspect répréhensible de sa conduite du point de vue de la morale, mais… Il y a longtemps qu’Axelle a envoyé se faire foutre toute morale, cette morale arbitraire qui lui a tout coûté. « Si tu n’es pas content, divorce… » Elle a balancé, plusieurs fois, à son mari, en s’en grillant une après être revenue d’une chasse éreintante, sous plus d’un angle. Il n’a jamais pu s’y résoudre… Jusqu’à ce qu’il en ait plein le cul de ses conneries et ne divorce. + Intransigeante. Axelle met la barre très haut. Pour elle-même bien plus que pour les autres. Ses standards sont d’un autre monde. Elle peut facilement pardonner l’erreur tant qu’elle n’est pas répétée, mais n’aura jamais aucune pitié pour la bêtise. « That’s all, Folks ! », un coup de fusil et c’est marre, bonne nuit les petits. La dame n’est pas du genre à s’encombrer de boulets et n’a aucun problème à le faire savoir…

L’histoire de celle qui, née Lisbeth, se fait maintenant appeler Axelle, n’est pas la plus simple des histoires. Ce n’est pas non plus la plus compliquée qui soit. En fait, elle est juste assez compliquée pour sortir un peu du lot, pour qu’on puisse sortir sur elle deux ou trois « fun facts » dans les galas et passer à autre chose. Parce qu’Axelle, elle, est tout le contraire de ce qu’était Lisbeth à sa naissance. Lisbeth était toujours sur la brèche, parce que la chasse ne rapportait pas à foison à ses deux parents. Et les inconscients ont tout de même eu le courage, ou l’inconscience, d’amener trois enfants dans ce monde, et de leur imposer cette vie.

Le problème, c’est qu’on demande rarement aux enfants leurs avis. Axelle n’a pas fait exception. Elle est née et a grandi sur les routes, apprenant le calcul et les stats au rythme de la propagation d’un nid de vampires ou d’une meute de loups-garous. Pas d’école, pas d’copains. Juste ses frères. SON frère, la plupart du temps, celui à qui on disait « reste dans la voiture avec ta sœur, et si on ne revient pas d’ici un quart d’heure, prends le volant et tirez-vous aussi loin que vous pouvez… » Claquant la porte sur deux esprits de moins de dix ans, pour l’un qui devrait endosser la responsabilité de sa sœur, prendre le volant, et accepter l’idée d’être un lâche pour le reste de sa vie.

Elle l’a vu, ça, Axelle, qui, soit dit en passant, n’a pas parlé avant ses trois ans. Ses parents l’ont crue simple, jusqu’à ce qu’elle commence à s’exprimer avec beaucoup plus de vocabulaire et en phrases complètes. Depuis sa naissance, Axelle déteste les choses faîtes à moitié. Pourquoi prononcer un mot qu’on ne sait pas dire correctement ? Quoiqu’il en soit, si Lisbeth a toujours adoré Gadreel, son frère aîné, son monde tournait principalement autour de Sayanel. Elle a dû cravacher plus dur et comprendre plus vite pour rattraper ce grand frère qui avait, finalement, bien plus d’autorité sur elle que leurs propres parents. Sayanel veillait sur elle. Toujours. Quand, de leur côté, les trois autres individus qui composaient son univers lui disaient adieux une fois par mois, au moins.

L’accuser de duplicité serait mentir. Axelle n’a jamais calculé ce qui se passerait avec son frère. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle n’a jamais aimé quelqu’un comme elle a aimé Sayanel. Les grecs ont plus d’une dizaine de sortes d’amours différents. Telle une héroïne grecque, elle s’estime frappée d’une malédiction… Ou plutôt, que sa famille a décidé de la voir ainsi. Après que Gadreel les ait surpris, Sayanel et elle, en train de partager un pur moment de complicité, les choses ont changé. Sayanel a pris ses distances, malgré l’insistance de Lisbeth pour avoir une explication, et son monde s’est écroulé le jour où son repère est parti pour l’armée. Lisbeth a hurlé toute sa haine à Gadreel. Leurs parents ont eu peur de comprendre. Alors, Lisbeth, elle s’est cassée. Elle les a envoyés se faire foutre, tous les trois, donneurs de leçons alors que, cette vie de merde, c’est eux qui la leur avaient imposée.

Plusieurs mois, Lisbeth a erré, fait des petits boulots, vu ce qu’elle voulait voir. Elle est allée surfer en Californie, visiter Disneyworld et monter au sommet de la statue de la liberté. Sans Sayanel dans sa vie, il n’y avait plus de contrainte. Elle était en roue libre. Si elle fréquentait les musées, c’est parce que l’entrée ne coûtait pas cher et qu’elle pouvait rester des heures au chaud, les jours d’hiver. C’est qu’elle s’est toujours refusée à faire le tapin, même si être SDF, c’était pas vraiment mieux. Quoiqu’il en soit, c’est en errant dans l’un de ces musées qu’elle a rencontré celui qui allait être son mari. Leur rencontre était relativement banale. Le coup de foudre pour elle, c’est le père de Charles qui l’a eu. Un éminent professeur de la prestigieuse Georgetown, qui a fait jouer ses relations pour qu’Axelle passe les examens d’entrée après qu’elle ait correctement daté une pièce qui posait souci au professeur. Le pauvre n’avait aucune chance, puisque la pièce en question était un morceau de céramique d’une urne funéraire utilisée en thanatopraxie par une obscure tribu du fin fond de la savane africaine du VIIIe siècle. Quoiqu’il en soit, le père de Charles a adoré Axelle, au point qu’ils en deviennent amis et que ce soit lui, en fait, qui persuade son fils de demander la jeune femme en mariage en lui faisant miroiter qu’il ne trouverait jamais mieux… Point largement discutable, comme ils l’apprirent tous par la suite.

Quoiqu’il en soit, la famille Lovelace a avancé les frais de scolarité d’Axelle, et la ensuite exhibée comme phénomène de foire, d’abord en prouvant que même en ayant été exclue du système scolaire depuis toujours, « à force de travail, elle a pu s’en sortir », et ensuite pour les connaissances multiples et poussées en ésotérisme et connaissance des textes et langues anciennes qu’elle a plusieurs fois mises à profit, même si elle tente d’être « raisonnable », dans le sens où elle écarte toujours les éléments clés de ce qu’elle peut apporter… Si c’est un parchemin pour invoquer un démon qui lui fait face, par exemple. Elle n’a pas de scrupules à brouiller les pistes, voire à détruire l’artefact si cela devait arriver.

Son excellente mémoire lui a permis de réussir ses études haut la main, et de continuer à chasser si quelque chose de suspect se produisait dans son secteur. A ce moment-là, elle se sentait comme Buffy Summers et c’est sans doute la période de sa vie pendant laquelle elle a le plus aimé la chasse. The Offspring dans les oreilles, elle chassait les fantômes, ou n’importe quoi qui se présentait, sans grande distinction. Ensuite… Ensuite, elle a dû se calmer.

Elle s’est mariée, a eu des enfants et a misé sur elle-même, et donc sur sa carrière. Même si le père de Charles l’adorait, il n’était pas né de la dernière pluie, et avait donc protégé les avoirs de son fils par un contrat pré-marital. Axelle qui, bien qu’ayant appris à aimer son confort, n’ayant jamais été vénale, elle a signé. Sans rancune lors du divorce. La séparation des biens s’est faite à l’amiable. Celle des enfants… Beaucoup moins. La chose est toujours en instance. Depuis environ un an. Depuis environ un an, Axelle dont l’esprit est d’ordinaire très acéré est dans le flou. Son frère est mort, et elle ne l’a pas pleuré. Son cœur est verrouillé. La haine qu’elle a ressenti le jour où Sayanel est parti est encore là. Et Sayanel ? C’est à peine s’il lui a parlé, aux funérailles. Est-ce que cela veut dire qu’elle aurait passé toutes ces années à tenter de faire abstraction de ce qu’elle avait pu connaître avec lui, pendant que de son côté, il n’en avait rien eu à cirer ? Quelque part, elle en vient à se dire que ce n’est pas étonnant… S’il avait vraiment tenu à elle, il y a toutes ces années, il se serait battu pour elle. Pour eux. Non ?

En tous cas, c’est une opportunité qui la ramène à Bray. Un site de fouilles est sur le point de voir le jour, et on la mandate pour inventorier et dater ce qui sera exhumé. Un travail de plusieurs années. C’est donc avec appréhension que celle qui se fait maintenant appeler Axelle, après qu’elle ait étranglé Lisbeth, atterri à Bray, avec l’idée de foutre ses talons aiguilles où elle veut… Et tout indique que ce sont des gueules qui en pâtiront.

prénom(s) et/ou pseudo SPF. âge Majeur! fréquence de connexion Dépendante de la fréquence de réponses :V. où as tu découvert le forum? Sur facebook ton opinion sur le forum, design, codage Il est sympa. inventé ou scénario? Scénario demander un rp d'intégration? Volontiers autre choses? Je ne suis pas la plus exceptionnelle des floodeuse. Je n'ai pas compris en quoi consistait la dernière partie de la fiche, celle concernant un lien? lien obligatoire à fournir pour le répertoire

Code:

<libre>Charles Lovelace (Humain, H) +</libre> Charles est l’ex-mari d’Axelle. C’est l’un des plus grands avocats de New-York. Ils se sont rencontrés dans un musée. Axelle a repris la guide, qui ne savait plus où se mettre. Ça l’a amusé. Il lui a offert un café, a découvert qu’elle n’avait jamais été scolarisée, tout en ayant des connaissances approfondies dans des domaines bien précis. Il l’a longtemps soupçonnée, et la soupçonne encore, d’avoir grandi dans une secte. Il l’ignore parce qu’elle ne lui a jamais parlé de chasse, pas une seule fois, même si Charles a de nombreuses fois posé la question quant aux ecchymoses qui fleurissaient sur le corps de sa femme, à presque chaque voyage professionnel. Le fait est qu’Axelle avait ce même intellect que lui, elle était rapide à la détente, et discuter avec elle était plus stimulant qu’avec d’autres de ses copines. Ils sont restés amis un long moment, chacun testant ses limites avec d’autres partenaires, le temps que Charles fasse jouer ses relations pour rescolariser Axelle et lui permettre d’envoyer des candidatures à de prestigieuses universités, toutes trop heureuses d’avancer leur tolérance à la misère sociale en prônant fournir des bourses à des élèves méritants, financées par des dessous de mains… Bref. Leur couple a fini par s’imposer comme une évidence rationnelle, arrivés tous les deux au point où l’autre était la seule personne qu’ils ne méprisaient pas tout à fait. Des raisonnements de deux cons de jeunes adultes tout bouffis de leur orgueil. Leur vie commune, dans son quotidien, reste à déterminer ensemble. On peut discuter de quand aurait eu lieu la première infidélité d’Axelle, et du temps qu’aurait mis Charles à l’apprendre. J’aimerai juste qu’il n’ait pas claqué la porte tout de suite, que le déclin se soit fait sur plusieurs années jusqu’à ce que leur histoire s’achève comme elle a commencé : comme une évidence. A ce stade, je me dis que Charles pourrait osciller entre d’intenses colères liées à son orgueil bafoué, et la clarté de reconnaître qu’Axelle et lui n’étaient absolument pas faits pour être autre chose que des égaux.

Code:

<libre>Ava et Zoë Lovelace (Humaines, F) +</libre> Les jumelles d’Axelle et de son ex-mari, Charles Lovelace. Ava et Zoë sont furieuses contre leur mère qu’elles jugent responsable (à raison) de l’éclatement de leur foyer. Elles la trouvent distante et absente, sans savoir qu’elle a toujours patrouillé dans les bois fréquentés par son engeance. De son côté, Axelle aime ses filles, plus que tout, mais n’a pas la moindre idée de comment le leur montrer. Être issue d’une famille dysfonctionnelle ne l’aide pas. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle les tient dans l’ignorance du monde de la chasse, et qu’elle veillera toujours à ce que ses filles ne touchent pas à ses conneries… Pas même un pendule ou une planche ouija en plastique n’était autorisée entre les murs de la maison Lovelace. Maintenant qu’elles sont majeures cependant, la distance tend à s’installer et la rancune des filles est tenace…