Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Il était une fois l'ivrogne et la girouette

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
avatar
Invité
Il était une fois l'ivrogne et la girouetteChester & Anna- Je veux un tatouage.  

C'était une simple pensée, une simple idée qui était arrivée comme ça, sauf qu'elle l'avait dit à haute voix. Elle n'aurait sûrement pas dû, puisque son collègue n'allait pas arrêter de l'emmerder avec ça maintenant, mais c'était fait. Elle en avait envie depuis quelques temps déjà, mais n'avait jamais eu le courage de passer à l'action. Elle avait peur et pas assez d'imagination pour imaginer quelque chose de réellement beau. Quelque chose de symbolique et qui ne fasse pas totalement cliché ou tiré du premier article Pinterest qui lui était passé sous la main. Ou peut-être en avait-elle trop justement, et se perdait dans ses idées. Elle n'en savait rien. Il n'empêche qu'elle ne s'était toujours pas arrêtée sur un modèle et qu'elle en avait réellement envie.

- T'oseras pas.  

La poche à douille qu'Anna tenait s'était immobilisée sur l'éclair au chocolat pas encore au chocolat qui ne demandait qu'à être garni. Elle haussa un sourcil puis se remit au travail en finissant sa dernière pâtisserie de la journée.

- Ah oui ?  

Ceux qui connaissaient suffisamment Anna savaient très bien que la meilleure façon de forcer la jeune femme à faire quelque chose qu'elle ne voulait pas, c'était de lui dire qu'elle n'était pas capable de le faire. Si Anna était relativement mature dans sa vie quotidienne, elle redevenait une enfant de six ans quand on la mettait au défi.

- C'est ce qu'on verra  

La brunette retira ses gants et son tablier, jeta l'un et raccrocha l'autre, puis récupéra son sac avant de quitter la boutique dans un "à demain" sonore. Elle s'était décidée, elle aurait un tatouage avant que le soleil se couche. Ce qui lui laissait approximativement trois heures. Elle ne savait pas encore quoi, elle ne savait pas encore où, mais elle aurait un tatouage. Or, tout le monde savait bien que les meilleurs tatoueurs se trouvaient au Blacksun Tattoo. Dans ce quartier hyper flippant de Dragon Alley. Elle n'y allait que rarement, très rarement. En général elle évitait cet endroit comme la peste, surtout en fin de journée. Mais elle avait décidé qu'elle aurait un tatouage.

Alors elle prit le premier bus et se mit en route.

Au bout d'une quinzaine de minutes, la demoiselle Lynch se trouvait face au bâtiment décrépit et juste à côté de la porte d'un autre bâtiment.... décrépit aussi. Elle n'avait pas peur, mais elle n'était pas rassurée non plus. Surtout qu'elle n'avait encore aucune idée de ce qu'elle allait demander. Elle se maudit un instant d'avoir dit cette maudite phrase à la con et s'apprêtait à traverser la rue quand...

Elle tomba sur quelqu'un.

Ou plutôt quelqu'un lui tomba dessus.

Littéralement.

- Chester ?!  


Il était une fois Anna, la plus poissarde de toutes les petites sœurs du monde...
© Crimson Day
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité




I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

Soirée fuguée, à l’aube de tes envies, tu t’es encore tiré. T’en as eu plein le cul de ton club SM -sans mauvais jeu de mot-, et tu t’es engueulé avec ton patron. Résultat : bah tu as eu ta soirée de repos. Et quelle soirée, mais aïeux, quelle soirée ! Tu n’as rien trouvé de mieux pour te soulager que de vider les bouteilles de vodka et de whisky dans un grand saladier pour te l’enfiler. Histoire que ça t’arrache moins la gueule, tu y as versé du jus d’ananas et du sirops de banane. Bon dieu que c’était délicieux ! Mais tu étais intenable ! Cela dit, l’alcool avait l’avantage de mettre ton énergie au plus bas, et de te rendre moins électrique. Quoi que ... Non, pas du tout en faites. Parce qu’à être amorphe de la sorte sur un canapé, tu gueulais encore plus que d’habitude. Tu hurlais ton ennui, tu jappais ton mal être. On te connaît bien maintenant à Bray, tu ne passes plus inaperçu. C’est d’ailleurs étonnant que tu sois encore en dehors d’une cellule de prison à l’heure qu’il est. Toi qui est aventureux et beau joueur en temps normal, tu préfères ne pas tenter le diable. Ça tangue, ça balance, ça secoue dans tous les sens. Ta tête, c’est un shaker. Tu n’arrives pas à la maintenant en place, et tu ne peux pas t’empêcher de rire pour tout ou rien. Pas de quoi chambouler ton quotidien pour le deuxième point me diras-tu, mais si. Si ! Parce que c’est pas ton rire de hyène habituel, c’est un truc qui mélange débilité et intolérable. Tu es avachi sur une banquette, les pattes écartées et la tête penchée en arrière. Tu ressembles au Christ à jouer les étoiles de mer sur le cuire rouge, pourtant t’as rien d’un saint. Tes yeux sont grands ouverts, et tu n’y vois rien. T’es devenu aveugle ? Ah non, hein ?! Tu pourras pas te foutre de la gueule de Rod. Quoi que, ça ne va pas chambouler tes habitudes plus que ça. Tu ricanes, tu bascules la tête à gauche, puis à droite. Tu ne sais pas quoi en faire, alors tu lessives tes pensées. C’est pas comme si elles allaient ressortir blanche, mais ça t’occupes. Puis, c’est le pas de travers. On t’interpelle une première fois : tu n’en as rien à foutre. Une deuxième, et tu daignes enfin à regarder c’est qui le couillon qui te perturbe pendant ton instant de repos. Un des rares qu’un connard comme toi peut avoir. C’est qui qui se repose ? Entre toi et les autres ? Les autres, parce que toi, ça te frustre d’être aussi amorphe qu’un paresseux. Tu forces sur tes bras, et la poupée désarticulée que tu es bouge enfin pour s’accouder sur ses cuisses. Tu as un sourcil haussé, et ton sourire arrogant est teinté d’ivresse. A quoi tu joues J, putain ! «Moi ? Je joue, je rie, je *hic* m’amuse. Je prends mon pied, et je baise ta mère et ta sœur. Fais-moi de l’animation, on se fait chier. T’es *hic* qui déjà ? -- Oh puis, on s’en fout -- Vraiment ?» Tu ponctues ta phrase en explosant de rire. Tu te moques de lui, tu n’en as rien à foutre de sa colère, et voilà qu’il te colle une droite. Si puissant que tu te retrouves couché. Woh ! Ça ! Ça réveille bon dieu ! Et ça te fait sourire par la même occasion. Sans te relever, tu tapes dans tes mains, et tu sursautes d’un coup, de nouveau sur tes cannes. «Wouhouuuuu !! Allez, c’est la teuf, tu veux te battre *hic* connard ?!» Tu fais les cornes du diable avec tes mains, ces dernières tendues vers le plafond. Tu fous un coup de pied dans la table sans prévenir pour lui envoyer dessus, et tu vacilles. Ah oui, t’es bourré, c’est vrai... Oh, ça ne va pas t’empêcher de t’amuser un peu. Tu regardes au plafond, et tu tends les doigts pour retirer la goupille qui retient le lustre. Bam ! Allez, ça c’est fait ! Le voilà écraser sous la loupiotte. Tu lui marches dessus pour passer, sauf que tu loupes la marche, et tu te viandes en beauté. Pas facile de ne pas avoir tous tes moyens, hein ? Les deux molosses qui gardent l’entrée t’attrapent par les dessous de bras pour te balancer dehors. Ouiiiiiiii tu voles !! Pour mieux t’écraser. Ouh, c’est moelleux, c’est quoi. On dirait deux petits coussins. Tu relèves la tête et .... «Oh merde ! *hic* Anna !!!» Tu recules, surpris, et tu t’éclates le crâne contre le mur derrière toi. Aaaaah, tu viens de tripoter ta soeur, aaaah c’est dégueulasse... Ah non en faites. Après tout, elle est plutôt bien gaulée. Chester ! Tu te fous une claque, tu reprends tes esprits. Pas ta petite-sœur, pas ta petite princesse. «Qu’est-ce que tu fous dehors, toi ?! J’t’avais dis *hic* que je voulais pas te voir dans les rues après *hic* minuit, putain !!» T’es pas le mieux placé pour faire ce genre de remarque, mais bon.

(c) SIAL ; icons alittlebitofrain ✩


Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Il était une fois l'ivrogne et la girouetteChester & AnnaElle était restée là, bêtement, sans trop savoir quoi faire. Déjà parce qu'elle n'avait effectivement aucune raison de se retrouver ici, dans cette partie de la ville, à cette heure là, et ensuite parce qu'elle ne s'était pas du tout préparée à voir Chester. Pas maintenant du moins. D'habitude, elle faisait toujours de son mieux pour paraître parfaite avant de le voir. Ou du moins, équilibrée à défaut d'être parfaite. Elle ne savait pas tellement pourquoi elle tenait autant à le préserver de la réalité depuis ce qui était arrivé, surtout que ça ne servait à rien. Il était déjà brisé. Et elle...

Elle...

Elle se voilait la face.

- Hum... je...

Anna faisait de son mieux pour se relever après que Chester lui soit littéralement tombé dessus et tentait de trouver une bonne excuse. Un truc qui tenait la route quoi. Avant de se rappeler qu'elle n'avait pas forcément à se justifier et de croiser les bras.

- Et toi alors ? Qu'est-ce que tu faisais là ?

Elle leva un sourcil. Elle savait bien qu'elle n'était pas crédible dans le rôle de la flic, elle n'avait jamais su sermonner Chester parce que... parce que c'était impossible voilà tout. Elle, elle se contentait de ramasser les pots cassés. Surtout que c'était débile comme question, Chester avait certainement bien plus de raisons qu'elle d'être ici.

- Attends... t'es blessé ?

En effet, elle avait remarqué une tâche brune sous son œil, c'était un peu ouvert d'ailleurs. Il s'était sans doute battu. Ce qui n'était pas étonnant, mais ce qui étonnait encore Anna. Elle réduisit rapidement la distance entre eux et lui remonta le menton d'un doigt, histoire de mieux voir la blessure. Ça ne lui plairait sûrement pas mais c'était son grand frère, et elle avait besoin de s'assurer qu'il n'ait rien de grave.

- T'as mal ?

Oui, sûrement, mais ça lui permettait de meubler un peu aussi. Bien sûr qu'elle s'inquiétait réellement pour lui, mais elle n'avait vraiment aucune envie de lui avouer qu'elle allait sûrement se faire tatouer avant qu'il n'arrive. Elle ne savait pas trop pourquoi, mais elle avait le sentiment que ça non plus, ça ne lui plairait pas beaucoup.
© Crimson Day
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité




I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

Tu fulmines, tu t’impatientes, tu la dévisages. La croiser dans cette rue a été une véritable douche froide. Tu as cessé de faire l’imbécile, ou plutôt, tu avais calmé le jeu. Tu attendais ta réponse, et tu te mets à grogner doucement, toutes dents dehors à cause de ton sourire. Ce n’est pas suffisant comme réponse. Tu te redresses péniblement, tu ressembles à un pantin désarticulé. Ha ha ! Tu te fiches éperdument de sa pitié ! Oui, de la pitié, ça ne peut être rien d’autre ! Tu es le phénomène de foire de cette ville, et cela te convient parfaitement. À défaut d’avoir les planches de Broadway, tu as le bitume de Bray. Tu lèves les bras, tu désignes ouvertement le ciel alors que tu éclates de rire. Oui, c’est drôle, drôle, drôle ! Amusant on a dit ! Il a dit ! Tu es toujours en vie, pourquoi tu aurais besoin de t’inquiète du lendemain ? Tu t’es cassé des labo en faisant un beau doigt au Dux, et t’es allé chercher ta nouvelle couverture chez l’OBCM qui ne peut pas te virer parce que tu restes un élément efficace. Quel est le rapport ? Aucun ! Tu tergiverses, tu t’enfermes dans une bulle, n’écoutant pas la question de Anna. Anna la douce, Anna-nasse. Anna, Anna, Anna, ça pourrait te mettre une chanson dans la tête. Pourquoi répondrais-tu à sa question si elle ne répond pas à la tienne ? Tu éclates de rire à t’en plier en deux, à manquer de tomber en arrière, puis en avant. «Je répond pas si tu réponds pas. Et quand bien même tu réponds, pas sûr que je réponde. Alors ? Que faisons-nous là ?» Oh, de quoi donner une sacrée migraine. Les mains de ta petite-sœur s’approchent de ton coquard, et tu as un mouvement de recul. Un léger grognement, mais t’as pas de raison de t’agacer ? Ou même de craindre, n’est-ce pas ? Pff, ridicule, tu n’as jamais peur. Jamais ! Malgré ton sourire scotché sur la façade, tu as cette lueur de frustration qui traverse tes yeux troublés. La même que celle d’un gosse farouche. Ton rire se fait plus tranquille, proche des ricanements, et tes mains saisissent ses poignets pour l’empêcher de tripoter ça plus longtemps. C’est bon, t’es pas une poupée putain ! «Tss, pas touche ! C’est rien, mal ou pas, c’est relatif. C’est joli, c’est un souvenir. Pour passer devant la vitrine, et me rappeler que je dois y retourner pour lui latter les couilles.» Tu relâches ta prise d’un geste sec. Tu sais toujours pas ce qu’elle fout ici, et ça t’agace. Alors, tu ne contrôles pas tes pulsions. Tu n’es pas violent avec elle, jamais tu ne la frapperas. Ça doit être une des rares qui peut se vanter d’avoir un tel traitement de faveur de ta part. Par contre, tu n’as aucune raison de te retenir de la secouer. Elle est trop dans la lune, trop fragile, trop naïve. Tu ne veux pas que cela t’arrive, et c’est le seul moment où tu as un éclair de lucidité. La suite, ce n’est pas le cas. Tu l’attrapes par les épaules, ce sourire que tu affiches devient menaçant. Tu la secoues comme un prunier, ne te rendant pas compte de la force que tu peux exercer sur elle. «QU’EST CE QUE TU FOUS ICI, J’AI DIS !» Voilà, tu pètes un câble. T’es déjà instable quand tu es calme, alors quand l’inquiétude s’en mêle, c’est pire encore !

(c) SIAL ; icons alittlebitofrain ✩


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
 
Il était une fois l'ivrogne et la girouette
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Cas' ► On m'a dit que j'avais une mission, et que c'était pour ça que j'étais venu au monde.
» On t'a déjà dit que j'avais été frappée sept fois par la foudre? ♦ Rayna
» SILVER ϟ La foudre ne tombe jamais deux fois au même endroit... sauf si tu m'emmerdes.
» Nora Blossom - “Lorsque le premier bébé rit pour la première fois, son rire se brisa en un million de morceaux, et ils sautèrent un peu partout. Ce fut l'origine des fées.”

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
► URBAN LEGENDS :: Archives de UL V3 :: Ecrits-