| Ven 20 Mai - 22:32 | | Prénom P² Nom « Soit selectif dans tes batailles, parfois la paix vaut mieux que d’avoir raison. » Mes parents m'ont appelé Aren Legrand ! Je suis né le Le 5 Aout 1982 à Paris. Je suis un élément de 34 ans. Pour plus de précisions, je suis Hétérosexuel et présentement Veuf... Je suis fier de dire que je travaille en tant que docteur , ça m'aide à payer mes factures. Je suis d'ailleurs plutôt riche On me dit souvent que je ressemble à Daniel Gillies., mais en mieux, quand même. Une dernière chose, je fais partie du groupe des Etres de l’eau, et plus précisément je suis un Klabautermann. Les petits détails
J’aime les choses simples de la vie, je suis du genre à me coucher tôt pour me lever tôt, ce que j’aime c’est sortir le matin et écouter le calme, les oiseaux chanter, la nature se réveiller lentement, j’ai l’impression que la paix, si précieuse à mon cœur est accessible, qu’elle existe réellement, ce sont ces moments-là qui me permettent de continuer à avancer, qui me confirment que ce que je souhaite vraiment existe. Au petit déjeuner j’aime avoir mon croissant et mon café, certainement une vieille habitude qui me rappel mes origines françaises. Avant que ma femme ne…et bien ne nous quitte, j’avais l’habitude de cuisiner le midi pour qu’elle n’ait pas à le faire, surprenant ? C’est vrai que se sont rarement les hommes qui s’occupent de la cuisine mais j’aime ça, ça me détend et me permet de penser à d’autres choses, mon travail est éprouvant tant sur le plan physique que psychologique, surtout avec les récents événements, j’imagine que c’est une bonne chose que je sois célibataire, au moins je peux me consacrer à mon travail, à moins que je ne me consacre à mon travail à ce point parce que je suis célibataire. Quand je ne suis pas en blouse blanche ou verte je suis habillé en costume, encore un cadeau de mon éducation. Je suis du genre méfiant avec les autres mais ne le montre jamais, en fait je ne montre pas grand chose de mes sentiments de façon général, j'estime que moins les gens en savent sur vous et moins ils ont d'influence sur vous. Que dire de plus, j'aime le romantisme, je suis du genre gentleman et offre des roses lors d'un premier rendez-vous, cliché me direz vous, mais c'est ce que je suis et je n'ai pas peur de le montrer. J'imagine que j'ai un goût prononcé pour le luxe, mais en même temps quand on a vécu dans la luxuriance et l’abondance c'est normal. Même si j'aime me fondre dans la masse et observer plus que d'être observer je sais ce que je veux et je ferais tout pour l'obtenir, je pense ne pas me vanter en affirmant que je suis un fin stratège et que je rejoints mon père sur un point, j'aurais fait un excellent avocat. Le seul animal que j’apprécie est le chat, j'aime leur fausse indépendance, on croit qu'ils sont solitaires et indépendants, la vérité est qu'ils détestent être seuls et que malgré le fait qu'ils sont souvent à l'écart, ils observent et aiment votre présence. Je garde en permanence une photo de ma femme sur moi, qu'elle soit dans mon porte feuille. Je ne porte plus mon alliance, je l'ai enlevé pour me prouver que j'avais réellement fait la paix avec ce passé qui m'avait fait tant souffert, je me surprend quelques soirs alors que j'ai un peu abusé sur l'alcool à la ressortir à la regarder des heures durant, probablement que l'alcool me rend triste et mélancolique.
| caractère
Je suis calme de nature, je ne m’énerve que très rarement mais lorsque ça m'arrive je ne contrôle plus. J’ai par le passé été réellement heureux, vraiment, j'étais joviale et profitais de la vie avec Marie ma femme mais on me l'a enlevé et aujourd'hui je survie, je fais mon métier, peut-être par culpabilité ou peut être simplement pour me prouver à moi même que je peux encore être utile. Je dois l’avouer je suis parfois un peu mélancolique et réservé, l’un vient de la perte de ma femme tandis que le second me vient probablement de mon éducation. Je crois pouvoir dire que la première impression que je laisse aux autres est que je suis….hum que j’ai un balais dans le cul, oui c’est le mot, les gens ont tendances à croire que je suis quelqu’un de coincé qui ne profite pas de la vie, ça aussi ça me vient de mes parents mais la vérité est tout autre, j’aime m’amuser, rigoler, il fut un temps où j’étais même un vrai bout-en-train, évidemment, dernièrement je peux dire que ce n’est plus beaucoup le cas mais qui sait avec le temps ça reviendra peut être. En somme dernièrement peu de chose me rendent joyeux si ce n'est voir le sourire sur le visage de mes patients, ce métier c’est ce qui me permet de garder un semblant d’équilibre dans mon existence. Je suis un homme discret qui regarde les choses avec discernement et j'aime observer ce qui m'entoure, je peux parfois être un peu manipulateur je l'avoue pour obtenir ce que je veux ou ce que je pense être juste, d'ailleurs les échecs sont un vrai passe temps pour moi. |
on ne change pas le passé Je commencerais mon histoire comme la plupart de ces Disney, j’aimerais pouvoir vous dire que mon histoire fini aussi bien, j’aimerais pouvoir vous dire que les rêves peuvent devenir réalité, pour moi ça n’a pas été le cas. Je suis né dans une Famille d’aristocrate, c’est probablement ce qui me donne cet air pincé, mon père avait hérité d’un château situé en Bourgogne, je préciserais seulement que ce château s’accompagnait d’un domaine viticole qui en ferait rêver plus d’un et qui nous rapportait quelques millions par an. Ma mère d’origine Allemande était aussi de haute naissance, il n’était pas envisageable ni pour l’un ni pour l’autre de se marier avec une personne qui ne possédait pas le même rang social, malgré ça je crois qu’ils ont fini par tomber amoureux l’un de l’autre. J’ai donc eu une enfance digne de celle du prince Philippes dans Cendrillon, je n’ai jamais manqué de rien, j’ai toujours eu des voitures ou des gadgets qui coûtaient une petite fortune pour mes anniversaires, mes parents m’ont fait suivre des cours particuliers toute mon enfance de peur que « la décadence des autres enfants ne me fasse tourner la tête ». Après mon père j’aurais dû être avocat et d’après ma mère un grand PDG, je suis docteur, j’imagine qu’ils n’ont pas trop à se plaindre, et moi non plus, aider les autres et me sentir utile a toujours été quelque chose d’important pour moi, c’est étrange étant donné que j’ai justement été élevé loin « des autres » mais je crois qu’en fait c’est ce qui m’a poussé à devenir docteur chirurgien, j’allais enfin avoir un semblant de vie sociale tout en aidant, ce que je n’avais jamais pu faire durant ma jeunesse. Nous y étions, mes parents étaient riches et je rajoutais un peu au prestige de notre famille avec mon diplôme de docteur, je ne cours pas après les titres, ni les succès et encore moins la reconnaissance, tout ce qui m’importait c’est que mes parents étaient heureux. Et ils l’étaient. Quel tableau idyllique, pour un peu j’entendrais presque la fameuse musique du Disney, mais il y avait une ombre au tableau, et ce que je ne savais pas à ce moment-là c’est que cette ombre finirait par recouvrir l’ensemble de la toile. Nous étions des Klabautermann ; Ce nom quelque peu barbare et indigeste désigne dans la mythologie des elfes gardiens d’une eau sacrée, et c’était ce que nous faisions, nous gardions ce savoir, il permettait de guérir les humains lorsque cela était possible, ironie du sort mon diplôme de docteur je le devais à cette eau que ma mère avait ramené d’Allemagne, on peut voir cela comme de la triche, moi je pense que lorsque l’on a les moyens d’agir on se doit d’agir. N’y a-t-il personne qui ai dit un jour que « de grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités ? ». Je ne suis pas un héros, mais si j’ai la possibilité d’aider, et bien pourquoi m’en priverais-je ? Voilà c’était la première ombre au tableau, la seconde fut ma rencontre avec ma femme, Marie, elle aussi était docteur, elle voyageait beaucoup pour médecin sans frontière, c’est ce que j’aimais chez elle, elle était capable d’aider les autres sans jamais penser à elle, elle était toujours prête à tout sacrifier pour les autres. J’étais sous son charme, après quelques mois de vie commune nous nous sommes mariés. Mes parents n’ont pas approuvé évidemment mais je m’en moquais plus rien d’autre que Marie ne comptait à mes yeux, j’ai donc coupé les ponts avec eux. Nous avons vécu un véritable conte de fée durant 7 ans, 7 merveilleuses années. Voilà la dernière ombre du tableau, celle qui a ruiné ce conte de fée en tragédie. Un jour un chasseur a croisé ma route, il s’était introduit un soir chez nous pendant que nous dînions en ville, il détestait tout ce qui n’était pas humain, mais il détestait aussi ceux qui aimaient ceux qui n’étaient pas humains, comme Marie. Ce chasseur-là aurait dû passer son chemin quand il a compris ce que j’étais, il est de notoriété publique que les Klabautermann sont des êtres bien plus que Pacifiques, mais lui, l’avidité guidait ses pas, il ne voulait qu’une chose, jouir de cette eau que nous gardions, je ne la lui ai pas donnée, et il a visé Marie, je me suis interposé entre elle et la balle et l’ai pris en pleine poitrine, je suis tombé, sonné après le choc, je n’ai pas pu lui éviter la deuxième balle, elle l’a pris elle aussi en pleine poitrine, mais au niveau des poumons. Elle suffoquait, elle manquait d’air, je lui ai alors donné cette eau que je gardais, cette eau qui procurait aux humains meilleure résistance et qui les aidait à guérir, mais il était trop tard, elle était morte pour protéger une eau qui ne l’a même pas sauvée. J'étais docteur, klabautermann, je sauvais des vies chaque jour et malgré ça je n'avais pas pu sauver la vie de celle que j'aimais.
Ce qui suivit fut pour moi ce qui s’approchait le plus de l’enfer, j’étais rongé par la colère la rancœur, le chagrin mais je m’en voulais, j’aurais pu la sauver si j’avais donné l’eau à ce chasseur mais j’avais un devoir qui était inscrit dans mes gènes, dans mes veines, un fardeau que ma famille transportait depuis la création du monde et je n’avais pu me résoudre à faillir à cette mission, même pour Marie. Je ne suis plus sorti de chez moi pendant 1 an. Durant cette année entière j’ai fait le point sur ce qui s’était passé, j’ai appris à pardonner, à la vie, à mes parents, à ce chasseur mais surtout à moi-même, je sais que Marie aurait approuvé ce que j’ai fait, que je l’aurais déçu si j’avais donné ce pour quoi ma famille vivait et se battait. J'ai fait mon deuil, cela m'a pris du temps mais je l'ai fait.
Il y un mois j’ai lu une annonce, un hôpital Irlandais cherchait des docteurs, un incendie avait ravagé une ville et il y avait de nombreux blessés, c’était pour moi l’occasion de recommencer à zéro. Avant de partir pour Bray j’ai fait la paix avec mon passé.
| Derrière l'écran
C'est encore moi mwahahahahaha !! :hb: |
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