Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
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 (alexis&hunter) bulletproof in black like a funeral

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bulletproof in black like a funeral

 

Cette fille, elle avais de la répartit, et même t’en était un peu agacé, ça t’amusais aussi. Ça te faisait un bail que t’avais pas eu une joute avec quelqu’un, une qui n’était pas basé sur la peur, ni sur la haine, mais simplement sur un mépris, sur de l’amusement. Parce que c’était ça que tu entendais dans sa voix, cette pointe d’amusement derrière le mépris. Et toi, t’aimais ça, tu y prenais plaisir. T’avais rarement l’occasion d’être un gars normal, t’avais rarement l’occasion de ne pas stimuler la peur chez les autres, mais elle, elle n’en avais cure, t’aurais beau faire ton plus grand jeu, elle s’en foutais comme de l’an quarante. Et toi, et bien, même si au fond de toi, ça te foutait en rogne de ne pas être capable de lui faire peur, de ne pas être capable d’avoir ce pouvoir sur elle, elle avais du cran, de la répartie. Et ce match de boxe dans lequel vous vous étiez lancés? C’était ce que t’avais besoin aujourd’hui. T’ouvris ton paquet de cigarette, en sortit une, et toujours souriant, tu l’alluma. Tu t’en doutais qu’elle te l’enlèverais probablement, que c’était sans doute interdit, mais toi, t’en avais jamais rien à faire des règles, des lois. Après tout, t’étais un dealeur, tu vendais de la dope, t’étais pas un enfant de coeur et t’avais aucun problème à tuer et tabasser ceux qui se mettait dans ton chemin. Alors les lois en général, elles te passaient dix pieds au dessus de la tête. Et puis, il fallait bien que cela serve d’être la magicienne de la femme du maire. Quite à être sur terre, toi t’aimais ça en profiter un maximum, et pour toi en profiter, c’était foutre la merde dans la vie du plus de personnes possible. Tu fit un clin d’oeil à la jolie brune, celle avec la langue de vipère

‘’Tu veux t’essayer peut-être? Voir si j’en suis … capable?’’

C’était pas de la drague, t’en avais aucunement l’intention, pas que tu la trouvais pas jolie et que même, tu dirais pas non à l’avoir dans ton lit. Avec la hargne qu’elle avais, ça l’annoncerais du bon temps. Mais, t’avais pas l’habitude de draguer en fait, les femmes venaient à toi, sans jamais gros effort de ta part. Et la blonde au fond de la pièce, elle viendrais peut-être d’elle même, t’allais peut-être finir avec elle la soirée. En fait, tu te disais qu’elle était dans le noir, que tu l’as voyais pas très bien, mais que si elle finissais à ressembler à un thon, t’allais la planquer là. T’avais quand même un certain standard. T’aimais bien la chose, mais t’avais tes limites. T’éclatais de rire, mais cette fois, même toi tu fut surpris, pour une fois, ce rire, il sonnais trop vrai à tes oreilles, trop normal, et l’espace d’un instant, t’as eu un frisson qui t’as parcouru le dos, t’aimais pas ça te sentir normal, t’aimais pas ça que les gens te voient comme normal.

‘’ Pas besoin d’un dessin, mais si tu veux, j’ai aucun problème pour une démonstration.’’

Tu pris une gorgée de ta bière, la regardant dans les yeux, prenant une autre bouffé de ta cigarette. Pour toi, le paradis, c’était de l’alcool, une clope et une jolie femme. Celle-ci préférablement dans ton lit, mais tu te contenterais d’une joute verbale, t’étais pas trop demandant.

‘’Je ne paye pas. Ce serais stupide de payer pour quelque chose que l’on peux avoir gratuitement.’’

Et tu le savais que la blonde, elle n’appartenais pas à aucun réseau. T’avais des liens dans pas mal tout les réseaux, pas parce que tu en avais besoin, mais plutôt parce qu’eux avais besoin de toi et de ta dope. Et toi, et bien, c’était des clients. Elle pourrait très bien être indépendante, mais si elle l’était, elle ne le resterais pas bien longtemps, elle ne faisais habituellement pas très long feu.

‘’Ce ne serais pas du jeu si c’était aussi facile, non?’’

Parce que de toute manière, tu savais pas trop quand t’allais être révoqué, t’avais pas envie de partir quelque chose juste pour disparaître un peu après.
 
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Hunter & Alexis
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Alexis était un peu surprise - en bien - du comportement de son interlocuteur. Elle s’attendait à ce qu’un dealer dans sa trempe, parce qu’il fallait bien lui accorder qu’il dégageait une aura forte, impressionnante et peu rassurante, lui crache au visage, la traite comme une moins que rien et se casse. Elle en avait l’habitude et ne s’en serait pas offusquée. Mais non. Il restait assis sur son tabouret, son air supérieur qui l’agaçait toujours collé sur son visage et son sourire narquois ne disparaissait pas. Et, si elle arrivait à correctement interpréter son attitude, il s’amusait même. Elle avait bien l’impression de le percevoir dans ses paroles mais aussi dans son petit sourire et dans ses yeux qui brillaient à la fois d’un agacement va à cette fille qui ne courbait pas l’échine devant lui mais quand même un peu d’amusement. Il ne devait pas en avoir l’habitude. C’était ceux qui aimaient le plus inspirer la peur qui aimaient aussi le plus quand quelqu’un, une fois, par hasard, leur tenait tête. Et Alexis était aussi surprise de son comportement à elle : elle n’aimait pas les dealers qui avaient l’arrogance de vendre dans son bar, sous son nez et même si elle le méprisait toujours pour son activité elle devait bien admettre qu’il avait de la répartie et une certaine assurance qu’elle appréciait, comme elle appréciait le fait qu’il soit entré dans le match au lieu de fuir. Plus que la force dont il aurait pu user, et les menaces aussi, comme au début de leur conversation, ça montrait son assurance en lui, sa confiance, et sa force aussi, d’une certaine manière. Les hommes ne se rendaient pas compte que les menaces, la violence étaient souvent bien pathétiques. Alors elle devait bien lui accorder un peu de crédit pour ça. Et parce qu’il distrayait sa soirée d’une manière étonnante.

Elle l’observa sortir une cigarette, son sourire narquois à lui s’agrandissant, comme s’il attendait de voir si elle allait l’engueuler à nouveau. Raté mon pote, les clopes c’était autorisé. Il lui donnait envie de fumer, c’était malin, alors elle ne se retint pas, et l’alluma avec son petit briquet. Tiens, maintenant il lui adressait à elle, le clin d’oeil. Ça l’amusa. Il devait se croire irrésistible ainsi, et si elle ne pouvait pas dire qu’il était repoussant, elle n’était pas non plus attiré par lui. « Non merci, je passe mon tour. » Alexis n’était pas la plus prude de toutes les filles, elle ne disait pas forcément non à une nuit sans lendemain, c’était plaisant la plupart du temps mais là, non. Ils n’étaient clairement pas dans un jeu de séduction, c’était plus un combat pour voir si l’autre finirait par ne plus savoir quoi dire.

Son rire semblait si réel qu’elle en fut un instant surprise. Ça savait rire les types dans son genre ? Autrement que pour se moquer de quelqu’un ?  « Tant mieux, je suis nulle en dessin ça aurait sûrement été causer la perte du pauvre fille si t u l’avais mal interprété, le dessin. » Un sourire étira ses lèvres et un rire bref, en imaginant la situation. Bon, elle le voyait mal, tout penaud, ne sachant pas par où passer, mais c’était quand même très drôle. « Encore une proposition ? Sorry but not sorry, je vais encore devoir refuser. J’espère que je ne te brise pas le coeur. » En plus de s’affronter par la parole, ils s’affrontaient du regard, aucun ne baissait les yeux, sauf pour boire un peu de bière ou pour viser comme il faut le cendrier.

Elle le vit regarder à nouveau la blonde, là-bas, et se demanda si elle avait vraiment instauré le doute dans son esprit où si, habitué aux bas fonds comme un dealer l’était, il connaissait suffisamment les prostituées pour les reconnaître. Parce qu’elle ne savait même pas vraiment si la fille en était une et se rendit compte qu’elle se moquait un peu de quelqu’un pour attaquer un autre.  « Encore faut-il pouvoir l’avoir gratuitement, c’est pas si facile pour tous les hommes. » Sous-entendu : peut-être pour toi aussi ? Non, elle ne le pensait pas vraiment, il était trop séduisant et sûr de lui pour que personne ne veuille coucher avec lui. Elle fit claquer sa langue après avoir tiré une nouvelle fois sur sa clope : « Je croyais pourtant que t’aimais ça, la facilité. Après tout c’est facile de vendre la drogue, de faire peur… »
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Hunter A. Campbell a écrit:
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Elle avais vraiment du cran. Étrangement, t’appréciais cela. Elle semblait totalement insensible à ton charme, à l’aura de peur qui t’entourais, et ça devrais t’énerver, ça devrais te mettre en rogne, mais en fait, tu l’étais pas, t’étais un peu agacé, mais plus elle répliquais et plus ton sourire s’élargissait, plus tu l’appréciais et moins t’étais agacé. C’était rare de voir des gens qui n’avais pas de haine contre toi, qui n’avais pas de rage ou de désir, mais qui était simplement neutre, s’amusant autant d’une joute qui n’aurais pas réellement de fin. L’un et l’autre étais trop fier pour avouer sa défaite.

‘’T’imagine? Pauvre fille, elle en serais sûrement traumatiser.’’

Et même toi, tu t’étonnais de ta réplique. T’avais toujours jouer avec le sarcasme, t’avais toujours aimé les matchs de boxe que ça l'entraînais avec ceux qui avais la langue acérée. Mais pour une fois, c’était pas qu’un match, c’était pas une question de vie ou de mort, en fait, tu t’amusais, t’aimais ça, t’avais un sourire qui étirais tes lèvres et pour une fois, c’était pas l’un de ceux que t’aimais abhorrer pour faire peur au monde, encore moins pour séduire, mais simplement parce qu’elle t’amusais, parce que t’appréciais ce moment, ta bière dans une main, ta cigarette dans l’autre. Mais pour une fois, t’as sale tête d’enfoiré, elle faisais pas peur, tes menaces l’avaient même pas fait hésiter, pour une fois, t’avais quelqu’un qui n’hésitais pas à te lancer des répliques, qui n’avais pas peur de toi, pour une fois. Pas que t’aimais particulièrement ça être l’égal d’un autre, t’aimais beaucoup trop le pouvoir pour ça, mais t’avais aucun problème si c’était temporaire, t’avais aucun problème si cela t’amenais une joute tel que celle-ci.

‘’Si tu savais. Je me sens délestez d’un poids plume. Tu devrais te partir une business, tu ferais fortune. ’’


Parce que t’avais jamais été réellement humain, ton coeur, il battait différemment, pas au même rythme, pas à celui des émotions, du moins, tu le croyais. Tu l’avais pas toujours cru, il fût un temps où tu carburais à l’amour d’une autre, il fut un temps où tu te croyais presque humain, où t’aurais aimer ça être humain. Mais ce temps là, il était loin, très loin.

‘’Chérie, quand t'as ma tête, c’est facile.’’

T’étais un tantinet arrogant, t’avais pas honte de le dire, mais tu le savais bien que ton corps, il était apprécié des femmes, c’était d’ailleurs une des raisons pourquoi tu l’abhorrais, parce qu’il faisait autant peur qu’il attirait. T’avais l’air d’une brute et étrangement, il y avais beaucoup plus de femmes que tu l’aurais imaginer qui appréciais cela. En fait, tu t’en doutais un peu, les humains étaient bon pour l’autodestruction, il était bon pour trouver LA chose qui les feraient couler, s’enfoncer au fond du baril, et toi t’étais un bâton de dynamite, près à sauter n’importe quand.

‘’La facilité, c’est bien, mais pas en trop grande quantité. Et si tu crois que de géré des drogués en manque et sans un sou c’est facile, tu viendras faire un tour avec moi un de ses quatre, voir comment tu te débrouille avec ton jolie sourire et tes bonnes manières. Tu m’en donneras des nouvelles.’’

Pas que tu t’en plaignais en fait, t’aimais pas vraiment ça cassez les gueules de ceux qui payait pas, t’aimais pas vraiment tabasser ceux qui était trop drogués pour même se débattre, mais t’aimais la peur qui se reflétais dans leurs yeux quand tu cognais chez eux, t’aimais sentir la frayeur balayer leurs colonnes, tu te disais que s’ils n’avaient pas d’argent, qu’ils ne se lancent pas dans une dépendance qui leurs coûterais un bras et une jambe, littéralement. Mais ça, t’avais pas un mot à dire, c’était leurs vie, toi tu faisais que fournir ce dont ils avaient besoin, parce que si c’était pas toi, ce serait un autre.
 
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Hunter & Alexis
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Alexis chercha à se représenter le dessin qu’elle aurait pu dessiner pour aider le type en face d’elle à comprendre en quoi consistait l’acte sexuel et elle éclata d’un rire franc. Non, ça aurait été affreusement horrible, dégueulasse même, et s’il avait suivit à la lettre ce qu’elle aurait représenté sur une feuille blanche, la fille choisie pour cela aurait été traumatisée pour le restant de ses jours. « Oh oui, la pauvre, traumatisée à vie. » Heureusement pour cette fille hypothétique, la Samson n’avait pas besoin de faire l’éducation sexuelle de son interlocuteur, bien qu’elle prétendit le contraire pour le piquer, et elle ne comptait pas lui faire de dessins pour lui montrer par où passer. Tant mieux, ils venaient presque de sauver quelqu’un, là. Cette pensée lui arracha un sourire. Une heure auparavant, elle avait arraché au dealer un sachet de cocaïne qu’il comptait vendre devant ses yeux et, petit à petit, le défi électrique avait laissé place à un jeu assez amusant.

La sensation de danger s’était évaporée, elle ne le sentait plus comme une menace dont il fallait se méfier, mais plutôt comme un client avec lequel elle s’envoyait des balles, chacun son tour, comme au ping-pong. Elle continuait de le trouver arrogant, trop sûr de lui et légèrement agaçant mais c’était un agacement plutôt amusant en fait, comme quand on se retrouvait en face de quelqu’un de narcissique et qu’on avait envie de lui ouvrir les yeux et de lui faire comprendre qu’il n’était pas le seul au monde. Là, Alexis trouvait amusant de voir à quel point il était sûr de lui et pour tout. Il avait une confiance en lui inébranlable et c’était bien, enfin, ça pouvait l’être, mais ça pouvait aussi être mauvais, trop de confiance en soit, parce qu’on ne se remet jamais en question et qu’on risque toujours d’aller trop loin. Ça lui coûterait peut-être très cher, un jour, qui sait.

Mais elle se contenta de sourire et de lever les yeux au ciel quand il lui parla de son physique. Ben tiens, il recommençait. « On t’as jamais appris l’humilité, hein ? Tu devrais essayer, une petite dose de temps en temps c’est pas mal. » Sûrement moins que l’alcool est la drogue, pensa-t-elle en silence.

Il la mettait au défi de se confronter aux gens qu’il côtoyait tous les jours. Mais elle les voyait aussi, enfin, elle en voyait certains. Ils étaient reconnaissables, les types drogués, des cernes violettes sous les joues, le teint émacié, les dents noires pour les plus accros. Alors certes, elle ne connaissait pas l’autre côté, les fournisseurs, la violence, mais elle savait que ça existait. « Non, merci, j’ai pas envie de te voler ton business, qu’est-ce que tu pourrais faire d’autre ensuite ? » Même s’il la mettait au défi, elle n’avait aucune envie de le relever. Courageuse mais pas téméraire, comme on dit.

Quelques minutes plus tard, la conversation s’interrompit avec la sonnerie de son téléphone qu’il consulta rapidement. Il avala le reste de sa bière d’un trait, paya sa consommation avec un sourire narquois et quitta le bar, laissant Alexis à son travail. Peut-être reviendrait-il ici et reprendraient-ils leur joute verbale, peut-être pas. Dans tous les cas, elle se sentait pensive, se dire qu'elle avait haït ce type dès qu'elle l'avait vu, enfin, haït était peut-être fort mais elle ne l'aimait pas, le voir vendre sa drogue et en être fier... et puis au fil de leur conversation elle s'était prise au jeu et lui avait abandonné son rôle de gros dur - à moitié, il continuait à faire montre d'arrogance mais ne cherchait plus à l'intimider, elle - et elle se retrouvait, à, à ne plus savoir quoi penser de lui.
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