Oh la cuisine, quelle joie pour moi, une véritable passion, je ne me lasserais jamais d'en faire chaque jours. Jamais je n'aurais pensé en faire mon métier, gagner ma vie en faisant ce que j'aimais le plus, voilà qui était tout simplement génial et je ne regrettais pas une seule seconde d'avoir obtenu le poste de cuisinier d'un restaurant quatre étoiles. Certes, j'avais toujours pratiqué pour satisfaire l'appétit de la famille McClane et ce n'était pas chose facile, car ils avaient tous des goûts très différents en matière de nourriture, mais malgré tout, j'avais réussis à leur faire plaisir grâce à mes petits plats... mais là, apprendre à devoir faire des plats rapidement et avec de grande qualités n'était pas aussi simple qu'on aurait pu le croire et c'était très vivifiant, toujours à devoir donner le maximum de soi-même pour être dans les temps et faire plaisir a notre clientèle.
Après quelques mois à le faire, j'avais maintenant l'habitude de gérer le stress de rater un plat durant le rush. En effet, même si ce n'était pas recommandé, ce n'était pas non plus sujet à punition, le chef de la cuisine est quelqu'un du genre très tolérant, « Nous sommes tous humains et l'erreur est humaine, nous avons donc le droit d'en faire! Mais pas trop non plus! » qu'il adorait nous dire lorsque nous en faisions une. Ce comportement m'avait permit de ne pas abandonner durant les premières semaines, car je n'étais pas du tout habituer au rythme des commandes et en faisant tout pour aller aussi vite que je le pouvais, j'avais complètement foiré une entrée que je connaissais très bien pourtant. Enfin, cette période compliquée était loin, bien loin derrière moi maintenant, j'avais rapidement acquis la vitesse qui me manquait et après un an et demi dans l'entreprise, je fut nommé second du chef, quel honneur pour moi que d'être nommé numéro deux de toute la cuisine.
En-dehors de mon travail, la vie suivait son cours normalement. Bien que je n'avais que peu de temps libre dans ma journée, j'avais commencé à fréquenter une salle de gym afin d'entretenir mon corps, car comme mes collègues de travail me disait sans cesse, les femmes aiment les hommes qui prennent soin d'eux et avec de belles tablettes de chocolat. Ce n'était pas en mois d'un mois de travail que je pouvais voir si mes efforts valaient la peine, mais je ressentais un certain plaisir à utiliser les tapis, car ce n'était pas chose facile que de courir à sens inverse. La seule chose négative à ce genre d'endroits était qu'il n'y avait pas de machines à plusieurs, c'était un lieu pour que chaque personne s'entraîne en solitaire et après tant d'années de servitude, même si ça me dérangeait pas d'être seul, je préférais cent fois plus de ne pas l'être... enfin, comme le disait le dicton: “Mieux vaut être seul que mal accompagné”, du coup, je prenais sur moi, espérant qu'un jour, je trouverais quelqu'un pour faire cela à mes côtés.
Tout en pensant à combien ma vie avait changé depuis les deux dernières années, le rush de midi était en cours. Les commandes s'enchaînaient, tous les cuisiniers présents étions à fond les ballons, enchaînant les entrées et les plats à la suite pour chaque tables. Bien qu'aujourd'hui, nous eûmes moins de monde que d'habitude, je fus plutôt interpellé par une commande qui n'était pas quelque chose de très courant, en effet, cela faisait un moment que je n'avais pas fait ce genre de mets et j'avais été plus que ravi de pouvoir le faire, me permettant de la routine alimentaire de nos habitués. Les couteaux qui coupent les aliments, le bruit de cuisson dans des poiles, des casseroles ou encore des marmites, les odeurs de chaque plats qui se mélangeaient entre elles, tout ce qui composait l'ambiance de mon lieu de travail, me faisait aimer encore plus mon métier.
Le temps défila rapidement, trop rapidement, à mon goût, le rush était déjà terminé. J'aimais pas trop cela, car la fin était toujours assez brutale, beaucoup à faire, au point de ne plus trop savoir où donner de la tête et puis d'un coup, pouf, plus rien, le grand vide, les clients qui s'en retournent à leur travail. Trois heures de l'après-midi, la partie restaurant du lieu fermait ses portes, mais la partie bar restait ouverte jusqu'à la fermeture complète du lieu, à savoir entre minuit et une heure du matin, selon le nombre de clients encore présent.
Un petit tour au vestiaire en moins de dix minutes fut amplement suffisant pour enlever ma tenue de travail, prendre un douche et mettre mes habits de tous les jours. Je mis ensuite mon sac sur mon épaule pour emmener mes affaires sales à la maison et les mettre à laver directement quand je serais rentré, mais avant, je me posais tranquillement au comptoir du bar car j'avais une petite soif et tout souriant, je fixais ma collègue barwoman dans les yeux.
♪ Comme d'habitude Miss! ♫
Une fois qu'elle eut terminé de verser la limonade bien fraîche dans mon verre, je lui fis un petit sourire et je la remerciais. Je pris aussitôt une bonne et grande gorgée avant de juste poser mes bras sur le comptoir et je me mis à réfléchir à ce que j'allais bien pouvoir faire faire après-midi avant de revenir ici pour le rush du soir.
Invité
Mer 6 Avr - 5:08
Avez-vous appréciez votre repas?
Arlequin&Skye
We build this town on shaky ground
L’une de ces journées où mon corps se débattais dans son sommeil, où la mort rôdait dans mon âme, où mon lit se retrouvais de nouveau couvert de sueur, tel une mer salée entre draps de satin. L’une de ces nuits où le sommeil me happait dans ses griffes, me tenait serrer dans mes cauchemars, dans mon passé, l’une de ses nuits où je n’avais rien ni personne à qui me rattraper où je me réveillais le coeur en sursaut, la tête en feu, le corps tel un brasier. L’une de ses nuits où je ne voulais plus dormir, je voulais empêcher le passé d’attraper mon présent, d’attraper cette flamme qui recommençais à vivre au fond de mon âme ampli de ténèbres dense et opaque. Le soleil perçait entre les rideaux, illuminais la pièce d’or pure. Assise sur le bord du matelas, les mains sur la tête, j’essayais de mettre un sens de mon présent, de mon passé, de mon futur. Et même si je savais que ce bonheur, cette flamme, cette vie qui perçait en moi, détruisais mes barrières, les unes après les autres, il était temporaire. Un instant arrêtez dans l’infini du temps, un instant où le sourire menace de percer mon visage, où mon âme se tends vers celle d’un homme, où mon futur n’est plus sanglant et mon passé ne recouvre pas mon présent de noirceur et de mort. Où le visage d’un autre se superpose à celui au yeux de glace. J’ai envie de le voir, envie de sentir ce sillon de feu alors que sa main caresse ma peau, mais je le sais bien que je ne peux pas être si vulnérable, si ouverte. Je ne peux pas le laisser faire ce trou dans mon armure, je ne peux pas. Et puis, je le sais bien qu’un jour la flamme qui brûle en moi s'éteindra de nouveau, qu’ils me retrouveront et que les ténèbres m’envahiront de nouveau, m’engouffrant dans ce gouffre sans fond, ni commencement. Je ne peux pas lui faire cela, je ne peux pas me rendre vulnérable pour me rétracter dans cette noirceur infini qui me définit si bien. Alors je me lève, je m’habille, laissant mon esprit partir, le laissant explorer les ténèbres, le laissant explorer la lumière.
J’ai besoin d’air, besoin de liberté, besoin de me sentir humaine, alors que rien ne me rends humaine. J’ai besoin de voir, sentir, goûter, besoin de voir le monde percer devant moi, le soleil faire son envol vers le ciel, besoin de sentir que la liberté m’enveloppe enfin, me donne ses ailes et me laissent voler à l’infini. Alors je vais à l’endroit le moins susceptible de me voir, le moins susceptible d’y être. Je m’enfonce dans le restaurant, les gens bien habillés, les repas chauds, la douce paix et le bordel chaotique. Je m'assoit au bar, regardant les gens passez, regardant avec curiosité le défilé de différence qui s'étalait devant moi. Un verre à la main, je regarde les uns, je regarde les autres, cette étendue de richesse qui me fait sursauté, je n’ai jamais vu tant de richesse étalé ici et là. Et même si je contraste violemment avec le décor, que mon côté sauvage ne se rallient pas à la dignité du restaurant, je reste, un verre à la main, j’évaluais, jugeais, regardais, curieuse tel un renard. Je n’avais jamais pris le temps d’explorer la ville, j’avais explorer le moindre recoins de la forêt, de la rivière, de la liberté en vert et jaune, mais je n’avais jamais pris le temps d’explorer celle de gris et de béton. Un sursaut alors que quelqu’un s’appuyait près de moi, je le regardais, curiosité dans les yeux, un verre à la main, je ne pouvais m’empêcher de le détailler comme j’avais détaillé tout ceux avant lui, il n’avais pas l’élégance raffiné des autres, il semblait plutôt épuisé. ‘’Vous travaillez ici?’’
La question sortit toute seule, les mots se précipitant comme trop souvent ils le faisaient. La question était stupide, il semblait visiblement finir de travaillez. Mais les questions se précipitaient dans mon esprit, je n’avait jamais réellement travaillez, à moins que le poste d’assassin était un travail en tant que tel. Et même si j’aimais cuisinez, si j’aimais cet aspect amplis de paix et de quiétude, je n’avais jamais été très douée.
camo015
Spoiler:
sorryy, je suis pas très douée pour écrire des longs rp
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015