Utah ♔ Don't worry, be happy !!

Mes parents m'ont appelé Utah Oswald Harrigton ! Je suis né le 22 juillet 1993 à Yamba / Australie. Je suis un élément de 22 ans. Pour plus de précisions, je suis Hétérosexuel et présentement un inconditionnel de l'amours, avec un S parce que je serais incapable de me contenter d'une seule femme, je les aime toutes. Je suis fier de dire que je travaille en tant que travailler ? grosse blague ... entre mes vidéos, mes sponsors, mes photos, j'ai pas besoin de travailler. Du coup j'ai décidé de faire des études de photographie , ça m'aide à payer mes factures. Je suis d'ailleurs plutôt riche On me dit souvent que je ressemble à Dougie Poynter, mais en mieux, quand même. Une dernière chose, je fais partie du groupe des êtres de l'eau, et plus précisément je suis un grindylow.

Ma vie ... ma vie je l'étale un peu partout sur les réseaux sociaux, sur youtube ou instagram. Il y a même quelques articles qui me sont consacrés dans quelques magazines sportifs. Bref, je pourrais presque dire que ma vie est un vrai livre ouvert, mais ce serait faux, j'ai encore quelques secrets bien cachés que j'espère ne jamais voir révélés au grand jour. Et vu que j'adore littéralement parler de moi, je vais prendre un malin plaisir à vous raconter quelques anecdotes pour que vous compreniez un peu plus qui se cache derrière ce merveilleux ... que dis-je, ce divin Utah !!

Je ne connais pas mes vrais parents, ce n'est un secret pour personne, je l'ai déjà dis à plusieurs reprises et ça ne me pose aucun problème d'en parler. Ils m'ont abandonné à ma naissance, à proximité de l'hôpital, dans ma ville natale. Enfin je suppose que c'est ma ville natale, au fond je n'en sais rien, tout ce que je sais c'est que je n'étais visiblement pas voulu. J'aurais pu mal le vivre, si mes parents adoptifs ne m'avaient pas trouvé et élevé. J'ai eu énormément de chance, je dois bien le reconnaitre et du coup c'est passé crème. Je ne dis pas que je ne l'ai jamais ressorti lors de mes nombreuses crises et disputes avec mes darons. On a beau s'aimer profondément, je ne suis pas toujours facile à vivre. Mais même si parfois je leur criais qu'au fond c'était pas mes vrais parents, je ne le pensais pas. Sale gosse ... Ce qui a aidé aussi à faire passer la pilule c'est le fait que j'ai été élevé dans une vraie communauté. Parce qu'au fond, c'est un peu ça. Dallas, Dakota, Alaska et moi, on a été élevé ensemble. On a été trouvé au même moment quasiment et on a toujours vécu ensemble. Ils habitaient les maisons à côté de la mienne, on est hyper proche, je n'imagine pas ma vie sans eux. Et si j'étais resté avec mes vrais parents, jamais je ne les aurais connu donc non, définitivement non, je ne veux rien avoir à faire avec eux.

 Mes parents sont des Grindylows, tout comme les parents de mes meilleurs amis, du coup ce n'est pas anodin qu'on vive si proche de l'océan. C'est un détail que je ne donne jamais, bien entendu, sinon on serait chassé comme des bêtes sauvages alors qu'on ne demande rien à personne. Surtout que nos parents ne voulaient pas nous transformer, ils voulaient qu'on est une vie normale, sauf qu'on ne leur a pas donné trop le choix, surtout moi. Je fus le premier de la bande à en devenir un. J'ai appris très tôt à faire de la planche, à l'instar de ma twin Alaska. Sauf qu'un jour, à 2 ans, j'ai déjoué la surveillance de mes parents pour m'aventurer seul dans l'eau. Armé de ma planche, je pensais que j'y arriverais sans l'aide de mes parents ... enfin je suppose, je ne m'en souviens pas vraiment, ce sont mes parents qui m'ont raconté cette mésaventure. Ils m'ont dis que j'ai disparu de leur champ de vision quelques secondes mais que ça a suffit pour que le drame arrive. Ils m'ont vu dans l'eau, sur ma planche, en train de m'éloigner. Sauf que j'étais trop jeune et à la première petite vague, j'ai glissé et je suis tombé dans l'eau. Le temps que ma mère arrive, je gisais au fond de l'eau. Je n'ai pas lutté une seule seconde, je me suis laissé couler. Comme si je faisais un avec l'eau. Ma mère a dû me griffer pour me sauver la vie, du coup j'ai quasiment toujours été un grindylow. Preuve avec cette anecdote que j'ai toujours adoré le surf, que j'ai toujours eu confiance en moi (trop même) et que j'ai tellement la bougeotte qu'il faut me surveiller comme le lait sur le feu, sinon c'est le drame.

Des compétitions, des victoires, des défaites, mais toujours la joie de tout faire ensemble. Voilà ce qui résume une grande partie de ma vie en Australie. On aime l'océan et il nous le rend bien. On surf, on s'amuse, on rit, on se chamaille, on s'enlace, on s'aime, on se boude, on se réconcilie, on se rassure, on s'aventure, on se réfugie dans notre monde et on rêve. On rêve de voyages, de nouvelles compétitions, de nouvelles vagues, d'encore plus d'adrénaline. Mais on rêve à quatre, toujours. Autant Alaska et moi sommes pareils, autant je suis assez différents de Dallas et Dakota, pourtant ça ne m'empêche pas de les aimer et de les protéger. La force tranquille de Dakota m'apaise et me canalise quand j'en ai besoin. Tandis que Dallas est celui qui m'ancre sur terre, qui me remet les idées en place et qui nous suit dans tous nos délires, malgré son côté "protecteur" et "ainé" qu'il prend très au sérieux. Dallas c'est le cerveau de la bande, si je puis me permettre de l'appeler ainsi. Il est le plus sérieux, même s'il se laisse facilement avoir par nos délires et nous suit avec plaisir. On est les 4 mousquetaires. On est inséparable. On est uni envers et contre tous. Et jamais je n'aurais pu imaginer ma vie sans l'un d'eux ...

A 18 ans c'est le grand départ. On fait nos sacs, on embrasse nos familles et on s'envole pour les USA. Je trépignais tellement d'impatience, vous n'avez pas idée. J'allais regretter la chaleur de l'Australie mais cette soif d'aventure a envahie chaque fibre de mon corps. On s'est d'abord rendu en Alaska, puis dans l'Utah, le Dakota et à Dallas, pour voir d'un peu plus près ces Etats ou cette ville (pour Dallas) qui portaient nos noms. C'était la grande aventure, la première fois qu'on quittait le cocon familial, qu'on se retrouvait juste nous. C'était un peu effrayant mais tellement excitant. C'était grisant. Après avoir fait notre petite road trip, on s'est rendu en Islande pour faire du surf et après à Hawaii pour une grosse compétition. Je ne l'aurais jamais cru si on m'avait dis que c'était la dernière que l'on ferait. Pour moi c'est toute notre vie, c'est inenvisageable d'arrêter du jour au lendemain. Pourtant cette compétition ne s'est pas déroulé comme on l'avait prévu, Alaska a eu un grave accident et c'est son père et moi qui sommes parti à son secours. Ce jour là j'ai failli perdre une de mes meilleures amies, une de mes soeurs, ma twin. J'ai eu tellement peur, je crois que je n'ai jamais eu aussi peur que ce jour là. La voir chuter, ne pas la voir remonter, m'inquiéter et puis partir en courant, ne plus réfléchir à rien, n'avoir qu'une seule idée fixe en tête : la sauver.

Le retour en Australie ne fut pas de gaité de coeur. On aurait du revenir souriant, heureux, des souvenirs pleins la tête, prêts à repartir pour de nouvelles aventures. Au lieu de ça c'était l'angoisse, la peur de la perdre. Elle est restée à l'hôpital quelques temps pour se remettre de cette épreuve. Dakota a très mal vécu cette période mais je crois qu'elle n'est pas la seule, je ne faisais pas mon fière non plus. On allait régulièrement la voir et même que Dak' lui a offert un chien. Aujourd'hui c'est un membre de la team, on est tous comme les cinq doigts de la main, même si c'est Alaska qui l'aime le plus.

En fin de compte, nous revoilà parti pour de nouvelles aventures. Alaska a fini par s'en remettre, malgré quelques douleurs de temps à autres à la jambe, elle va beaucoup mieux. On a quitté une nouvelle fois l'Australie pour venir nous terrer à Bray, en Irlande. Le pays est plutôt sympa, c'est magnifique, mais franchement, même si on vit au bord de la mer, j'aurais aimé y voir plus de vague. Je me console en me disant qu'Alaska a besoin de temps et qu'une fois qu'elle sera prête, on pourra aller dans un endroit un peu plus adéquat pour le surf, même si pour le moment je désespère de la voir rester si loin de sa planche. Y remontera-t-elle un jour ? Voilà la grande question. En attendant, on est bien, pépouze, dans notre belle maison. J'ai commencé de prendre des cours de photographie. J'avoue que je ne savais pas trop vers quoi me tourner et vu que je suis un vrai paparazzi je me suis dis autant que j'en profite pour m'améliorer un peu.