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 (Skye&Ez) We used to dream of outter space

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We used to dream of outter space
La liberté est un élément hors de la société
Ezeckiel ✧ Skye
T'aimes pas vraiment les souvenirs. Tu les revis toutes les nuits, dans tes rêves, parfois en accéléré, parfois au ralenti, parfois comme si ton tigre avait pu intervenir et arracher la gorge de l'homme qui avait osé te la prendre. Tu inventes des choses qui ne se sont pas produites, pour tempérer la vérité, puis soudain tu la vois plus claire, plus nette. T'aimerais lui crier, à Orphée, de te laisser, en paix. Tu veux pas arrêter la souffrance, tu veux pas oublier, parce que quelque part t'es toujours amoureux de ce souvenir. Mais de temps à autre, de rares fois, il y a cet éclat, cette sensation éphémère que y a pas que ça, que tu te définis pas par elle, que ta vie, ton âme, tout ne lui appartient plus. Des moments comme ça. Et dans ces moments tu la vois, mais pas le jour de sa mort, pas celui où on te l'a enlevé. Tu la vois sourire, sur le toit d'un bâtiment, tu la vois contre toi, et tu te rappelles ces souvenirs que t'enterres encore. Les bons. Ceux qui laissent le manque. Et dans ce moment éphémère, tu pourrais presque t'en détacher. Te détacher de la souffrance, de son sourire. Le remplacer par un autre. Un autre regard sur la vie, un autre regard sur toi. La vie ne cesse de te surprendre. T'es étais malade, souviens-toi, malade de vivre, malade de continuer dans le non-sens qu'était devenu ta vie. Aidan. La réponse arrivait toujours vers lui. Aidan t'avait montré le chemin. Pas vers la rédemption, pas vers une meilleure existence, t'es nocif et tu le seras toujours, pour toi et pour les autres. Surtout pour les autres. Mais tu sais, il t'a obligé à rester là, il a provoqué le destin pour que t'aies plus à souffrir tout le temps, tu le vois juste pas encore.  

C'est cette souffrance qui fait de vous le duo que vous formez maintenant. A ne pas savoir ce que vous serez demain, t'as cette détresse, cette intensité de vie qui t'empêchera jamais de sauter dans le vide si t'en ressens le besoin. T'as une soif de liberté que tu peux pas t'empêcher de transmettre, et Skye ... Skye elle a besoin de cette liberté. Tu vois cette souffrance au fond d'elle et tu comprends ses mots. Toi, t'as toujours été libre, même si tu t'es battu toute ta vie pour ça. Elle, elle s'est battue de toutes ses forces pour l'avoir, sa liberté. T'aimerais lui communiquer la tienne. T'oublies l'espace d'un instant le monde autour de toi, tu ne voies plus qu'elle, l'éclat du jour encore présent sur son visage, la lueur au fond de son regard.

Tu as cette passion en toi, cette lueur, plus intense encore que la souffrance, cette sauvagerie, cette folie, qui fait de toi celui que tu es. Tu lui offres ce sourire, rare, fugace souvenir de ce que tu as pu être. Elle le sent, sans doute, cet accès que tu lui donnes à celui que tu penses ne plus être depuis des années. Mais tu veux savoir un secret? Les gens ne changent pas, ils se cachent, se dissimulent sous des murs d'acier. Tes murs d'acier, elle l'a brisé sans même s'en rendre compte. Sans même que toi tu t'en rendes compte, le reste, c'est juste une question d'opportunité. L'intimité de vos contacts te fait frissonner, le temps semble s'être arrêté, mêlant le tout, le rien, l'inconnu et le familier. Alors que ta sauvagerie tend  à reprendre le dessus alors que tes lèvres rencontrent encore une fois les siennes, tu te sens apaisé. Comme si rien d'autre n'avait d'importance, comme si rien n'en aurait plus.

Tu as pris ses confidences, et tu les as comprises. C'est une de tes facultés, tu ne dis rien mais tu encaisses. Tu enregistres, tu t'intéresses, parce qu'elle t'intéresse. T'as eu mal pour elle, mais elle ne sait toujours pas. Alors tu reprends ton souffle. Tu veux qu'elle sache, quelque part. Parce que tu peux. Tu peux en parler maintenant, tu ne pouvais pas avant. Le processus des émotions est parfois incompréhensible, surtout pour toi qui clame de n'en ressentir aucune, et qui pourtant est bien trop souvent assailli. " Elle s'appelait Orphée." Un chuchotement. Résolu mais bas. Comme si dire son nom risquait de te faire plonger. Mais tu sais que ce n'est pas le cas. Tu l'espères, en tout cas. " Ils ont dit que c'était une balle perdue. " Tu te souviens que son arme à elle n'avait pas eu le temps d'être pointée. Tu te souviens de son air hébété, puis tu fermes les yeux, brièvement, et toutes les images s'évanouissent, pour laisser place à la renarde contre toi. Tu ne veu pas rentrer dans les détails, les braquages, l'argent, la vie, puis la descente au enfers. Une autre fois.
© Starseed
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Running through the heat heart beat, You shine like silver in the sunlight. You light up my cold heart, It feels right in the sun. We're running around and around like nothing else could matter in our life, but wait, the sun will stop shining soon and you'll be dark in my life. It's as simple as a change of heart, but I'm not gonna think about the future
Δ Ezeckiel&Skye

Cette impression qu’il y a plus que passion et souffrance, que cette chose qui nous lient tout les deux, elle est plus forte que l’orage, le vent, la mer, elle est plus forte que le monde et la terre, et même si cela devrait me faire peur, glacé le sang dans mes veines, je devrais sentir la terreur me donner la chair de poule et faire débattre mon coeur paniqué, non, je me sentais entourée, dans un cocon de douceur, de souffrance partagé et de souvenirs. Un instant qui s’arrête dans l’enfer du temps, une moment volé à la fureur du destin et qui n’existeras bientôt plus. Cette ressemblance dans la noirceur du destin, même s’il tait au même titre que je tait les souvenir ravagé de mon passé. Je lui ai dit ce qu’il avait besoin de savoir, peut-être une autre jour, il saura le reste. Ceux d’un corps encore chaud de vie sur le mien, celui du sang qui dégoûte sur mes doigts, mes cheveux, mon corps, ma tête, celui de la panique pure, alors que je me trouvais coincé sous ma première victime. Il comprendrais cette sensation de voir ton âme s’enfuir, emportant tout le bien de ton être dans ses bras, emportant le bonheur, la vie et surtout l’espoir. Et je me souviens de l’impression de vide qui s’en est ensuivit, comme si mon âme ne comportait ni bien, ni mal. Une coquille vide qui décimais sur commande, un outil bien acéré. C’est le regard bleu glacé d’un autre homme qui m’as ramener sur terre, m’as redonné la lumière, qui as rallumer le feu éteint en moi, celui qui n’étais plus que cendre asséché par la noirceur. C’est le regard noir de celui près de moi qui l’as entretenu, soufflant juste assez sur les flammes naissantes pour pas qu’elle s'éteigne, relançant encore et encore la petite lueur d’espoir qui illuminais mon être de l’intérieur. Et sans même le savoir, il avais tout détruit sur son passage pour me donner ce dont j’avais le plus besoin. Il m’avais offert la liberté du vent et de la pluie, de la mer qui gronde et de la terre qui tremble. Il m’avais offert, sans même le savoir, un repos à ma souffrance, un abri où je pouvais montrer une vulnérabilité que je n’avais jamais pu laisser aller. Et dans les bras de son félin, mon renard se sentait en sécurité, à sa place, finalement. Comme si le voyage de mon enfance, de mon passé, n’avais eu pour but que de finir à cet instant précis, comme si rien d’autre ne comptait, tout n’était que poussière volant au vent.

Mon corps tendu comme une arc dans ses bras, mêlant douleur et passion. L’espace d’une seconde volé au temps, je me demande qu’est que je serais devenue sans lui, sans Chase. Et au fond de mon être, je le sais bien, vérité caché, je serais devenue cette bête féroce qu’ils voulaient t’en faire de moi. Mon âme brisé, mon corps esclave. Il m’aurait tenu au bout d’une courte laisse, arme parfaite, lame acéré, sans fourreau ni étui, prête à tout pour sentir la seule chose qui m’aurais fait respirer, ressentir. Danser avec la mort, la tenir par la main, simplement pour la revoir de nouveau une dernière fois, de loin, de proche, la voir te taquiner, te frôler. Déjà, j’y avais pris plaisir, un élan de plus dans le vide de mon être. Maintenant, aujourd’hui, à cet instant précis, la mort aurait pu me croiser et je ne lui aurais pas fait attention. Mon âme émerveillé par son sourire, ses lèvres sur les miennes, son souffle contre le mien, ses doigts laissant une tracé de feu sur ma peau. Mon propre visage s’éclaircit, souriant à l’homme devant moi, si près. Et puis, ce murmure, douce souffrance. Je m’arrête, j’écoute, parce qu’il l’as fait pour moi, parce que c’est important et surtout parce que je comprends ce besoin de ce confier, mais pas tout, non, goutte à goutte, parce notre âme ne survivrait pas à un trop gros déversement, il nous brûlerais, nous consumerais sous son pouvoir et nous ne serions que coquilles vides, cassé, brisé, par la violence de nos souvenirs, de notre passé. Et je sais qu’il ne dit pas tout, qu’il cache autant qu’il en dit, mais la bête curieuse qui rôde en moi est satisfaite, parce qu’elle sait qu’il n’en diras pas plus, parce qu’elle sais que son âme ne peux en dire plus, mais elle sait. Alors je me tait, je laisse le silence passer entre nous, glisser sur notre peau, nous envahir. Je le prends dans mes bras, parce que c’est ce qu’il avais fait plus tôt, parce que je sais que son félin doit être en manque de caresse autant que mon renard l’ait. Pas de simples caresses, de coup d’un soir, non, d’affection, de compréhension. Et je le prends dans mes bras, me collant à lui, essayant de lui donner la chaleur qu’il m’avais offert si facilement plus tôt. Les gens ne me font pas de confidence, les gens ne me font pas confiance. Je ne sais pas comment faire, je ne sais pas quoi faire. Je ne peux que le prendre dans mes bras, mêler mon souffle au sien, lui faire oublier momentanément sa douleur, sa souffrance, son Orphée. Je le sens dans ses mots, dans sa voix rauque, qu’elle vaux bien plus que ce qu’il en dit, son âme lui appartient encore, je ne saurais la lui faire oublier, je ne veux pas qu’il l’oublie, parce qu’elle as créez cet homme près de moi, l’as façonné, lui as donnée chaleur et douceur. Et comme moi, c’est cette simple rencontre qui as tout changé, tout modifié.

‘’Il s’appelait Chase’’

Je n’ai jamais parlé de lui, à quiconque. Parce qu’en parler ramène tout au passer, parce que je l’ai abandonné et qu’il me croit morte. Parce sans lui, je me sens écartelé sans ménagement dans l’enfer de mes souvenirs.

‘’Il est me croit morte, il est encore au centre’’

Et je me doute de l’horreur, de la douleur, du manque qu’il doit ressentir. Tel qu’Ezeckiel devant la mort d’Orphée. Et j’ai beau tout faire, détruire mon âme et mon coeur pour le retrouver, je le sais bien que je n’y arriverais pas. J’aimerais qu’il sachent que je suis toujours en vie, message d’espoir au travers de la douleur et du destin.

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© GASMASK
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La liberté est un élément hors de la société
Ezeckiel ✧ Skye
Ta liberté, elle compte pour toi plus que tout. C'est tout ce que t'as , la seule chose qu'il te reste et que personne ne pourra jamais t'enlever. Cette sensation de ne pas être emprisonné dans une société qui n'a jamais voulu de toi. T'as toujours pris le contrepieds de ce qu'il t'arrivait, t'as jamais eu de famille, t'as été victime du système, comme beaucoup d'autres enfants, mais toi, toi ... Tu l'as pas accepté. S'ils ne voulaient pas vous séparer, peut-être que tu l'aurais fait, tournant au rebelle de petite semaine, volant dans les rues ce que t'as jamais pu t'offrir. Mais au lieu de ça, t'as pris tes cliques et tes claques, et t'as décidé de rêver d'envergure. Tu t'es mis à vouloir liberté, et tu l'as prise, sans demander son avis à quiconque. Mais c'est comme ça qu'elle fonctionne, n'est-ce pas? Tu ne peux pas espérer être libre si tu as besoin de l'aval de qui que ce soit, et ça tu l'as bien compris. Et cette liberté, tu ne la partages avec personne. Tu ne l'as jamais partagé. Sauf avec Skye. Tu veux lui montrer ce que toi t'as vu. Que tu peux être n'importe qui, faire n'importe quoi, que rien ne t'arrête mis à part tes propres limites. Elle est comme toi, elle la veut, et tu sais pas, pas vraiment, tout ce qu'elle a vécu mais t'es conscient qu'elle a jamais vraiment eu l'occasion de l'avoir. Alors tu l'inities. A tout ce que tu penses valoir la peine, et y a pas grand chose. Mais ce qu'il y a, pour toi, ça vaut bien plus que l'or et l'argent que t'as jamais pu te procurer, tu sais. Toute cette liberté, cette nature, cette sensation de pouvoir partir par tous les chemins qui te plairont. Le sexe aussi, cette fusion quand tu expérimentes avec la bonne personne, cette libération qui te prend le corps, ce plaisir qui rend accro. La vie, enfin. Celle que beaucoup n'ont plus, et que tu te dois de respecter pour tous ceux que t'as laissé derrière. Orphée, Violet, tous ceux qui ne sont plus ou que t'as perdu. Et la famille. Skye elle en fait partie, d'une façon un peu spéciale, mais ça ne change rien. Skye c'est ta famille, au même titre que ton frère.

Mais là t'oublies tout, à ce moment précis. T'as juste envie que l'instant dure encore et encore, même si tu sais que ce qui fait qu'il est beau est son statut éphémère. Mais les souvenirs heureux ne sont pas légions, dans ton esprit, tu n'y penses pas, ils sont bien trop lointains, en devenant abstrait. On te dit souvent qu'il faut que tu t'en créées des nouveaux, que c'est comme ça que ça fonctionne, mais tu peux pas, t'y arrives pas, toi qui te dit que rien ne peut te résister, que t'es capable de tout, bah t'as décrété que tu pouvais pas. Puis est arrivé l'instant, cet instant où t'as touché sa peau, laissant des frissons parcourir ton corps, où t'as goûté ses lèvres, qui avaient la saveur de ce qu'elle enfouissait tout au fond d'elle. Tu te dis que mieux vaut tard que jamais, que les souvenirs pouvaient être renouvelés désormais. Arrive un moment où ça devient plus un besoin qu'une idée, alors t'as suivi ce chemin, tu l'as suivie elle, ce renard qui pouvait paraître chétif à côté du tigre qui sommeille en toi, mais qui a la même force de caractère, cette même envie de te battre, envie de voir ceux qui vous ont fait souffrir payer leur dette, ce passé qui vous rapproche sans que vous en parliez ouvertement. Alors tu lâches des gouttes de ton passé, et quand elles sortent de ton âme, elles ne s'évaporent pas, mais elles pèsent moins lourd. Pourtant, c'est pas le genre de gouttes que tu veux transformer en flots, tu ne pourrais pas, tu ne veux pas voir ton âme se déchirer, tu veux que l'image que tu gardes s'évanouisse enfin, bref moment où tu espères pouvoir voir plus loin que sa tombe. Tu sens ses bras entourer ton corps, comme le soutien qu'elle peut te donner, et tu prends le relais, quand c'est son tour d'ouvrir la bouche.  

Tu l'enfermes dans tes bras, bien plus puissants que ce qu'ils ne paraissent, parce que tu peux imaginer sa souffrance. Savoir que l'autre vit encore, mais dans un enfer indescriptible, dans un enfer que tu n'arrives même pas à t'imaginer, sans avoir la possibilité de lui porter secours. Mais un jour, tu espères qu'elle réussira. A le retrouver, parce que tu t'imagines à sa place. T'imagines être à la sienne, et tu pourrais mettre le monde en feu pour La retrouver, si tu pensais en avoir la possibilité. Et tu sais pas qui ils sont, eux, mais tu te doutes que si elle avait pu le retrouver elle l'aurait fait. Alors tu te dis qu'un jour, ils pourraient vouloir revenir pour elle. Et ça t'effraie un peu, pas que tu sois le genre fragile, mais tu te dis et tu espères que ça n'arrivera jamais. Tu gardes le silence, parce que t'es plutôt mal placé pour savoir quoi dire dans ces moments là. On se confie pas à toi, t'es le mec qui fait peur, qu'on va voir parce qu'on sait que t'es pas une bonne fréquentation, mais personne ne t'a jamais rien dit de personnel, Aidan excepté. Alors tu sais pas ce que t'es sensé faire alors tu te contentes de lui prouver que t'es là, et que toi, personne t'emmènera nulle part parce u'elle a besoin d'un repère, Skye, comme toi t'as besoin du tien.  
© Starseed
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Δ Ezeckiel&Skye

On était cassé lui et moi, de l’intérieur, tels des poupées russes désassembler qui ne trouvais plus le chemin de la raison, tels un casse-tête dont on avais perdue les pièces les plus importantes. Cette chose, cet brisure qui fissurait notre âme tel une roches volant sur un pare-brise, la remplissant de craques qui s’étiraient et s’effilochaient avec le temps. Mais lorsque je l’inspecte, losrque je regarde l’intérieur de mon âme dans un désespoir de tout raffiloché ensemble, seule, je suis prise de doutes, je ne sais comment, cette âme trop amoché pour pouvoir être réparé, pour pouvoir être autre chose qu’une âme brisée. Mais aujourd’hui, alors que le feu brûle comme il n’as jamais brûlé, que le vent de mon âme ne fait que l’attiser au lieu de l’éteindre, que mon corps se retrouve brûlant d’une fièvre jusqu’à lors inconnue, cette cassure qui s’étire en de multiples branches, elle me semble plus petite, comme si elle rétrécissait, guérissait. Elle ne sera jamais complètement guérit, au fond de mon âme, il y auras toujours des brûlures et des morsures et des cassures, des jambes brisés et des larmes, des ongles arrachés et une ombre qui se balance sans fin dans la noirceur d’une pièce sans lumière, des couteaux entré dans ma chair et des cris, du sang et de la douleur. Mon âme ne sera jamais ce qu’elle aurais pu être dans un destin différent, dans une autre vie. Mais aujourd’hui, elle semble respirer la lumière et la liberté, séparé pour la première fois de cette chambre trop blanche qui m’aveuglais, de cette pièce trop sombre où un corps sans vie se balançais au bout d’une corde, de cette cellule froide remplit de recoin où la noirceur régnait en maître. Aujourd’hui, mon âme semblait chanter sa liberté, sa guérison. Cela ne durerais qu’un temps, je ne serais jamais celle que j’aurais pu être, je ne me fais pas d’illusion. Et cet homme qui me sert dans ses bras alors que ses propres souvenirs l'assaillent, cet homme qui pensent à moi alors que la même douleur le transperce, cet homme qui laisse des sillons de feu sur ma peau, qui laissent mon âme à nue telle qu’elle ne l’as jamais été, cet homme qui fait débattre mon coeur frénétique, qui me fais sentir gauche alors que ses lèvres caressent les miennes, laissant le feu se répandre dans mon corps, dans ma tête, jusqu’à ce que mes pensées me fuit, s’embrouillent, s'emmêlant tant et si bien qu’il me devient impossible de les démêler, de les mettre en ordre, de simplement penser. Alors je me laisse aller, parce que avec lui, je n’ai pas peur d’un couteau qui rentre en moi alors que je suis vulnérable, parce qu’avec lui je me sens chez moi, comme si mon âme cherchais, attendait ce moment, depuis si longtemps, depuis tant d’années qu’il lui était impossible de faire autrement que de s’ouvrir, que de dévoilez une vulnérabilité que je ne m’avais jamais permise de dévoilé, même avec un autre homme, jamais autant, jamais comme celle-ci. Comme si le monde n’existait plus, que la ville qui éclairait l’espace en bas de nous s’était éteinte pour nous laisser de l’espace.

Je ne savais pas ce qu’il était pour moi, les sentiments confus qui entrais en moi avais de la difficulté à s’exprimer, ils n’avaient jamais eu l’occasion de le faire auparavant. Parce que cette vulnérabilité que je me laisse exprimer, n’étais pas de celle que l’on invente, était de celle qui permettais à quiconque de m’arracher le coeur et de jeter mon âme au orties. Et si cela devrait me faire peur, aujourd’hui, avec lui, ce n’était pas le cas, comme si je lui donnais une partie de mon âme sans le savoir. Je ne m’était pas attendu à cela, jamais, avec personne. Pas avec mon passé, ni avec mon futur. Parce que je le sentais, cette ombre qui me suivait, me poursuivait dans la noirceur, me cherchant, me voulant. Celle qui n’acceptait pas mon bonheur soudain, celle qui était jalouse de ma lueur d’espoir, celle qui voulais à tout prix qu’elle s’éteigne pour de bon, pour que je sois cet esclave que je devais être. Je le sais bien que je ne pourrais pas me cacher toute ma vie, qu’ils vont bien me retrouver un jours, j’étais quand même celle qui avais le plus de future, la plus mortelle des lames, pas par mes capacités, mais par mon âme cassées, celle qui me regarderais de loin alors qu’elle me laissait vide de bien et de mal, de douleur et de bonheur. Celle qui me rendrais tel un fantôme, ne vivant que pour la prochaine sensations. Je ne me fais pas d’illusions, je sais bien que ce jour viendras, même si je me battrais de toute mes force pour qu’il soit le plus loin possible, pour profiter de ses moments avec le peu de lumière qui m’éclaire, m’adoucit.

Et cet homme qui m’enferme dans ses bras, me protègent de ce destin, m’enveloppe dans une douce chaleur que je ne veux plus quitter. Je ne comprends pas toutes ses sensations qui m’enveloppent, mais je sais qu’avec un autre homme, un homme aux yeux bleues de glaces, elles auraient pu nous sauver, tout les deux. Et moi, elles me sauveraient, me garderaient loin du grand méchant loup pour un temps, mais pas pour l’éternité. J’aimerais bien le dire à Ezeckiel, l’avertir de rester loin de moi, que j’étais une bombe à retardement, qu’un jour je tuerais tout ceux que j’ai un jour aimer, mais je ne pouvais pas, je ne pouvais pas l’éloigner de moi, le regarder me haïr, me juger. Pas lui. Alors je me tue, me serrant encore plus fort contre lui, essayant de chasser toutes ses pensées, tout ce mal qui m’entourais, m’enveloppais pour me concentrer seulement sur ceux de l’homme au cheveux noir qui me serrais dans sa chaleur et sa liberté.

Et j’ai envie de plus, de plus encore. J’ai envie de sentir le feu me consumer totalement, j’ai envie de comprendre les cris de plaisir de ses femmes dans les vidéos, envie de sentir les plus de sensations possible. Parce que je le sais bien, je vis sur les sensations, sur le ressenti, même avant, c’était d’autres sensations, malsaines, noir, mais c’était quand même une adrénaline dans mon coeur, dans mon corps, dans mon être.  
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La liberté est un élément hors de la société
Ezeckiel ✧ Skye
Le fait est que la réflexion t'étouffes autant que parfois elle t'abandonne. Tu donnerais parfois gros pour réfléchir lorsque tu fais quelque chose qui s'avère être une mauvaise idée, mais dont tu penses au bienfaits bien avant de t'imaginer en souffrir plus tard. Et parfois, tu aimerais pouvoir appuyer sur le bouton "off". Que ton cerveau s'arrête un peu, qu'il te lâche. Que tes pensées s'éteignent, que seules restent les sensations, les contacts. Et tu peux le faire, lorsque tu revêts ton tigre, il ne reste plus que toi, la nature, et ce que tu sens, ce que tu touches, ce qui arrive  à ta perception. Plus d'amas de pensée, de sentiments, de souffrance. La douleur physique est alors la seule que tu ressens, le plaisir n'en est que plus intense, car dénué de toutes les barrières que mets la société sur ton chemin. Tu te sens libre, par rapport à ceux que tu hais de t'avoir éjecté si jeune du monde, par rapport à ceux qui ne sont qu'humains, mais aussi par rapport à toi même. Ton toi humain, ton toi limité. Celui qui ne pouvait pas éprouver comme toi, qui ne ressentait les choses qu'à moitié, cette moitié que tu aurait aimé pouvoir effacer pour n'être que dans ton enveloppe la plus intense. Parce que pour toi, rien n'était jamais assez. Pas assez d'adrénaline, de passion, d'envie. Pas assez de challenge, de défis, d'obstacles. C'était pas assez difficile, ou blien pas assez facile. T'as toujours été un éternel insatisfait, qui voulait toujours plus, plus que l'humanité. T'as le syndrome du gamin qui a jamais rien eu et qui, une fois qu'il a pris sa revanche, arrive pas à s'arrêter. Mais c'est pas plus mal. Le seul problème, c'est que c'est pas comme ça que tu mettras ton cerveau en pause, tu sais. Et là, tu te dis que c'est la seule personne avec qui tu pourrais le faire, t'arrêter. Cinq minutes, une heure, une journée, le temps de recharger tes batteries. Parce que t'en peux plus de cette haine qui te bouffe jour après jour, celle que tu cultives et qui te servira, qui sert toujours, celle qui grandit et qui excite ton tigre au point que tu ne sais plus comment faire pour le contenir, parce que t'es pas comme Aidan, t'arrives pas à le maintenir trop longtemps lorsqu'il veut sortir. Mais cette haine, qui est devenue ta meilleure amie, celle qui t'a brisé à l'intérieur, tellement que tu sais plus vraiment comment faire pour te reconstruire, parce que si t'as pas explosé, ton âme s'es fêlée en des millions de morceaux, tant et si bien que c'est impossible pour lelle de fonctionner en parfaite harmonie, cette haine elle t'étouffe. Et tu sais que c'est de ta faute, parce que t'as la culpabilité du survivant aussi, celle qui te dit que tu méritais pas de lui survivre.    

Alors tu fouilles, loin au creux de ton âme, pour enfin appuyer sur ce putain de bouton, qui te fait réaliser qu'il n'est qu'éphémère, temporaire, mais l'espace d'un instant, tu ne vois plus que la femme à côté de toi, et plus celle qui était, ou ceux qui l'ont enlevée à toi. Tu ne vois plus rien, tu n'y penses plus. Tu te forces à changer de disque, que la musique dans ta tête tourne une autre mélodie, et tu y arrives, parce que t'as appuyé sur le bouton. Tu sais pas où t'en seras dans une semaine, deux semaines, un mois, mais ce que tu sais, c'est qu'ici et maintenant, la seule personne qui importe, c'est Skye. Parce que plus que tes blessures, c'est les siennes que t'aimerais refermer, juste un moment, pour qu'elle arrive à voir qu'il n'y avait pas que ça, que tu pouvais lui apporter des solutions sans pour autant répondre à son problème. C'était ce qu'il te fallait, à toi aussi, des solutions, qui te tiennent éloigné du noir, de tes tentatives d'aventure, que d'autres pourrait appeler suicide. Parce que c'est de cela qu'il s'agit, l'adrénaline du suicidaire qui foire, parce que t'es courageux et lâche en même temps. Mais tout ça disparaît, tu sais bien que le bonheur, chez toi, est compté, tu peux pas te permettre d'en demander plus qu'on ne te le propose.

Alors tu la serres contre toi, et t'espères que cet entracte durera assez longtemps pour que t'en arrives à aimer la vie, non pas seulement en apparence, comme tu aimes le faire croire, mais réellement. Comme un espoir que t'aimerais bien te donner avant de retourner dans la réalité. Tu vois la ville au loin,  à tes pieds, et t'as l'impression que tes malheurs sont loin, bien loin, qu'ils ne réussiront pas à te rattraper, et tu préfères te voiler en te disant que pour le moment, tu ne comptes pas y retourner. Plus tard, cette nuit, tu rentrerais. Remettrais le nez dans ce plan, cette idée, cette vie que tu t'es forgé. Tu appuieras de nouveau sur le bouton.

Et tu sens que c'est le moment, tu sens qu'elle est prête, et toi tu te sens prêt, après les confidences, après tout, cette osmose qu'il y a entre vous deux, tu veux lui montrer. Alors tu l'allonges, dans la nature, mais la nature, tu ne connais que ça. Elle aussi, d'ailleurs. Tu la fixes, tu la regardes, puis tu l'embrasses, tu poses tes lèvres sur les siennes, pour enfin les descendre, partout. Tu veux connaître chaque parcelle de son corps, tu veux être capable de te l'imaginer, tu veux aller en profondeur, comme tout ce que tu fais, jamais vraiment à moitié. Puis tu décides que c'est le moment, et tu lies ton corps au sien, comme un complément de la liaison de vos âmes, et tu te sens avec elle, complètement. Comme un moment éphémère, mais bien trop prenant pour que tu puisses encore imaginer sa fin.
© Starseed
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Running through the heat heart beat, You shine like silver in the sunlight. You light up my cold heart, It feels right in the sun. We're running around and around like nothing else could matter in our life, but wait, the sun will stop shining soon and you'll be dark in my life. It's as simple as a change of heart, but I'm not gonna think about the future
Δ Ezeckiel&Skye

Cette vie que je menais, sans jamais voir devant, sans jamais m’imaginer un futur, un avenir. Ce moment où tu n’arrive plus à te voir dans le présent, que tu évite les miroirs et les reflets, que la vue de ta tête te donne la nausée. Ce moment où t’as l’impression que  rien n’avance, que ton passé te prends à grande main, t'agrippe, te ramène vers lui dans un élan si puissant que tu tombe et tu te retrouve dans ce trou, ce trou sans fond qui n’as plus ni lumière, ni soleil, ni lueur. Ce trou qui remplit tout de noirceur gluante, la vie,  l’espoir, et la terreur qui t’envahit, te ronge, et la haine qui te consume et te brûle, et la noirceur qui te guette, t’attend, prête à s’emparer de ton âme au moindre mouvement, sursaut. Tu ne peux que continuer à creuser, plus loin, encore plus loin, jusqu’à ce qu’un jour, alors que tes mains sont couvert de sang et de terre, que ton corps épuisé s’apprête à tout lâcher, que ton âme est prête à ce sacrifier à la noirceur, cette lueur, cet éclat de soleil qui te frappe, te brûle. Et tu le réalise bien, que rien n’est plus pareil, que le monde à changer et tu y pense de rester dans le trou, d’accepter la noirceur, d’accepter la mort, parce que tu n’est pas tant sûre de survivre à la lumière, à l’espoir. Mais cette lumière, elle rallume de quoi au fond de ton être, une chose dont tu avais oublié l’existence même. Mais cet espoir qui se mets à jouir de mille feu, tu la regarde, ébahit par sa beauté.

J’y était depuis ci longtemps dans ce trou, mon être devenu noirceur, mon âme abandonnée, mon esprit tordu. Et cette lueur qui m’avais aveuglé de plein fouet, hoquetant sous sa puissance, sa chaleur. Cette lueur, elle appartenait à l’homme qui me serrais dans ses bras, l’homme qui ne croyait qu’en la liberté. Ezeckiel. Sans même le savoir, il m’avais rendu la vision, la couleur à mon regard qui ne voyais qu’en noir et blanc, en de multiple teintes grisâtres et sans vie. Il m’avais donné sa liberté, partagé ce dont moi j’avais tant besoin. Et sans même le savoir, son sourire avait donné vie à la lueur d’espoir, son contact avait redonné vie aux sensations. Son âme avait illuminer la mienne. Et cette chose, ce sentiment qui me rongeait de l’intérieur, dont je ne pouvais toucher sans me brûler, mais qui m’émerveillais dans sa beauté, sa complexité.

Je le sais bien qu’un jour, ce bonheur qui m’envahit soudainement, qui consume mon intérieur tel un feu de forêt, il ne durera pas toujours. Je le sais bien qu’un jour, la noirceur aura raison sur moi. Elle m’as goûter, sentit, toucher, elle ne me lâcheras pas. Elle m’envahira de nouveau, me brûleras comme ce bonheur, me détruira et lorsque ce jour viendras, tout s'effondrera tel un édifice sur lui-même. Demain peut-être ou même cette nuit, mon âme ne sera plus que ténèbres, dévorant la lumière tel un trou noir sans fin. Mais lorsque ce jour viendras, je pourrais me retenir à ses baisers sur mes lèvres, ce feu sur ma peau, ce souffle contre mon cou, Alors je tait mon être, n’étant que sensations et lumière, couleur et chaleur. Je ne vois plus que lui, je ne sens plus que lui. Le froid devenu mordant avec la nuit qui tombait n'atteignait plus mes os et les lumières de la ville sous bas n’existait plus. Seulement lui, avec ses bras qui m’enserrait, ses lèvres sur les miennes, sa peau contre la mienne. Au fond de moi, de mon être, je me dit que cela pourrais bien durer toujours, que la noirceur ne pourras pas pénétrer une telle lumière, que le passé ne pourras plus me rattraper. Mon être cri au mensonge, mais je m’enveloppe dans mes illusions et laisse les sensations m’envahir. Alors que mon corps se retrouve sous le sien, sur un tapis de liberté et de nature. Mon regard qui se mêlent au sien, qui nous enveloppe dans une douce torpeur. Ses lèvres qui m’embrasse, me caresse et descendent, et mon corps qui se cambre et qui s'agrippe aux sensations, à la brûlure, au chemin de feu qui descend et qui parcours chaque recoin, chaque replis, chaque mystère. Mes propres mains qui caresses sa peau, cette chaleur. Et puis, il est là, partout. En moi, sur moi. Il envahit mon corps, il envahit mon âme. Mes reins se soulèvent que que les sensations explosent en de multiples couleurs, tel un arc-en-ciel sur fond de ténèbres. Mon âme qui se mêlent à la sienne, ne devant qu’une, comme si l’un n’existait pas sans l’autre, que l’un existait pour l’autre, illuminant mon être, et tout à coup, je ne veux pas savoir qui je suis sans lui, je veux m’oublier pour n’être que beauté et lumière, extase et explosion. Quelques secondes dans l’univers, quelques secondes dans un autre monde, une autre vie. Et ce moment qui devrais être éternel, il écarte lendemain et d’avant-veille, de passé et de future. Le présent n’existe plus, seul ce moment précis, ces quelques secondes où la terre se sépare de l’univers, que l’âme ne coexiste plus avec le corps, que seul deux êtres se consument sous un firmament d’explosions. Là où le future s’étend, il n’y as plus que douceur et chaleur et le passé n’est plus que fragment éparpillé. Là où deux âmes se touchent, émerveillées. Parce que je n’ai plus envie de savoir qui je suis sans lui.  
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T'as cru trop longtemps que ton passé te rattraperait. Il risque de le faire un jour, tu le sais, mais t'en étais devenu obsédé. Par ces yeux sans vie, vides, horrifiants. Par cette arme que tu as vu, qui t'a brûlé le coeur sans qu'elle soit dirigée vers toi. Par la panique, mais surtout le vide. T'as entendu une fois quelqu'un dire que le plus horrible n'était pas le moment où l'on perdait quelqu'un, parce qu'au moins, on avait quelque chose à faire. Tu ne peux pas être plus d'accord avec ça, alors que tu te souviens de ces nuits d'insomnie, où tu refusais de t'endormir sans elle, où tu ressentais le vide, l'absence, la disparition, l'abandon. Où tu n'avais plus rien à faire que te perdre dans tes pensées. C'était ces moments les plus terribles, où tu sentais l'obscurité prendre le dessus sur toi. La haine côtoyer la tristesse, la submerger petit à petit pour en prendre toute l'ampleur. Tu sais que la force qui t'a mené jusque là vient de cette noirceur, celle qui t'a permis d'avancer. Sans elle tu serais sans doute dans le même état que celle que t'as perdu. Puis tu l'as rencontrée, elle. Comme un éclat de verre brisé sur lequel t'as trébuché. Comme tout éclat de verre, t'as pas vraiment compris dès le début ce qui t'arrivait, t'as juste eu cette impression de pic, cette décharge qui a fait que t'as recommencé à voir les choses autrement. Et maintenant que t'y regardes plus attentivement, t'y vois toute l'étendue de son influence sur toi. Ce qu'elle a fait pour toi sans même le savoir.

Tu veux même pas y réfléchir plus que ça, en plus. Tu le sens, tu ne saurais l'expliquer, cette sensation de bien être que cette femme a mis dans ta vie. T'as jamais connu ça, ou alors t'as enfoui ce genre de choses si profondément en toi que t'as l'impression de l'avoir jamais vécu, t'en sais rien, et t'es pas le genre à te poser ces questions là, pas quand tu sais que tu veux pas avoir la réponse. Tu te contentes de vivre dans le moment, t'as pas envie de penser à demain, au moment fatidique où tu te rappelleras vraiment pourquoi t'es là et ce qui fait que tu peux pas te permettre ce genre d'écart. Mais tu pourras pas non plus t'écouter à ce moment là, la voix de la raison, ça n'a jamais été toi, loin de là. T'es celui qui écoute son instinct plutôt que ce que son esprit lui dicte, et parfois ça fonctionne, et parfois tu te plantes. Tu veux pas vraiment parier sur ce que ça sera cette fois, ça te ressemble pas. Alors tu te contentes de la serrer contre toi, comme si ce seul geste pouvait te permettre de graver cet instant dans l'éternité. Tu espérerais que ce soit le cas, pas vrai?

Alors tu veux comprendre au fond de toi pourquoi cette attraction pour cette renarde, sauvage, qui te rappelle personne mais qui au fond, est une part de ce que toi tu es. Tu touches chaque parcelle de sa peau, espérant réussir à faire durer assez ce moment pour n'en jamais oublier le moindre détail. Tu sens ses mains sur ta peau, et tu sens que tu ne pourras pas le retenir longtemps, ce désir qui te consume à sa vue, intense, incroyable. Tu ne saurais mettre de mots sur ce que tu ressens maintenant, alors que tu ne fais plus qu'un avec elle. Tu ne sens plus le froid qui vous entoure, tu ne vois plus l'obscurité, parce que tu la vois toujours elle, sans doute ta vision animale qui reprend le dessus. Tu la vois se cambrer, tu la vois t'appeler silencieusement, sans réellement le dire. Tu ne penses plus à demain, tu ne penses plus à ce qui a été, tu es juste là, avec elle, et tu t'efforces de te dire que ce ne sera pas la seule fois, que des moments aussi parfaits ne peuvent qu'être le fait d'une adéquation universelle, et tu veux pas laisser s'enfuir ce bonheur qui t'est étranger mais que tu acceptes d'accueillir dans ton âme. Il ne dure jamais longtemps, tu sais, le bonheur. Alors tu l'enfermes, jalousement, avant qu'il ne trouve un moyen d'échapper à ton contrôle. Et viens le moment où tu ne retiens plus rien, où tu laisses ta passion te consumer jusqu'à ce que tu te relâches. Tu l'embrasses, t'essaies de lui communiquer tout ce que tu ressens, tout ce que tu sens. T'aimerais qu'elle sache que t'es là, et que tu comptes pas partir. Parce que si tu te connaissais pas, tu dirais que t'as trouvé une nouvelle raison d'être, et tu te permets cette pensée, avant qu'elle ne t'échappe pour se faire oublier au fond de ton esprit.   
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Δ Ezeckiel&Skye

Un moment dans le silence de la nuit, ce moment où le monde s’arrête l’espace d’un instant, un moment où la vie et la mort s’engage dans une danse silencieuse, demandant l’un pour annuler l’autre, une danse sans fin qui continuerais jusqu’à ce que la terre soit silence, dénué de vie et de mort, océan sans fin de vide constant. Mais dans ce faible moment, cet ultime instant où mort et vie se lie au coeur de la nuit, on peux le sentir au fond de nos coeur, sentir la paix de cet instant, l’arrêt d’une bataille alors que tout deux contemple leurs oeuvre. Et cette nuit, dans le coeur des montagnes, la liberté m’entourant d’un manteau de paix, je peux sentir la vie contempler une nouvelle création, je peux la voir à mes côté, la saluer tel que j’ai toujours saluer la mort. Je peux la sentir, la toucher, intriguée autant qu’elle. Je réalise bien que ce moment sans fin ni début est rare. Que la mort laisse rarement ses jouets à la vie. Il ne dureras pas éternellement, un jour elle me reprendrais, m’encadrerais dans sa poigne de fer jusqu’au moment où elle en aurais assez de moi et me laisserais ni vive, ni morte, un corps qui n’attendrais que la fin. Mais aujourd’hui c’était la vie,  avec son sourire et ses couleurs, ses éclats de bonheur qui m’entourais, me protégeait, m’enveloppais d’une couverture d’infini.

Je voulais la garder pour moi, l’enfermer dans le creux de mon âme pour ne pas qu’elle se sauve, pour profiter à jamais de son éclat de lumière, mais plus que personne je savais l’effet d’un tel traitement, que la lumière du paradis se ternit sans la liberté, que l’enfer de la mort s'intensifie dans les confins des ténèbres, alors je la laisse me frôler, me saluer, me caresser, je la laisse repartir laissant derrière elle étoiles et arc-en-ciel. C’était le corps d’un homme qui me couvrait d’un moment arrêter sur l’horloge du temps, son âme sur la mienne, en moi. Esprits qui ne faisaient plus qu’un sous le firmament des étoiles. Et je sentais la vie me surveiller, me protéger de la noirceur qui semblait se rétrécir dans mon être. Et ce sillons de feu sur ma peau alors que ses mains caressait mon corps pantelant sous les explosions. Et cette liberté qui m’envahissait, me faisant sursauter sous son intensité. Je n’avais pas réaliser l’intensité des émotions qui m’envahirait et je ne veux pas y penser. Je ne veux pas comprendre cette boule qui me serre l’estomac, cette impact dans mon être, cette douce invasion de mon âme noir, déjà plus lumineuse sous la beauté de nos être combiné. Parce que l’un n’est que douleur sans l’autre, parce que cette lumière n’existe que dans la combinaison de nos âmes. Moment de liberté, moment de vie, moment de bonheur. J’ai envie, besoin de sentir sa peau, sa chaleur sous mes lèvres, mes doigts, sa bouche sur la mienne, mon besoin possessif de savoir qu’il est à moi, que je suis à lui, l’espace d’un instant, d’une seconde dans l’infini de la vie, du chaos, d’un moment sans fin dans la mort de mon âme. Et ses lèvres sur les miennes, son souffle dans mon coup, dans ma vie, dans mon être. Je le sens son désir aussi possessif que le mien, je le vois ce besoin de sentir l’autre, de comprendre, de savoir, d’expliquer l’inexplicable. Et mon corps qui se courbe de nouveau sous l’intensité de son désir, sous l’intensité de notre désir, de notre passion. Parce que l’un et l’autre, notre vie se confond en sensations et ressentie, de morsure dans ce que le destin nous apportait, l’un ne ferais pas sans l’autre, cette passion, cette engouement, il serait présent de tout son être, avec violence et ressentie, et l’un et l’autre nous savions que ce moment dans le temps se ferais avec autant de violence, nous implosant de l’intérieur pour mieux nous unir. Moment de vulnérabilité qui me laissait mon âme aussi nue que mon corps dans ce lit de feuille et de d’odeur de forêt, de liberté. J’en avais tant manqué, mais cet homme, cet être qui complétait mon âme, il m’enveloppais de la sienne, infini, brute.

Et son corps qui envahissait le mien, couvrant chaque parcelle de mystère, de bonheur, de désir, et le mien qui en redemandais, mon désir se superposant au miens, multipliant dans l’air du temps, dans l’air de la vie. Mes mains se refermant sur ses mèches, mon esprit embrouillés incapable de pensée, de réfléchir, de douter. Douter que vivre si pleinement allait avoir des conséquences, que la mort allais me le faire payer, chèrement, mais c’était impossible, une telle communion, une telle beauté ne pouvais qu’être éternelle n’est-ce pas? Je me voilais en pensant que l’éternité serait toujours là, que lui et moi se serait infini, que cette boule au fond de moi ne disparaîtrais jamais, que l’un et l’autre allions sortir vainqueur du passé et du future, que notre harmonie serait éternelle dans les lueurs du temps et de l’espace. Mais cet instant, ce moment où nos âmes dansaient dans l’air de la nuit, sous les étoiles de minuit, faisait disparaitre tout ces doutes, moment unique dans le destin de nos vie où la vie sortait vainqueur de la mort. Et ce moment si parfait, je le prenait dans mes bras, l’enfermant dans mon être, dans mon âme, moment que je pourrais contempler lorsque la mort me reprendrais dans l’étau de ses bras pour garder la lumière, l’espoir, le feu de mon être. Mon souffle contre le sien, gémissement sous les lueurs du plaisirs, l’éclatement de mon être, couleurs, passion, désir, mon corps tendu vers un moment sans fin, cambrer sous un corps ferme, emportant passion et douleur dans l’éboulement de mon esprit.
 
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La liberté est un élément hors de la société
Ezeckiel ✧ Skye
T'as l'impression d'avoir touché du bout des doigts un bout de bonheur, un bout de perfection, dans toute sa clarté, sa beauté. Elle t'illumine de sa beauté, laissant le reste du monde s'évanouir de tes pensées. Tu n'en as pas besoin. Le souvenir de ce qui entâche l'humanité, les comportements humains auxquels on a enlevé toute la beauté des gestes, tu n'en vois plus les contours. Tu pensais que tu l'aiderais, elle. Qu'elle devait connaître ce que tu avais vécu. Mais sans t'en rendre compte, tu as laissé une porte ouverte, et cette lumière, sans doute trop intense, en a profité pour s'y engouffrer. Elle ne durera pas éternellement, parfois elle s'atténuera pour ressurgir ensuite un peu plus forte. Mais elle est là, comme une partie de ton être, et maintenant tu serais bien incapable de voir autre chose. C'est au-dessus de tout ce que tu aurais pu imaginer, cet instant éphémère au goût d'éternité, cette passion, ce feu qui te nourrit, te consume, tente de brûler tout ce qui n'est pas assez purifié. Il n'y arrivera pas, t'en es conscient mais ... Pour le moment, ça n'a aucune importance. Elle en a, et c'est la seule chose qui compte. T'as toujours été une tête brûlée, le genre de mec à foncer sans se soucier des conséquences, et pour cette fois, je dois admettre qu'il n'y aurait pas dû en avoir. Ce n'était rien, et tu te rends compte que c'est loin d'être la vérité. Mais t'as fait la paix avec cette idée, en mettant ton cerveau en pause comme si tu pouvais retarder indéfiniment l'ombre des conséquences qui s'élevait de plus en plus, qui viendrait fondre sur toi plus vite que tu ne le penses.

Mais t'as toujours été égoïste, mis à part toi et ton frère, les autres sont toujours passés à la trappe, et ce bonheur que tu ressens, t'aimerais le garder le plus longtemps possible, le garder près de toi, peu importe ce qui arrivera ensuite, peu importe ce que ça fera sur ta vie, sur la sienne, sur les autres. Ton problème c'est que t'es trop entier, tu fais pas les choses à moitié. Quand tu t'en fous, c'est pas à demi, tout passe comme dans un film, sans que ton intérêt se fasse ressentir, sans que tu ne hausses ne serait-ce qu'un sourcil. Quand tu hais quelqu'un, tu le fais jusqu'à t'en faire saigner les paumes, tu cries jusqu'à ne plus avoir de voix, tu vois leur sang couler dans tes fantasmes et tu prends ton pied quelque part. Et enfin quand tu aimes ... T'es pas du genre à le dire sans le penser, mais plutôt à le penser sans le dire. Tu combats, parce que ça te rend vulnérable. Et t'aimes pas ça. Pourtant, tu pourrais donner ta vie pour les gens que tu aimes, et c'est pas que des mots. T'aurais pris une balle pour Elle, tu le sais que tu l'aurais prise à sa place si ça avait été possible. Pour Aidan aussi, surtout. Et tu pourrais donner dix années de ta vie pour que ce moment continue comme s'il était intemporel. Parce que dans ces instants, ceux placés entre deux secondes, entre deux moments définis, quand tu touches du doigt la pureté même, quand tu apprends à la connaitre, dans tous ses détails, tout son corps , toute son âme, c'est là que tu vois la beauté de la vie, le souffle infini qui te pousse à aller de l'avant et à jamais abandonner la liberté qui te rend si particulier. Et à ce moment-là tu te sens complet, comme si ton âme ne cherchait qu'à rejoindre la sienne depuis que vous vous êtes rencontrés, comme si ton inconscient savait avant que tu ne t'en rendes compte à quel point vous étiez semblables, et à quel point vos différences vous réunissait, à quel point vous pourriez apporter à l'autre. Et pendant un moment tu ne vois plus comme l'humain, mais comme l'animal, des sons, des sensations, son toucher, sa main dans tes cheveux, sur ta peau, tes lèvres la frôlant.

T'as ce plaisir qui monte en toi, qui explose, en même temps que le sien, et tu sais que ce moment ne durera plus très longtemps. Tu as l'impression que vous êtes là depuis des heures, des jours, tellement le monde extérieur a l'air lointain, mais tu ne veux pas le retrouver, pas tout de suite, pas maintenant. Et même si vos âmes se séparent de nouveau, reprenant petit à petit leur propre entité, tu la serres contre toi, le coeur battant encore de ce que tu vis. Tu ne veux pas qu'il se calme, en vérité, tu vis pour les sensations, pour les plus fortes, tu te mets en danger pour l'adrénaline que ça te procure, ces sensations si fortes qu'elles en sont devenues ta drogue, et tu pensais ne plus le vivre, tu pensais ne pas pouvoir te relever, recommencer encore et encore. Et puis Skye était arrivée. Et tu t'es rendu compte ce soir que t'as eu tort. Tu pourras pas mettre de mots, jamais, tu n'en diras sûrement rien à Aidan, il finira par comprendre quand il te verra, mais t'es même pas sûr de ce que ça veut dire alors ... Tu te contentes de la garder près de toi.

Tu sais pas combien de temps vous restez ainsi. T'en as aucune idée. Puis peu à peu, tes pensées reviennent, par vague, le monde autour de toi reprend des formes, une réalité. Tu commences à te dire qu'il est temps que tu rentres, qu'il est temps que tu retrouves ton frère, parce que vous avez du travail. Avec regret, alors, tu finis par te lever, suivi de près par Skye. " Ma proposition de porter ton renard tient toujours. Tu sais, pour pas que tu perdes encore. "  Puis avec un sourire en coin, tu te détournes et tu bondis. Lorsque tu atteris, tes pattes de félin atteignent le sol, remplaçant tes membres d'humain. Tu te jettes dans la descente, courant, profitant du vent venu t'accompagner. Tu repenses à ce soir, et involontairement, intérieurement, tu souris, tes pensées se font images, couleurs, sensations, et tu te laisses emporter. Bientôt tu retourneras à la réalité. Bientôt tu comprendras. Mais pas tout de suite.


THE END.
 
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