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 Oh, Océan sévère {ft•Lukas}

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Oh, Océan sévère.
Lukas & Lucian
Le bout de sa canne glisse sur le béton du trottoir, elle se dandine comme un serpent allant à contre-courant. Les rues ne sont pas trop bondés en ce jours et en cette heure, ce qui sied grandement au jeune oracle. Le programme est clair, allé au magasin, acheter une bouteille de lait, et quelques autres trucs pour Oriana avant de rentrer à la maison. Il n'était pas sorti depuis deux jours, terrassé par une migraine, il n'avait put bouger de son lit. Pour être honnête, il serait bien resté allongé, emmitouflé dans sa couette et ses plaids... Mais si il ne fait pas d'efforts pour sortir Oriana va s'inquiéter, va penser qu'il se laisse sombrer comme avant ... Alors, il s'est forcé à quitter les murs rassurant de son foyer. L'air frais de ce milieu de matinée lui fait du bien ... Jusqu'à ce qu'il se prenne une grosse rafale de fumée dans la tronche. Ça lui brule les narines et la gorge, il tousse essayant de chasser la toxine de ses poumons. L'odeur âpre et corsé refuse de le quitter, elle semble même l'entouré comme si il était dans une salle emplie de fumée. Ses yeux s'embuent, sa respiration refuse de redevenir régulière... La main appuyée sur un bâtiment proche de lui, il continue d'avancer malgré tout. Sa tête lui tourne, son cœur lui semble prêt à exploser, il se sent terrorisé ... Il ne voit rien, et cela n'est pas due à sa cécité, sa vue est obstrué ... Il sent des liens à ses poignets, il sert les poings, impossible de se libérer ... Et cette maudite odeur de fumée ... Un courant d'air fait frémir sa nuque, une présence le surplombe, il peut la sentir ... Un grincement contre du bois ... C'est quoi ? Ça semble métallique ... Pointus ... Il veut que ça s'arrête ... pitié ...

Une poigne ferme le saisit à la nuque au bras. Tout se stop, l'odeur disparait, la présence menaçante dans son échines s'évapore, la terreur d'un danger imminent fait place à une surprise glaçante ... "Faites attention ! Le feu est rouge !" lui dit-on sur un ton concerné et inquiet, il lui semble qu'on l'engueule un peu aussi ... Il déglutit, ses oreilles vrilles, sa tête lui fait mal, il ne se sent pas présent. "m-merci ..." bafoue t'il avant de se défaire de la poigne inconnue et de faire demi tour, s'enfuyant comme un voleur. Il veut rentrer ... Il est encore secoué par sa vision ... Qu'est-ce-que c'était ?! Une prise d'otage ? Un truc du genre ?! Lucian se sent partir, il sent son esprit fuir la douleur de la migraine qui l'assaille ... Pas maintenant ... non ... Roma, Rennes, Rio ... C'est pas la bonne solution... Zinc, Yoderite, Xonotlite, Wolframite, Volcanite !... u...u-Ulexite !... Topaze ... Saphir, Ruby, Quartz ... Perle ... Opal ... N...n...n- Néphrite ? ... M...mal...mer... bon sang ... Malgré ses efforts, Lucian se sent quitter son corps. Il essaye désespérément de s'y accrocher, de continuer à avancer vers sa maison ... Il tente de sortir son portable ...quelqu'un il ... il doit prévenir quelqu'un ...

Le vacarme des rues a fait place à un calme inhabituel ... Le vent sur sa peau le fait revenir à lui, lentement. Sa tête tourne comme si il avait tourné sur lui-même pendant des heures ... tout son corps est engourdit, il a l'impression que son âme tente d'en reprendre possession cellules par cellules ... Il prend une inspiration l'air est humide ... salé ? Il sent à nouveau le sol sous ses pieds ... Il est sur un rebord ... Un rebord de quoi ? Ou ? Sa main cherche à attraper sa canne ... Elle trouve le vide ... Il tate ses poignets ... Rien ... il a pourtant toujours la lanière de mise pour éviter de perdre sa canne ... Une vague de panique le gagne ... Il cherche dans les poches de sa veste trop grande pour lui ... Il tate à la recherche de la forme et du poids de son portable ... Rien ... Il ne sent que ses clées, et sa boite de pilules ... Il ne sait pas ou il est, et il n'a pas de moyen de contacter qui que se soit ... Il sent son coeur se serrer ... Il entend de l'eau ... des bateaux ? Peut-être ... Ce n'est pas un bruit de lac calme en tous les cas ... Serait-il au port ? Pourquoi serait-il ici ?! Si proche de se jeter dans l'eau ... Il se passe les mains dans les cheveux, croises ses doigts sur son occipitale, crispé à se rentrer les ongles dans sa chair ... La frustration le gagne ... Il ne sait pas quoi faire ... Les larmes montent à ses paupières rougies ... Il s'affaisse, se recroquevillant, collant son front à ses genoux ... Un instant ... Un cours instant ... Il songe à se laisser tomber dans l'eau ... À se laisser emporter par le courant, libérer sa mère du fardeau qu'il est ... Les larmes coulent silencieusement le long de ses joues alors qu'il se laisse bercer par le chant régulier des vagues ... La vision de tantôt s'éfface de son esprit petit à petit ... L'eau à toujours sut le calmer ... C'est comme si son inconscient l'avait su, et l'avait conduit jusqu'ici ... mais à quel prix ?
code by exordium.


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I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

Le cliquetit des babioles accrochés au-dessus de l’étagère temporise le temps qui passe. Assit -pour ne pas dire avachit- sur son fauteuil obtenu pour une poignet d’euro, Lukas était plongé dans sa lecture. Des analyses, des morceaux de papier où les théoriciens s’acharnent à défendre leur pensée, leur hypothèse sur les étrangetés de la mémoire humaine. Il y avait beaucoup de vrai, mais il trouvait quelques faux aussi, persuadé que tout ce qu’il vit actuellement n’est qu’un mauvais rêve et qu’il allait se réveiller d’un moment à l’autre. La mer est calme, c’est du moins ce qu’il peut constater en jetant un coup d’oeil par la fenêtre. Pris par une soudaine attirance, il se lève, s’approche et se prostre devant le double-vitrage poussiéreux à cause des relants de sel marin. Le temps était mausade, mais quoi de plus banal en Irlande ? Et surtout, pour un mois de Mars ? Tout était si frais dans son esprit, et à la fois si lointain. Impossible de raconter ses repas de fête, impossible de se souvenir d’avoir fait des crêpes pour la chandeleur. Il n’y avait rien, et il pouvait simplement inventer en espérant rejeter les bêtises sur l’erreur humaine.
Tout le monde fait des erreurs, et la sienne est de chercher trop loin. De regretter de ne pas avoir pris des notes, d’avoir un bête carnet pour raconter ses journées. Il lui suffirait de lire -une fois plus-, de reconnaître son écriture pour que le déclic se fasse. Malheureusement, dans cet appartement trop blanc pour être accueillant, il n’y avait rien. Juste des meubles prêtés par les propriétaires, pour qui il brave la houle sauvage afin de payer le loyer et d’assurer ce confort.

Vieille dame qui l’a pris en pitié en voyant son état démunis, et sa quête désespérée de trouver un appartement. Elle lui avait fait une petite place parmi les siens sur Golden Coast, au plus près de son lieu de travail : le port. Elle avait de la patience, et surtout la décence de ne pas le stalker pour lui voler son argent durement gagné en guise de dédomagement. Il pouvait prendre son temps, mais Lukas était d’un naturel ponctuel et reconnaissant. Jamais il ne se permettrait de verser en retard ce qu’il lui devait pour le toit fourni. Il ne se fait pas d’illusion, cela doit jouer pour qu’elle l’apprécie autant. Seulement voilà, à force de regarder l’océan, cela lui avait donné envie de sortir. De toute façon, ses pensées sont bien trop rivées par l’envie subite de faire une promenade pour espérer replonger dans sa lecture. Aussi, il s’équipe en conséquent. Manteau, écharpe, clé et portable, il dévisage cet écran sans prétention qu’on lui donne de quelconque nouvelle.

Ce n’est qu’un étranger dans cette ville.
Un drôle de type à l’accent douteux, et au regard perpétuellement dans la perte.

À peine la porte de l’immeuble franchit, le vent s’apaise, mais claque froidement sa joue avec l’aide du col de son blouson. Quelques rafales ponctuelles qui ne sont pas gênantes à proprement parler. Seulement surprenantes, mais pas assez pour le laisser pantois. Il garde néanmoins une distance de sécurité avec le bord du quai. Sait-on jamais ? Un accident est si vite arrivé, et ce n’est pas rien de le dire. Son regard croise celui d’un jeune homme proche du rebord au point qu’une chute ne tient qu’à peu de chose. Sans réfléchir, il accélère pour lui venir en aide, retirant ses mains de ses poches pour venir les déposer sur son épaule et le retenir. «Hey, attention. Tu vas tomber.» Lukas ne voit pas son visage, juste une touffe de cheveux légèrement bouclé, et une boule de chaire repliée sur elle-même. Il a l’air secoué, mais bêtement, il remet cela sur le compte d’une soirée trop arrosée et une lendemain de cuite difficile. Il est si loin du compte, heureusement qu’il garde cette hypothèse pour lui. S’accroupissant pour se mettre à sa hauteur, il regarde tout ce qu’il y a autour de lui, cherchant à savoir s’il n’aura pas perdu quelque chose en chemin. La canne, qui ne tenait plus sur la dragonne, se trouvait quelque mètre plus loin. Était-il tombé ? Lui appartenait-elle ? A en juger par la lanière autour de ses poignets, il aurait tendance à dire oui. Alors, il décroche ses phallanges pour s’éloigner, et la lui ramener. «Tu .. Euh ...»

L’idiotie.
Il voulait lui dire quelque chose, lui demander de bout en bout s’il était aveugle, mais Lukas a réalisé l’indélicatesse de sa question et il s’est ravisé en court de route. Éclaircissant sa gorge, il s’était simplement assit à côté, remettant l’accessoire dans ses mains. «Je viens souvent ici, mais c’est la première fois que je te vois. Tu t’es perdu ?» Ce n’était pas plus délicat que de lui faire remarquer sa cécité, mais cela avait le mérite de ne pas aborder le sujet qui fâche.

(c) SIAL ; icons chrysalis
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Oh, Océan sévère.
Lukas & Lucian
Lucian ignore comment il peut s'en sortir cette fois... Va-t-il devoir ramper sur le ponton ? Cherchant à taton sa canne ? Est-elle seulement proche de lui ? Et si il tombe vraiment à l'eau ? Et si elle n'est pas là ? Même si il atteint la rive ... Comment va-t-il réussir à retrouver sa route ? Y a t-il seulement des habitations ici ? Il essaye de se souvenir de lorsqu'il avait encore sa vision, qu'il était venu ici prendre des photos, faire la fête, ou flirter ... Rien ne lui revient en mémoire ... Il peut peut-être attendre que quelqu'un passe... Il va bien y avoir un propriétaire de yacht ou un pêcheur qui va finir par se pointer et le trouver non ? Mais ça va prendre combien de temps ? Oriana va être morte d'inquiétude d'ici là si elle ne le voit pas rentrer et qu'elle ne peut le contacter ... Il doit d'abord se calmer ... Il n'arrivera à rien dans son état... Mais il n'y parvient pas, les larmes continue de tomber en cascade sur son visage ... Ce n'est pas comme si c'était facile de dire qu'on a perdu la tête après une hallucination et qu'on ne sait pas du tout ou on est, et comment on a atterri ici ... Il sursaute ne s'attendant pas du tout à un contact ... Il émet une geinte pas très "viril" dans sa surprise alors qu'il tombe en arrière se retrouvant le fessier contre le ponton. Il entend quelqu'un lui parler, il comprend que c'est seulement quelqu'un qui est venu l'aider ... Lucian tente de se remettre de sa minie crise cardiaque n'arrivant qu'a balbutier "p-ar..-ard-on...m-merc-i ..." Lui qui était pâle comme un linge le voilà qui devient rosé comme une pivoine ... Il tente maladroitement d'essuyer ses larmes avec les revers de ses manches, il se sent idiot ... La présence s'éloigne pour revenir rapidement ... Lucian bouge la tête suivant le son des pas sur le bois. Il ne sait pas trop quoi dire ... Comment expliquer sa situation ... Pourtant, c'est une rencontre inespérée, lui qui pensait être condamné à resté là sans avoir ou aller ... L'homme semble revenir vers lui, s'asseoir même ... Il sent son parfum juste à côtés à de lui. Il se demande comment briser la glace, comment parvenir à lui demander s'il peut le ramener chez lui ... Où au moins lui prêter son téléphone pour qu'il appelle quelqu'un ... C'est pas comme si c'était facile de dire qu'on a perdue la tête après une hallucination et qu'on ne sait pas du tout ou on est, et comment on a atterri ici ... Il finirait directement en asile pour sûr ... Il sent quelque chose de froid contre ses doigts, il ne lui faut pas longtemps pour deviner ce que c'est. "Oh ma canne !" S'exclame-t-il comme un enfant alors qu'il la colle, verticalement, contre son front, comme si on venait de lui remettre excalibur "merci ... Je ne savais pas où elle était ... J'étais désespéré ..."

Son visage empli de tristesse à fait place un véritable soulagement, presque à de la joie. "Sans elle, impossible de me déplacer sans finir dans l'eau à coup sûr... Je m'imaginais déjà finir en statue sel, condamné à resté ici" essaye t'il de plaisanter, son sourire se déformant immédiatement en grimace alors que le regret le gagne d'avoir ouvert la bouche pour sortir une telle bêtise ... Pourquoi ne peut-il pas la fermer ? Ce type va s'enfuir il n'aura même pas eu le temps de lui demander son chemin ... La question tombe, il remarque alors l'accent de son interlocuteur, il ne saurait en dire la provenance, peut-être slave ... Enfin, il a été bien élevé, il ne va sûrement pas lui demander de but en blanc comme ça ... Malgré les syllabes mangées, il se dit que l'homme à une voix agréable, mature aussi, d'ou le vouvoiement, s'il avait entendu une voix plus proche de son âge, il aurait tutoyé également... Le parfum qu'il sent fait également plus mature que ce qu'il a pu sentir sur ceux de son âge lorsqu'il était encore au lycée. Il acquiesce. "J'avais l'habitude de venir ... Avant ..." Avant qu'il ne perde la vue ... Il lève la main vers ses yeux pour exprimer sa pensée. Il sent qu'il a encore les yeux et les joues humides ... Pleurer n'est pas un problème, mais face à un inconnu, c'est un peu plus embarrassant ... "J'aime la mer ... JE la trouve apaisante ... Mais venir ici tout seul ... ou juste ... venir ... sachant que je pourrais plus l'admirer ..." Savoix se teinte de douleur, de mélancolie ...Il hausse les épaules. "J'ai juste arrêter de venir ...Désolé, je sais pas pourquoi je vous dis ça ... ça doit pas vous intéresser ... Je vous ennuie plus qu'autre chose ... "  Il tente un sourire maladroit, avant de tourner à nouveau le visage vers la mer. Cela doit bien faire plus d'un an qu'il n'est pas venue ici ... Il aimait observer l'horizon marin, le ciel se colorer de diverses couleurs, le vent frais lui caressant le visage, le chant des vagues ... Ça lui faisait tout oublier en un rien de temps ... "Je ... Je ne sais pas comment je suis arrivé là ... " Dit-il simplement, c'est une vérité comme une autre, c'est en effet le cas ... "Ça va sembler bizarre mais ... qu'elle heure est-il ? J'ai perdu mon téléphone et ... disons que j'ai perdu la notion du temps en plus de mon chemin ... Il est bien onze heure du matin ?" Susurre-t-il ses deux mains fermement accroché à sa canne ... L'air semble plus frais autours de lui ... Comme si la journée avait bien avancé, que le soleil était plus bas ... Mais peut-être est-ce juste une illusion, que le temps est nuageux ce qui justifie la fraicheur de l'air ... Il se mord légèrement la lèvre espérant que l'inconnue ne va pas le trouver trop bizarre ...
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