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 (wolfgang) eat me, drink me, this is only a game

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S. Wolfgang Weïssmüller

nom | Weïssmüller, il ne faut pas être trop idiot pour comprendre que ses origines sont purement allemandes. Une vieille famille de magicien, où sa passion pour l’occultisme l’ont conduit à perpétrer les traditions.
prenom |  En premier nom, Severin. Du latin “Severus” qui signifierait la gravité, le sérieux et la rigueur. Lui, il sourit quand on le nomme ainsi. Surtout quand une célèbre écrivaine anglaise décide, entre temps, de publier son livre avec la mauvaise farce d’appeler un de ses protagonistes Severus. Du coup, il a su pallier à ce souci en usant plus couramment de son deuxième prénom : Wolfgang. D’origine germanique cette fois-ci, il est le loup, et l’assaut à la fois. Finalement, ses deux prénoms le résument.
âge | Il approche doucement de la cinquantaine avec ses quarante-sept ans au compteur.
race | Magicien/Chasseur
lieu et date de naissance | Il est né le 5 Septembre 1970, en plein cœur de Berlin. Il aimait bien sa ville natale, il y avait son petit confort. Parfois, il lui arrive de s’évader dans ses souvenirs, et ainsi se perdre dans la nostalgie.
orientation sexuelle | Il ne s’est jamais vraiment posé la question puisqu’on lui a inculqué ceci comme une évidence : un homme aime une femme et inversement. Cependant, il n’avance rien de précis et il n’a jamais essayé l’autre bord pour en juger. Cela dit, en prenant connaissance de la suite, le grand amour et lui, c’est terminé.
statut marital | Il l’a perdu, sa tendre épouse. Il n’a jamais aimé une autre femme autant qu’il aime Mirana. Elle aurait fait une parfaite Md. Weissmuller, mais un métamorphe a pris sa vie. Il n’a pas fait son deuil, son alliance est toujours à son annulaire et il refuse qu’on lui dise être veuf. Il est marié, et dorénavant à la mort.
metier/etudes | Il refuse de travailler pour les Dux Tenebris. Il ne veut pas la soumission des créatures, il veut leur extermination. Et ça, ça a du mal à passer chez leur supérieur. Alors, il est seulement consultant pour eux. Dès qu’ils ne savent pas, ils toquent à sa porte pour consulter ses propres archives, ses informations et parfois proposer son aide tout simplement. Et vu leurs anciennetés, autant dire qu’ils ne le dérangent pas souvent. Sinon, il est aussi professeur d’occultisme. Il initie et sensibilise ceux qui prennent au sérieux à l’art de la divination, de la magie et des connaissances cachées. Il ouvre leurs esprits, et pas avec une scie à métaux. Pour les plus talentueux et ceux aptes à la pratique magique, il donne aussi quelques cours de sortilèges. Mais ça relève du privé. Ils sont plutôt comme ses privilégiés qu’il  invite chez lui pour un dîner tout en partageant ses connaissances. Il ne sait pas encore s’il devrait en faire sa profession principale.
situation financiere | Largement à l’aise, il n’a pas trop à s’en faire. Pour preuve, il s’est même payé un manoir à son arrivé. Il l’a rénové avec l’aide de ses Djinns et il a fini de payer l’emprunt à la banque. Il est officiellement propriétaire, mais il ne prend aucuns locataires. Seuls ses Djinns peuvent y prendre leurs aises.
organisation | Se référer à la situation professionnelle, puisqu’il s’agit des Dux Tenebris, mais à temps partiel.
ft | Dero Goi (c)kretticken


détails, anecdotes et caractère

× Il est un très bon pianiste. A croire qu’il n’a rien perdu de ses études. S’il n’avait pas eu le mauvais sort, il aurait sans doute continué dans cette voix et intégré un orchestre. Il regrette, il ne le cache pas. Alors, il pratique encore pour passer l’amertume de l’échec, persuadé que son épouse l’écoute encore auprès de lui. Il sait tout jouer et il se risque même à l’orgue.
× A propos de l’orgue, il est un fervent croyant. Il justifie ses actes monstrueux par une sainte-croisade qu’il mène contre, je cite “les créatures du malins”. Il se rend à l’église tous les dimanches, et  il propose mêmes au prêtre de jouer pour les cérémonies. Il possède d’ailleurs une croix en argent massif qu’il cache sous ses habits et qui ne le quitte jamais. Et tant qu’on est dans les particularités vestimentaires, il possède une canne à pommeau depuis une vilaine chute à moto qui lui a privé de ses tendons au niveau du genou gauche. Cela dit, ça ne l’a jamais empêché de remonter à moto, il en possède même une qu’il sort durant les beaux jours.
× Toujours dans le thème de la musique, il a pour habitude lorsqu’il rentre le soir chez lui de mettre de la musique classique en fond sonore. Il ne supporte pas la télévision et préfère suivre l’actualité via la presse écrite. Il s’installe alors avec son journal et un verre de vin rouge dans son canapé, puis il savoure les nouvelles fraîches en compagnie de Wagner ou de Bach.
× Artiste qui a loupé sa vocation donc, il dessine également et énormément au fusain. Il aime jouer avec les ombres du bout de sa branche calcinée. Il lui arrive même de garder en vie ses proies pour immortaliser la peur dans leurs yeux sur une feuille de canson. Ce sont les plus chanceuses généralement, mais elles ne font pas long feu quand il se lasse d’elles.
× Avis aux âmes sensibles, il est un prédateur derrière son comportement gentleman. Il n’a aucune estime pour les créatures surnaturelles et il les traite comme des animaux en cage. Il les enchaine, il les bat et surtout, il les dévore. Cannibale donc, il est préférable pour les créatures de ne pas se dévoiler devant lui sous peine de finir au garde-manger.
× Il n’y a que les humains qui peuvent éveiller un peu de compassions en lui. Ou bien les magiciens et leurs Djinns, mais c’est avant tout car il les considère comme son égal. Ce qui est tout à fait normal selon lui d’ailleurs et qui prouve qu’il a un tant soit peu de consciences dans sa monstruosité.
× Sa famille pratique la magie depuis que ses arrières-arrières-arrières grands-parents ont fautés en donnant naissance à une magicienne et c’est une règle dont il n’a pas pu s’échapper. Mais il s’en fiche car cela le fascine. Il s’est spécialisé dans l’élément du feu et la majeure partie des djinns qu’il peut invoquer découlent de cet élément. En plus d’être cannibale, il est donc pyromane. Sa passion pour les flammes et sa carrure imposante lui ont valu le surnom de Der Drache ou Drachen, qui signifie en allemand “Le dragon”. On ne peut pas choisir mieux pour une bête comme cet homme.
× Même l’amour pour la richesse ne fait pas exception. C’est un homme qui aime les dorures et le luxe. Vous ne trouverez rien dans son manoir qui découle du bas-de-gamme. Il est fier de son confort, mais trop méfiant vis-à-vis des voleurs. Cela dit, il faut être fou pour oser le cambrioler. Référez-vous au sort qu’il réserve aux créatures, car il en va de même pour les criminelles qui osent l’attaquer.
× A propos de sa famille, vous connaissez déjà sa cousine, Bérénice Tétras. Leurs méprises pour le surnaturelle les unissent, mais sans plus. Ils font surtout chacun leurs vies de leurs côtés pour le moment et Wolfgang s’est surtout fait remarquer pour son humour noir à son mariage.
× Il chasse au sens propre du terme. Pas par volonté de laver le nom de sa famille, ou bien par envie de prestiges et de pouvoirs : par envie de meurtre et de vengeance. Par instinct purement primitif. Et ne croyez pas qu’il a des remords à tuer et à dépecer une fée ou un ondin, car c’est très loin d’être le cas. Personne ne pleurera ce qu’il juge comme des erreurs de la nature.
× Cela va faire dix ans qu’il est installé à Bray, mais il a su se faire très discret jusqu’ici. De toute façon, en dehors de ses travaux, il ne sort pas beaucoup de chez-lui. Il préfère la compagnie de ses Djinns qui sont plus que gâtés avec lui. Il dorlote ses esprits maléfiques plus que sa propre famille. Il a d’ailleurs un fils et une fille, des faux-jumeaux qui évitent leur père et pourtant, il s’en fiche. Car il sait très bien que s’ils sont dans le mal, ils viennent toquer à la porte de son manoir à contrecœur pour demander de l’aide. Pourtant, ce sont ses propres enfants qui peuvent le raisonner et toucher son cœur poussiéreux.


+ + +


Regardez-le de loin, vous verrez l’élégance funeste et la prestance. Wolfgang n’apprécie pas les fausses-notes, c’est un péché impardonnable. C’est un homme rigide, glaçant même lorsqu’il étire une esquisse. Approchez-vous un peu, et vous verrez un allemand polit, bien battit et bien conservé pour son âge. Il vous saluera avec un ton calme et sans excès. Le seul qu’il se permet est un baisemain qu’il adresse uniquement à la gente féminine. Pour les mâles, il réserve une poignée de main ferme et déterminée, si bien que les plus faibles pourront entendre leurs os craquer. Il ne contrôle pas sa force, mais il ne veut pas non plus se rabaisser face à plus petit que lui. Il pallie ce souci de forces par la démarche princière et gentleman. Il fait partit de ses personnes qui ne sortent jamais sans leur mouchoir en soie ou bien leur chapeau. Asseyez-vous en face de lui et vous aurez un homme instruit qui aime partager ses connaissances. Une personne qui croise ses mains avant de les poser sur un bureau ou une table et qui est à l’écoute de quiconque en aurait besoin. Il pèse ses mots, il réfléchit à leurs sens et tourne sept fois sa langue dans sa bouche avant de siffler la bonne parole. S’il n’avait pas choisi la voix de l’enseignement, il aurait fait un bon psychologue tant sa patience et son calme sont inébranlables. Jamais il ne se moquera de vous. Jamais il n’osera vous contredire. Ce n’est pas pour autant qu’il reverra son opinion. Il préparera des arguments irréfutables et se plaira à débattre avec vous. Attardez-vous sur les détails pendant la discussion et vous remarquerez ses piercings et ses tatouages. Ainsi, vous pouvez en déduire que son beau costume n’est qu’une image et qu’il cache une autre facette de sa personnalité. Une attitude rebelle et révolutionnaire d’un temps lointain dont les anneaux en argent sont les vestiges. Vous découvrirez alors que c’est un homme contrasté qui n’aime pas les préjugés. Qui juge qu’un métaleux peut aimer le classique et les licornes. Que les hommes en deuil peuvent porter autre chose que du noir à longueur de journée. Qu’on peut être raffiné et aimer la violence. Intéressez-vous, il vous racontera peut-être ses rêves d’artistes et glissera quelques croquis sur le bois de la table pour vous les montrer. Il ne court pas après la reconnaissance, mais il estime ne rien avoir à cacher. C’est d’ailleurs ainsi qu’il réussira à vous embobiner. Il ne vous mentira jamais, mais il ne vous dira jamais la stricte vérité non plus ××× Retournez-vous et laissez-le, il prendra appuie sur sa canne en pommeau en vous suivant du regard en train de quitter la salle. Ainsi, il se méfie que la limite ne soit pas franchie. Il rentrera chez-lui, dans ce manoir que l’on dit hanté. Et il s’enferma à double-tour, laissant tomber son masque d’amabilité pour une mine grave. Il prendra un verre de vin, mettra la musique à fond pour dissimuler les cris. Il descendra dans la cave de son manoir, là où est entreposée cage, scie à métaux et chaine. Son regard prendra alors la teinte de flammes vengeresses, retroussant ses manches pour limiter les éclaboussures de sang sur ses boutons de manchettes à trois-cent euro. Il retira sa veste, se mettant ainsi à l’aise seulement en chemise et il ouvrira une cage. Il mutera en monstre, en véritable dragon affamé, brisant les nuques pour offrir une mort rapide sans aucun remords. Il lèvera les yeux au ciel si son repas tarde à mourir, mais sans plus. Car sa patience prendra des tons de psychopathies tant sa nonchalance face à la mort est immuable. Il soignera le tout, de la découpe à la présentation notamment en ramenant la viande fraîche à la cuisine pour la préparer. Fin cordon bleu, il se prive néanmoins de ses mets favoris lorsqu’il a des invités. D’ailleurs, vous sonnez à la porte, mais il a prévu le coup. Il rouvre les yeux, s’étirant un peu de tout son long sur le canapé. Vous aimez le Knödel ? Ce fin cuisinier vous en a préparé, il espère qu’une spécialité allemande et sans conservateur ne vous déplaira pas …


Ton histoire, ta petite histoire

Severin a vu le jour le 5 Septembre 1970 en Allemagne de l’Ouest. Encore fidèle à son premier nom, sa mère lui avait donné le gout de la musique et il a passé son enfance bercé par les mélodies qu’elle lui jouait. La musique avait une place importante dans le cœur du garçon. C’est d’ailleurs ce qui contrastait avec son caractère solitaire. De temps-en-temps, lorsqu’elle le croyait couché, il l’écoutait jouer les Sonata de Beethoven avec une pointe de mélancolie. Son père était coincé de l’autre côté du mur, en Allemagne de l’Est et il éprouvait beaucoup de compassions pour elle. Mais il tachait de faire sa vie malgré tout, convaincu que pour satisfaire le manque de sa matriarche, il devait trouver un moyen de ramener son père du bon côté tout en ne décevant jamais cette dernière. Son enfance était loin d’être des plus malheureuses. Sa mère prenait grand-soin de lui, et elle avait énormément de patiences face à l’hyperactivité de son fils. Mais elle ne pouvait pas l’aider concernant la magie, d’où son apprentissage tardif dans ce domaine. × En Décembre 1985, son désir de réunir ses parents s’est muté en comportement rebelle et révolutionnaire. Brillant dans ses cours de solfèges et analyste littéraire avisé, son sérieux pendant sa scolarité contrastait totalement avec son attitude brutale en dehors des salles de classes. Ses piercings et ses tatouages datent d’ailleurs de cette époque où il voulait se démarquer des autres “têtes-bien-pensantes” en s’accordant un peu de désinvolture. Malgré tout, il avait un comportement irréprochable et sage. S’il se permettait de un écart de conduites en de rares occasions, c’était uniquement pour participer aux passages des berlinois prisonniers de l’autre côté du mur. Il espérait que son patriarche en fasse partie. Il ne se voyait pas comme un criminel, mais comme un jeune homme tendant la main à ceux qui en avait le besoin. Les balles des gardiens ont déjà frôlé ses joues, mais ça ne l’a jamais empêché de recommencer. Lorsqu’il était blessé par faute de bonne visée, sa mère restait stoïque. Elle maintenait le silence en le soignant. Elle n’avait rien trouvé à lui dire, comprenant pourquoi il se risquait à s’approcher du mur.  × Le 9 Novembre 1989, il était dans la foule en colère, ses mains s'étaient posées avec celles des autres pour abolir cette honte et ainsi mettre fin à une séparation ridicule. Le lendemain, il s’était installé avec son piano, participant ainsi aux festivités avec le grand sourire. Des notes rythmées de joies aux plus douces mélancoliques, il a fait danser dans l’ombre les couples, les enfants et les parents réunis. Puis son père était apparu, et Wolfgang avait été démuni. Il était terrifiant à ses yeux, froid, glacial et bien trop calme pour être honnête. Très loin de ce qu'il imaginait quand sa mère lui racontait des anecdotes sur lui. Il s’était juré de ne pas devenir comme lui et de garder l’âme du poète souriant. × Durant la même année, le cœur de l’allemand avait été dérobé. Son père renouait avec son épouse et lui pendant ce temps, tentait de s’approcher de sa dulcinée. Il lui étirait quelques esquisses pendant qu’il se croisait dans les couloirs du conservatoire. Mirana, une jolie violoncelliste de son âge qui l’avait remarqué pendant son concert improvisé sur les ruines du mur. Il était timide, Severin, derrière son blouson en cuir et sa carapace de gros dur. Il était maladroit avec les femmes, mais c’est ce qui leur plaisait d’un côté. Alors il n’essayait pas d’être quelqu’un d’autre pour lui plaire. Il était lui-même, prétextant des devoirs en commun pour passer du temps avec elle sans lui révéler la totalité. Ce n’était pas le bon moment. Car parallèlement, son père avait bien l’intention de rattraper le retard qu’il avait accumulé sur son initiation à la magie. Les journées étaient courtes, tranchées entre les leçons de piano et les cours de sortilège. Des cours intenses dont il se souvient encore comme si c’était hier. Sa capacité d’apprendre vite lui avait valu les félicitations de son père et son cœur s’était remplit de fierté, doublant ses efforts pour faire toujours plus et toujours mieux. Mais, au fur et à mesure qu’il apprenait à dompter les Djinns, sa passion pour la magie assombrissait ses projets. Son ambition se teignait de noir, et l’avidité prit le dessus. × Le 8 Mai 1993, un incendie s’est déclaré à l’appartement de Mirana et il avait grimpé sur sa moto pour s’assurer que tout allait bien. Qu’elle et sa famille avaient pu en sortir indemne. Une fois sur place, il avait pu constater avec soulagement qu’ils n’avaient rien et qu’ils étaient tous dans le jardin en train de regarder l’immeuble brûler. Ce fut le déclic ce jour-là, une fascination mordante qui l'avait saisi de tout son être. Malgré l’affolement des pompiers et leur consigne de sécurité, il s’était approché sans dépasser la limite, le regard rivé sur les flammes. Que c’était magnifique, leurs crocs flamboyants dévoraient les fondations du bâtiment comme si ce n’était que du papier. La soif de pouvoir de son père avait déteint sur lui et il avait choisi de se spécialiser dans cet élément. Pour le dépasser, pour la destruction, pour le pouvoir de vie ou de mort sur les autres. Son regard s’était détourné uniquement lorsqu’il avait entendu la violoncelliste l’appeler, effaçant cette envie malsaine de son visage pour lui sourire. Face à leur situation, Wolfgang avait proposé à Mirana que sa famille et elle viennent s’installer au manoir des Weïssmuller, en attendant qu’ils puissent trouver un autre logement. Petit malin qu’il est, il en avait profité pour se rapprocher d’elle. Cela aurait fait 24 ans à partir de cette date qu’ils auraient été ensembles. × C’est le 29 Juin 1997 qu’il avait fini par se marier avec elle après avoir bataillé avec ses parents. Et surtout avec son père qui aurait souhaité le marier à une chasseuse ou une magicienne. Trois ans plus tard, Mirana a donné naissance à deux faux-jumeaux : un garçon et une fille. Mais il était resté de marbre face à son épouse aux anges. Il avait simplement étiré un sourire satisfait, espérant que l’un d’entre eux éprouverait de la curiosité pour la magie et ainsi, perpétuer la tradition de sa famille. Pendant cette période, Der Drache s’était adoucit, protégeant ses proches envieusement comme le plus beau des trésors sans montrer une seule fois un signe d’excès. × Vint ce soir du 8 Avril 2007. Tout bascule, un ours présumé sauvage dévore son épouse devant ses yeux et ceux de ses enfants alors qu’ils rentraient de la bibliothèque municipale. Wolfgang s’était dressé entre ses jumeaux et la bête pour les protéger. Ménageant ses émotions pour ne pas que son corps se tétanise, il a laissé la haine prendre le dessus et a invoqué son plus fidèle Djinns, Rashlan, pour chasser cet ours. Cependant, il n’est pas dupe et il se doutait bien qu’un ours en plein cœur d’une ville n’était pas courant. Alors quand l’ours avait repris forme humaine, il n’avait eu aucunes pitiés et avait ordonné à son djinn de l’immoler pendant que ses enfants étaient partis se cacher. Il a tout perdu cette nuit-là, et en particulier son âme. Père veuf, magicien prit de la folie au fur et à mesure que son Djinn lui susurrait vengeance au creux de son oreille, il était resté toute la nuit planté devant le corps de sa femme décharné et baigné dans son propre sang. Ses jumeaux sont sortis de leurs cachettes et en revenant dans la salle, ils ont étonné leur père danser avec le cadavre de leur mère comme si elle était toujours en vie. Le vermeil prenait une teinte noircie au fur à mesure que le Requiem de Mozart passé sur le tourne-disque. Wolfgang valsait, laissant le sang de son épouse dégouliner sur lui de la tête au pied avec ses yeux dénués de vie à son tour. Ils ne savent pas encore si, de cette nuit, ils doivent en garder un spectacle beau et affreusement triste. Ou bien une révélation macabre sur une folie silencieuse. × Après l’incinération de Mirana Weïssmuller –où il refusa d’être présent d’ailleurs, il a décidé de sortir les archives de ses ancêtres et de se complaire au jeu de la chasse et de la traque. Wolfgang se muait dans un parfait silence. Il avait décidé de quitter l'Allemagne et d'emmener ses enfants avec lui en Irlande, et plus particulièrement à Bray, en Novembre 2007. Une fois arrivé sur place, il s’était installé dans un vieux manoir en ruine, prit de charme pour celui-ci qui lui rappelait sa demeure allemande. Il avait fait un prêt à la banque afin de financer les travaux et dans le même temps, il a décidé de partager ses connaissances en matière de surnaturelles, notamment en donnant des cours d’occultisme. Son premier élève se nommait Altaïr qu’il a pris sous son aile entre guillemet pour l’initier à la magie après le comportement brutal et violent de son Djinn envers sa sœur. Chose dont il s’était fichu éperdument d’ailleurs, c’était uniquement pour faire bonne figure. Cela dit, il a interdit formellement aux jumeaux et autres élèves qui se présentaient à son manoir de pénétrer au sous-sol de la maison. Il s’était même arrangé pour que ses deux enfants soient mis en internat afin de s’assurer qu’ils ne fouillent pas là où il ne faut pas. C’est d’ailleurs cette décision qui les met en froid aujourd’hui. N’ayant plus leur mère et face à un père totalement désintéressé, ils ont choisi de s’installer en ville pour le “laisser tranquille” avec amertume. Ils se souviennent de cette nuit, ils le suspectent de quelque chose et Wolfgang continue d’avoir un œil sur eux. De même que ses propres enfants le surveillent, ce qui le fait sourire d’ailleurs quand il croise leurs regards. De temps-en-temps, ils se retrouvent au manoir. Ils assistent même à ses cours, ne pouvant résister à l’envie d’en savoir plus sur leurs héritages qu’il leur a légués à cause de ce sang commun qui coulent dans leurs veines.

7 mois plus tard, à Bray

29 Novembre 2017. Tandis que l’installation à Bray s’est déroulé sans aucun accroc, Wolfgang terrorise la ville dans un silence mortuaire. Il garde son secret bien enfoui, bien caché à la vue de tous. Chacuns n’y voient qu’un gentleman discret et reclu dans son manoir. Et bien que la curiosité affligeante de son voisin d’en face, Egerton, soit de plus en plus difficile à supporter, il continue d’offrir son plus beau sourire carnassier, ses politesses aiguisées. Cependant, aucun dérapage aurait été trop beau pour être vrai. Un instant de pitié, motivé par la curiosité, qui l’a poussé à rencontrer un jeune oracle du nom de Rod. Un garçon battu dont la seule vue le rebutte. Pourquoi l’a-t-il aidé alors tandis qu’il se faisait tabasser au détour d’une ruelle ? Aucune idée, l’envie de témoigner sa supériorité et d’exposer sa fausse bontée sans doute. Il l’a “aidé” -bien que bousculé serait un terme plus approprié- à se relever, l’a conduit à une pharmacie pour lui prodiguer des soins à sa brebis égarée. Durant le chemin, son faciès décomposé lui a mis la puce à l’oreille. Rod le connaissait, Wolfgang non. Ce qui lui a permis de déduire qu’il s’agissait d’un Oracle et qu’une vision futuriste n’a pas joué en sa faveur. Il l’a emmené, mis en cage dans son manoir et il l’a poussé à bout. S’il n’aurait pas été tué par ses coups, il aurait crevé de peur tant il se faisait dessus à la voix grondante du dragon. Face au silence de Rod, Wolfgang s’est laissé emporter par la colère. D’abord des coups de cannes, et il en est venu au main pour le soulever et l’étrangler. Son propre Djinn a laissé ses marques incandescentes sur sa peau, des brûlures dessinant les doigts de son compagnon sur chaque lieu de contact. Puis il l’a emmené dans sa cave alors que l’oracle venait de perdre la vue, là où il range tous ses “jouets”. Instruments de torture divers et variés, il n’a pas choisi la pire. Une table d'écartèlement où, pour le motiver à parler, il l’avait attaché et ils avaient enclenché le mécanisme en tournant la roue. Aucune pitié pour ce garçon fraîchement aveugle, mais fidèle à ses principes et à son honneur. Il lui a promis la vie sauve s’il lui racontait tout. Pourquoi son visage lui était familier ? Pourquoi il crevait de peur en le voyant ? Wolfgang a alors appris qu’ils seront ses meurtriers, lui et son compagnon. Loin d’être déçu, il a néanmoins oublié de préciser qu’il acceptait de le laisser en vie, mais qu’il devait lui donner autre chose pour le laisser sortir. Son oeil. Sa cruauté s’est démontrée lorsque le magicien lui a fait cette réclamation. Son oeil contre un billet de sortie. Et il lui a donné. Wolfgang lui a arraché son globe oculaire pour le dévorer devant lui. Un spectacle sans image que Rod n’a pas supporté. Il s’est évanouit et Wolfgang a laissé s’échapper un soupir tout en s’essuyant la bouche. Mais, c’est un homme de parole, alors il l’a nettoyé, changé et il l’a abandonné dans une rue en passant par la porte de derrière. Maintenant, avec du recul, il s’inquiète. La faiblesse de ce garçon pourrait se retourner contre lui, et il le met sous surveillance. Aussi borgne soit Rod, il peut se vanter d’être sortit vivant de sa cave, et c’est bien ce qui le travaille. Il le surveille au loin, il envoie son Djinn le faire quand il est occupé à l’université.

Salut salut ! Moi c'est shirosaki et je débarque du haut de mes 24 ans. J'aime réf. Shura, je déteste réf. Shura et on me dit souvent que ma capacité à changer de personnalité surprend toujours 8D. On me verra dans les parages dès qu'on a besoin de moi. Je suis fier(e) de dire que j'ai découvert le forum grâce à réf. Shura et d'ailleurs je le trouve il est sombre, il est beauuuuuu, j'me lasserais pas de le dire. Je suis un inventé et puis je tenais à terminer en vous disant que j'vais pas vous manger LOL. Humour de chiotte toujours au rendez-vous ! Une toute dernière chose: avoir un rp d'intégration avec l'un de nos parrains: Non



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